Voilà une bonne dizaine de jours que je ne vous ai pas donné de nouvelles. La semaine dernière on m’a envoyé quelques messages sympathiques :
- Pas de nouvelles bonnes nouvelles ?
- Vous vous reposez sur vos lauriers ?
- Quel silence assourdissant !
Rassurez-vous, je ne suis pas parti avec la caisse ;-). Je vous ai préparé quelques articles autour de thématiques fortes, et je dois avouer que malgré mon expérience, l’écriture et douloureuse… Ça m’arrive parfois, lorsque je me dis que je serai mal interprété. Car il y a toujours une différence entre ce que j’écris et ce que vous lisez. Ne serais-ce que parce que je passe 3 heures en moyenne à écrire l’article, et que vous y passez 3 à 7 minutes.
J’aimerais donc que vous compreniez, grâce à cette introduction, que les choix que j’ai fait ne sont pas faciles, et par conséquent, ma Communication s’en trouve affectée.
Mon problème
Mes prochains textes ont pour thématique la reconnaissance. Il s’agit de distribuer des récompenses aux participants du PWYW. Mais je me demande si je dois envoyer ces articles à tous mes lecteurs ? N’est-ce pas cynique d’annoncer à ceux qui n’ont pas participé :
– Regardez tout ce que vous auriez pu gagner, si vous aviez fait un petit effort !
???
Je n’ai pas créé TIME-COACH pour mettre en valeur une élite de quelques dizaines de personnes au détriment de plusieurs milliers. Je me suis donc retrouvé face à ce dilemme :
- Si je diffuse ces articles à tout le monde, je vais faire des déçus chez ceux qui n’ont pas participé : ce n’est pas cohérent avec ma mission !
- Si je diffuse ces articles aux seuls gagnants, je prive la majeure partie de mes lecteurs de la conclusion de cet auto-coaching printanier,consacré à la proactivité : ce n’est pas mieux !
Il reste, bien sûr la solution de se défiler… De continuer TIME-COACH comme si de rien n’était. Mais si je n’offre pas les cadeaux que j’avais l’intention d’offrir, je vais garder un sentiment d’inachevé qui risque de me hanter à chaque fois que je vais vous écrire quelque chose.
Que faire ?
Des valeurs, des croyances et des émotions s’affrontent ! Elles créent une sorte d’embouteillage qui m’empêche d’aller de l’avant. Certains d’entre vous me diront :
– Mais faites-le Stéphane ! Je n’ai pas participé au PWYW, mais j’ai de la curiosité pour cette conclusion. Je vais sûrement découvrir quelque chose d’intéressant.
Tandis que d’autres me diront :
– Je ne vois pas dans quel intérêt vous m’envoyez des courriers qui étalent des cadeaux que je ne recevrai pas ! Vous avez dit le mot juste : c’est cynique ! Adressez-les uniquement à ceux que vous appelez «les gagnants», et revenez à la raison de mon inscription : la gestion du temps !
Voyez, je ne peux même pas vous poser la question, car je sais d’avance que je vais recevoir ces deux types de réponses… Je suis obligé de sortir de ce dilemme tout seul ! Une solitude qui se traduit par le mutisme de ces derniers jours…
Stéphane de LA FONTAINE
Vous vous dites peut-être que je raconte ma vie ! Si c’est le cas, nous avons un véritable problème depuis le début : vous n’avez pas compris de quelle façon je mène ce programme… Je vais donc profiter de la situation pour vous l’expliquer :
Comme vous le savez, Jean de LA FONTAINE se servait des animaux pour instruire les hommes. Chaque animal représente un personnage précis ou un type de personnalité. Chaque scène représente un environnement ou une ambiance particulière. Chaque rencontre a du sens… Eh bien, en ce qui me concerne, je me sers de TIME-COACH pour inspirer les auto-coachs. Je ne raconte pas ma vie : je présente des concepts auxquels des êtres sensibles et intelligents se confrontent régulièrement.
Mon problème concerne TIME-COACH, mais si vous l’observez attentivement, vous constaterez que le «modèle» exposé vous est familier, car c’est un «cas d’école» dans la vie d’un décisionnaire, du chef de famille au grand patron. La psychologie cognitive-comportementale l’a clairement identifié, en partant des symptômes : le mutisme, avec une tendance à se plaindre «des autres», ce qui entraine une procrastination, que seule la contrainte peut casser (parfois avec pertes et fracas).
Dans les cas thérapeutiques les plus graves (schizophrénie, bipolarité, etc.), le mutisme peut aller jusqu’à se recroqueviller en position fœtale, et toute tentative de communication peut provoquer de la violence, surtout en vers soi-même (scarification, crise clastique, etc.).
Mais oublions ces cas pathologiques extrêmes pour revenir à l’auto-coaching et aux décideurs du quotidien : savez-vous quel nom on donne à ce type de «cas de conscience» ? J’en ai parlé dans TIME-COACH il y a longtemps… Le modèle général de la tourmente intérieure est le suivant :
- Si je fais cette chose, j’en subirai les conséquences !
- Si je fais l’inverse (ou l’alternative), ce ne sera pas mieux !
- Et si j’essaye d’ignorer le problème, il me reviendra en pleine figure, et se représentera de la même façon ! JE DOIS AGIR, mais que faire ?
- Et on reboucle en reprenant le raisonnement en (1), en consacrant une Energie incroyable au problème (alors que la solution est beaucoup moins gourmande).
Comment sortir de la boucle
Le coaching permet de trouver des solution pour passer à l’action malgré ce sentiment «perdant d’avance», notamment grâce à la Programmation Neuro Linguistique (PNL), et à l’Analyse Transactionnelle.
Tout commence par l’identification du problème : il convient de le nommer… De le verbaliser sous la forme «je suis en train de vivre un… ou une …». Ensuite, on peut commencer à entamer un travail passionnant basé sur la créativité. C’est une peu ce que je suis en train de faire !
Si la psychologie est votre dada, si vous êtes coach, ou tout simplement passionné(e) de Développement Personnel, vous avez certainement identifié cette souffrance intérieure. Quel nom porte-t-elle ? Que ce soit en français ou en anglais, pouvez-vous la citer (en laissant un commentaire public de préférence).
Après quoi, je vous proposerai une solution de sortie.
Votre commentaire sera enregistré, mais il n’apparaîtra qu’à 16h00. Il y a donc deux rendez-vous pour deux publics distincts :
- Si vous connaissez la réponse, vous pouvez la publier immédiatement (ou avant 16h00).
- Si vous ne savez pas de quoi il s’agit, vous pourrez lire les commentaires à partir de 16h00 (un rendez-vous intéressant à noter dans votre agenda).
A++
Stéphane SOLOMON
Bonjour Stéphane,
J’ai connu, quelques fois, cette “souffrance”. Je n’en connais pas le nom… par contre, j’ai résolu mon(mes) problème(s) en agissant et non en l’ignorant car il est vrai que soit on a l’impression d’un inaccomplissement, soit on a l’impression de “déranger” les autres. Qu’est-ce qui compte ? L’impression de bien faire ? Ou bien l’impression de plaire ?
On ne peut pas plaire à tout le monde. On peut toujours éviter l’indélicatesse, mais il est évident que l’action prime sur l’indécision.
Et ce quelle que soit l’action, du moment qu’elle est alignée sur vos valeurs. Le mal auquel je fais référence (nommé Double-Bind), crée un désalignement. La solution est donc de réaligner tout ça.
A++
Stéphane
Je pense qu’il s’agit d’une double contrainte, ou double-bind en anglais. Courage, Stephane, votre situation me paraît “moins pire”, avec des groupes d’interlocuteurs différents qui prennent ces positons différentes, que lorsqu’il s’agit de la même personne, par exemple un parent.
Bien cordialement,
Anouche
Bien joué Anouche,
C’est effectivement le Double-Bind (ou double contrainte). Votre remarque concernant le groupe d’interlocuteurs comparé à un parent est pertinente, mais en l’occurrence, dans ma problématique, le parent (censeur), c’est moi-même ! L’injonction est interne.
Ceci dit, les injonctions internes puisent leur origine dans ce qu’on a vu, entendu ou vécu. Il y a donc un parcours à revoir pour trouver le moment où le double-bind est apparu, et recadrer ce qui lui a donné naissance.
A++
Stéphane
Votre billet me renvoie à “l’indécision”, qui bloque la réalisation des objectifs et en perturbe leur vision.
Oui, le Double-Bind est une indécision d’un type particulier qui entraine «l’indécideur» dans une spirale négative.
Merci pour cette évocation,
Stéphane
http://fr.wikipedia.org/wiki/Double_contrainte
mais aussi
http://fr.wikipedia.org/wiki/Concept_de_limite_(psychanalyse)
./.
Impossible choix et message contradictoire
Le paradoxe de la confusion (fondre ensemble l’un dans l’autre), de la redondance et de la superposition est illustré par certaines gravures de Maurizius Escher où deux figures ou univers coexistent, où des mêmes éléments appartiennent à la fois et en même temps à ces deux figures ou univers.
C’est la configuration de redondance et de superposition qui est la plus générale et la plus évidente pour la frontière ou limite. La redondance n’est pas la répétition à l’identique, mais le déploiement d’une multitude de versions différentes d’un même schéma organisateur, d’une même structure, d’une même fonction ou d’un même comportement.
Le paradoxe du compromis est dans la stratégie double, dans l’unité de temps et de lieu, du message assorti d’un métamessage, comme un geste agressif assorti d’un signal “ceci est un jeu”, révélé par Gregory Bateson. L’expression “à la fois… et…” illustre ce paradoxe du compromis, alors que le clivage est dans l’expression “ou bien, ou bien” du compartimentage.
Le “double bind” est un compromis dans les injonctions paradoxales où pour obéir à l’une il faut désobéir à l’autre, dans la créativité, l’humour et la pathogenèse avec une troisième injonction appelée “injonction-cliquet” qui oblige à choisir dans une situation de choix impossible et qui interdit toute sortie dans le commentaire, dans l’inaction et dans la révolte contre l’autorité externe ou intériorisée qui ordonne.
Le paradoxe du compartimentage est dans la stratégie double où les deux branches simulent l’ignorance mutuelle, comme dans l’expression “que ma main gauche ignore ma main droite”. C’est la stratégie du bâton et de la bonne parole, de l’alliance du sabre et du goupillon, depuis le coup de génie de l’empereur Constantin qui a fait du christianisme la religion d’État de Rome pour armer les légions romaines d’une idéologie conquérante.
Oula ! Un expert du Double-BInd !
Voilà qui enrichit le débat.
Mais aurais-tu une petite histoire à me raconter ?
Parce que ça :
—-
Le paradoxe du compromis est dans la stratégie double, dans l’unité de temps et de lieu, du message assorti d’un métamessage, comme un geste agressif assorti d’un signal « ceci est un jeu », révélé par Gregory Bateson.
—-
C’est de l’hebreu !
Bon… Pour moi, il n’y a pas de problème, je comprends l’hébreu ! Mais pour le grand public, une belle petite histoire qui illustre ça, ce serait tellement plus attractif…
Allez, je suis sûr que tu peux trouver 😉
A++
Stéphane
Une petit histoire ? Une devinette alors…
Disons que la situation paradoxale dans laquelle tu te trouves..le dilemme :
“- Si je diffuse ces articles à tout le monde, je vais faire des déçus chez ceux qui n’ont pas participé : ce n’est pas cohérent avec ma mission !
– Si je diffuse ces articles aux seuls gagnants, je prive la majeure partie de mes lecteurs de la conclusion de cet auto-coaching printanier,consacré à la proactivité : ce n’est pas mieux !
– Il reste, bien sûr la solution de se défiler… ”
Il faut déclarer hors-jeux, dire que c’est la question qui est fausse..mais comment se rendre compte de cela soi-même ? Dans ton cas tu t’en sorts en disant, “je suis dans un double bind” en espérant que nous comprendrons “par l’exemple”…
C’est un problème soluble si tu te rends comptes, par un moyen ou un autre, que tu es dans une situation paradoxale blocante, sans issue qui nécessite un déblocage avec meta-communication. La logique de notre cerveau est comme celle des mathématiques, elle peut se prendre au piège des paradoxes elle-même.
Avant de donner la solution de Palo Alto à cette énigme, imaginez que quelqu’un a commencé à jouer au ni oui, ni non sans dire comment on sortait du jeux…Quels que soient les propos on pourrait toujours croire qu’on joue encore, alors comment faire sortir le loueur de ce piège…?
SOLUTIONS
Pour faire sortir nos joueurs du jeu du “ni oui, ni non” il faut entrer en communication avec les joueurs, se mettre à jouer aussi à “ni oui, ni non” à côté d’eux, se débrouiller pour qu’ils observent et s’interrogent “sur ceux qui font comme eux”, au moment u ils réaliseront que les nouveaux venus viennent de se coincer eux-même dans le jeu, ils réaliseront qu’eux aussi sont coïncés. L’incursion des autres joueurs aura provoquer la méta-communication, la remise en cause externe dont les joueurs n’étaient pas capables eux-même.
Dans le cas de Stéphane, c’est nous qui disons “Ah c’est un double-bind” ou “ne te prends pas la tête, sors du cadre”.. mais en disant cela, nous apprenons à utiliser cet outil supplémentaire pour nous sortir plus tard de telles situations..qui nous arrivent au quotidien: “Sois spontané”, “je t’ordonne de m’aimer”, “Je veux que ce soit toi qui commandes !”..et le meilleur pour la fin ” J’aimerais que tu m’offres un cadeau, mais j’aimerais que cela vienne de toi, pas parce que je te l’ai demandé.”
Référence: “UNE LOGIQUE DE COMMUNICATION” De P. WATZLAWICK, J. HELMICK BEAVIN ET Don D. JACKSON
Fiche de lecture de V. GABRIEL – TOUZET
http://mip-ms.cnam.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=1295877017813
5. LE PARADOXE EN PSYCHOTHERAPIE
L’illusion du choix possible. Suite à une double contrainte, dont nous verrons la définition ci après, aucun changement ne peut se faire de l’intérieur, si un changement est possible c’est en sortant du modèle. Comment provoquer alors avec succès un changement dans un système ? .
I/ Le Jeu sans fin
Le conflit subsiste entre les partenaires parce que ceux ci ne peuvent métacommuniquer sur leur relation. Le paradigme de l’intervention psychothérapeutique peut apporter une solution,
l’essence de l’intervention psychothérapeutique constituant un système nouveau et plus large (à 3 personnes) dans lequel on peut considérer de l’extérieur l’ancien système, mais où le
thérapeute peut faire usage de la puissance du paradoxe en vue d’améliorer les choses : il
imposera de nouvelles règles du jeu, celles qui arrangeront son intention thérapeutique.
Prescrire le symptôme
Par nature, le symptôme échappe à la volonté, il a donc une certaine autonomie, c’est un segment de comportement spontané que le patient éprouve lui même comme quelque chose qu’il ne peut maîtriser. Si l’on veut influencer le comportement de quelqu’un, on peut l’inciter à se comporter comme il le fait déjà ; exemple : « soyez spontané ». Si le thérapeute demande au patient d’agir son symptôme, cette injonction paradoxale impose au patient une modification de son comportement : non plus symptomatique mais spontanée. Le patient sort du cadre de ce jeu sans fin par le biais d’apparition de métarègles. C’est une technique qui peut toutefois sembler en contradiction ouverte avec les principes de la psychothérapie d’inspiration psychanalytique qui proscrit toute intervention directe portant sur les symptômes.
Je me baserai sur la dramaturgie (que je connais mieux que la psychologie) pour nommer cette souffrance : le dilemme.
Merci Fabien,
Le dilemme est un choix que l’on doit faire entre deux options équivalentes, ce qui rend la chose difficile, car on ne voit pas la nuance (même si les deux actions sont gagnantes). Le Double-Bind est un dilemme un peu particulier, car quoi qu’il arrive, on perd !
Mais vous avez raison lorsque vous évoquez la dramaturgie, car on peut tout à fait imaginer que c’est un jeu de l’esprit : une sorte d’exagération nécessaire des conséquences, qui rend le j’enjeu plus intéressant qu’il ne l’est en réalité.
J’aurais donc besoin de plus d’émotions lorsque je m’adresse à vous ?
Tiens ! Ca c’est intéressant !
Merci++
Stéphane
Bonjour,
Je pense qu’il s’agit du dilemme.
Merci pour ces reflexions,
Benoit
Bonjour Benoit,
Tu peux voir ma réponse ci-dessus : c’est PLUS qu’un dilemme. C’est un TYPE de dilemme précis : Le double-bind ou l’injonction paradoxale.
A++
Stéphane
Bonjour à tou(te)s
Cette souffrance intérieure est-elle “LA PEUR” ?
….Mais peur de quoi? de se tromper? c’est en se trompant qu’on apprend …
à suivre
Merci Pierre,
Dans ce cas, ce serait la peur de soi : pas tant de ses actes, mais de ses réactions, quel que soit l’acte…
A++
Stéphane
Quel cinéma Mr Salomon de la Fontaine!
Vos analyses sont instructives, mais tellement orientées…
Bonjour Gérard,
Du moment que vous vous sentez concerné par mon orientation, ça me va 😉
Mais pourquoi utilisez-vous un biais pour répondre à ma question ? L’article sur les biais, c’était en début d’année 😉
A++
Stéphane
Peut-être faut-il voir ce que l’on gagne plutôt que ce que l’on perd?
Bonsoir !
Pour reprendre le vocabulaire de mes années collège et ramener ce débat de haut niveau… au niveau de pâquerettes, j’appellerais cette souffrance la “prise de tête”
“vas-y comment ça me prend la tête !”
ou comment se créer une réalité intérieure parallèle compliquée, angoissante et irréaliste plutôt que d’agir dans la réalité extérieure et concrète du monde réel.
La solution à cette situation :
“arrête de te prendre la tête !”
😉
(c’est souvent plus facile qu’on ne le croit)
En fait, ce genre de dilemme est typique de ce qui peut nous faire tourner en rond chaque jour que Dieu fait dès qu’on a une décision à prendre et qui risque de fâcher des personnes que l’on aime… La meilleure façon d’après moi est bien d’en parler aux personnes concernées pour exp(l)oser son problème et ainsi partager la solution à 3 parties (dans le cas où il y a 2 personnes + moi).
C’est peut être naïf ou désuet, mais c’est clair et ça évite de faire monter la tension pour de mauvaises raisons…
Mais ce qui vaut pour 3 personnes ne vaut peut être pas pour 2 groupes + 1 personne…. à moins que… 😉
Désolée je n’ai pas votre niveau .Dans la situation de Stéphane je me demanderais pourquoi faire des cadeaux?:
-pour remercier ou se faire plaisir
-pour se créer un groupe de reconnaissants plus important que de mécontents.
-pour punir ceux qui n’ont pas participé?
-pour encourager ceux qui ont osé ?
Dans cette situation il n’y a pas mort d’homme.Dans une situation grave j’agirais en accord avec mes valeurs et ma conscience tout en sachant que tout dépend de mon histoire personnelle.
Il faut bien prendre des décisions!!!! et une fois fait il faut assumer et accepter (nos faiblesses et nos erreurs d’humain )
Je fais ce que je peux sans me flatter ni me rabaisser .
Bonjour Mary
Je voudrais offrir des cadeaux parce que ça fait partie des règles du jeu :
– On me donne de l’importance, je me manifeste
– On en me donne pas d’importance, je m’efface…
-pour remercier ou se faire plaisir
Oui ! C’est sûr que ça fait plaisir d’offrir. Il y a une frustration à préparer des cadeau pour des centaines de personnes, et à n’en distribuer que quelque dizaines.
-pour se créer un groupe de reconnaissants plus important que de mécontents.
Dans le cas présent, ce serait plutôt l’inverse. A moins que par IMPORTANT vous fassiez référence à l’intensité du bonheur d’être là. Mais si on devait parler de nombre, si le cadeau devait provoquer de la joie d’un côté et de la frustration de l’autre… Ce serait dramatique. C’est d’ailleurs l’une de mes craintes : que le fait de ne pas avoir gagné soit perçu comme une perte.
-pour punir ceux qui n’ont pas participé?
Non… Pour les inspirer ! Car des occasions de participer, il y en aura beaucoup. Tant dans le cadre de l’expérience TIME-COACH que dan la vraie vie.
-pour encourager ceux qui ont osé ?
Oui ! Plus qu’un encouragement, c’est une démonstration, et aussi, de la Gratitude.
Non, il n’y a pas mort d’homme ! TIME-COACH n’opère pas dans des situation graves ou désespérées. C’est un programme qui vis la performance. Le but n’est pas de soigner es bobos, mais d’apprendre à courir, à tomber sans se faire mal, à se relever avec panache, et à reprendre sa place dans la course.
Tout le monde fait ce qu’il peut. Il y a juste des gens qui n’ont pas conscience de tout ce qu’ils peuvent faire…
A++
Stéphane
A
A++
Stéphane
Bonsoir,
Je viens tout juste de lire votre message.
J’ai participé et vous ai envoyé de l’argent.
C’est donc librement que je vous dirais qu’aider tous les gens ne m’enlèvera rien. Allez-y, publiez et partagez!
Très cordialement
Claire
C’est sûr que ce serait une bonne solution.
La solution Jacques MARTIN : TOUT LE MONDE A GAGNE !
Mais si le SENS profond de cette opération était de démontrer qu’il n’y avait rien à perdre en restant statique, mais beaucoup à gagner dans le dynamisme ?
Que le passage à l’action paye !
Hum hum… Ca prend une autre tournure. Je ne vais pas faire comme si aller de l’avant et rester sourd donnait le même résultat… Ce serait une mine anti-Développement Personnel.
Mais rassurez-vous Claire ! Le but de cet article était d’évoquer le Double-Bind. Je me suis juste servi de mon mutisme pour le décrire, mais comme vous le voyez, je suis sorti du mutisme… Donc si j’en parle, ce n’est plus pour moi… J’en parle façon «Stéphane de LA FONTAINE»
A++
Stéphane
j’ai un jour lu ce petit mot :
JUST ELEVATE & DECIDE IN THE AIR
autrement dit : “Plonge”
si chaque idée a son mauvais côté, elle a aussi son bon côté.
Et ma petite idée est : envoie à tous, tu seras libéré du dilemme, et laisse tomber l’idée qu’il y aura des râleurs (il y en a tjs partout !!)
Et ne nous laisse pas tomber, car tu avais oublié de parler de ceux qui paient tes COACH
Bonjour Lalou,
Mon Double-Bind vient du fait que je ne veux oublier personne.
Et c’est justement le problème : même si je sais qu’il est préférable d’oublier les râleurs, le fait qu’ils soient encore là à me lire au bout de 5 ans, est un vrai mystère… Se sont-ils inscrits pour râler ???
J’avoue que si j’en avais la certitude, je ne me poserais aucune question.
Je pense que les râleurs ont besoin d’aide, mais qu’ils ne savent pas comment la demander. Ce qui nous fait un Double-Bind :
– Si je me désinscris, je vais perdre quelque chose précieux
– Mais à chaque fois que je lis un article, ça ne me convient pas
Et tant que Stéphane continuera, je ne sortirai pas de la boucle…
Ce qui en résulte, c’est charabia râleur. Ce serait tellement plus simple pour eux, si je prenais la décision d’arrêter !
A++
Stéphane
Souffrance due à une acceptation restreinte des conséquences à assumer sur la prise de responsabilité mise en jeu… 😉
Oui Pascale, mais cette souffrance-là crée l’une des deux contraintes. La deuxième contrainte (toujours intérieure) vient du fait que le généreux se sent frustré d’offrir si peu de cadeaux.
Le locus externe dit : tant pis pour eux ! Ils n’avaient qu’à participer !
Le locus interne dit : il y a forcément quelque chose à faire pour offrir quelque chose à davantage de personnes…
Lorsque le locus externe crée un Double-Bind, on ne peut pas s’en sortir sans l’étayage d’un professionnel.
Lorsque le locus interne crée un Double-Bind, on peut le désamorcer en solo…
A++
Stéphane
Bonjour,
Je suis étonnée en fait… On ne fait pas les choses en fonction de ce que vont dire les gens ! Surtout sur le web où on lit tout et son contraire et où on a pas la chaleur de la présence pour relativiser.
Il se peut aussi que ça n’ai aucune importance de faire comme ceci ou cela, et de toute façon on sait très bien au fond de nous ce que l’on doit faire, même si on ne comprends pas toujours pourquoi. L’important pour moi est d’écouter ce ressenti et d’y aller ! Tout simplement.
Bon mais là c’est peut-être une autre approche…
Et puis, personne ici n’attend (en tout cas pas moi) de vous que vous vous astreigniez à tant d’écriture aussi souvent.
J’ai un message en mémoire, que j’ai vraiment beaucoup aimé : celui des abeilles messagères d’amour.
À bientôt
Myriam
Bonjour Myriam,
Oui, le Double-Bind est un jeu de l’esprit. C’est une faiblesse. C’est pour cette raison que les psys pensent pouvoir guérir les schizophrènes un jour : il y a moyen de (re)cadrer tout ça.
Pour des personnes équilibrées (pour qui le Double-Bind est beaucoup moins violent), l’auto-coaching consiste à s’en sortir en SOLO.
Vous avancez l’idée essentielle, qui est une sorte de prévention : mieux se connaître évite le Double-Bind. Et aussi se REconnaître régulièrement, car nous changeons au cours d’une vie.
Malgré tout, lorsqu’on est attentif aux autres. Le regard qu’ils posent sur nous peut nous affecter. Ca finit par glisser… Mais ce n’est pas toujours de tout repos.
Les personnes qui ont remarqué ce silence ne me mettent pas en astreinte (les messages étaient très doux, et parfois humoristiques). Ayant été très productif pendant 2 mois, ce silence crée un vide. Même si je n’ai aucun engagement à respecter au niveau du rythme, c’est ce «vide» qui incite les lecteurs à prendre des nouvelles. Et qui me permet aussi de prendre conscience de mon mutisme : le symptôme.
Comme quoi, même un auto-coaching se passe rarement en solo. Le feedback des autres a sa place.
A++
Stéphane