Allez vers ce que vous dénigrez
Il est possible que vous ayez arrêté votre lecture ce mois-ci, considérant que la «Rupture de Pattern» n’était pas un sujet pertinent pour vous, car trop violent (mon «magnez-vous le derche !» n’est pas encore passé). Et puisque nous sommes à 3 jours du webinaire, il est temps de vous livrer une phrase qui a eu un très fort impact dans ma vie, et dans la vie de beaucoup de gens que j’ai coachés :
Allez vers ce que vous dénigrez !
Je sais… C’est bizarre d’entendre ça, mais c’est une évidence : si vous rencontrez une difficulté et que vous ne parvenez pas à vous en sortir avec les moyens du bord, c’est que les moyens du bord ne suffisent pas. Les solutions se trouvent forcément ailleurs : dans des zones où vous n’avez jamais mis les pieds. Où n’avez-vous jamais mis les pieds ? La plupart du temps dans des lieux que vous dénigrez ! Beaucoup de gens finissent par le faire sous contrainte, lorsqu’ils n’ont «plus le choix» comme ils aiment l’annoncer, mais c’est dommage d’en arriver-là. La vie est bien plus belle lorsqu’on fait les choses par choix.
Mets de l’huile…
Je connais une personne qui dénigrait les huiles essentielles. Elle pensait qu’il s’agissait de placébos, et que l’industrie pharmaceutique se servait des faiblesses psychologiques des gens pour leur vendre des produits qui n’ont aucun principe actif ! Selon elle, tout le marketing qui tourne autour de ces huiles : le joli conditionnement, les appareils de diffusion, les brochures, les sites internet, etc. ne servaient qu’à impressionner les gens en souffrance…
Si vous connaissez les vertus des huiles essentielles, vous vous dites peut-être que cette personne n’est pas très intelligente et ne cherche pas à le devenir ; mais il n’en est rien ! Cette personne est d’une intelligence rare et d’une culture impressionnante. De plus elle est d’un caractère doux et son dénigrement ne se manifeste pas par des cris de scandale. Tout se fait avec calme et son discours est construit. Lorsqu’elle argumentait à propos de l’inutilité des huiles essentielles, on avait envie de la croire.
Mais un jour, sa fille (qui avait 16 ans à l’époque) s’est levée avec un torticolis impossible à débloquer. Elle l’a emmenée chez le médecin, chez le kiné, chez l’ostéopathe et a fait tout ce qu’elle pouvait et qui se trouvait dans sa zone de confort, c’est-à-dire dans ce qu’elle accepte facilement. Ça n’a pas suffi, et sa fille devait passer un concours de danse pour entrer dans une école spécialisée. Avec un port de tête biaisé par un torticolis, ce n’était même pas la peine de s’y présenter ! Elle m’a alors demandé si je connaissais une personne capable de l’aider, même s’il s’agissait de médecine parallèle. Je lui ai recommandé un posturologue que je connaissais, sachant qu’un chamane ou même un acupuncteur ne passerait pas le filtre de ses dénigrements…
Ce posturologue était passionné d’aromathérapie, et il en a fait une compétence. Après un bilan postural très technique en bonne et due forme, en voyant la jeune danseuse tenter de bouger sa tête avec peine à 3 jours de son concours, il proposa à sa mère de la masser 3 fois par jour avec de l’huile essentielle d’ylang ylang (diluée, évidemment). Très contrariée par la proposition, elle ne l’a acceptée que par désespoir de cause, et elle m’a avoué que pendant un instant, elle espérait secrètement que cela ne fonctionnerait pas, afin de prouver une fois pour toutes que c’est du charlatanisme… Puis elle s’est dit que si le placébo pouvait fonctionner sur sa fille, alors tant mieux ! Mais elle, elle n’était pas dupe : elle n’aurait jamais retenu cette solution pour elle-même.
Dès la première application la douleur s’est atténuée. Sa fille a pu reprendre son entrainement en douceur, puis de façon plus intensive heure après heure. Elle est arrivée bonne deuxième au concours et a donc été admise à l’école de danse qu’elle voulait rejoindre depuis des années. Comprenons-nous bien : il ne s’agit pas d’un produit magique qui vous place sur le podium : oubliez ce genre de sottises ! Clara (notre danseuse) a travaillé dur pendant des années et elle avait le niveau. L’huile essentielle (et le massage de sa maman) lui ont permis d’obtenir la deuxième place en toute légitimité.
Résistance
Est-ce que sa maman a changé d’avis sur les vertus des huiles essentielles ? Ce fut très difficile au départ, car il n’y a rien de plus tenace qu’une croyance. Lorsque vous lui ajoutez un dénigrement affiché, argumenté, motivé… Il n’est pas facile de revenir en arrière, car il y a comme une réputation à défendre. On remarque la même chose chez les racistes qui lâchent leurs dénigrements. Ils ne peuvent pas afficher leur tolérance devant tout le monde : une glue les retient dans la prison mentale qu’ils ont créée.
Elle a donc commencé par remisé sur l’effet placébo se disant que son massage a été salutaire pour sa fille et que n’importe quelle huile aurait fait l’affaire. Mais heureusement pour elle, un bénéfice secondaire est venu au secours de son changement : l’effet antistress de l’ylang ylang…
Sujette au stress, elle a remarqué qu’après les soins qu’elle prodiguait à sa fille, elle se sentait calme, détendue, sereine, confiante… Elle a une fois de plus tenté une échappatoire, se disant que ce moment agréable partagé avec son adolescente a eu un effet apaisant sur son moral. C’est ce moment intense plein de bonnes intentions qui aurait fait son effet sur son stress… Finalement, c’est son esprit de contradiction qui l’a sauvée : elle a diffusé de l’ylang ylang dans son salon POUR PROUVER que ça ne fonctionnerait pas, et ça a fonctionné ! Elle a tenté encore une dernière résistance ; une barrière mentale qui mériterait tout un article, mais en lisant les témoignages qui corroboraient sur Internet, elle a fini par céder…
L’ylang ylang est devenu pour elle un produit de consommation courante, puis de fil en aiguille d’autres huiles essentielles ont rejoint son style de vie, améliorant considérablement son humeur, son sommeil, son assurance, sa capacité d’adaptation et donc le rythme de ses projets de vie.
Sérendipité
Vous pensez peut-être que cet article a pour vocation de vous sensibiliser aux huiles essentielles, mais ce serait une perte de focus… Ce que je veux faire ressortir de cette histoire, c’est le fait que la solution se trouve dans ce que vous dénigrez. Dans ce que vous n’avez jamais fait et que vous ne voulez surtout pas faire, parce que vous CROYEZ que c’est idiot, peine perdue, trop cher, trop long, trop court, trop difficile, trop beau pour être vrai, et j’en passe…
Vous dénigrez peut-être les webinaires. Vous dénigrez peut-être la Rupture de Pattern (à cause de mon introduction trop musclée), vous dénigrez peut-être autre chose que je ne saurais décrire, car vous communiquez très peu ! Mon invitation aujourd’hui, puisque tout le reste ne vous pas convaincu, c’est d’aller vers ce que vous dénigrez ! Sait-on jamais, un bénéfice secondaire pourrait apparaître.
A++
Stéphane SOLOMON
Bon je vais commencer par perdre le focus et parler de l’ylang ylang. C’est une fleur qui est magnifique et il est vrai que son parfum enivrant, doux, suave… je ne savais pas qu’il avait des propriétés anti stress car lorsque je vois cette fleur, c’est en général lorsque je suis en vacances dans les pays d’Asie…
Mais pour en revenir à nos moutons, pardon je voulais dire notre Focus, j’ai moi aussi quelques freins concernant les webinaires vidéo. Du coup je m’interroge sur mes freins. S’agit-il d’une croyance? J’ai déjà participé à, je crois, deux webinaires d’auto coaching et et je n’avais pas envie de renouveler l’expérience. Le direct ne me convient pas, collé derrière mon écran. Il faut dire que je ne pratique pas la communication vidéo comme skype, WhatsApp…
J’ai pourtant suivi le lien inscrivez-vous car le sujet de la rupture de pattern a été très bien traité lors des divers articles et que je n’avais pas envie de m’arrêter en si bon chemin. Je dépasse alors mon frein au travers d’un clic pour aller vers .
Arrive alors le second frein :39 € pour le webinaire. Je ne dénigre pas le tarif pour ce one shot mais la valeur que je perçois n’est pas en adéquation avec le média proposé qui ne me convient pas… encore un frein…
Ce coût d’opportunité de 39 € me permettra néanmoins d’affiner le sujet par l’achat et la lecture de trois ou quatre livres traitant du sujet.J’y perdrais le grain et la patte de Stéphane et Isabelle mais cela me permettra de revenir au fondamentaux comme la re lecture de “pouvoir illimité” d’Anthony Robbins…
Frédéric, tu es un client historique et j’ai un profond respect de ce que tu proposes, évoques, suggères. J’aimerais savoir à partir de quel prix, le deuxième frein aurait été levé pour toi.
Merci pour ta réponse,
Stéphane
Bonjour Stéphane,
je suis désolé pour ce retard de réponse mais il m’aura fallu murir ma réponse pour en trouver sa formalisation. Elle est venue au travers de la lecture de “Predictably irrationnal’.
Pour rappel des faits :
– j’ai adoré vos textes sur la rupture de pattern
– je n’aime pas les webinaires
– je n’aime pas les épinards (sur-cuits) à la crème
– j’ai cliqué sur le lien inscrivez-vous (et je n’aime toujours pas les épinards à la crème)
– j’ai abandonné l’inscription devant le coût de 39 €
– j’ai acheté 2 livres ce mois-ci pour environ 32 €:
“A nous la liberté” de de Christophe André – Alexandre Jollien – Matthieu Ricard superbe écriture et boites à outils
“C’est (vraiment?) moi qui décide : Les raisons cachées de nos choix” de Dan Ariely (en cours de lecture)
La question :
“J’aimerais savoir à partir de quel prix, le deuxième frein aurait été levé pour toi ?”
Premier élément de réponse :
j’ai cliqué pour ajouter ma contribution présentielle à ton webinaire. J’acceptais de donner 2 heures de mon temps pour participer à ton webinaire. Je passe plus de 2 heures de mon temps pour commenter tes articles et essayer d’apporter des pierres à un édifice co-construit.
Deuxième élément de réponse :
imaginons l’histoire suivante ! Je me rends régulièrement dans un restaurant que j’affectionne et je ne suis jamais déçu. Le cuisinier est une perle rare et il sait mettre en valeur les belles matières premières qui proviennent soit de son jardin, soit du marché. Un jour, il m’a proposé de gouter ses épinards à la crème. Comme tu le sais maintenant (voir plus haut), je n’aime pas les épinards à la crème mais je me dis que je n’ai surement jamais goûté de bons épinards à la crème. La vie est une aventure et je me décide donc à tester cette recette élaborée par un chef en qui j’ai toute confiance. Me voilà donc avec une magnifique assiette d’épinards à la crème à déguster et ce sont surement les meilleurs épinards à la crème que le monde ait pu connaître.
Ma première fourchetée est timide mais je la déguste en pleine conscience : je hume d’abord les parfums exhalés par la chaleur du plat, je ressens la texture lorsque je presse ma langue contre mon palais puis les sensations (le goût) envoyées par mes papilles gustatives, l’avant de la langue, l’arrière de la langue, celui du palais…aie! Cela ne me plait pas : si l’odeur est agréable, j’aime moins l’entrée en bouche et je ne supporte pas les sensations envoyées par mes papilles…je tente une seconde fourchetée…idem…je pousse donc l’expérience jusqu’à la cinquième puis j’arrête. Rien qu’en te racontant l’histoire, un mal être s’installe.en moi.
Tu me rétorqueras qu’un webinaire n’est pas un plat d’épinards à la crème et tu auras bien raison. Tu pourrais me dire que la recette a changé (deux intervenants, un pecha-kucha d’intro, …). La matière première d’un webinaire reste une vidéo en direct avec un présentateur/conférencier filmé et des personnes derrière leur écran qui peuvent – par moment- interagir avec le présentateur. La base de la recette ne me convient pas dans une approche de développement personnel. Je ne suis pas un bon client pour ce nouveau business-model. Cela ne m’empêche pas d’avoir confiance en toi et de continuer à te lire en attendant un autre mode de formation. La cuisine est bonne chez Stéphane :-))) mais je n’aime toujours pas les épinards à la crème.
Avec tout mon respect pour ton travail
Frédéric
PS : je peux manger 3 ou 4 fourchetées d’épinards à la crème lorsque je suis invité mais je ne le fais que pour faire honneur à mon hôte. Je ne reprendrais pas d’épinards à la crème dans mon restaurant préféré.
Nous sommes don d’accord (une fois de plus) : ce n’est pas une question d’argent (une fois de plus). Et c’est là que j’aimerais toujours PRÉ-VENIR celles et ceux qui utilisent l’argent (et parfois le temps) comme rempart, alors que leurs raisons sont ailleurs. Parce que si tu m’avais donné un prix acceptable pour toi, je me serais aligné. Parce que si toi, Frédéric, tu dis non à ce genre de plat pour une question d’argent, c’est à moi de revoir mon prix. Mais si ça ne dépend pas du prix mais de la recette, ça devient moins négociable, parce que beaucoup de gens aiment ce plat.
Je retiens toutefois que tu t’étais presque inscrit (pour me faire plaisir), puis que tu as reculé devant le prix pour t’orienter vers du Développement Personne à ta façon (les livres). J’ai donc contribué à cette décision, et j’en suis ravi. Si tu avais remplacé ce webinaire par un bon vin, je me serais demandé :
– Mais n’a-t-il pas un “budget bon vin” pour rogner sur le “budget Développement Personnel” ? Et de quelle façon pourrais-je, le mois prochain, rogner sur le “budget bon vin” pour maintenir Frédéric dans sa dynamique initiale ?
En effet, j’aurais été très affecté d’apprendre que tu arrêtes le Développement Personnel à cause d’un webinaire de mon cru, que tu n’as pas suivi.
Je te remercie pour cette réponse, et je vais de ce pas retourner vers mon projet (qui démarre cette année) : publier des livres !
J’ai écrit plus de 3.000 pages en 10 ans. Il y a matière !
Et puis tiens ! Je vais commencer par “La peau de banane”. Est-cet que tu aimes la banane ?
Merci de m’avoir épargné cette question
Que de bonnes surprises à me lancer dans ce que je dénigrais et aussi dans ce que je n’aimais pas faire. Des surprises gagnantes pour la plupart et d autres “globalement gagnantes” parce que ces actions m ont au moins appris que je peux le faire, que ce n’est pas si difficile et que je me faisais un monde à tort de cette action. De quoi trouver la force de me lancer dans d autres actions plus grandes. A condition d y être bien accompagné par une personne enthousiasmante et/ou par soi-même dans une démarche vraiment volontaire de découverte en ayant au préalable fait raz de ses préjugés.
Une suggestion de texte Stéphane, comment gérer les regrets, ici de ne pas l’avoir fait plus tôt ?
Le regret est une perte de temps. Le bon moment c’est MAINTENANT. Et si “plus tôt” était en fait “trop tôt”?
Bonjour,
Je n’ai pas encore lu l’article, j’y reviendrais. Mais je viens de m’inscrire au webinaire.
Si je m’inscrivais plus tôt c’est que je ne me sentais pas capable de le suivre (horaire – convalescence suite à opération, et déjà assez secouée par ce qui m’est arrivée). Et puis je viens d’avoir un nouveau choc, je pars pour du traitement “de choc” pour 6 mois, et je ne m’y attendais pas du tout.
Du coup j’ai besoin d’énergie. Et je sais que quel que soit le sujet abordé, il y a toujours de l’énergie dans un webinaire avec Stéphane. Je connais moins Isabelle, mais je lis Stéphane depuis 8-9 ans, donc je sais à qui on a affaire : quelqu’un qui ne cherche que à faire du bien aux personnes autour de lui (autour au sens large).
Et puis en regardant mieux la description après m’être inscrite, je sais que ce qui est abordé peut m’être utile, je vais d’ailleurs essayer de préciser en quoi.
Inscription validée. Rdv au 3 juin.
Je ne suis pas disponible ce soir là et je n’ai fait aucun effort pour me rendre disponible car la rupture de pattern, cela m’a laissée indifférente. Et puis, je n’aime pas trop les webinaires que je ressens comme trop longs et diluant souvent les sujets. D’ailleurs, je commence à me demander si le coaching est fait pour moi. Au début, quand il s’agissait de gestion du temps, j’étais motivée car j’avais ce problème. Et ensuite, la plupart du temps, les newsletters m’ont intéressée. Et une sorte d’affection envers Stéphane s’est instaurée. Donc je suis devenue une fidèle, mais je me sens de moins en moins concernée.
Je souhaite néanmoins un bon webinaire à tous les participants.
Geneviève
C’est rigolo que tu parles de cet exemple car en début de semaine dernière j’ai pris rdv chez un ostéopathe pour mon mal de dos (j’y vais demain du coup) , ça fait 3 ans que j’ai mal au dos, j’ai vu 3 kinés différents, pris des donnes de médicaments, etc… J’avais fait un essai avec une ostéo mais ça n’avait pas été concluant. Je ne sais pas si c’est suite à ce mois sur la rupture de pattern , mais une remarque fait par une collègue de mon nouveau travail lundi dernier et hop j’ai pris rdv.
Pour finir, je viens de m’inscrire à ce webinaire. Par sur de pouvoir le suivre, question de priorité, au pire ce sera en replay un peu plus tard.
Dans tous les cas merci à tous les 2 pour ce que vous nous offrez.
Merci pour le webinaire mais merci aussi pour cette proposition qui m’a été très utile ce weekend.