Au-delà du «Mode Chat»…
Sur Faceook, 86 personnes ont «liké» l’article «je n’aime pas les chats !» en moins de 12 heures. Ce nombre sera probablement multiplié par deux avant que l’article se perde dans les méandres du «géant bleu»… Il s’agit (à quelques mots près) du même texte que celui que je vous ai envoyé avant-hier et qui est pérennisé ici (à lire avant d’enchaîner, si vous ne l’avez pas fait depuis mercredi).
Nous ne sommes pas sur Facebook, mais je pense que ce que je viens d’écrire à mes «amis Facebook» vous concerne tout autant, car ici aussi, de nombreux lecteurs ont apprécié cet article fort en Coaching et en Développement Personnel, et je me pose une question existentielle : combien en sont restés en «mode chat» ???
Je m’explique : si ce témoignage à propos de mon chat a plu à tant de personnes, ce n’est pas parce que je parle d’un gentil petit félin domestique ! C’est ma façon d’en parler qui a touché les cœurs. J’aurais pu parler d’un oiseau, d’un chien, et même d’une amitié naissante avec un «sans papiers», vous auriez accroché tout autant.
Cette histoire de chat, bien que réellement vécue, n’est qu’un support pour moi. Je me sers souvent d’évènements vécus pour amener des concepts de Développement personnel. Et je vais vous faire une confidence : que je parle de mon chat ou de mes enfants, je n’aime pas les commentaires qui font de moi «le héros du jour»… Ce que j’aime, c’est de savoir que ça VOUS apporte quelque chose et que ce que je VOUS propose à travers mes publications contribue à faire bouger VOTRE cul !
Ainsi, si vous m’écrivez que je suis un type bien et que je gagne à être connu, je ne ressens rien… Il y a une raison simple : je le sais ! Et je n’ai besoin d’aucune approbation extérieure pour le confirmer ou l’infirmer. En d’autres termes, que vous m’associiez à un ange parce que j’ai sauvé un chat, que vous me traitiez de démon parce que j’ai une chambre d’amis et je n’y ai pas hébergé un SDF, je m’en bats le coquillard (pour rester poli).
Je ne veux pas être admiré, je veux vous aider à VOUS admirer. Ainsi, si vous avez trouvé que j’ai fait quelque chose de BIEN, vous pouvez VOUS regarder dans votre miroir et observer le reflet de quelqu’un de BIEN ! Et tout en vous laissant porter par ce que ce texte vous évoque, vous pourriez oser un questionnement intérieur du genre :
- A quel moment je sens que je suis quelqu’un de bien ?
- Quelle est la dernière fois où j’ai ressenti que j’étais quelqu’un de bien ?
- Qu’est-ce que je pourrais faire ici et maintenant pour être quelqu’un de bien ?
La réponse est subjective, et c’est justement ce qui est intéressant en coaching. Je ne suis pas là pour vous enseigner des actes qui feront de vous des gens biens, mais puisque vous aimez les gens biens, je vous propose de VOUS aimer en faisant ce que VOUS estimez être bien, en appréciant l’expérience au point de poser de jolis mots sur votre vécu.
En relisant «Je n’aime pas les chats !» sous le prisme du Coaching , vous trouverez les thèmes suivants :
- La sortie de la Zone de Confort
- L’Empathie
- La Communication Non Verbale
- Le début d’une Relation improbable
- La puissance des Valeurs Motrices
- Le dépassement de Soi
- Notre potentiel d’Auto-guérison
- La Sérendipité
- La Responsabilité (avec un grand R)
- La collaboration Gagnant/Gagnant
… et bien d’autres choses que vous avez lues et qui ont clairement contribué au fait que vous avez aimé ce texte.
Malgré tout, la majorité des commentaires concernant mon article parlait de chats ! Certains sont même allés jusqu’à envoyer des animations de chatons en guise de réaction bon-enfant. Heureusement, il y a eu des évocations plus orientées Coaching que j’ai pu apprécier, comme celle suggérant une allergie d’origine psychosomatique. C’est là que ça devient intéressant, car je peux, en utilisant ce commentaire, inviter le commentateur à faire le point sur toutes ses réactions «allergiques», dans bien des domaines de sa vie. Et en créant le dialogue, aider ainsi des centaines de lecteurs à y réfléchir. Autorisez-vous à vous interroger sur tous ces IMPOSSIBLES qui pénalisent votre vie et qui dépendent à 100% de votre esprit. Il y a de fortes chances que les clefs d’un mieux-vivre, voire un mieux-être se trouvent dans ce que vous n’aimez pas à cause d’une multitude d’aprioris infondés. «Je n’aime pas les chats !» vous invite à explorer ce que VOUS n’aimez pas… Et en vous racontant mon «Aller Vers», je vous suggère votre propre Aller Vers… Telle est ma méthode, et à moins que vous ne restiez en «mode chat», parfois volontairement pour occulter le coach, ces HEURES de travail à peser chaque mot, donnent de très bons résultats chez ceux qui savent apprécier ce programme.
Parlons Action !
En m’occupant de ce chat j’ai pris des risques calculés, et même si je savais que j’allais vivre des moments désagréables, à aucun moment, je n’avais le sentiment que j’allais mourir. Et vous quels risques calculés pourriez-vous prendre dans différents domaines de votre vie ? Des actions certes désagréables, mais qui ne vous tueront pas et qui vont révéler des cadeaux cachés…
En allant plus loin, ce texte devrait aussi vous amener à protéger ce qui vous tient à cœur. Ce chat (qui a entre 3 et 4 ans selon l’estimation de la vétérinaire) a été choyé tout au long de sa vie par des maîtres qui l’aimaient et qui l’aiment probablement encore. Stérilisé, toiletté, soigné, et probablement nourri avec les meilleurs produits, il faisait partie de la famille. Et après tout ça, après 4 années de complicité avec cet animal, un inconnu peut se l’approprier légitimement ! Il me suffit de lui poser une puce pour qu’il soit légalement à moi. Telle est la loi !
C’est absurde, mais d’après la vétérinaire, la situation de ce chat est loin d’être un cas isolé : il y a des gens qui nourrissent leurs chats avec du saumon fumé, et qui trouvent que 100€ pour poser une puce d’identification, c’est trop cher ! Ses maîtres l’ont peut-être confié à quelqu’un en partant en vacances, et il ne s’est pas senti chez lui… Peut-être l’ont-ils égaré près de chez-moi en l’emmenant en vacances. Tout est possible !
Même lu au premier degré, ce texte pourrait vous amener à la poser cette fichue puce électronique ! A l’échelle d’une vie de chat, 100€ ça passe… Et quand on sait quelle tranquillité cela pourrait vous amener de savoir qu’au pire, s’il s’égare, il fera un court passage en fourrière, c’est vraiment un investissement utile. Vous investirez dans la sécurité d’un être cher.
Si vous utilisez mon texte pour pousser la réflexion au-delà du premier degré, ça peut vous amener à prendre les dispositions nécessaires pour déposer vos inventions, vos marques, vos chansons, etc. Parce que du jour au lendemain, n’importe qui pourrait s’approprier quelque chose qui vous appartient et que vous n’avez pas fait vôtre officiellement. Beaucoup trop de gens croient que leur animal retrouvera toujours le chemin de la maison, et beaucoup trop de gens croient que s’ils perdent leur iPad, la personne qui le trouvera ne pensera qu’à le garder. Mais c’est faux ! Des milliers de chats se perdent chaque année et les personnes qui les trouvent recherchent activement leurs maîtres, sachant qu’il y a une relation forte entre les deux êtres… Quant aux objets perdus, ils sont souvent restitués à leurs propriétaires grâce à une simple étiquette. La question n’est pas de savoir si vous êtes optimiste ou pessimiste, mais de faire ce qui est en votre pouvoir pour sécuriser ce qui est vôtre.
Bref, ce texte est apporteur de nombreux concepts, et pour vous, le chat devrait être une métaphore qui symbolise bien d’autres choses. Mais c’est à vous d’aller fouiller au-delà du «mode chat». Et si vous aimez vous exprimer, de poser des mots sur vos évocations et témoigner à propos des gestes qui en découlent.
Ne laissez pas votre témoignage en mode chat ! Faites-en quelque chose de puissant, et témoignez à votre tour avec puissance. La photo de votre chat ne m’intéresse pas ! Sauf si vous l’accompagnez de la belle histoire de votre rencontre, ou encore d’un message du genre «Frippon, pucé ce matin grâce à une prise de conscience apportée par ce texte. Merci Stéphane !».
Alors je me sentirai utile ici. Et ce sentiment d’Utilité me fera répondre «Miaou», qui dans cette circonstances, vaudra beaucoup plus qu’un «Merci».
Miaou d’avance,
Stéphane SOLOMON
NB : Ce site est en fin de parcours. Il ne sera bientôt plus maintenu et ses publications migreront progressivement vers d’autres lieux, réservés à celles et ceux qui en apprécient le contenu au-delà du «mode chat».
Comme mes chats sont tous pucés et que je n’ai pas vraiment vu une histoire de chat, je prends cet article encore comme un coup de pied au derche… et j’en retiens : “sortir de sa zone de confort” et “rencontre improbable”…
Je te laisse, je dois aller au barbecue organisé par les commerçants du village et dont j’avais résolument décidé de me passer vu le sentiment d’intense solitude que m’avais laissé la dernière édition…
Dans le même sens, en version légère, je suis invité ce week-end à un barbecue “entre mecs” suivi d’une soirée dans un bar “pôle dance”. Vu que je ne suis pas très attiré par ce genre d’endroits, j’ai accepté le barbecue (où je sais que je regretterai la non-présence féminine) mais je ne crois pas que je sortirai de ma zone de confort pour aller au bar. En version moins légère, j’ai fait, jusqu’à présent, toute ma carrière en employé. J’ai commencé à temps partiel à 15 ans et j’en ai maintenant 30 de plus. J’ai changé plusieurs fois de travail, mais j’ai toujours évité le chômage. J’ai l’intention de continuer à l’éviter mais, à cette fin, il se pourrait que je considère une reconversion en consultant free-lance.
Est-ce l’article qui me l’a inspiré? Pas vraiment. J’avais pris ces décisions avant qu’il ne paraisse.
Bon ben du coup, tu n’auras rien à nous raconter…
Et alors ? Raconte-nous !!!
Raconter quoi de plus? Tu veux savoir comment je me sens d’être resté dans ma zone de confort et de ne pas être allé dans un bar à putes? Ceux qui y sont allés m’ont dit que c’était très décevant. Du coup, je me dis que j’ai eu raison de ne pas me joindre à eux. Ou tu veux que je te raconte comment je ne suis pas encore un consultant free-lance vu que je suis encore payé jusqu’en juin 2020?
Si tu regardes bien la hiérarchie des commentaires, ma proposition ne s’adresse pas à toi, mais à Magalie. Sinon j’aurais mis mon commentaire sous le tien. D’ailleurs, je vais en mettre un pour que tu vois comment ça marche… Juste pour la forme.
Hier, j’ai été griffé par un chat blessé qui m’a dit: “Je ne comprend pas ce que tu fais ici” et “Je n’aime pas ta dinde fumée kasher”.
Aujourd’hui, un autre chat est venu vers moi, je lui ai donné un peu d’eau et il a ronronné.
Tout est parfait.
Je ne donne pas de dinde fumée kascher aux chats qui n’en veulent pas et je reste à disposition des chats qui veulent bien un tout petit peu d’attention de ma part.
Je n’ai pas d’affection particulière, ni aversion, d’ailleurs, pour les chats.
Tout est parfait.
Est-ce que le chat qui t’a dit “Je ne comprend pas ce que tu fais ici” et “Je n’aime pas ta dinde fumée kasher” s’accroche quand-même à toi ?
Parce que je connais plein de chats (mais vraiment plein) qui aiment leurs hôtes, mais au moment où celui-ci tente de se rapproche, lui disent tout ce qu’ils n’aiment pas en lui, histoire de s’épargner une relation qui pourrait demander trop d’implication depart et d’autres.
Mon chat n”y a même pas pensé ! A croire que nous étions faits l’un pour l’autre.
Je ne prétends pas savoir ce que pensent les chats. Ca leur appartient.
C’est ça ! Alors que moi ça m’intéresse… J’ai même fait des études pour comprendre ce qu’ils veulent dire à travers ce qu’ils ne disent pas… Ce qui ne signifie pas que de prétends savoir ce qu’ils pensent, mais j’ai quand-même des pistes explorables que nous ne pouvons explorer que s’ils veulent le faire avec moi. Et s’ils ne le veulent pas, je leur rappelle que je ne suis pas là pour servir des gamelles de croquette bon marché mais pour les aider à apprécier les bons plats, quitte à ce que ça commence par des croquettes, s’ils se montrent particulièrement subversifs dès qu’on leur parle Champagne et Caviar.
L’histoire de ce chat est en effet très touchante mais comme vous l’avez si bien dit “loin d’être un cas isolé” de nombreux chats se trouvent abandonnés en été pendant les vacances !
Ce qui m’a particulièrement surpris c’est l’immense effort que vous avez fait pour vous occuper d’un chat qui officiellement ne vous appartient pas et qui plus est vous y êtes allergique !
Vous avez eu pitié de cette pauvre bête et cela vous a poussé à agir et faire tout votre possible pour sauver l’animal malgré les conséquences que cela pourrait avoir sur vous ! Pour y arriver vous avez effectivement effectué un travail remarquable sur vous même et vu la situation j’aurais agis d’une manière similaire mais peut être pas aussi bien que vous, après tout vous êtes coach ! Pour moi c’est très difficile de sortir de ma zone de confort et j’avoue que je n’aime pas ça ! Dans cette situation précise il fallait choisir entre faire soigner le chat ou le regarder souffrir voir mourir et pour moi le choix est vite fait dans ce cas !
C’est ce qu’on appelle des Valeurs Motrices Arnaud, Quelles que soit tes IMPOSSIBLES concernant certaines choses, il y a des choses qui te mettent dans l’action «malgré toi». je décris ce phénomène dans ce paragraphe :
«Tout en continuant à pester intérieurement je voyais ma main prendre les clefs de la voiture… Tout en me rappelant que je n’étais pas responsable de ce chat, je voyais mes pieds se diriger vers la voiture… Et alors que je me demandais pourquoi ça m’arrivait à moi, la dernière personne qui pourrait aider un chat, j’ai démarré le moteur et j’ai pris la direction de la clinique…»
Ce n’est plus toi qui agis, ce sont tes mains ;-).
Mais au fond, tout ça, à un moment ou un autre, tu l’as CHOISI.
C’est tout à fait ça Stéphane ! J’adore ce commentaire, il décrit exactement ce que je pense et ressent en lisant l’article !
J’ai appris ici et ailleurs à aimer sortir de ma zone de confort, non par masochisme, mais pour les résultats obtenus, les cadeaux cachés, l agrandissement de cette zone. J’ai bien compris que si je ne dirigeais pas ma vie, d’autres s’en chargeraient pour moi. Plutôt que de réagir je préfère agir, plutôt que de soupirer, je préfère respirer et même inspirer. Une fois que j’ai eu la chance de me retrouver, je me suis pucée pour affirmer qui je suis et m’assurer d’être bien moi et alignée sur mes valeurs. Pucée plutôt qu’étiquetée car j’espère bien toujours évoluer. Me reste à étiqueter ce que je produi-rai et que ces étiquettes soient conformes à ma puce.
Je vois différemment l expression ” les caresses des chats, cela donne des puces”. Oups, je suis limite Facebook là ?
Tu portes donc en toi une puce qui permet aux bons professionnels de savoir l’essentiel pour t’accompagner. C’est beau cette Synergie établie d’avance ! Pour appliquer ça aux animaux, il faut une sacrée organisation, mais toi, tu as fait ça toute seule, en conscience. Ca promet de grandes avancées lorsque tu abordes de nouveaux projets de vie, d’autant que beaucoup de gens, même non-professionnels, sont équipés d’un lecteur partiel de cette puce, car heureusement, tout n’y est pas hyper-sécurisé.
On peut trouver ces gens-là sur Facebook, mais il faut les en sortir pour passer en mode lecture de puce.
Il a bien du talent ce chat qui fait exploser les croyances. le plus émouvant, c’est quand l’ancien ennemi des félins écrit “mon chat”. On peut dire que l’animal a réussi la transformation de l’homme. Et ce n’est probablement pas fini, si j’en juge par tout ce que m’ont apporté mes chats successifs. Imiter le chat, c’est réagir raisonnablement à tout ce qui nous affecte, en positif ou négatif. C’est avoir toujours une petite dose de détachement. C’est aussi être dans le présent. Mon chat actuel (pucé) m’est d’une grande aide dans ma nouvelle solitude.
Par ailleurs, je recommande vivement la présence d’un chat dans une maison où il y a des enfants. Le chat enseigne le respect d’autrui. Et il peut être le récipiendaire discret de toutes sortes de secrets.
Merci d’avoir relevé ce moment où le chat, cet inconnu qui est venu bouleverser le cours normal des choses est devenu MON chat, ce membre de la famille un peu particulier, puisqu’il n’était pas désiré, mais qui parvient à émouvoir à travers son Etre.
A côté de combien de «chats» passons-nous ?
Bonjour Stéphane
En lisant cet article beaucoup d’alarmes se sont déclenchées dans ma tête ! Trop de points non sécurisés dans ma vie et dans mon travail…. Quelques urgences m’attendent à mon retour de vacances.
Merci du rappel!
Merci à toi de savoir poser ce regard sur mes évocations. Il vaut mieux domestiquer ses puces, sinon elles demeurent des parasites.
Bonjour Stéphane,
C’est bien difficile de trouver les mots face à un enterrement, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit dans ton NB. Voilà quelques années que nous échangeons (toi bien plus que moi 😉 j’ai beaucoup appris de ces échanges et de quelques lectures (conseillées). Les problèmes sont toujours là, mais les solutions sont à portée grâce à toi, et je les mets en pratique quotidiennement, « Je suis le maître de mon destin,Je suis le capitaine de mon âme »
Un profane qui ne doute pas
Mille miaous
Mon chat est exigeant côté nourriture… Il semble qu’il ait été éduqué ainsi. On ne lui ferait pas avaler n’importe quelle croquette. Il joue avec, mais ne les mange pas. Il lui faut du VRAI. De même, cette newsletter ne peut pas se satisfaire de croquette premier prix trouvées en promotion. La peur de perdre quelque chose d’acquis avec légèreté renforce le lien. je ne vais rien enterrer (ou alors peu de choses). Je suis juste en quête de relations plus vraies et plus fortes, et étant le capitaine de mon âme, c’est à moi de jouer.
Il n’est pas question d’enterrer quoi que ce soit, mais plutôt de déterrer ce qui crée de vrais liens et que j’ai laissé en veille trop longtemps, pensant que ces relations de surface pouvaient apporter quelque chose aux uns et autres. Force est de constater que seules les personnes impliquées tirent vraiment quelque chose de positif de tout ça.
Je t’inviterai donc à t’impliquer dès la rentrée. Ca suppose un passage chez le véto et la pose d’une puce qui te sera bien plus utile qu’à moi, même si j’en suis l’initiateur.
Si jusque-là mes solutions te permettaient de faire face aux problèmes, la nouvelle posture de la rentrée te permettra de changer de problèmes 😉
Voilà un commentaire qui me réjouit ! J’ai rarement attendu une rentrée avec autant d’impatience. Je m’en lèche les babines !
Voila l article qu il me fallait. J ai toujours des difficultés a “sortir du mode chat”.
Ca va te faire un sacré changement. Tu peux prendre n’importe quel article de ce site et le lire autrement… Tu vas voir que dès que tu y mettra autre chose que «du chat», tu vivras de belles transformations.
Après “mon con de chat” voilà que celui-ci devient roi. Je trouve les liens entre vos articles assez magiques et si déluge il y a, j’espère que la magie sera du voyage (et être dans le nouveau bâteau…). Je suis allée voir le roi lion à la demande de ma fille, en attendant le bus du retour j’ai ramassé une peau de banane, tombée à côté d’une poubelle. Ma fille m’a dit que ça ne servait à rien, que tout le monde la voyait. Alors je lui ai parlé de vous, du camion de glace et d’une autre peau de banane. Et j’ai re versé quelques larmes (peut-être en mode chat mignon depuis le roi lion avec déjà 3 averses au compteur). Alors qu’est-ce que je fais de ces émotions? Comment je passe de Yaphet à Kham? Peut-être en autorisant le premier à s’exprimer, pour que le second puisse émerger
Si ce chat avait été pucé, l’auriez-vous rencontré?
Je pense que je prendrais peu de risques en t’intégrant dans le nouveau voyage. il y a des valeurs qui ne mentent pas, et si tu parles à ta fille de la peau de banane, cette transition sera pour toi une duce pluie rafraîchissante.
J’aime bien ta question finale, car c’est celle qui m’interpelle depuis des années. Effectivement ma Mission consiste à aider des chats qui ne sont pas pucés. Mais de là à les maintenir dans un statu de chats errants, il y a une marge. A un moment, même si ça doit passer par une urgence, la relation devrait s’affiner (ou s’arrêter si elle ne peut évoluer).
Lorsque je sors et que j’appelle mon chat, s’il est là, il me répond. Il ne fait pas semblant de ne rien entendre et il ne change pas de trottoir en me voyant, se disant que de toute façon, il aura sa gamelle pleine lorsqu’il le souhaitera. Et c’est pareil de mon côté : lorsqu’il est venu miauler sur le seuil de ma porte un jour de détresse, je n’ai pas fait comme s’il n’y avait personne derrière la porte.
La vétérinaire m’a dit :
– Il doit errer entre différentes maisons, mais s’il est venu chez vous aujourd’hui, c’est parce qu’il savait que vous étiez la meilleure personne alentour pour prendre son problème à cœur.
Me dire ça ne l’a pas empêchée de me facturer 98€ et ne m’a pas empêché de les lui donner avec un énorme sentiment de Gratitude. Mais je me rends compte que dans les personnes que j’attire, peu comprennent ça.
Il est temps d’attirer autrement.
Figurez vous que mon chat j’ai accueilli un chat il y a 10j. Je voulais sauver un chat (le mien avait été écrasé) . C’est difficile . Nous sommes en mode essaie . Il est pas encore adopté donc et je me pose de plus en plus de questions. Je suis lassé des miaulements jour et nuit (ce matin je me suis réveillée prise d’angoisse), il ne mange que des pâtes (odeur que mon homme ne supporte pas), il n’a plus de poil sur le ventre(stress,), il a des comportements parfois étrange …. je doute beaucoup et l’image de quelqu’un de bien s’effrite. Comment le rendre à la spa ? Pauvre animal ! Comment préserver la paix familial ? Vos articles arrivent à point et me parlent ….je réfléchis à l’opportunite De payer une visite vétérinaire avant d’adopter ….ces poils …n’est ce pas les traces f’une Teigne, les dents sont elles en bon état , …..pffff!!! En vacances me voilà bien stressée avec une bonne action en tête au tout début ….
Laisser un commentaire, c’est sortir de ma zone de confort…
Si je ne reçois plus vos textes ils me manqueront.
Plus j’y réfléchis et plus je me dis qu’en fait je ne connais pas mon chat. Je sais en reconnaître un, après coup, mais je suis incapable d’en décrire un a priori. C’est très perturbant. Ne sachant pas reconnaître les limites de ma zone de confort m’empêche d’identifier ma zone de développement personnel. C’est un peu un problème de riche. J’en connais un qui va rire (i.e. se foutre de ma gueule) mais j’ai beau me remémorer La Princesse Merveilleuse, je n’y retrouve pas, dans ma mémoire, de chapitre sur la peur. Pour autant que je m’en souvienne, soit les protagonistes agissent (sans peur) soit ils restent passifs (tétanisés par la peur). Il y a bien un moment, dans une cabane près de la rivière, où on s’arrête pour trouver conseil, mais c’est seulement pour repartir avec une confiance renouvelée. J’ai hésité à aller dans cette cabane seul, j’y aurais obtenu ma réponse mais je me suis dit qu’ici je pourrais avoir les deux: ma réponse et un bénéfice collectif pour tous ceux qui, comme moi, ne sont pas au clair sur ce qu’un chat peut leur apporter ou, en d’autres mots, qui ne savent pas comment approcher ce chat qui vient les voir et qui attend un geste de leur part pour s’approcher d’avantage et provoquer la révélation.
Je vous demande de l’indulgence pour les inexactitudes. C’est mon appropriation qui fait ça. N’y voyez aucun manque de respect pour l’original.
De retour de quelques jours d’absence j’avais lu avec beaucoup de curiosité votre article. Mon expérience avec cette Newsletter me faisait penser qu’au delà du titre de votre message, qu’il y avait anguille sous roche (ou souris derrière la moustache du chat)…
J’avais bien détecté plusieurs choses :
– La sortie de la Zone de Confort (j’ai du travail de ce côté-ci en particulier… mais je suis aussi allée voir le Roi Lion et j’au vu comment Simba sort plusieurs fois de sa zone de confort… parfois à son détriment, et à la fin pour le plus grand bien de ses proches)
– L’Empathie (mais comment l’exprimer de manière authentique vis-à-vis de personnes qui ne semblent pas y croire?)
– La Communication Non Verbale (mais je suis hélas plus efficace avec les chats qu’avec les humains… il faut que j’y travaille)
– La puissance des Valeurs Motrices (je m’en connais quelques unes, mais sans doute pas encore toutes)
– Le dépassement de Soi (là à moins d’une urgence vitale, je ne suis pas sûre de savoir faire…)
– La Responsabilité (de ce côté, il faudrait peut-être que je baisse un peu la garde… on ne peut pas être responsable de tout)
J’y avais vu aussi la gratitude (au moins celle qu’on peut attribuer au chat pour les soins prodigués, bien que certains pensent que ce n’est pas un sentiment que peuvent avoir les bêtes et que ce n’est que de l’anthropomorphisme).
Côté “mode chat” j’ai failli en adopter un qui a essayé de s’incruster chez moi pendant 4 mois, avec une approche progressive (d’abord en venant dévorer les croquettes du mien, puis s’installer dans notre garage, puis essayer d’entrer dans la maison et de s’installer sur le canapé, … sans se laisser pour autant attraper). Son comportement me laissait penser que malgré son pelage mal léché et ses puces (pas électroniques) ce n’était pas un banal chat errant sans maîtres. Un jour j’ai réussi à le piéger dans la caisse à chat, direction le 1er vétérinaire : résultat le chat était pucé et avait des maîtres à 12km de là. Je leur ai ramené leur bestiole, disparue depuis plus de 6 mois, ils ont été si surpris qu’ils ne m’ont rien demandé, ni mon adresse ni rien… et je me suis sentie la meilleure personne du monde…
C’est bête… mais bien plus gratifiant que s’ils m’avaient remboursé les kilos de croquettes englouties ou offert un bouquet de fleurs! J’ai vu qu’ils étaient heureux d’avoir retrouvé leur animal, et cela m’a largement suffi!
Coïncidence ?
Comme un univers qui s’écroule
Un autre monde apparait
De la douleur de l’absence
A la beauté d’une vie en artifice
Du noir, du blanc
Un miaou plein d’amour
La douceur d’une caresse
Le cœur et la tendresse
Sont présence
Sur la balustrade une absence
Au bord des marches tu manques
Ton cœur au bout des pattes
Sur mon cœur pose son empreinte
Réglisse, le chat tout doux de la maison est mort, écrasé par je ne sais quel engin conduit plus vite qu’un cheval au galop.
J’avais bien sûr limité l’accès vers la route et mon grand terrain plein d’arbres, d’oiseaux (aie), de souris, de lézards aurait pu suffire mais le chat est libre et choisit ses propres expériences, ses propres apprentissages. Une puce peut parfois lui sauver la vie.
Le chat me rappelle donc à l’être que je suis et au développement personnel. Parce que dans ma vie, j’ai rencontré de nombreuses épreuves (comme nous tous il me semble), cette mort me rappelle à la richesse de la vie, à la richesse des échanges, au sens que nous pouvons mettre dans tous nos actes afin de les transcender. La communication non verbale fait partie de nos actes de communication et les animaux (comme les enfants) y sont très sensibles. Alors, si nous le pouvons, essayons de développer notre coeur, la tendresse qui est en nous (ça sera surement ressenti comme “gnangnan” par les guerriers et les guerrières mais mages et fées me comprendront) afin qu’elle transparaisse dans l’univers qui nous entoure.
Pour l’instant, je suis en deuil et je laisse couler mes émotions le long de mes joues, je rejoins ma mémoire et j’en sors les pépites du passé. J’écris, je chante cette douleur, cette tristesse.
Quand un seul être manque…
A bientôt
Je ne suis ni mage ni fée, mais je compatis.
Merci pour avoir partagé ces paroles touchantes.
Je commence à m’attacher à mon chat; A m’habituer à sa présence et à m’inquiéter de ses absences… Je devine donc ta peine, même si je sais qu’il est impossible d’y être autrement que seul…
En ce jour, s’il est une personne que je ne pouvais attendre au-delà du «mode chat», c’est bien toi Frédéric, et pourtant, quel florilège.
Il montre toute la richesse de votre relation. Une Relation au-delà du «mode chat», que les mages et les fées bénissent.
Que les pépites du passé te réchauffent le cœur,
Stéphane
Bonjour
Ma douce et merveilleuse Chatte Lilou est morte, à l’âge de 19 ans… Une douleur énorme m’a envahit, malgré tout mon entourage qui me disait de relativiser, qu’elle avait eu une belle vie, que c’était un grand âge…. oui je savais tout ça évidemment. Elle était un peu sénile depuis un an et miaulait parfois toute la nuit, elle se déplaçait et mangeait avec difficulté, et n’était plus très propre ces derniers temps…Mais le véto m’avait dit qu’elle ne souffrait pas et que c’était juste lié à son grand âge. Et j’entendais les “raisonnables” me dire, il faut la faire piquer, tu ne peux pas la garder comme ça. Mais non, je ne voulais pas ! Cette chatte m’a accompagné pendant 19 ans, elle m’a aidé à traverser toutes les épreuves que j’ai vécues, m’a consolé par ses ronrons chaque fois que nécessaire, m’a écouté lui raconter toutes mes histoires, m’a réchauffé, m’a caressé, etc… C’est incroyable ce qu’elle m’a apporté dans ma vie. Alors je voulais absolument la garder jusqu’au bout, même si elle m’empêchait de dormir et faisait pipi n’importe où (alors que je suis très maniaque). Mais ce fut encore bien plus “hors de ma zone de confort” d’être là à dernier souffle, de l’avoir dans ses bras et de se dire que c’est fini. Ce fut très difficile. J’ai mis un certain temps à l’accepter (je pensais qu’elle allait peut-être encore se réveiller). Et puis J’ai dû creuser un trou dans mon jardin et l’y glisser. C’est bien plus dur que de sortir du véto les mains vides. Mais je suis très heureuse aujourd’hui de l’avoir fait. Je me sens en accord avec moi-même. J’ai tenu bon face aux “raisonnables” et malgré les “inconvénients” et j’en suis assez fière… Jusqu’au bout et même au-delà, cette chatte m’aura tant apporté ! Je me suis lancée depuis dans la création d’une “relation” avec un sdf polonais que je vois tous les jours. Il n’est pas très facile à aborder, mais je pense pouvoir l’aider, alors j’espère que j’y arriverai.
Merci Stéphane.
Bonjour Stéphane,
Cela fait bien des lettres que j’ai le plaisir de lire, sans poster de réaction, et je vous remercie de m’avoir gardé dans votre liste de diffusion.
Pourquoi réagir maintenant ?
Parce que j’ai vu une notion importante. La plus importante qui soit !
S’aimer, soi-même !
Car quand on s’aime, On est capable d’aimer, sans conditions, les “autres” !
Quand on peut se regarder dans les yeux, et dire : ” Tu est beau (belle), je t’aime ! ”
Tout devient possible ! Au-delà de l’ imagination !
Fraternellement !