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La fonction de l’observateur

Aujourd’hui, nous allons parler un peu de physique quantique. La physique quantique consiste à explorer l’infiniment petit, et a élaborer des théories scientifique, comme on le fait avec la physique classique à propos d’objets que nous pouvons voir à l’œil nu.

On peut situer la physique quantique à l’opposé de l’astrophysique, qui explore et théorise à propos de l’infiniment grand (le cosmos). Dans ces deux extrêmes, il y a beaucoup de choses qui dépassent l’entendement humain.

Rassurez-vous, la vidéo que vous allez découvrir a été simplifiée pour être accessible à des non-physiciens. Pour des raisons pédagogiques, on vous a concocté un dessin-animé scénarisé, qui résume des décennies de travaux en moins de 5 minutes :

Source originale : https://www.youtube.com/watch?v=7f14cVCpvDc

La fonction de l’observateur

Visiblement, lorsque la pensée humaine ne parvient pas à expliquer quelque chose et qu’elle tente d’avoir un contrôle sur les évènements (voire une emprise), elle finit par obtenir un résultat conforme à ce qu’elle attend ! L’observateur VEUT COMPRENDRE et fait tout pour obtenir une réponse logique. L’électron finit par «accepter» de passer par une seule rainure, perdant la «fonction d’onde» qu’il retrouve uniquement si on le laisse sans surveillance…

Ce que je viens d’écrire est exprimé avec plus de prudence, par les physiciens quantiques :

Il n’existe pas de mesure objective !

Le nom scientifique donné à ce phénomène. est «le problème de la mesure quantique» : dans l’univers de «l’infiniment petit», il y a des difficultés de corrélation entre les lois physiques, et le monde tel qu’il nous apparaît ou tel qu’il est mesuré…

Rien, absolument rien à ce jour n’explique ce phénomène… C’est d’ailleurs le cas de la plupart des phénomènes quantiques : les physiciens se contentent de relever des résultats afin de confirmer ou d’infirmer des théories, mais ils évitent toute interprétation, car dès qu’on tente d’interpréter la chose, on devient mystique !

N’étant pas physicien, je vais me permettre une interprétation.

La vision du coach

Tant que l’expérimentateur est dans un certains «lâcher-prise» (sans mesure), l’électron s’autorise à passer par les deux rainures en même temps, comme une onde. Mais si on décide que ce n’est pas possible, pas logique, pas cohérent avec ce que nous savons de l’électron, au point de vouloir observer sa trajectoire pour tout maîtriser de A à Z, on quitte le «lâcher-prise», et on fait de l’électron ce qu’on veut qu’il soit : tu es matière et tu retourneras à la matière ! Tel est le message envoyé par l’observateur… et l’univers quantique lui fait un retour cohérent avec sa vision du monde.

L’observateur maintiendra pourtant qu’il n’est qu’un simple spectateur sans influence… Mais les scientifiques sont formels : c’est bien l’observation qui provoque un effondrement de la fonction d’onde.

Pour pouvoir avancer dans leurs recherches, certains physiciens quantiques adoptent une attitude proche de celle des grands maitres spirituels : ils contemplent le monde quantique sans jugement, en attendant des révélations qui dépassent le cadre du «modèle standard».

Par exemple, pour un physicien quantique, un objet peut être à la fois immobile et en mouvement (en même temps) : il lui suffit d’exister dans deux endroits différents !

L’ubiquité ?!! Ca, c’est un sacré lâcher-prise sur le «modèle standard». Je trouve ça vraiment cool !!!

L’image de soi

Tout ça me fait penser à «l’image de soi», dont Victor HUGO évoquait le principe, bien avant que la psychanalyse ne s’en empare. Dans le deuxième paragraphes de l’œuvre «LES MISERABLES», l’auteur nous révèle ceci :

Vrai ou faux, ce qu’on dit des hommes tient souvent autant de
place dans leur vie et surtout dans leur destinée que ce qu’ils font.

Waouw !!! Ca veut dire que dès qu’on vous juge d’une certaine façon, on crée une sorte de prophétie : vous allez devenir ce qu’on a décidé de faire de vous ! Concrètement : si on vous traite de voleur, vous risquez de perdre votre fonction d’honnête-homme (vrai ou faux, peu importe !). Si on vous traite de mauvaise mère, vous risquez de perdre votre fonction de mère dévouée (vrai ou faux, peu importe !)…

Il reste à déterminer qui est ce «on» et comment échapper à son emprise… Là où Victor HUGO décrit un principe basé sur la nature humaine, le Développement Personnel propose des solutions pour utiliser cette loi à son profit au lieu de la subir :

Plus vous vous éloignerez de ceux qui veulent faire de vous ce que vous ne voulez pas être, plus vous pourrez vous rapprocher de ceux qui vous aideront à Devenir.

L’image de moi…

Durant l’opération Pay What You Want, j’ai été traité de menteur, de manipulateur toxique, de culpabilisateur… J’ai subi le regard de divers observateurs… L’électron libre que j’aspire à être, risque donc de devenir ce que l’observateur veut faire de lui ! Triste destin…

J’ai également subi l’empathie de ceux qui croyaient que j’avais de gros problèmes d’argent et que je me débattais pour collecter des fonds auprès de mes lecteurs… Ils me souhaitaient bon courage dans ma lutte contre l’adversité de la vie. Même si pour ces observateurs cette «collecte» était légitime, ce regard ne me réserve pas une meilleure destinée que le précédent !

On m’a également soupçonné une dépression : le fait que j’insiste pendant 2 mois est apparu aux yeux de certains observateurs, comme une lutte désespérée due à une frustration. Là encore, si vous pouviez m’éviter ce regard aux gentilles apparences, mais qui me réserve un destin terrible, je vous en serais reconnaissant.

Heureusement, j’ai également inspiré l’admiration, le courage, la persévérance, l’intelligence… Ouf ! C’est énorme ce que vous m’avez offert par ces témoignages : ça pèse sur la balance ! Merci pour ce regard et ces applaudissements qui m’ont fait vibrer.

A moi de jouer !

Si un lecteur veut que je sois un voleur-fauché-dépressif, n’est-il pas le premier à perdre quelque chose ? Il me fait perdre ma fonction de coach… L’intérêt de cette Newsletter disparaît à ses yeux, alors qu’il la suit depuis des mois, voire des années… La rupture vient davantage du regard qu’il pose sur mes actions que de mes actions. Même la science est d’accord la-dessus.

Or d’après Victor HUGO, ce qu’on dit de moi tient autant de place dans ma destinée que mes actions. Ce qu’on a dit de moi ces derniers temps est certes mitigé, mais mes actions sont encore devant moi. Grâce à elles, je peux me racheter une identité. Je ne vais pas laisser ces regards déterminer qui je suis.

Les semaines à venir, je vais donc AGIR pour me laver des regards qui tentent de me faire perdre ma fonction. J’aimerais en faire profiter un maximum de personnes, c’est pourquoi j’invite tous les observateurs à lâcher-prise sur leurs jugements excessifs pour laisser place à la Confiance.

A++

Stéphane SOLOMON

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Florence
Florence
9 années il y a

Bonjour Stéphane,

SUPER. Sur le plan scientifique, j’ai comme beaucoup entendu parler du chat de Schrödinger, j’ai essayé de comprendre sans y parvenir pour ne retenir que le côté “rigolo” : la superposition des états mort et vivant du chat jusqu’à ce que l’observateur ouvre la boîte. C’est rigolo mais dur à comprendre !
La page de Wikipédia sur ce célèbre chat est fort intéressante et se lit bien mieux après avoir vu ta vidéo. J’en extrais cette phrase :

“Autrement dit, les lois quantiques ne sont utiles que pour calculer et prédire le résultat d’une expérience, mais pas pour décrire la réalité”.

En tant que scientifique du vivant, cela me va très bien.
Cette façon d’appréhender la réalité en disant que toute tentative d’interprétation ne peut qu’aboutir à un échec, à biaiser cette réalité est d’une modestie bienvenue et raisonnable. Les chercheurs en physique quantique ont la preuve de cela, les autres (et les physiciens dans leur vie personnelle certainement !) nous devrions nous en convaincre.

Si je reprends ton exemple :
“Ca veut dire que dès qu’on vous juge d’une certaine façon, on crée une sorte de prophétie : vous allez devenir ce qu’on a décidé de faire de vous ! ”
Vu sous l’angle de la physique quantique, la statistique prend du plomb dans l’aile ! Si la statistique dit que la délinquance dans les quartiers où le chômage est élevé est plus importante que dans les quartiers riches, est-ce qu’elle crée la délinquance parce qu’elle observe le phénomène ?

Heureusement, il n’y a pas qu’une personne qui observe. Le cas d’observateurs multiples et de l’influence de leurs observations qui peuvent être contradictoires sur la réalité n’est pas décrit (à mon très faible niveau de connaissance de la physique quantique !). C’est déjà assez compliqué comme cela avec un seul observateur. Mais dans la vraie vie il n’y a jamais qu’un seul observateur. Alors je retiens cette belle phrase qui montre que l’on ne dépend pas seulement de ceux qui nous observent mais aussi de ceux vers qui nous allons.

“Plus vous vous éloignerez de ceux qui veulent faire de vous ce que vous ne voulez pas être, plus vous pourrez vous rapprocher de ceux qui vous aideront à Devenir.”

Merci, c’est une belle démonstration. Comme quoi la physique quantique ça peut servir !

jose
jose
9 années il y a

Excellent, le petit film. J’étais déjà ébahi devant la différence entre l’effet des billes et des vagues dans l’introduction, c’est dire si la suite m’a plu!

Pour le reste, il est en effet dangereux de médire, et vain de juger – le jugement se basant nécessairement sur une apparence. Je préfère penser que chacun à ses raisons (et souvent ses propres programmations, et croyances limitantes, comme tu l’a dit déjà), et que chaque épreuve que je rencontre est une opportunité.

Quant à l’impact de l’observateur sur la chose observée, c’est très juste. Les sondages en sont un exemple évident, pour n’en citer qu’un. La maman qui dit à son fils monté sur un muret “attention, tu vas te faire mal” pourrait plus agréablement reformuler “attention, tu risquerais de te faire mal”. (Même en ne verbalisant pas, elle influence probablement le cours de l’événement différemment en pensant “il va tomber”, plutôt que “il risquerait de tomber”… et on s’engage dans l’approche ésotérique des scientifiques quantiques que tu décris).

Merci, et bravo, Stéphane de poursuivre avec courage, ténacité et empathie dans la voie que tu as choisie.

Marie-Pierre
Marie-Pierre
9 années il y a
Répondre à  Stéphane SOLOMON

Tout à fait vrai, j’en entends tous les jours de ces petites phrases négatives sur soi-même, sur les autres, sur la journée du lundi et sur les choses qui ne peuvent pas aller plus mal ! Et si on les faisait aller bien les choses ?! 🙂

Patrick GUILLEMIN
Patrick GUILLEMIN
9 années il y a

Bien, le niveau TIME-COACH atteint des sommets, il est temps de parler de l’autre chef d’oeuvre de Paul Watzlawick “La Réalité de la Réalité”, le 1er chef d’oeuvre est “Une Logique de la Communicatoin…oui vous savez le double-bind!”.

Patrick GUILLEMIN
Patrick GUILLEMIN
9 années il y a
Répondre à  Patrick GUILLEMIN

3Ieme tentative (la bonne) de soumission de cette réponse/suite mais sans URL
Paul Watzlawick « La Réalité de la Réalité »
Page 73 à 76

Quand tout est vrai, ainsi que son Contraire

Hermann Heisse, dans un essai peu connu, intitulé « Gedanken zu Dostoïevski Idiot » pense que cette dissolution ultime de la « réalité », sous la forme où nous tendons naïvement à la concevoir, est particulièrement prononcée dans l’œuvre de Dostoïevski. Pour Hesse, le Prince Michkine, le protagoniste de L’ Idiot, « ne brise pas les Tables de la Loi mais les retourne pour montrer que le contraire des Commandements est écrit de l’autre côté ». Mais c’est avec le Grand Inquisiteur des Frères Karamazov [ndt :Dostoïevski (Fédor), Les Frères Karamazov, trad. Fr. de Henri Mongault, Paris, La Pléiade, 1962 (trad légèrement modifiée) – Le Grand Inquisiteur P 347 à 370 repoduites ci-après (*)] que Dostoïevski donne de cette démarche un exemple suprême, peut-être seulement égalé en cela par les deux grands romans de Kafka, le Procès et le Château. Ivan Karamazov, un athée, et Aliosha, son très pieux frère, se livrent à un débat métaphysique. Ivan ne peut admettre l’idée de la souffrance, en particulier celle d’enfants innocents. il parvient à la conclusion que quand bien même cette souffrance serait une condition nécessaire à l’harmonie ultime éternelle, il ne voudrait point d’une telle harmonie : « D’ailleurs, on a surfait cette harmonie; l’entrée coûte trop cher pour nous. J’aime mieux rendre mon billet d’entrée. En honnête homme, je suis même tenu à le rendre au plus tôt. C’est ce que je fais. Je ne refuse pas d’admettre Dieu, mais très respectueusement je lui rends mon billet. » Aliosha réplique en invoquant le seul Etre qui ait le droit de pardonner pour toute La souffrance de l’humanité : le Christ. C’est alors qu’lvan, qui attendait cette objection, lit en réponse â Aliosha son poème en prose : « Le Grand Inquisiteur ».

L’histoire se situe à Séville. au XVIème siècle, à l’apogée de l’Inquisition. Le jour suivant un superbe autodafé, au cours duquel on a brûlé une centaine d’hérétiques Ad majorem Dei gloriam, [Pour une plus grande gloire de Dieu ] Jésus descend une nouvelle fois : II est immédiatement reconnu et adoré par ses fidèles torturés et souffrants. Mais le cardinal Grand Inquisiteur le fait arrêter et jeter en prison. La nuit vient; la porte du cachot s’ouvre [ndt :… il manque quelquechose?…] à l’entrée solitaire du viel et ascétique cardinal. Après un silence de quelques minutes, le Grand Inquisiteur se livre à la plus virulente et terrible attaque jamais conçue contre le christianisme:

Jésus a trahi l’humanité car Il a délibérément rejeté l’unique moyen par lequel aurait pu être assuré le bonheur des hommes. Ce moment unique et capital. c’est celui où « L’Esprit terrible et profond. l’Esprit de la destruction et du néant » L’a tenté dans le désert en Lui posant trois questions « qui expriment en trois phrases toute l’histoire de l’humanité future. Crois-tu ». demande le Grand Inquisiteur, « que cet aréopage de la sagesse humaine pourrait imaginer rien d’aussi fort et d’aussi profond que les trois questions que te posa alors l’Esprit? ». L’Esprit a tenté d’abord Jésus en Lui demandant de changer les pierres en pains. Mais Il a refusé pour ne pas priver l’homme de la liberté : car quelle serait la valeur d’une obéissance achetée par le pain? Ce faisant, il a privé l’homme de son aspiration la plus profonde: trouver quelqu’un que l’humanité tout entière puisse adorer, et qui la délivrerait du fardeau terrifiant de la liberté. Lorsqu’il a refusé la seconde tentation — Se jeter du pinacle du Temple, « car il est écrit que les anges le soutiendront et le porteront. il ne se fera aucune blessure – Il a rejeté les miracles. Mais l’homme ne saurait supporter l’absence de miracles; si on l’en prive, il s’en forge immédiatement de nouveaux. Jésus voulait une foi librement consentie qui ne fût point fondée sur les miracles. Mais l’homme en est-il capable? L’homme est par nature plus faible et plus vil que ne le pensait Jésus. « La grande estime que tu lui portais lui a fait tort, que c’est pitié. »

Le Grand Inquisiteur en vient à la troisième tentation, le troisième présent que Jésus a rejeté : gouverner le monde, unir l’humanité « dans la concorde en une commune fourmilière, car le besoin de l’union universelle est le troisième et dernier tourment de la race humaine. (…) Nous ne sommes pas avec toi, mais avec Lui, depuis longtemps déjà. (…) Nous avons pris le glaive de César et, ce faisant, nous t’avons abandonné pour Le suivre. Oh! il s’écoulera encore des siècles de licence intellectuelle, de vaine science et d’anthropophagie. (…) Nous avons corrigé ton œuvre en la fondant sur le miracle, le mystère, l’autorité. Et les hommes se sont réjouis d’être de nouveau menés comme un troupeau et délivrés de ce don funeste qui leur causait de tels tourments. (…) Et tous seront heureux, des millions de créatures, sauf une centaine de mille, leurs directeurs, sauf nous les dépositaires du secret. (…) Ils mourront paisiblement, ils s’éteindront doucement en ton nom, et dans l’au-delà ils ne trouveront que la mort. » En achevant son terrible réquisitoire, le Grand Inquisiteur dit à Jésus qu’il ne Lui sera point permis d’apporter le malheur aux hommes une seconde fois: le lendemain, Il sera Lui-même brûlé sur le bûcher.

Jésus a écouté tout ceci sans moi dire. « Tout à coup, le Prisonnier s’approche en silence du nonagénaire et baise ses lèvres exsangues. C’est toute la réponse. Le vieillard tressaille, ses lèvres remuent; il va à la porte, l’ouvre et dit «Va-t’en et ne reviens plus… plus jamais! Et il le laisse aller dans les ténèbres de la ville. Le Prisonnier s’en va. »

« Mais… c’est absurde! s’écria [Aliosha] en rougissant. Ton poème est un éloge de Jésus, et non un blâme… comme tu le voulais ».

Cette exclamation d’Aliosha n’a cessé d’être répétée depuis la publication des Frères Karamazov. Que signifie «réellement» cette histoire écrite par un homme pieux. dont les yeux s’emplissaient de larmes à chaque fois qu’on profanait en sa présence le nom du Christ? Une histoire mise dans la bouche d’un personnage dont l’athéisme est si fort, nous dit Dostoïevski, qu’il représente le dernier stade avant la foi totale.

Il s’agit d’une fiction, mais ses implications sont tout à fait réelles. Jésus et le Grand Inquisiteur ont tous deux leur vie à la disparition de la souffrance, et n’en sont pas moins à l’opposé l’un de l’autre. Entre eux, le paradoxe de qui veut porter secours et du pouvoir inévitablement associé à ce secours surgit dans toute son éclatante contradiction. Nous l’avons rencontré auparavant dans l’histoire banale de l’interprète albanais (p. 22); il nous heurte maintenant de toute sa force métaphysique. Jésus, accuse le Grand Inquisiteur, veut une soumission spontanée, créant ainsi un paradoxe dont la résolution dépasse les capacités humaines. Comment le faible peut-il être libre? Pour le cardinal, l’unique solution consiste à soulager les hommes du terrible fardeau de la liberté. Pour Jésus, le but de l’homme n’est pas le bonheur mais la liberté. Le poème d’Ivan Karamazov prend une signification toute différente selon que nous partageons unilatéralement la vision du monde du Christ ou bien celle du Grand Inquisiteur. Ceux qui embrassent en même temps les deux points de vue se retrouvent en suspens, dans un Univers où tout est vrai, ainsi que son contraire.

(*) livre gratuit disponible en ligne mais je ne peux pas donner l’url ici [Dostoïevski (Fédor), Les Frères Karamazov, trad. Fr. de Henri Mongault, Paris, La Pléiade, 1962 (trad légèrement modifiée) – Le Grand Inquisiteur P 347 à 370]

Patrick GUILLEMIN
Patrick GUILLEMIN
9 années il y a
Répondre à  Stéphane SOLOMON

Allons-y pour les prophéties auto-réalisatrices de l’observateur TIME-COACH
– Je ne connais aucun autre coach aussi proche, à l’écoute et attentionné avec ses blogueurs
– Je ne connais pas d’autre coach qui réunit aussi bien le coaching technique, sentimental et spirituel. La hauteur d’élévation est celle du ciel, c’est du coaching transcendant..et ++ si affinité
– Tu es un coach disponible, tenace qui donne toujours l’impression d’avoir de l’avance sur nous..même quand c’est à tes dépens. Tout est bon pour une leçon d’auto-coach++ en live. Tu t’exposes en sujet et objet de tes recherches
– Tu es une lumière, un berger, un exemple, une source d’inspiration, tu nous donnes envie de devenir meilleur++

A vous++
Patrick

caroline
caroline
9 années il y a

La physique quantique, ça donne un délicieux “tournis cosmique”. Je ne comprends pas, mais je trouve ça tellement poétique et merveilleux !

Avec du recul, j’aurais rêvé être une grande scientifique. Je touche du doigts aujourd’hui que enfant et ado, on m’a mise dans la case des non-scientifiques : mis à part mon grand-père qui disait à la terre entière que je sortirais major de polytechnique, on pensait plutôt (et du coup moi aussi) : “elle n’est pas très douée en maths par rapport à ses deux frères” -l’un aujourd’hui médecin et l’autre ingénieur- . Alors j’ai choisi un autre créneau, un créneau libre vu que “matheux” c’était déjà pris… Si je le regrette ? Oui, un peu. Et si mon grand-père n’était pas mort si vite ? Et si on enseignait le développement personnel dès la petite enfance ? Idem pour la philo d’ailleurs. J’ai eu des discussions bluffantes avec mon fils quand il était petit. C’est génial : les enfants sont “purs”, ils ne sont pas pollués par des croyances, des a priori.

Je suis heureuse de découvrir tout ça aujourd’hui notamment avec vous Stéphane, avec quand même une bonne dose d’amertume de ne pas m’y mettre mise plus tôt…

Marie-Pierre
Marie-Pierre
9 années il y a

Bonjour Stéphane,
Ca fait un moment que je m’intéresse à la physique quantique, et j’ai d’ailleurs commencé par cette vidéo, et la seule réponse que j’ai trouvé par rapport à l’influence du l’observateur sur l’expérience est l’onde cérébrale provoquée par la concentration de l’observateur. Loufoque ? Peut-être… mais quoi alors ?! Tout est ondulatoire et magnétique dans l’univers…
Merci pour votre perpétuel intérêt pour tout, pour nous, pour vous…
Je ne participe à aucun de vos programmes mais je lis et me délecte de chacun de vos envois.
Alors un grand MERCI pour votre aide à ma réflexion et à mes remises en question quotidiennes…

Olivier J
Olivier J
9 années il y a

J’aime l’ouverture d’esprit que stimule la physique quantique. Je suis nul en physique, en chimie, mais j’ai toujours aimé.
Mon ex beau père aujourd’hui défunt était directeur de recherche dans le domaine de la biologie au CNRS et j’ai eu de passionnantes discussions avec lui quant à l’importance de l’intuition dans la recherche fondamentale. Il déniait les thèses de la physique quantique parce que sa formation était en contradiction avec la problématique des réalités, qui ne semblait pas la même (en tout cas à l’époque) avec la réalité biologique. Il ne voulait pas « sombrer » dans le mystique.
Mais il a su dire répondre le plus simplement du monde à son petit fils lorsqu’il lui a demandé : « Dis Papy, comment tu faisais pour aller à l’école avec tout ces dinosaures dans la rue ? »

Pour en revenir à ses convictions, il savait que l’objectivité en science pouvait être relativement subjective, et que tout le propos était de diminuer au maximum cette subjection. Il m’a expliqué bien des protocoles que j’ai oublié depuis le temps mais ce dont je me rappelle, c’est qu’il était honnête. J’ai compris en partie grâce à lui qu’il y a une différence entre la sincérité et l’honnêteté. Etre honnête, c’est mettre en accord ses actes avec ses pensées.

Et c’est vrai, pour reprendre en d’autres mots ce que vous dites à propos de Victor Hugo, que « la nature a horreur du vide ». Tout ce que je ne dis pas sur moi-même, d’autres le diront.
Mais au fond, pour l’essentiel de ma vie, qu’est-ce que ça peut faire ?…

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