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Un parcours plein de sens 1/2

On me demande souvent pourquoi je ne propose pas un programme entièrement basé sur des vidéos, comme le font beaucoup de mes partenaires et concurrents. Il est vrai que je ne me suis jamais lancé dans l’aventure, mais ça fait 3 ans que j’y pense. C’est plus qu’une pensée : j’ai même pris la décision de le faire. Mais de la décision à l’action, il y a un fossé plus important que de la réflexion à la décision. Je n’étais pas suffisamment armé pour la vidéo…

Je ne me trouvais pas assez à mon goût ! Cependant, je savais que je n’avais pas un problème d’«image de soi», car sinon j’aurais évité les caméras ou les appareils photos en toute circonstance. Ce fut le cas pendant mon adolescence, donc je connais le problème : je n’ai aucune photo de cette période.

Mais ces complexes sont derrière-moi depuis longtemps. Ce n’est pas ça qui m’empêchait de me filmer. Je n’arrivais donc pas à mettre le doigt sur le vrai problème. Mais j’ai gardé le Focus : pendant plus de deux ans, je me suis entrainé à me filmer presque tous les jours, et je ne saurais vous dire si mes prestations étaient bonnes ou mauvaises, car à chaque fois que je regardais ce que je venais d’enregistrer, j’effaçais le fichier !

J’ai fini par comprendre mon vrai problème : ce que j’aime le plus dans une Communication, c’est de sentir l’Energie qui circule entre  mes interlocuteurs et moi. Parler à une caméra ne me renvoyait rien, et me coupait mes moyens ! Par contre lorsque j’étais filmé en salle ou sur scène, je n’avais pas ce problème car je m’adressais au public. La caméra était accessoire.

Passage à l’action

L’automne dernier, j’ai franchi un cap ! J’ai rejoint un coaching de groupe, et j’ai relevé le défi de me filmer et de publier mes vidéos de façon confidentielle dans la page Facebook exclusivement réservée à ce groupe restreint (une centaine de spectateurs). Pour me lancer, j’ai pris un thème qui m’est familier : j’ai enregistré une vidéo sur l’intérêt de se fixer des objectifs…

J’ai obtenu une bonne cinquantaine de «J’AIME» avant d’être supprimé par la modératrice ! En effet, ma vidéo pouvait être considérée comme concurrentielle à celle du coach qui animait le groupe de travail. Je n’avais donc pas le droit d’interférer. J’ai essayé de défendre ma position, expliquant que j’étais là en tant qu’élève, et que ma prestation correspondait à un passage au tableau, mais la sentence fut irrévocable : j’avais le droit de me filmer en train de courir dans un bois, cuisiner un plat à base de légumes bios, sauter en parachute ou chanter une chanson de Céline DION… Mais le coach était interdit d’antenne !

C’est un drôle de paradoxe : je m’inscris à un programme de dépassement de soi, je parviens à déverrouiller des blocages, je passe à l’action… et les personnes qui sont censées m’encourager (que j’ai payées pour ça) me coupent l’herbe sous le pied dès la première tentative. Je prends ça pour un défi et je publie une nouvelle vidéo (pleine d’autodérision) sur mon sentiment du moment et ma capacité de résilience…

Censuré ! Je ne dois pas à parler de résilience, surtout sous couvert d’humour… La modératrice menace de me chasser du groupe si je continue à «finasser» ! Elle soupçonne une démarche commerciale (une tentative de détournement de clientèle). Tout ça parce que j’ai tenté de passer en mode vidéo… Décidément, ce n’est pas pour moi ! Ces censures répétées ont eu un effet castrateur sur ma motivation. Retour à la case départ, avec une blessure de plus ! L’étincelle venait d’être étouffée…

Proactivité… Au secours !

Comme la plupart des gens, lorsque je suis malmené, je peux me redresser uniquement lorsque je reconnais ma responsabilité. La victimisation ne sert à rien, je le sais, et pourtant suite à ce que je viens de vivre je nage en plein dedans ! Pourquoi ? Parce que je ne pense plus à moi, mais «aux autres» ! C’est mon côté social : j’imagine tous ceux qui vont compter sur ce coaching pour améliorer leur confiance en soi, et qui vont en ressortir la queue entre les jambes !

Mon côté «ramasseur de peaux de bananes» ne peut pas accepter ça ! Je me rebelle, mais je ne me bats plus pour moi, mes vidéos, mon projet… Je me bats pour la Vérité, l’Ethique, le Respect…Grosse erreur ! Je ne dis pas que ce genre de combat est inutile, mais qu’il est inefficace tant qu’on ballade un sentiment perdant. De plus, avant de vouloir défendre «les autres», il faudrait s’assurer que l’attaque subie n’est pas personnelle !

Je traverse donc une mauvaise période, troublé par des sentiments négatifs, mais je garde Confiance en l’avenir… Peu à peu la proactivité revient et je commence à poser le doigt sur le vrai problème : je savais que c’est encore moi qui me sabotais ! Il y avait plein d’autres endroits où je pouvais m’entrainer et m’exprimer en vidéo. Pourquoi ai-je choisi celui où j’étais persona non grata ! Bien sûr que la modératrice avait sa part de responsabilité dans l’interprétation de mes intentions, mais c’est moi qui ai choisi d’agir dans le lieu où elle exerçait son plein pouvoir avec un prisme qui ne me correspondait pas. Que diable suis-je allé faire dans cette galère ? Sûr que je me sabotais !

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Bon… Je vais marquer une pause, pour deux raisons :

  1. Tout d’abord parce que beaucoup de lecteurs me disent que mes articles sont trop longs ! En fait, ils ne sont pas si nombreux à s’en plaindre (une dizaine à peine). Mais comme à peine deux personnes les ont contredit, je me fie à l’avis de la majorité. Si vous préférez des articles plus longs (donc livrés en une seule fois), autorisez-vous à faire une chose simple : exprimez-vous !
  2. La deuxième raison est liée à la première : mes articles contiennent (volontairement) beaucoup de concepts liés au Développement personnel. C’est un peu trop dense pour certains lecteurs. Ils finissent par décrocher, et ne retiennent que l’histoire. Or l’histoire (mon histoire) n’est qu’un support : si vous vous y accrochez au lieu de percevoir les concepts-clés, vous en déduirez que je raconte ma vie comme un vieux prof qui radote ! ce qui n’aurait aucun intérêt, et vous savez l’importance que j’attache à mon sentiment d’utilité.

Donc, pour satisfaire mes clients, et aussi pour leur permettre de voir briller les concepts importants (au delà de l’histoire), j’ai décidé de couper cet article en deux. Et vous savez quoi ? Si vous trouvez ça encore trop long, je serais prêt à me couper en quatre !

Ah au fait : tous mes articles ont un titre. Ce titre est important à garder à l’esprit durant la lecture. Par exemple, avec un titre tel que «un parcours plein de sens», vous vous doutez que l’histoire va bien se terminer. Vivement la deuxième partie !

A++

Stéphane SOLOMON

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