J’ai failli détester les hommes
Samedi en fin d’après midi, je me suis autorisée une pause de 24h pour, entre autres, écrire un nouvel article. Tout est parfait, mon mari s’occupe des enfants et j’ai le lieu idéal pour cela : un mobil-home au sein d’un camping en pleine nature à moins de 40 minutes de chez moi. Je connais le domaine par coeur, il est sécurisé et les vacanciers surtout en basse saison sont respectueux des règles de vie en communauté.
Comme pour ancrer ce moment, j’ai pris une rapide photo de ce qui s’offrait à moi en levant les yeux.
Après avoir pris possession des lieux, j’installe mon environnement de travail. Le vent souffle beaucoup, je décide donc de rester à l’intérieur. Je déplace la table du salon pour avoir vue sur la terrasse et les pins environnants.
Il est 22h45, je suis en pleine rédaction du prochain article sur la Rupture de Pattern, quand je vois un homme dehors, absorbé sur son smartphone. Il reste devant chez moi et je trouve cela étrange. Je reste concentrée et tente de faire abstraction de sa présence même si les quelques regards qu’il lance en ma direction me mettent mal à l’aise. Je me raisonne et replonge le nez sur mon écran quand j’entends cogner à la porte-fenêtre.
Je m’approche et je lis sur son smartphone :
- Parcel 809 ?
traduit depuis une langue qui m’est inconnue. Je comprends qu’il est perdu. C’était donc la raison de sa présence ! Il cherchait comment formuler sa requête.
Rassurée, je décide de l’aider à trouver son chemin. Je prends le plan du domaine et comme l’emplacement recherché est très proche, je l’y accompagne. Arrivés à notre destination, il me montre à nouveau son écran sur lequel je lis furtivement :
- Lady alone ?
Mon cœur s’emballe, je laisse échapper un «non» mal assuré avant de me diriger aussi rapidement que possible chez moi. Je m’enferme à clé, me calme et envoie quelques messages pour raconter ma mésaventure. Je raisonne mon mari, qui, comme un lion en cage était prêt à venir (je ne voulais laisser les enfants seuls, en pleine nuit).
Quelques minutes plus tard, revoilà l’homme sur ma terrasse, qui visiblement n’a pas compris mon refus. Il cogne à la porte-fenêtre et prononce des mots que je ne comprends pas. Je reste encore persuadée qu’il va finir par comprendre et j’attends sans bouger… Il se passe un temps que je trouve incroyablement long et je finis par appeler la sécurité qui arrive rapidement et avec qui j’échange quelques mots assez décousus. L’homme a dû les entendre arriver, il était déjà au bout de l’allée. Je ne l’ai plus revu.
Merci à mon ange
Cet épisode terminé, je m’enferme à nouveau. Il est 23h45. Je m’écroule et pleure comme cela ne m’était pas arrivé depuis un long moment. Un ami qui était resté sans réponse à mon message, inquiet, m’appelle. Je décroche mais suis incapable d’aligner 3 mots… Il me parle et me dit «vas voir ce que je viens de t’envoyer».
3 clics plus tard, je suis devant une vidéo et mes sanglots sont désormais mêlés à des éclats de rire. Je sens que je me détends et j’arrive à parler, avec de temps à autres des montées d’émotions qui s’imposent à moi. Il m’a parlé de tout, de rien et m’a envoyé 5 vidéos à des moments bien choisis de notre conversation. Nous avons raccroché à une heure avancée de la nuit et comme pour continuer ce qu’il avait entrepris, il m’a régulièrement envoyé des photos, vidéos ou messages irrésistiblement stupide qui trainent sur Internet.
A-t-il utilisé la technique de la Rupture de Pattern sur moi ? Oui ! Et je lui en suis infiniment reconnaissante. Sans nier ce que je vivais à cet instant, il a saisi l’urgence de modifier l’état dans lequel je me trouvais et sa première vidéo a diminué mes symptômes. Grâce à ses autres vidéos et sa présence simultanée au téléphone, le rire a peu à peu pris la place de l’angoisse et je me suis libérée de la charge émotionnelle négative qui s’était emparée de moi.
Il m’a sortie de l’état émotionnel dans lequel je me trouvais grâce à l’humour qui a parfaitement contré l’angoisse. Je suis passée de :
- Nous vivons une époque où une femme ne peut s’autoriser quelques heures de solitude
à
- Qu’est-ce que je peux faire de ça ?
Puis j’ai repensé au commentaire que David a laissé sous l’article de Stéphane intitulé «Un ange passe…». Je tiens à le féliciter car il est le seul à citer clairement la Rupture de Pattern. Cependant, dès qu’il tente d’aborder l’article sous l’angle technique, il est gêné par la «froideur» du processus.
Autrement dit :
- Si ce n’est pas naturel, si c’est technique, c’est froid !
Samedi soir, même si je savais que mon ami utilisait une technique avec moi, j’ai ressenti une attention particulière doublée d’une amitié chaleureuse et bienfaisante. J’ai vu un ami qui m’a aidée du mieux qu’il a pu en utilisant son talent de manipulateur.
Et il a vraiment bien fait !
J’ai un énervant sentiment de malaise à la lecture de cette article. J’essaye de le voir sous un oeil coaching, mais y’a surement un truc qui m’échappe. Sauf si c’est juste de donner un exemple de rupture de pattern positif sur quelque chose mal vécu.
En en prime, il fait une synchronicité sur un projet que j’ai. Cela me laisse dubitatif et un peu interloqué. Surtout que je pars du principe que toute synchronicité à quelque chose à révéler!
OK! Trouvé pour le message de la synchronicité, et donc du coup, cela apporte une idée importante à mon projet.
Conclusion : merci à ce monsieur qui vous a fait peur. 😉
Euh… Christophe, êtes-vous sûr que c’est grâce au «monsieur qui lui a fait peur» qu’Isabelle est capable d’écrire sur ce sujet aujourd’hui ?
Surement pas! Mais par contre, c’est grace à ce monsieur qui lui a fait peur que cette article existe, et c’est ce monsieur qui lui a fait peur qui apporte une idée à mon projet : éviter les monsieurs qui font peurs.
Certes, mais il y a d’autres personnes concernées par le fait que cette solution vous parvienne, et il semble qu’ils soient exempts de remerciements…
Cette réponse m’interpelle aussi.
Et après réflexion, je constate que oui en fait : je n’ai pas de remerciements à envoyer ni à Isabelle, ni à son ami qui a fait le bon job de rupture de pattern dans le cadre de cette synchronicité.
Evidemment, si le bon samaritain n’avait pas opéré, l’article n’existerait pas, et si Isabelle ne l’avait pas écrit, forcément non plus, mais ca n’est pas signifiant dans la synchronicité avec mon projet. Le signifiant est seulement “le monsieur qui fait peur” donc merci au monsieur qui fait peur pour ce que, en tant que tel, il apporte comme idée à mon projet.
Cela peut paraitre un peu rude à la lecture de l’article, car on peut y lire la difficulté du vécu d’Isabelle face à ce monsieur qui fait peur.
Je pousse quand même un peu plus loin le bouchon : 1000 personnes à la place d’Isabelle, 1000 autres réactions, et je ne parle pas de l’inviter à entrer, évidemment. Mais par exemple l’insulter ou lui hurler dessus, appeler immédiatement la police ou la sécurité, s’en foutre comme de l’an quarante, lui dire dès le départ d’aller voir le bureau administratif, chercher un baton et lui courir après, dire à son mari de réveiller les gosses et de venir avec, appeler la sécurité pour aller jusqu’à son véhicule et rentrer chez soi, …
Je n’excuse en rien le comportement du monsieur qui fait peur.
Je comprend tout à fait la réaction d’Isabelle et je ne dis pas que je n’aurais pas eu peur dans la même situation, ou que j’aurais fait autre chose que d’essayer de l’aider, comme elle.
Mais je constate qu’il déclenche cette histoire et ce qui en découle, dans le contexte particulier de quelqu’un qui cherche un endroit calme, reposant, pour travailler : ce monsieur qui fait peur ne devrait même pas pouvoir y être.
Ce faisant, y étant quand même, il transforme cette histoire qui devait être un moment de joie, en un moment de grand stress épouvantable. Et un être magnifique retransforme ce moment d’horreur, avec une rupture de pattern, en quelque chose de magnifié, qui devient un article, et quelque chose de positif. OK. Merci Isabelle pour cet article qui sort de ses trippes, et qui donne lieu à cet échange et provoque ma réflexion, et merci au manipulateur positif qui lui a permis de traverser cette épreuve jusqu’à en faire un article.
Christophe, je vous propose de vous remercier et seulement vous : vous avez su tirer quelque chose de cette histoire.
Stéphane irait à proposer de remonter jusqu’au dinosaure qui n’a pas mangé mon arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière…. grand père pour le remercier, mais je n’oserai jamais…
Je suis ravie que vous ayez trouvé une idée importante pour votre projet 🙂
C’est pas bien de se moquer de son collègue.
Je n’oserai jamais ! Oui… je me répète :p
De toute façon, vu le nombre de fois où Isabelle m’a mis sur un piédestal, elle peut y aller… Je suis GLOBALEMENT GAGNANT.
Je trouve très difficile de commenter cet article.
J’ai plusieurs exemples personnels mêlant privé et professionnel que je pourrais utiliser mais le commentaire de Christophe me ramène à un commentaire reçu d’Isabelle sur ma contribution à un autre sujet. Elle m’a dit: “- Je ne vois pas la dimension coaching dans ton commentaire.” (Je “cite” de mémoire, ce ne sont peut-être pas exactement ses mots). Du coup j’hésite (à commenter), j’ai failli détester les gens (qui critiquent mes commentaires)… mais je suis plus fort que ça. Comme Isabelle qui a su appliquer une rupture de trame et passer de la sérénité à la peur, des larmes au rire, du repli au partage.
Depuis quelques mois, les événements “traumatisants” se multiplient dans ma vie et je me surprend à les utiliser pour avancer, malgré moi. Certains appellent ça le karma et en tentant de répondre “positivement” à chacun de ces événements, je semble accumuler du bon karma. Un exemple: Je suis allé voir une amie pour m’apitoyer sur mon sort. Je savais que j’y trouverai une épaule pour pleurer et j’avais besoin de parler. Arrivé sur place elle me dit qu’elle a une autre visite, quelqu’un d’autre avec des “problèmes”. Donc au lieu d’avoir quelqu’un qui m’écoute, je me retrouvé à écouter quelqu’un et on m’a offert l’opportunité de “donner mon avis”, d’apporter ma pierre à l’édifice. Ce que j’ai fait, trop content de briller. Or il se trouve que ma petite contribution a eu des répercussions allant bien au-delà de mon intention puisque partageant cette expérience j’ai pu faire évoluer le “problème” qui m’avait fait aller voir cette amie, mon “problème”.
Je ne sais pas si vous m’avez suivi, c’est un peu tortueux, mais j’en ressors avec un énorme sentiment de Gratitude et une irrépressible envie dire: “MERCI”.
C’est bien que tu passes outre ton hésitation et commentes. Chaque contribution a des répercussions pour celui qui souhaite les voir.
( Je n’ai, en effet, pas exactement dit cela (je suis allée relire notre discussion) et j’ai plutôt salué les commentaires que tu avais laissés en détaillant la/les raison(s) pour chacun d’eux 🙂 )
J’ai envie de dire “peu importe ce que tu as dit”. Ce qui compte, c’est ce que j’ai “entendu” et surtout ce que j’en ai fait. Je suis globalement gagnant. Tout est parfait.
Je peux me tromper, mais mis à part le mois de janvier (dont le thème – La Communication – était un mystère jusqu’au dénouement), le mois de février a été clairement annoncé comme celui de la Légitimité, le mois de mars comme celui des Biais Cognitifs, et le thème du mois d’Avril était le Leadership.
Commenter les textes envoyés sous un autre angle, et en particulier sous un angle différent du Développement Personnel (l’angle littéraire, scientifique, politique, religieux, etc.) relève de ce qu’on appelle une résistance au changement.
Tu ne VEUX PAS y voir du Développement Personnel, parce que ça ne t’arrange pas (tu m’as même écrit dans un commentaire en mars : «le Développement personnel me semble futile».
Mais comme dit l’autre dans la pub :
– Je l’aurai un jour… Je l’aurai !
Sortir une phrase de son contexte ne te ressemble pas. Je me souviens même d’un échange avec une tierce personne à qui tu signalais que “Fred est réceptif au coaching”.
Il me semble que la “critique” d’Isabelle tenait plus de la forme que du fond. Une fois les choses clarifiées, nous nous sommes compris, je crois. Il en va de même avec toi. À plusieurs reprises nous avons été en désaccord, mais une brève discussion nous a toujours permis de corriger le tir.
Dans le doute, voir la fin de mon commentaire à cet article.
Fred,
A moins d’écrire une histoire pleine de lyrisme qui permet de jouer les temps et leur concordance, «le Développement personnel me semble futile», n’a pas la même valeur que «le Développement personnel me semblait futile avant de vous connaître». Je sais que c’est ce que tu as voulu écrire (sinon tu ne serais pas là), mais ma mission consiste aussi à te mettre devant des faits :
–> Tu as écrit ça au présent, et la plupart de tes commentaires de cette époque ne se ralliaient pas à la dimension coaching que nous souhaitons mettre en valeur dans les commentaires. Ca n’empêche pas l’humour (et tu sais que j’aime ça autant que toi), mais comme je le dis souvent, il est possible de faire LES DEUX : de l’humour ET du Développement Personnel.
“Tu as raison, va en paix.”
“Tout est parfait.”
C est peut etre un peu hors sujet, mais outre l’explication claire de la rupture de pattern par cet exemple, je retiens ce que partager ce type d emotions peut apporter. Évidemment l’aide de l’ami, reconfortante et comme un vaccin preventif contre la haine, et le texte exutoire, riche pour ses lecteurs. Merci pour cela.
Le partage aurait-il atteint cette hauteur si l’ami n’avait pas à son actif quelques techniques pour aider l’âme à se libérer ?
Et quand je parle de «cette hauteur», je reste béat face à la réceptivité d’Isabelle qui parle publiquement et avec des mots choisis et construits de cet évènement traumatisant.
Ce n’est donné qu’à des gens qui ont fait un travail (préalable) sur soi.
Disposer de techniques pour faire face à des moments difficiles, ne signifie pas que l’on va perdre toute sensibilité. Ca permet, au contraire, se mieux comprendre sa sensibilité, et aussi de mieux libérer ses ressources afin de remonter en selle plus vite.
A quoi Isabelle servirait-elle pour les siens comme pour nous, si aujourd’hui elle se recroquevillait en position fœtale, se frappant le crane et se demandant pourquoi elle a été si naïve ?…
Pour moi, l’histoire raconte la mésaventure d’une femme indépendante et courageuse qui a agi avec liberté (ce qui a probablement séduit le «prédateur), et qui a su, dès qu’elle a vu le danger, poser les bonnes actions pour se protéger, malgré la panique. Puis, elle a su tirer parti de ses amis, pour alimenter une discussion avec celui qui avait la clé de sa Résilience.
Oui!
J’ai bon?
J’ai souvenir d’une rupture de pattern de ma conjointe dont la hauteur pour moi serait inatteignable par quiconque expert en rupture de pattern et autre technique. Seul elle pouvait la faire, et à un moment opportun.
Et concernant ses connaissances techniques en développement personnel… LOL
Ma compagne est Stéphanotechnicienne ! Grâce à notre relation, elle sait où appuyer pour me faire mal ou pour me faire du bien. Heureusement, elle a CHOISI de me faire du bien. Il lui arrive parfois de sortir le mauvais outil, mais c’est rare. Je suis donc globalement gagnant. Et lorsqu’elle me fait mal, nous utilisons un outil appelé Communication, et ça marche !
Je crois comprendre que les mots comme “technique” et “outils” te gênent dans ce cadre-là. Tu préférerais que les choses soient plus naturelles, amicales, amoureuses, humaines…
Alors, pour pousser la réflexion plus loin, Voici un scénario :
Un enfant joue avec un iPad et s’amuse à le lancer sur le lit. Son père a à peine le temps de lui dire que ça ne se fait pas, l’iPad rebondit sur le matelas, tombe par terre, et l’écran éclate !
La réaction naturelle du père est de lui foutre une grosse claque dans la gueule pour qu’il comprenne que ça ne se fait pas ! Mais ce père a appris une technique qui lui permet de se dire que l’intégrité physique et mentale de son enfant est plus précieuse que l’iPad (à 850€ quand-même !). Ca le calme immédiatement, et la technique acquise (difficilement) annule le geste naturel… Ensuite, il utilise une autre technique (décidément) qui lui permet d’expliquer à cet enfant que ce qui est fait n’est plus à refaire, et ce, toujours sans affecter (douloureusement) son intégrité physique ou mentale.
Qu’est-ce qui est mieux ? Le naturel ou la technique ?
Le mieux, c’est juste ce qui fonctionne de manière positive et efficacement, et donc naturel ou technique, peu importe du moment que cela fonctionne.
Je ne suis pas gêné par la technique ou les outils. Sinon, que ferais-je ici?
Je dis que sans technique ou outil consciemment appris, cela fonctionne aussi.
Ma compagne ne dirait pas du tout qu’elle a pratiqué une rupture de pattern. Elle l’a fait, c’est tout.
Donc, si l’ami n’avait aucune pratique consciente du Developement Personnel, est-ce que cela fonctionnerait aussi? Oui.
Aurait-il pu atteindre cette efficacité? Peut-être, si l’amitié et la connaissance de l’autre peut le permettre.
Mais oui, Stéphane, évidemment, aiguiser ses capacités, les développer, apprendre de nouvelles techniques… Je suis ce blog pour cela aussi. Ne serait-ce que pour mettre un mot sur une technique. Je n’ai jamais appelé ça une “rupture de pattern” par exemple.
Bon ben on est d’accord alors ! Chouette !!!
Voilà un excellent échange de commentaires. Cette communication ouvre de nouveaux champs.
Elle me rappelle à une réflexion entre l’inné et l’acquis…. ainsi qu’aux différentes techniques intellectuelles permettant l’acquis. Il est vrai que certains ont un don particulier dans certaines actions et cela pourrait nous renvoyer à la thématique des intelligences multiples. Je rappellerai quand même que le travail permet à l’intelligence de se développer et que peu importe mon niveau d’intelligence de départ, c’est ma motivation ,mon travail, mon entrainement qui me permettent de me développer. Mozart avait sûrement un don mais c’est également un acharnement au travail qui lui a permis de créer pour nous de magnifiques compositions musicales. Attention je ne suis pas un fou de travail mais je sais pour l’expérimenter au quotidien que ceux qui avancent par leur travail brillent plus fort, dans tous les sens du terme, que les autres. Pour ma part je suis un fervent admirateur de Carl honoré et de son “éloge de la lenteur”.
Motivé oui mais sans peur et dans stress 🙂
Elle me rappelle également à la thématique de la transmission intergénérationnelle et à l’évolution de l’humanité. En tant que père et papa, je me rends bien compte de tout ce que je transmets à mes enfants non pas par les mots, la communication verbale mais surtout par ce que je suis et donc par ma façon d’être. L’enfant apprend beaucoup par mimétisme.
Pour finir, mais en réalité ma réflexion n’est pas finie, elle me rappelle également aux notions de développement du vocabulaire qui permettent de conceptualiser beaucoup plus efficacement des outils et des techniques à notre service. Si j’apprécie la magie de la vie, les surprises de l’inconnu et l’émerveillement qu’il peut procurer, je n’oublie pas que le développement personnel et son vocabulaire me permettent de développer mon leadership et de faire face de façon beaucoup plus harmonieuse aux énergies négatives que la vie me fait croiser. C’est là le secret de la résilience (peut-être celui d’Isabelle également)…
Je suis peut-être un peu hors sujet par rapport à la thématique de base mais l’échange que vous avez initié m’a beaucoup apporté.
Merci
Tu es rarement hors sujet. Ta pratique et de toucher le cœur de la cible puis de tourner autour, et parfois de tourner autour avant de toucher le cœur.
Ce que je retiens de ton commentaire, c’est la Magie++ qui se trouve derrière la connaissance. Beaucoup de gens pensent que le fait de connaître «le truc» du magicien, enlève la magie…
Or c’est l’inverse qui se produit : Non seulement on apprécie la dextérité de l’illusionniste qui parvient encore à bluffer la foule, mais en plus, le niveau qu’on a acquis nous pousse naturellement à viser plus haut, et on se retrouve face à des magiciens de plus haut niveau, qui malgré toutes nos connaissances, nous mettent encore de la magie plein les yeux. Ces magiciens qui n’étaient ni attirants ni accessibles avant que nous ayons atteint un bon niveau…
La Magie fera toujours partie de ce monde.
Peut être que ce nouveau sujet, “La magie++ derrière la connaissance” sera un jour l’objet d’un développement plus complet. Il me semble qu’il y a là quelque chose à creuser.
j’ai eu peur au début de l’histoire, puis rassurée et amusée par la bienveillance de votre amitié.
J’ai pris conscience que j’utilise cette méthode avec mes proches sans le savoir, mais maintenant que je le sais, le faire consciemment sur moi pourrait être interessant.
Merci Marie : c’est la preuve manifeste que nous sommes des «Monsieur/Madame Jourdain» en puissance : nous faisons tous de la poésie, sans le savoir, et sachant que la prose peut être complétée par la rime (certes plus technique), nous pouvons nous autoriser certains dépassements de soi.
Merci Isabelle pour ce partage et merci pour votre humour dans les commentaires que j’ai pu lire.
Heureusement il y a aussi des hommes bien :o)
J’ai l’impression que ca demande du talent ou du moins un bon entrainement pour arriver à mettre en oeuvre ce genre de technique tout en restant naturel.
Ca me fait penser à quand un ou une amie m’annonce une déception ou une mauvaise expérience. Je vais exprimer ma compassion d’abord, et ensuite proposer de voir les choses autrement ou de repartir sur autre chose (ou sur une solution). Mais j’ai l’impression de switcher trop vite peut-être pour fuire un malaise, et je le regrette souvent ensuite car j’ai l’impression de ne pas avoir respecté l’émotion de l’autre.
Samuel
La qualité de la relation fait qu’une technique est utilisée avec naturel et à bon escient.
Évidemment, ce qui fonctionnerait pour quelqu’un à un moment donné peut être sans effet voire pire dans un contexte différent. De la même manière, ce qui est opportun pour une personne peut être un échec pour une autre personne confrontée à une situation identique.
Comme le dit Stéphane un peu plus haut, la clé est la communication.
C’est amusant parce que juste en ce moment, un ami dont je ne connais la qualité de la relation que depuis relativement peu, et qui connaît mes petites préoccupations du moment, m’envoie des photos de chevaux depuis la Camargue. Après cette lecture,je ne peux qu’encore plus les apprécier.
C’est chouette ça !
Oui, les relations de Qualité mettent souvent les acteurs sur la même longueur d’ondes 😉
Avant de me plonger un peu dans le développement personnel , je n’aurais pas appelé cela techniques mais plutôt maturité, expérience, éducation, responsabilité et bon sens tant cela me parait naturel mais effectivement pas inné. J’en ai maintenant conscience, les remarque et intègre celles que je choisis pour qu’elles deviennent…naturelles. Parfois ce mot et cette notion de technique m’ont un peu pris la tête, peut-être car applicable et reconnaissable un peu trop sur tout et partout.
Poser des mots me semble une technique de développement personnel permettant la prise de conscience et par là-même la possibilité de choisir ses attitudes et ses changements. Il reste des élans et des émotions que je ne veux nommer, souhaitant les laisser libres et à un niveau plus haut.
J’ai pris du temps pour ajouter ce commentaire , parce que autre ressenti du développement personnel est de faire germer et pousser des graines de réflexion. Et cela ne pousse pas forcément très vite ! C’est là où les techniques du coach puis auto-coach sont de bon aloi.
La sensibilité est à la fois une force et une fragilité. Il y a des domaines où il vaut mieux se désensibiliser et d’autres surtout pas, voire la cultiver.
Bonjour Isabelle
Merci pour cet article et content si mon précédent commentaire y a été pour quelque chose 🙂
J’avoue cependant que ce second exemple ne dissipe pas vraiment ma première impression qui rejoint un peu le sentiment de “malaise” évoqué par Christophe.
Il me semble que ces deux histoires pourraient être également vues sous un prisme différent, celui de l’empathie.
La compagne de Stéphane et ton ami en ont fait preuve de manière éclatante dans les deux histoires. Cette angle de lecture me plait plus car je vois l’empathie comme une qualité et la rupture de pattern comme une technique. Mais c’est sans doute un biais de jugement de ma part.
J’attends la suite pour savoir ce que je fais “faire” du thème de ce mois…. Il faut parfois du temps pour digérer tout ça,
il y a souvent des messages que je reviens lire après quelques semaines ou quelques mois et dans lesquels je trouve des messages qui m’avaient échappés à la première lecture.
Merci pour votre travail a tous les deux et continuez à nous botter le derche 🙂