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Une Année Sabbatique (2/2)
Dans la première partie de cet article, j’ai expliqué l’origine du mot «sabbatique». Je tiens effectivement à distinguer le repos sabbatique, volontaire, programmé, choisi… d’autres types de repos (imposés par la fatigue ou contraints par les circonstances). Pour ma part, je suis dans une belle dynamique ! Je me dirige vers de nouveaux horizons où l’Action aura une place de prédilection :
Jusque-là je considérais que c’est en me mettant au service des hésitants que je remplissais ma Mission. C’était intéressant, passionnant, très intense, mais peu gratifiant… J’ai très envie d’un programme sans hésitants ! Durant mon Année Sabbatique je m’adresserai principalement à des personnes prêtes pour l’action !
Mais, me direz-vous, l’action, ça demande de l’énergie… Ce n’est pas sabbatique ! Certes, mais croyez-moi, tenter de convaincre une personne qui a 70 raisons d’avance de ne pas bouger que la solution est dans l’action, c’est beaucoup plus fatigant que d’accompagner l’action. Euh… En fait, c’est le jour et la nuit ! Toute femme et tout homme d’action vous le diront : bien sûr qu’élaborer un projet et le mener à terme, c’est du boulot ! Mais il n’y a rien de pire que d’essayer d’avancer avec quelqu’un qui ne croit pas en votre projet, qui va freiner des deux pieds au moment où il est sollicité, et qui, au-delà de sa résistance physique, déploiera son talent oral et épistolaire pour se mettre en travers de votre cheminement intellectuel.
Accompagner des projets, c’est tellement plus vivifiant ! Pour ce faire, je vais prendre congé d’Auto-Coaching.fr et de sa newsletter, afin de créer une zone de Coaching spécialement dédiée aux projets, et bien sûr, à celles et ceux qui les mènent.
Que vont devenir le site et la newsletter ?
Auto-Coaching.fr ne sera pas détruit. Les 523 articles qui y sont publiés et leurs commentaires continueront d’exister. Ils font partie de ce que j’appelle Les Forces en Présence : ces pages sont référencées par Google et amènent un trafic régulier. Un trafic dont je peux me servir pour rediriger les visiteurs vers ma nouvelle activité, puisqu’ils ne viennent pas pour un site ; ils viennent pour du Coaching et du Développement Personnel. Mon nouveau site ne bénéficiera pas d’un bon trafic avant quelques mois. Je vais donc me servir du flux existant ici pour le rediriger là où je m’exprimerai.
Isabelle fait également partie des Force en Présence, et là je dois avouer que ce n’était pas prémédité. Je n’ai pas entrepris ce partenariat en janvier pour lui laisser le bébé avec l’eau du bain 9 mois plus tard. Mais c’est avec plaisir (et toujours dans le cadre d’un partenariat) que je lui confie mon site ainsi que la newsletter associée. Elle connaît tous les aspects techniques et a une copie des clefs. De plus, elle respecte ma mission, même si elle est convaincue que pour la mener à bien, il faut agir autrement. Isabelle est donc prête à tenter de nouvelles expériences avec les hésitants de cette newsletter, pendant mon détachement. Vous voici avec une nouvelle Rédactrice en Chef.
Aurais-je pu continuer au même endroit ?
Il y a une citation que j’aime beaucoup. La voici :
«L’idiot du village cesse d’être idiot au moment où il quitte le village»
(Je ne citerai pas l’auteur par modestie)
Vous avez peut-être envie de me dire que vous ne m’avez jamais pris pour un «idiot», mais cette citation est métaphorique : elle évoque «l’Image de Soi». Quelle que soit l’étiquette qu’on vous ait collée, que ce soit «l’idiot du village» ou «l’Abbé Pierre du Développement Personnel», elle vous collera à la peau dans le lieu où elle a été confectionnée.
En changeant de lieu, vous changerez d’Energie Créatrice. Supposons que pendant des années, votre discours s’adressait à des personnes réfractaires à votre projet… Comment allez-vous aborder les discussions ? Timidement ! Ou alors de façon revendicatrice, ou encore en justifiant votre vision du monde. Sachant de quelle façon vous allez être reçu, vous allez vous aligner pour donner quelque chose de recevable. Si vous vous détachez du lieu où l’énergie ambiante vous stigmatise, le monde qui peuple le nouveau village aura une nouvelle image de vous, et cette nouvelle image vous permettra de changer plus facilement qu’en luttant avec les vieux clichés.
A noter que si vous avez créé un problème (eh oui, vous êtes principalement Responsable de l’image que l’on a de vous), vous pouvez aussi le résoudre. Mais sans changer de lieu, ça demanderait une telle énergie que ce n’est pas très sabbatique… Alors aurais-je pu continuer sur Auto-Coaching.fr ? Dans l’absolu la réponse est OUI, mais dans notre contexte d’Année Sabbatique, la réponse est clairement NON ! Je préfère déménager.
Renouveau !
J’ai écrit que j’avais envie de «recommencer à zéro»… Ce n’est qu’une expression, car à 52 ans on ne recommence pas à zéro, ni même à 30 ans, ni même à 10 ans, ni même après 3 minutes de vie… Vous avez un parcours, et il fait partie de vous. Tenter de l’effacer sera vain, mais vous pouvez vous en servir. Lorsque vous vous trouvez à la croisée de chemins, vos expériences vous permettent de savoir ce que vous voulez et ce que vous ne voulez pas.
Ce que je veux est simple, et peut s’exprimer en quelques mots :
Je veux interagir avec des personnes qui veulent s’impliquer, s’engager, s’investir dans leurs projets, en y intégrant des techniques de Développement Personnel.
Vous remarquez l’usage du verbe VOULOIR ? Ce n’est pas une facilité de langage, et encore moins une impolitesse de langage. Je ne le souhaite pas. Je ne l’espère pas. Je le VEUX !
J’ai donc envie de RENOUVEAU durant cette Année Sabbatique. Le problème est que c’est ce que j’ai toujours voulu et affirmé, et ce n’est pas ce que j’ai obtenu. La raison principale vient de l’éducation de certaines personnes, qui transforme ce que je VEUX…
Parlons, par exemple de la gratuité. Ce que je VEUX, c’est qu’elle nous permette de faire connaissance sans que cela représente un coût pour vous. Ça représente un coût pour moi, mais je suis prêt à l’assumer car c’est un investissement : j’investis dans notre relation. Mais il est possible que votre éducation vous mette dans une posture différente qui est la suivante :
- Tant que je peux profiter de la gratuité, j’en profite !
Il ne m’appartient pas de juger si cette éducation est bonne ou mauvaise. En revanche, il m’appartient d’évaluer et de rappeler que ces réflexes éducatifs ne sont pas compatibles avec ce que je VEUX. J’espère que vous voyez la différence entre ce qu’un système attend de vous (et l’exprime avec clarté), et ce que votre éducation vous pousse à faire, au risque de dénaturer le système.
Une fois de plus, rappelez-vous que ce que je décris ci-dessus est une métaphore de la vraie vie. Il y a certainement une multitude d’environnements que vous avez rejoints sans même vous soucier de ce qui y est attendu : ces conventions que vous ne lisez pas, ces chartes que vous parcourez en diagonale, ces règles qui vous dépassent… Malgré tout, vous prenez vos aises dans ce lieu sympathique, vous disant que tant que personne ne vous chasse, vous y avez votre place.
Alors voilà… C’est à moi de céder ma place ! Quelle que soit votre attitude, votre éducation, votre compréhension de mon travail ou la vision que vous avez de moi, vous avez votre place dans Auto-Coaching.fr et Isabelle décidera de la suite en fonction de ses critères.
La nouvelle question qui se pose est :
Avez-vous votre place dans mon nouveau village ?
Les conditions ont déjà été données, je les rappelle :
Je veux interagir avec des personnes qui veulent s’impliquer, s’engager, s’investir dans leurs projets, en y intégrant des techniques de Développement Personnel.
Tout le reste n’est que littérature. Une littérature que vous découvrirez progressivement en investissant les lieux avec moi dès demain, premier jour de mon Année Sabbatique.
A demain,
Stéphane SOLOMON
PS : J’ai failli oublier de revenir sur le mot «Année». La plupart de mes connaissances qui ont pris une Année Sabbatique y sont toujours… Parfois depuis 15 ans ! Il faut croire qu’on y prend goût. Je ne sais pas combien d’années durera mon Année Sabbatique, mais je ne vous garantis pas un retour dans 366 jours…
Une Année Sabbatique (1/2)
Avant de commencer, je voudrais vous souhaiter, avec un retard qui peut avoir son intérêt, une belle Rentrée 2019/2020. J’espère qu’après les contraintes extérieures qui transforment le début du mois de septembre en véritable course, vous orientez vos pas avec enthousiasme vers ce qui vient de l’intérieur, c’est-à-dire vers vos propres projets.
Pour ma part, j’ai décidé de prendre une Année Sabbatique !
Beaucoup de gens qui aiment me lire en diagonale ou qui croient qu’ils sont sur un blog où je raconte ma vie, me souhaiteront une «bonne année sabbatique»… Mais d’autres, qui se rappelleront qu’ils ont rejoint un programme de Développement Personnel et qui ont de la curiosité pour le concept d’Année Sabbatique, vont lire cet article jusqu’au bout. Si c’est votre cas, ça tombe bien : c’est pour vous que je l’ai écrit !
Qu’est-ce qu’une «Année Sabbatique» ?
Je reviendrai sur le mot «année» dans la deuxième partie de cet article. Pour le moment, considérons qu’il s’agit de 366 jours (2020 sera bissextile).
Entrons donc dans les profondeurs du mot «Sabbatique»…
Dans La Bible, après les 6 jours de la création (ou les 6 périodes de la création, selon l’interprétation), le Créateur acheva son œuvre par un jour de repos (ou une période de repos) appelé Sabbat (ou Shabbat). A la genèse du mot Sabbatique se trouve donc l’évocation d’une période de repos qui suit une activité intense de création. C’est une célébration ! En d’autres termes, toutes les personnes qui disent quelles vont prendre une Année Sabbatique parce qu’elles sont au bout du rouleau, sont dans le faux. Elles vont prendre, tout au mieux une année de repos forcé, mais ce ne sera pas sabbatique.
Ce repos sabbatique ne se dissocie pas de la Création. Il en fait partie intégrante. Le monde fut créé en 7 jours : 6 jours de création ET 1 jour de repos. Pour bien illustrer le principe du Repos Créateur, prenons l’exemple de la pâte à pain. Que se passe-t-il pendant ce repos ? La pâte gonfle ! Pour que cette chimie se fasse, plusieurs conditions sont réunies : d’abord la pâte doit être intensément pétrie, et après le pétrissage vient le moment du repos que rien ne doit interrompre. Travaillez la pâte sans relâche et elle ne gonflera jamais ! Laissez-là reposer sans aucune intervention et elle pourra atteindre jusqu’à 4 fois son volume ! Interrompez son repos en arrachant un petit morceau, et elle perdra de sa rondeur et de son harmonie.
Pour créer du bon pain, le travail de la pâte ET la période de repos sont aussi importants.
Les «Forces en Présence»
Tout ce qui a été mis en place avant le repos continue d’agir pendant le repos. C’est le principe des «Forces en Présence». Lorsqu’une création est bien faite, le créateur peut lâcher prise, et les Forces présentes à l’intérieur de la création prendront le relais. L’image de la pâte à pain est décidément un excellent exemple, car on peut facilement identifier la force qui permet à la pâte de gonfler : la levure associée à la farine et à l’eau provoquent des réactions chimiques suite au pétrissage. Mais on peut également imaginer le cas d’un bon livre : une fois publié et la période de lancement terminée, l’auteur peut lâcher-prise. Le livre continuera de se vendre grâce à tout ce qui a été mis en place : le réseau de distribution, le talent de l’auteur, et bien évidemment la culture du bouche-à-oreille (une sacrée Force qui fait partie du système). Il est évident qu’il y a une stratégie (une recette) derrière un système qui dispose de telles Forces. Essayez de faire gonfler de la pâte à pain sans levure, ou sans un pétrissage vigoureux, et vous comprendrez.
Eloge de la pause
En lisant les paragraphes précédents, vous avez peut-être fait le rapprochement avec la pause, voire les pauses, puisqu’il en existe de plusieurs types. La courte pause, parfois appelée «pause-café» est devenue un incontournable dans nos bureaux pour se régénérer. Une pause plus longue, de 20 minutes minimum, est obligatoire dès que le temps de travail quotidien dépasse 6 heures (article L3121-33 du Code du Travail). Et fort heureusement pour ceux qui pensent qu’une pause n’est pas productive, au point de travailler la tête dans le guidon sans lever le pied, la «pause-pipi» vient imposer une contrainte physiologique qui permet accessoirement de déconnecter en marchant jusqu’aux toilettes (j’en ai même vu qui couraient. Sûrement des sportifs…).
Dans les années 70-80, les livres et les formations de Développement Personnel proposaient des solutions pour organiser des pauses optimisées. Selon certains, la pause doit être considérée comme un moment sacré (incontournable, et que rien ne vient gâcher). Sans pouvoir prouver que les pauses optimisées faisaient partie des ingrédients du succès, les personnes considérées comme des modèles de réussite en témoignaient toutes sans complexe : elles utilisaient des techniques allant de la Sieste Furtive à la Méditation, en passant par le Rêve Eveillé et autres états de Conscience Modifiée. La théorie de la Pause Créatrice comme ingrédient essentiel du succès n’a jamais été invalidée… On l’a donc adoptée, et récemment, depuis que l’on peut voir ce qui se passe dans le cerveau grâce à l’IRMf, la théorie a été validée : le repos est créateur, ça se voit à l’image !
Pendant la période de repos, le subconscient absorbe des idées et procède à des associations créatives en se servant de ce qu’il perçoit. C’est parfois bizarre, comme dans un rêve, mais de certaines associations peuvent jaillir des idées à couper le souffle. J’ai un client qui a créé un logo à partir d’une empreinte de pas laissée sur le sable, qu’il a photographiée malencontreusement (il a pris la photo sans faire exprès en saisissant son téléphone)… Il a commencé par nommer ce phénomène «le hasard qui fait bien les choses», mais lorsque je lui ai suggéré l’idée qu’il était en quête d’innovations avant son départ, et que son subconscient particulièrement aiguisé lui a fait prendre cette photo, il a apprécié mon explication. Il n’est pas aussi convaincu que moi qu’il est véritablement acteur dans le processus, et que la clarté de ses objectifs (établis en coaching avant son départ en vacances) a conditionné son cerveau pour trouver une solution pendant le lâcher prise. Mais il aime l’idée… C’est un bon début !
Actions Sabbatiques
Beaucoup de gens considèrent la pause ou le repos comme de l’inaction ! S’ils savaient tout ce qui se passe pendant leur sommeil, ils ne dormiraient plus…
Revenons au texte de La Bible : «il se reposa le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite». La dernière partie de la phrase est intéressante car elle souligne le fait que le repos sabbatique concerne le Créateur dans le cadre de sa création. Ce qui ne signifie pas que le repos est total. Pendant que la pâte repose et gonfle, il est tout à fait possible de faire autre chose que du pain. Le repos ne consiste pas à regarder la pâte gonfler…
C’est d’ailleurs là tout l’intérêt de la chose… Pendant l’Année Sabbatique, il ne s’agit pas de s’isoler, mais de s’ouvrir aux autres grâce à sa disponibilité. Il ne s’agit pas de s’enfermer, mais de découvrir de nouveaux horizons. Il ne s’agit pas d’enchaîner les grasses matinées, mais de se lancer dans des activités inhabituelles, qui peuvent être nombreuses et qui nécessitent un réveil aux aurores… Je connais beaucoup de gens qui se sont offert une Année Sabbatique, et chacun d’eux témoignera du fait que pendant cette année il a déployé bien plus d’énergie que durant les années de travail. C’est une énergie différente : elle vient de l’intérieur, elle est sans contraintes… Une Année Sabbatique est pleine d’Actions Sabbatiques ! C’est un repos, mais ce n’est pas de TOUT repos…
Mon Année Sabbatique
Revenons à mon Année Sabbatique. Quand va-t-elle commencer ? Comment je l’envisage ? Quelle «pâte» vais-je laisser reposer ? Quelles Force sont en Présence ? Et surtout, quelles actions Sabbatiques vais-je poser pendant que la pâte gonfle ?
Mon Année Sabbatique sera lancée le 24 septembre prochain, jour de mon anniversaire. Je l’envisage pleine d’actions innovantes, avec des personnes engagées et impliquées dans leurs projets. En conséquence, je vais laisser reposer Auto-Coaching.fr, création dans laquelle beaucoup de gens se sont assoupis en me lisant à temps perdu… A partir de cette date, je «recommencerai à zéro» par un site vide et un fichier vide. Evidemment, mes premières actions consisteront à remplir ces vides en réévaluant (et donc en remettant en question sans forcément les contrarier) les principes que j’ai défendus jusqu’à présent. Certains d’entre-eux ont 10 ans d’âge, et le monde a changé en 10 ans.
Je suis en train de vivre un exemple : l’un de mes principes est de publier des articles courts (moins de 2 pages). Si j’ai davantage de choses à dire, je coupe l’article en deux ou en trois… C’est pénible, Donc ce n’est pas sabbatique ! Mes formats pendant mon année sabbatique seront beaucoup plus libres. Si j’ai envie de partager une citation, je le ferai librement. Et si j’ai envie de partager 6 pages, ce sera aussi libre.
Evidemment, ce n’est pas tout ! J’ai encore plein de choses à vous dire à propos de mon Année Sabbatique, car c’est tout un programme. Mais comme nous n’y sommes pas encore, je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, et vous livrer la suite de cet article dans un deuxième épisode.
Je termine en rappelant que ce texte (déjà riche en contenu) attend des commentaires… Chose que je n’aurais plus besoin de rappeler lors de mon Année Sabbatique. Ce sera une évidence pour tous mes nouveaux participants. Ferez-vous partie de ces nouveaux participants ? Vous avez déjà quelques pistes pour vous préparer…
Vivement le 24 septembre !!!
A++
Stéphane
Un vecteur de changement
– Mais qu’est-ce qui t’arrive ?!!! Tue-là ! Elle est énorme !!!
Voilà ce que me disait ma femme, pendant que je tentais de capturer une araignée qui s’était introduite dans notre maison durant la nuit… Et pourtant je ne l’ai pas tuée. Après l’avoir emprisonnée sous un bol, j’ai glissé un papier bristol en dessous et je l’ai libérée à quelques mètres de là, sous le portail d’une maison inhabitée.
Mais revenons à la question de ma femme, à savoir :
– Qu’est-ce qui m’arrive ?
Ou plutôt, qu’est-ce qui test arrivé, puisque ça fait au moins 3 mois que je n’ai plus tué une seule araignée, mais avant, j’étais sans pitié !
Pour ne témoigner, voici une de mes publications Facebook qui date de mai 2017
Voyez que j’écrasais les araignées sans sommation, accompagné d’une énergie non retenue. Et le pire, c’est que les réactions de mes «amis Facebook» n’ont fait que renforcer cette énergie… Ils ne m’ont pas épargné, les gueux :
- On n’écrase pas les araignées ! C’est de la cruauté gratuite !
- Je savais bien que vous étiez un radical !
- Vous écrasez les araignées et vous vous prétendez coach ?!!!
- Et j’en passe…
Après avoir encaissé tout ça, j’ai fait ma résilience et j’ai continué allègrement à tuer les araignées qui s’incrustaient dans ma maison ! Ne me demandez pas combien Monsieur le juge…
Eh oui, parce que ces jugements et ces remarques à la limite de la perversion narcissique n’ont rien changé… Je me demande même dans quelle mesure, elles n’ont fait qu’augmenter mon courroux !
Et puis un jour, il y a 3 mois, en pleine séance de coaching, ma cliente me dit :
– En me promenant dans la forêt, je me suis arrêtée au pied de mon arbre, et je suis tombée nez à nez avec un araignée. Je suis restée quelques minutes à l’observer… J’aime les araignées parce qu’elles symbolisent la Créativité Féminine…
Du symbole à la chose symbolisée…
Je venais de prendre conscience que si je respectais tous mes clients, chacun était respecté pour ses singularités. C’est le même sentiment respectueux, mais à l’origine, il y a toujours quelque chose qui crée ce Respect, et cette chose-là est unique ! En ce qui concerne Danièle, ma cliente, c’est sa Créativité Féminine qui a initié mon Respect, et j’étais face à un paradoxe :
– Comment puis-je tuer, ce qui pour moi, est initiateur de Respect ?
La Créativité Féminine… Ce n’est pas rien quand-même ! Il ne faut pas oublier que je suis papa de 3 filles très créatives.
Depuis ce jour, j’ai arrêté de tuer les araignées ! Danièle, dans sa bienveillance et en toute créativité a réussi à apaiser ce que des dizaine de juges, parfois haineux et vindicatifs, n’ont fait qu’innerver !
Dire que c’est elle qui a payé cette séance…
Alors bien-sûr, les pragmatiques me répondront que ce n’est qu’un CROYANCE à propos des araignées, et concrètement ça pique, et ça préfère les peaux fraîches des petites filles ! Et c’est là qu’est le hic ! Car cela fait près de 3 mois que mes filles ne se font plus piquer par les araignées… Une CROYANCE, ça peut changer des vies !
Ca peut même sauver des vies !
Voici à présent une question que je vous invite à vous poser. C’est la même que la mienne, celle qui m’a permis de changer :
– Comment puis-je tuer ce qui, pour moi, est Initiateur de Respect ?
Stéphanie, qui me suit sur Facebook a répondu à cette question en expliquant que sa peur des araignées dépasse ce genre de considération, mais qu’elle y travaille. Bien sûr, si on veut sortir du «Mode Araignée», ça en dit long sur le pouvoir de la Peur face au pouvoir du Respect. Et la bonne nouvelle est qu’elle y travaille.
On peut étendre cette question à tout un tas d’autres choses :
- Comment puis-je critiquer ce qui, pour moi, est une source d’inspiration ?
- Comment puis-je blesser ce qui, pour moi, est une source de Joie ?
- Comment puis-je mentir à ce qui, pour moi, est une source d’Intégrité ?
- Comment puis-je négliger ce qui, pour moi, est une source de Bonheur ?
- etc.
Comme le dit Stéphanie, ça se travaille. Et ce travail pourrait commencer par un simple commentaire.
Si vous n’osez pas, posez vous cette question :
– Comment puis-je rester de marbre face à ce qui est, pour moi, une source d’Eveil et d’Épanouissement ?
Et si votre araignée était le Développement Personnel ?…
A++
Stéphane SOLOMON
PS : Cet article est l’une des dernières publications que je laisse ici. Je suis en train de «déménager» vers un autre espace d’expression auquel je consacrerai l’essentiel de mon énergie. Si cet article dépasse les 10 commentaires orientés coaching, il déménagera avec moi lorsque le nouveau lieu sera prêt à l’accueillir. Sinon, il restera ici, et peu importe si les passants le transformeront en article d’arachnophobe repenti. Je serai ailleurs, en mode Développement Personnel.