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Derrière le dénigrement

Lorsque j’ai fait la promotion du programme d’un confrère (il y a 3 semaines), je vous ai proposé de rejoindre son webinaire de présentation (en direct). Plus de 60 personnes s’y sont rendues, mais j’ai reçu une bonne dizaine de remarques qui allaient à peu près dans ce sens :

– Il m’énerve à sautiller et à parler comme un animateur de foire (ou de téléachat) !

Les personnes qui ne se sont pas arrêtées à ça (ou à qui le style d’animation plaisait) ont continué à suivre la présentation. Au bout d’une petite heure, elles ont appris que durant son enfance et son adolescence, cet homme était bègue, dyslexique, et très mal dans sa peau… Il est sorti du cauchemar de l’exclusion grâce à des techniques de Développement Personnel dont il détient désormais les clefs.

Cependant, il reste encore des traces : lorsqu’il écrit au tableau, il évalue difficilement les distances. Il réduit la taille de son écriture en s’approchant des bords. Parfois, lorsque l’émotion le gagne, le bégaiement réapparaît subrepticement, et les techniques anti-bégaiements s’activent sous forme de «tics volontaires» (dont des sautillements).

Lorsqu’on ne connaît pas ce type de problèmes on peut être agacé par le «style» de l’animateur. Mais lorsqu’on reconnaît les techniques, on est muet d’admiration ! A présent que vous en savez plus sur mon partenaire, qu’en est-il de votre dénigrement concernant «l’animateur de foire sautillant» ? Avez-vous la même opinion du bonhomme ? La prochaine fois que vous aurez l’occasion de le voir en live et qu’il vous dira qu’il peut vous aider à relever des défis, comprendrez-vous toute la dimension du mot «défi» ?

Le dénigrement est un confort

L’un des lecteurs (nous l’appellerons Jacob) qui m’a envoyé un e-mail critique sur cette collaboration est parent d’un adolescent dysphasique. Je le sais car j’ai une relation privilégiée avec quelques lecteurs. J’imagine qu’en tant que père aimant, il cherche des solutions, des techniques, des idées, et peut-être même des modèles pour aider son enfant à suivre une scolarité dite «normale».

La solution était là, devant lui, mais Jacob était trop fatigué pour percevoir les signes d’un «dys» qui relevait un défi de taille (une prévente en direct face à des centaines d’inconnus issus de différents univers). Il n’a pas vu le gorille… et au bout de 20 minutes, il m’a envoyé ceci :

———

Stéphane,

20 mn je décroche, c’est trop intense après cette journée bien remplie

Merci pour l’invitation

Bonne soirée

———

Le lendemain il m’a envoyé un deuxième courrier m’avouant qu’en réalité l’animateur sautillant l’énervait, et qu’il n’était pas question pour lui de s’inscrire à son programme !

J’ai beaucoup de respect pour Jacob. Je n’ai pas insisté…

Je ne vais pas entrer dans la psychanalyse, ce n’est pas mon job ! Mais je vais vous inviter à une réflexion plus simple, voire simpliste et très directe :

ALLEZ VERS CE QUE VOUS DENIGREZ !

La plupart du temps lorsque nous parlons de «problème», c’est face à une situation inconfortable. Si c’était confortable, ce ne serait pas un «problème». Lorsque la situation est inconfortable, la solution de sortie l’est également. Toute personne qui cherche une solution classique, habituelle, naturelle… pour faire face à une situation inconfortable, est dans la procrastination !

Par ailleurs je suis convaincu que lorsque nous avons des problèmes, nous attirons des solutions à ces problèmes. Ce n’est pas une croyance mystique : je parle de psychologie comportementale.

La question est donc : sous quelle forme apparaissent mes solutions ?

La pratique que je vous propose est Rock’n’roll, mais elle vaut son pesant d’or :

Votre solution se trouve derrière le voile du dénigrement. Levez le voile !

Je sais, c’est dur ! Mais le dénigrement est un confort : vous n’y trouverez aucune solution. Si vous rejetez les choses ou les êtres parce qu’ils ne vous plaisent pas, vous êtes en plein confort, et en conséquence, dans la procrastination du problème. Je ne vous demande pas de violer votre morale ou de faire des choses qui vous donnent envie de vomir. Lorsque vous sortez de votre zone de confort, vous vous développez : vous vous mettez en déséquilibre et vous compensez : tout le monde sait faire ça (lorsque vous marchez, vous créez des déséquilibres volontaires pour avancer, et vous compensez).

Que dénigrez-vous ?

Lorsque je vous propose un webinaire à une heure inconfortable, un livre sur un sujet délicat, ou de laisser un commentaire sous un article qui met sur un piédestal un personnage que vous n’aimez pas, Repérez les dénigrements qui mettent cette proposition (voire cette solution) hors de votre champ d’action.

Par exemple :

  • Je n’aime pas l’état d’esprit nord-américain !
  • Je n’aime pas laisser mon numéro de CB sur Internet !
  • Je n’aime pas PAYPAL !
  • Je n’aime pas les programmes qui traitent de tant de sujets !
  • Je n’aime pas le marketing qui consiste à me faire croire que je réalise une économie en payant «seulement» 400 euros, quelque chose qui vaut soi-disant plus de 1.000 euros
  • Je n’aime pas l’insistance de Stéphane, qui joue au coach désintéressée, alors que je sais qu’il y a un intérêt financier derrière…
  • Etc.

En sortant de votre zone de confort vous obtiendrez un cadeau. Je ne sais pas encore lequel, car il dépend de chaque individu. Mais ce principe de «cadeau-caché dans l’inconfort» est une constante.

Je vous donne un exemple (témoignage reçu l’année dernière) :

———

Stéphane, je voudrais vous exprimer toute ma gratitude, car grâce à votre insistance et votre écoute, j’ai fini par adhérer à l’un de vos programmes malgré mon aversion pour PAYPAL. Votre programme m’a apporté bien des choses, mais ce n’est pas l’objet de mon courrier. Je voulais surtout vous remercier, car suite à mon paiement, je me suis intéressé à PAYPAL de plus près, et j’ai ouvert un compte. Aujourd’hui, je viens d’encaisser des dons pour mon association. Je n’ai même pas de site Internet, j’ai utilisé les paiements par mail. C’est trop facile ! C’est consternant !

Merci ! Merci ! Merci !

———

Ne nous méprenons pas : je n’ai pas pour but de vous faire ouvrir un compte marchand sur PAYPAL. Ce n’était qu’un exemple de cadeau-caché d’un personne suite à un lâcher-prise sur un dénigrement. Ce que j’attends de vous ce soir à travers ce courrier, c’est de vous lancer le défi d’aller vers quelque chose que vous avez naturellement tendance à dénigrer.

Prenez-le pour un défi personnel, car vous n’avez même pas besoin d’en parler. Mais si vous souhaitez en témoigner, les commentaires ci-dessous sont fait pour ça.

J’attends de bonnes nouvelles !

A++

Stéphane SOLOMON

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Cécile
Cécile
9 années il y a

Cher Stéphane, je prends rarement la plume – ou le clavier – pour vous répondre mais cette fois-ci …
je trouve toujours vos mails – les vôtres perso – très riches, pleins de réflexions qui me font tous peu à peu avancer, évoluer. Par contre, je ne m’y retrouve pas quand vous vendez le MKT des autres. Au delà du prix, de leur façon de se présenter, c’est cousu de fil blanc. cela provoque chez moi un profond rejet. j’ai même failli à plusieurs reprises depuis cette phase pub me désabonner à votre newsletter , tellement cela provoque chez moi de la gène, plutôt que de l’envie.
.Jj’ai participé à l’un de vos programmes, j’ai bcp appris. j’ai visionné les vidéos que vous nous proposiez, Par contre, je ne m’y retrouve pas quand vous vous transformez en VRP . pour rien au monde, je ne participerez à ces promotions bidons.
Cordialement et sans rancune.

Cécile
Cécile
9 années il y a
Répondre à  Stéphane SOLOMON

Bonsoir Stéphane,

Vous avez raison c’est votre Art(isanal) cousu de fil doré qui me touche et me fait réflechir, et oui, j’ai du mal avec les produits trop markétés, qui paraissent industriels.
j’ai du mal à écouter une personne qui me parle d’une île de grèce, (comme si il voulait me convaincre de sa réussite parce qu’il anime un séminaire en Grèce ) et à me rappeler son message.
Par contre votre montage familiale sur l’histoire que vous racontait votre père. je l’ai vu une seule fois, j’ai été séduite et j’y pense maintenant quand la moutarde me monte au nez…. et du coup je modifie ma réaction. Ca c’est vous.
Je ne me permettrai pas de traiter les personnes qui lisent et commentent vos articles de pigeon. Car beaucoup de ces commentaires art(isanaux) cousus de fil multicolores sont riches aussi de ces petites expériences personnelles qui me touchent.
Comprenez là , que dans ce monde aseptisé, je savoure bcp plus les messages de chacun d’entre nous, dans la forme, le ton, l’ambiance, la lecture ( que l’on fait à son rythme sur lequel on peut s’arrêter), qu’un modèle (aïe aïe aë vous n’allez pas aimé mais tant pis ) de masse. Je dois être has been, mais j’aime cet effet famille et j’attends toujours avec impatience votre prochain message, je visionne toujours avec intéret les vidéos , mais oui j’ai du mal quand vous voulez m’inciter à aller m’incrire ailleurs.
Bien amicalement ,

Joël
Joël
9 années il y a

Bonjour Stéphane,
Je me suis inscrit ! La diversité de ce programme me réjouit et je ne doute pas retenir quelques messages qui me permettront d’évoluer…
Merci pour ces nombreux messages reçus depuis des mois sans que je vous ai fait un quelconque retour. J’admire votre persévérance !…
Très bonne journée,

Joël

Jean Baptiste
Jean Baptiste
9 années il y a

Je suis moi aussi un pigeon plumé qui a adhéré au programme cousu de fils blanc !
Je taquine, bien sur. J’ai été sensible à l’argument de Stéphane qui explique que nous sommes capable de payer un iPhone a 500€ et que nous trouvons 1000 excuses pour investir sur soi. Bilan : Je viens d’acheter un téléphone et je viens aussi d’investir en moi, en suivant vos recommandations.

Jean Baptiste
Jean Baptiste
9 années il y a
Répondre à  Stéphane SOLOMON

Je ne crois pas avoir suivis ton RICHE-ATTITUDE. Plutôt le mien, inspiré de tes partages ! Ils sont peut être très proches:)

(Ps: Dans le commentaire ci-dessous, il s’agit bien de Jean-Baptiste Hibon et non Jean-Marc, comme ton commentaire l’indique. Et oui un gars qui porte ce nom, je ne passe pas à coté !)

Lo
Lo
9 années il y a

Bonjour,

J’aimerais rappeler un lien que vous aviez donné fin mars :
http://www.tedxalsace.com/speaker/jean-baptise-hibon/

Il est parfois difficile de dépasser certains “détails” et plus d’aller au delà mais c’est souvent gratifiant.
Je suppose que les “a priori” font parti des dénigrements. Je sais j’ai des difficultés avec certains termes et là j’ai besoin de réflexion pour analyser mes dénigrements.
Lorsque je me surprends dans un jugement négatif ou une critique, je me mords la langue pour ma rappeler que l’autre a des raisons différentes des miennes et que mes priorités ne sont pas les siennes. ça ne passe pas toujours comme un coupe de champagne mais ça m’aide !!!!!!

Bonne soirée.
Lo

jose
jose
9 années il y a

“Allez vers ce que vous dénigrez” – très fort! Merci pour cette nouvelle pépite, Stéphane, qui nous permet de mieux reconnaitre les solutions que nous portons et que nous essayons paradoxalement de nous cacher.

Ca me rappelle que je me suis acheté un Tshirt rouge marqué en gros ‘running sucks’, (traduire ‘courir, c’est pourri’), dans une phase où je ne courrais plus alors que j’ai adoré ça!

L’animateur sautillant m’a en effet un peu agacé dans sa présentation commerciale, et je n’ai pas tenu plus que les 20 mn de Jacob. Mais je me suis dit que si Stéphane, que je lis depuis des années et dont j’ai apprécié les programmes, décide de me proposer le programme de coaching d’un autre, c’est qu’il devait être fichtrement bon. (Qui sacrifierait un ensemble de relations bâties au long cours pour un – faible – gain court terme?).

J’ai adhéré grâce à la confiance que j’avais en Stéphane, et j’en suis très heureux. Ah oui, il gagne de l’argent à chaque fois qu’il amène quelqu’un au programme. Et alors?

Depuis le début du programme, j’ai repris la course à pied. Rien que cela valait bien 400 euros; mais il y a bien plus.

Merci Stéphane.

Bon week-end à tous.

Jose

Vincent
Vincent
9 années il y a

Bonsoir Stéphane, et bonsoir à tous,
J’ai moi aussi beaucoup de mal avec ces coachs anglo-saxons qui vous promettent tous des dents plus blanches. Je dénigre l’american way of life et je n’ai aucune envie d’aller dans cette zone d’inconfort.
Et je suis donc un peu gêné de me sentir culpabilisé de ne pas vouloir y aller.
J’ai essayé de regarder, par respect pour Stéphane, ce webinaire de vente, j’y ai même convié toute ma famille, et nous n’avons pas tenu les 20 mn réglementaires!
Je vais aller vers cette zone d’inconfort de l’acceptation de la démarche de Stéphane, mais je me refuse à mettre 500€ dans un programme de réussite de vie où avoir un portable à 500€ est un pré-requis (je schématise, j’exagère, j’extrapole, je dénigre, dans une mauvaise foi assumée mais c’est pour faire comprendre l’idée)
Et les 500€ je viens de les dépenser pour des vacances en famille et c’était un formidable programme!
Voilà Stéphane, je suis vos conseils: vous êtes dans ma zone d’inconfort et donc je reste.
Bien à vous.

Jacob
Jacob
9 années il y a

Le fils de Jacob… (Avec Rachel Jacob a eu Benjamin/Florentin et Joseph/Pierre? C’est Florentin dont il est question donc!) Florentin n’est pas dysphasique mais dyslexique, c’est son père qui était dyphasique dans sa prime jeunesse et qui est toujours dys[exlqiue]. Si Stéphane et Jacob se connaissent c’est parce que Jacob a décidé d’investir tout son budget annuel de formation dans un coaching Virtua et pas un autre fournisseur.
C’est très plaisant pour Jacob d’entrer dans l'”histoire” d’un article d’auto-coaching et ce n’est pas la première fois. Cette situation a un effet secondaire surprenant car l’intéressé (Jacob) ne lit pas l’article comme les autres, il sent très bien la situation en recul d’une leçon d’auto-coaching. Oui c’est en apparence un exercice de vente (avec plus si affinité) mais en plus il y a la morale de l’histoire, la leçon personnelle et unique que chacun tire de son dénigrement de l’article lui-même. Jacob n’a que faire de justifier son dénigrement mais a bien enregistré la clé et pratique déjà au contact de time-coach l’Aller-Vers” la zone d’inconfort. Ce qui est nouveau ou plus clair, c’est d’apprendre que cet effort sera récompensé par une augmentation de la zone de confort in fine. Si on écoute que des gens de notre avis, on ne progresse pas..écoutez les gens avec qui vous n’êtes pas d’accord, regardez les films que vous n’aimez pas jusqu’au bout… Pour changer il faut faire des choses qu’on n’aime pas…si on aime ce défi et cette idée d’amélioration l’effort sera réconforté par le plaisir d’être en chemin d’un changement++

claire
claire
7 années il y a

Bonjour,

J’ai visionné hier pour la première fois le webinaire en question et il a raison sur les points qu’il a développés. Il parle des Européens (je suis Européenne) qui sont accros aux plaisirs et c’est vrai! Beaucoup d’entre nous avons envie que notre vie soit joyeuse et belle tout le temps….mais on ne vit pas chez les bisounours! On devient intolérant à la frustration et on veut tout, tout de suite….c’est un leurre: la vie est cyclique. J’ai des instants de joies, mais ça passera, j’ai des instants de tristesse, mais ça passera. C’est un leurre de croire également qu’on peut obtenir ce que l’on veut en ne faisant rien, en attendant que ça se passe.
Si je veux quelque chose, je construis et j’agis; cela demande de la rigueur! comment avancer dans ma vie et être heureux si je ne sais pas ce qui est important pour moi, comment être heureux si je colle à un modèle qui ne me convient pas….
En bref, qu’on l’aime ou pas un coach, l’important est de ne pas rester indifférent. Dans tous les cas il bouscule!

Birk
Birk
6 années il y a

Le monde est dévenu complètement dérisoire et déplorable.
Ceux qui déigrent sont que des lâches, car ils ont besoin de se defouler sur quelque chose pour cacher leurs propres défauts au lieu de les accepter et de les surmonter vraiment.

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