Dans la première partie de cet article, j’ai expliqué l’origine du mot «sabbatique». Je tiens effectivement à distinguer le repos sabbatique, volontaire, programmé, choisi… d’autres types de repos (imposés par la fatigue ou contraints par les circonstances). Pour ma part, je suis dans une belle dynamique ! Je me dirige vers de nouveaux horizons où l’Action aura une place de prédilection :
Jusque-là je considérais que c’est en me mettant au service des hésitants que je remplissais ma Mission. C’était intéressant, passionnant, très intense, mais peu gratifiant… J’ai très envie d’un programme sans hésitants ! Durant mon Année Sabbatique je m’adresserai principalement à des personnes prêtes pour l’action !
Mais, me direz-vous, l’action, ça demande de l’énergie… Ce n’est pas sabbatique ! Certes, mais croyez-moi, tenter de convaincre une personne qui a 70 raisons d’avance de ne pas bouger que la solution est dans l’action, c’est beaucoup plus fatigant que d’accompagner l’action. Euh… En fait, c’est le jour et la nuit ! Toute femme et tout homme d’action vous le diront : bien sûr qu’élaborer un projet et le mener à terme, c’est du boulot ! Mais il n’y a rien de pire que d’essayer d’avancer avec quelqu’un qui ne croit pas en votre projet, qui va freiner des deux pieds au moment où il est sollicité, et qui, au-delà de sa résistance physique, déploiera son talent oral et épistolaire pour se mettre en travers de votre cheminement intellectuel.
Accompagner des projets, c’est tellement plus vivifiant ! Pour ce faire, je vais prendre congé d’Auto-Coaching.fr et de sa newsletter, afin de créer une zone de Coaching spécialement dédiée aux projets, et bien sûr, à celles et ceux qui les mènent.
Que vont devenir le site et la newsletter ?
Auto-Coaching.fr ne sera pas détruit. Les 523 articles qui y
sont publiés et leurs commentaires continueront d’exister. Ils font partie de
ce que j’appelle Les Forces en Présence :
ces pages sont référencées par Google et amènent un trafic régulier. Un trafic
dont je peux me servir pour rediriger les visiteurs vers ma nouvelle activité,
puisqu’ils ne viennent pas pour un site ; ils viennent pour du Coaching et
du Développement Personnel. Mon nouveau site ne bénéficiera pas d’un bon trafic
avant quelques mois. Je vais donc me servir du flux existant ici pour le
rediriger là où je m’exprimerai.
Isabelle fait également partie des Force en Présence, et là je dois avouer que ce n’était pas prémédité. Je n’ai pas entrepris ce partenariat en janvier pour lui laisser le bébé avec l’eau du bain 9 mois plus tard. Mais c’est avec plaisir (et toujours dans le cadre d’un partenariat) que je lui confie mon site ainsi que la newsletter associée. Elle connaît tous les aspects techniques et a une copie des clefs. De plus, elle respecte ma mission, même si elle est convaincue que pour la mener à bien, il faut agir autrement. Isabelle est donc prête à tenter de nouvelles expériences avec les hésitants de cette newsletter, pendant mon détachement. Vous voici avec une nouvelle Rédactrice en Chef.
Aurais-je pu continuer au même endroit ?
Il y a une citation que j’aime beaucoup. La voici :
«L’idiot du village cesse d’être idiot au moment où il quitte le village»
(Je ne citerai pas l’auteur par modestie)
Vous avez peut-être envie de me dire que vous ne m’avez jamais pris pour un «idiot», mais cette citation est métaphorique : elle évoque «l’Image de Soi». Quelle que soit l’étiquette qu’on vous ait collée, que ce soit «l’idiot du village» ou «l’Abbé Pierre du Développement Personnel», elle vous collera à la peau dans le lieu où elle a été confectionnée.
En changeant de lieu, vous changerez d’Energie Créatrice. Supposons que pendant des années, votre discours s’adressait à des personnes réfractaires à votre projet… Comment allez-vous aborder les discussions ? Timidement ! Ou alors de façon revendicatrice, ou encore en justifiant votre vision du monde. Sachant de quelle façon vous allez être reçu, vous allez vous aligner pour donner quelque chose de recevable. Si vous vous détachez du lieu où l’énergie ambiante vous stigmatise, le monde qui peuple le nouveau village aura une nouvelle image de vous, et cette nouvelle image vous permettra de changer plus facilement qu’en luttant avec les vieux clichés.
A noter que si vous avez créé un problème (eh oui, vous êtes principalement Responsable de l’image que l’on a de vous), vous pouvez aussi le résoudre. Mais sans changer de lieu, ça demanderait une telle énergie que ce n’est pas très sabbatique… Alors aurais-je pu continuer sur Auto-Coaching.fr ? Dans l’absolu la réponse est OUI, mais dans notre contexte d’Année Sabbatique, la réponse est clairement NON ! Je préfère déménager.
Renouveau !
J’ai écrit que j’avais envie de «recommencer à zéro»… Ce
n’est qu’une expression, car à 52 ans on ne recommence pas à zéro, ni même à 30
ans, ni même à 10 ans, ni même après 3 minutes de vie… Vous avez un parcours,
et il fait partie de vous. Tenter de l’effacer sera vain, mais vous pouvez vous
en servir. Lorsque vous vous trouvez à la croisée de chemins, vos expériences
vous permettent de savoir ce que vous voulez et ce que vous ne voulez pas.
Ce que je veux est simple, et peut s’exprimer en quelques
mots :
Je veux interagir avec des personnes qui veulent s’impliquer, s’engager, s’investir dans leurs projets, en y intégrant des techniques de Développement Personnel.
Vous remarquez l’usage du verbe VOULOIR ? Ce n’est pas
une facilité de langage, et encore moins une impolitesse de langage. Je ne le
souhaite pas. Je ne l’espère pas. Je le VEUX !
J’ai donc envie de RENOUVEAU durant cette Année Sabbatique. Le
problème est que c’est ce que j’ai toujours voulu et affirmé, et ce n’est pas
ce que j’ai obtenu. La raison principale vient de l’éducation de certaines
personnes, qui transforme ce que je VEUX…
Parlons, par exemple de la gratuité. Ce que je VEUX, c’est
qu’elle nous permette de faire connaissance sans que cela représente un coût
pour vous. Ça représente un coût pour moi, mais je suis prêt à l’assumer car
c’est un investissement : j’investis
dans notre relation. Mais il est possible que votre éducation vous mette dans
une posture différente qui est la suivante :
- Tant que je peux profiter de la gratuité, j’en
profite !
Il ne m’appartient pas de juger si cette éducation est bonne ou mauvaise. En revanche, il m’appartient d’évaluer et de rappeler que ces réflexes éducatifs ne sont pas compatibles avec ce que je VEUX. J’espère que vous voyez la différence entre ce qu’un système attend de vous (et l’exprime avec clarté), et ce que votre éducation vous pousse à faire, au risque de dénaturer le système.
Une fois de plus, rappelez-vous que ce que je décris
ci-dessus est une métaphore de la vraie vie. Il y a certainement une multitude
d’environnements que vous avez rejoints sans même vous soucier de ce qui y est
attendu : ces conventions que vous ne lisez pas, ces chartes que vous
parcourez en diagonale, ces règles qui vous dépassent… Malgré tout, vous
prenez vos aises dans ce lieu sympathique, vous disant que tant que personne ne
vous chasse, vous y avez votre place.
Alors voilà… C’est à moi de céder ma place ! Quelle que soit votre attitude, votre éducation, votre compréhension de mon travail ou la vision que vous avez de moi, vous avez votre place dans Auto-Coaching.fr et Isabelle décidera de la suite en fonction de ses critères.
La nouvelle question qui se pose est :
Avez-vous votre place dans mon nouveau village ?
Les conditions ont déjà été données, je les rappelle :
Je veux interagir avec des personnes qui veulent s’impliquer, s’engager, s’investir dans leurs projets, en y intégrant des techniques de Développement Personnel.
Tout le reste n’est que littérature. Une littérature que vous découvrirez progressivement en investissant les lieux avec moi dès demain, premier jour de mon Année Sabbatique.
A demain,
Stéphane SOLOMON
PS : J’ai failli oublier de revenir sur le mot «Année». La plupart de mes connaissances qui ont pris une Année Sabbatique y sont toujours… Parfois depuis 15 ans ! Il faut croire qu’on y prend goût. Je ne sais pas combien d’années durera mon Année Sabbatique, mais je ne vous garantis pas un retour dans 366 jours…
0
0
votes
Évaluation de l'article
Bonsoir.
Pour moi c’est un ensemble de qualités qui permet de mener à bien des projets avec son équipe motivée.
Et si l’équipe n’est pas motivée?
Ce qui me vient en 1er c’est :
Charisme, capacité à mener les autres vers un objectif donné (que les autres soient des collaborateurs ou pas) et posture managériale.
Emmener les autres avec soi
Charisme
Bonjour Stéphane,
Avoir du leadership : être un leader, un meneur dans son domaine et savoir fédérer autour d’un projet. Cela nécessite :
un savoir-faire, un savoir être,
une confiance en son projet et en ses capacités,
à s’engager jusqu’au bout,
Savoir communiquer,
Savoir garder une visibilité en méta position pour maîtriser chaque étape en conscience,
un immense travail en amont tant en développement personnel que sur l’étude du projet.
Cette qualité de leadership est une force si elle est incarné par des Hommes de bien.
Depuis petite, on m a toujours dit que je n’étais pas timide et qu au contraire, j’étais une meneuse qui aimait commandé son petit monde dans tous les groupes où j’évoquais (école, sport, cercle familial….)
Et ça m a toujours mise très mal à l’aise, car personnellement je trouvais que ces termes étaient péjoratifs et ne me ressemblaient pas. En grandissant, j’ai appris le mot “leadership” qui m a apporté une bouffée d’air fraîche et une légitimité à mes comportements.
Je n’avais pas un problème d’ego et je ne “dirigeais pas mon petit monde a la baguette”.
Non, j’aimais me mettre au service des autres grâce – entre autres – a mon aisance à communiquer avec tout le monde pour mettre a profit des projets ou des réalisations. Car pour avancer, il faut savoir prendre des décisions.
Le mot Leadership est pour moi le libérateur des angoisses d’une petite fille qu’on mettait dans la case d’une meneuse alors que chaque action menée partait d’une bonne attention.
Et puisque les choses s’alignent, aujourd’hui on ne me montre plus du doigt pour me dire que je mène mon monde par la baguette mais j entends souvent qu’on dit de moi que je suis passionnée et inspirante.
Gratitudes !
Pour moi ton mal être reposait sur la différence entre leader et dirigiste. Malheureusement en français il n’y a pas vraiment de mots pour leader , à part meneur mais qui garde une connotation négative alors qu’avec leader on voit plus facilement le positif.
Pour moi, le leadership, c’est une invention extrêmement négative qui sépare la compétence et le fait d’être suivi par les autres.
Je vais le dire autrement : quelqu’un qui a du leadership pourra être un gros nul stupide voire méchant, il aura du succès et sera suivi même s’il conduit tout le monde dans le mur.
Quelqu’un d’intelligent qui propose des choses vachement meilleures, parce qu’il n’a pas de leadership ne sera pas suivi et c’est à cause de cela que le monde va du plus en plus mal.
Développer le leadership est donc pour moi quelque-chose de négatif car utilisé aussi par des abrutis
Je sais déjà que Stéphane me dira que c’est une raison supplémentaire pour tenter de prendre le leader ship sur tous ces gens néfastes et être bienveillants à leur place.
Et ce sera une proposition que je vais étudier très sérieusement.
C’est intéressant comme raisonnement.
Je veux dire que c’est intéressant de voir le leadership comme négatif.
Si le leadership est utilisé par des abrutis mais qu il donne l impulsion à d autres abrutis d avancer.
Car le leadership est aussi une question de valeurs.
A définir ce qu est un abruti, car encore une fois, l abruti d un peut être un inspirant pour un autre.
Merci en tout cas pour ce commentaire, je suis convaincue qu’il y a matière à développer
Je choisis de rebondir sur votre commentaire parce qu’il a suscité certaines réflexions chez d’autres. Je suis assez d’accord avec vous en fait. Un excellent leader sera capable d’emmener avec lui d’autres personnes dans des délires divers et variés, que ce soit méchant, malhonnête etc..
Je suis convaincue que pour être leader il ne faut pas être forcément, empathique (même si je l’ai dit dans mon commentaire perso), malin, honnête, gentil etc..
Leadership : capacité à souder un groupe de personne, à lui donner une direction.
et à l’entraîner vers cette direction parce qu’ayant une vision ,( idée novatrice ou une imagination de l’avenir ) et des valeurs , des expériences, du vécu qui donnent confiance au groupe.
Engagement, solidaire, soudé, force, intérêt commun d’un groupe, personne meneuse
Alors, moi j’ai une amie coach : quelqu’un que j’aime beaucoup, pour qui j’ai travaillé et dont je respecte le travail. Elle utilise ce mot très très souvent depuis quelques années dans ses publications, donc en premier je pense à elle, et à tout ce qu’elle a dit, qui ne sont que des trucs sympas semble-til. Pourtant le mot continue d’évoquer une sorte de truc business désincarné américain pour moi. En tout cas au début du mois d’avril 2019.
J ai envie de réagir sur le côté ” à l américaine” que je trouve super intéressant. Effectivement ce mot n est il pas quasi intraduisible? N est il pas juste difficilement transposé et interprété à la française dans un management souvent autoritaire remplacant à tort , de mon point de vue, la communication. Si vous le voyez sous l angle de l influence par la communication, est- il si detestable ou lointain et ne mérite t il pas au contraire que l on cherche à le renforcer ? Et la bonne nouvelle c est que la communication cela s’apprend et donc le leadershop (je laisse cette coquille) se developpe. C est donc un moyen qui peut fédérer, mettre en evidence ou formaliser ou aider à aller vers ce à quoi un groupe aspire. On peut aspirer à suivre sur un sujet mais être suivi, orienter, guider sur un autre. Cela peut être inné ou acquis, volontaire ou involontaire. Je pense que l on ne peut exercer du leadership qu’avec le groupe qui recherche et accepte ce leader, (donc très incarné ). Il ne peut être imposé.
C’est un choix commun, un rôle, une contribution dans une collaboration.
La conscience de notre mode de vie en société et notre instinct grégaire.
L autorité hiérarchique est autre chose.
leadership est une capacité plus ou moins naturel à entraîner une personne , un groupe à faire, réaliser un projet (celui du leader, ou celui du groupe ou un autre) : je l’associe en pensée au mot charisme bien que ce ne soit pas la même chose.
Bonjour,
Très spontanément je pense à:
Lorsqu’une personne démontre un ensemble de capacités, d’actions (ou non-action), d’attitudes emmenant (menant vers, hors de soi-même) et d’autres personnes vers des objectifs et valeurs qui englobent soi, les autres, le tout qui est plus que la somme.
Un révélateur des intentions, créativités, intelligences multiples permettant à chacun de prendre sa place dans un bien commun.
Merci pour cette invitation à la réflexion
An
Le leadership est la capacité de mener et guider un groupe de personnes. Il a selon moi une grande capacité d’organisation et sait imposer une autorité naturelle.
autorité naturelle oui, capacité d’organisation pas forcément. Je pense même que cela peut être dissocié, le leader entrainera les autres, même dans le désordre ambiant.
La capacité à s’entraîner et à entraîner, à aller vers. Je crois que nous exerçons déjà notre leadership pour nous même avant de le proposer aux autres.
Pour moi le leadership est l’influence qu’une personne peut avoir sur moi, sur quelqu’un, de par sa personnalité, sa facilité d’exprimer des choses, son empathie … etc
Pourquoi sur vous, Catherine?
Pas que sur moi, je voulais juste m’inclure dans les personnes sur qui un leader a du “pouvoir” de l’influence.
Et si vous étiez dans ce rôle de leader, comment l’envisageriez-vous?
Comment je l’envisagerais : je suis un peu trop bisounours sans doute. Donc dans mon monde “rêvé” je ferais en sorte d’être un leader qui arriverait à convaincre que tout le monde est capable, que tout le monde peut, je leur dirais : allons-y et vous verrez que vous aussi pouvez y arriver. Dans mon monde … mais je suis si utopiste, si rêveuse. 😉
A mon sens, le leadership est cette capacité naturelle à fédérer des équipes ou une personne autour d’un objectif commun. Le leader est charismatique et a une vision à long terme pour mener à bien des projets et des personnes et les faire évoluer positivement. Il guide et accompagne en élevant les personnes avec cette volonté affirmée et assumée
La capacité à mener un projet en commun.
Bonjour
le leadership c’est savoir mener (et emmener) une équipe dans un projet commun; il faut être moteur, et rassurant sur les problématiques…
j’aime bien cette définition synthétique et positive
Merci.C’est vrai, je voulais être synthétique en répondant; Bien vu!!
Le leadership, cela m’évoque la capacité d’entraîner les autres, de les amener dans sa propre vision et de les faire adherer à son projet. Cela peut aussi d’être capable de fédérer un certain nombre de germes d’idées ou d’initiatives en leur donnant une unité. Cela suppose potentiellement une capacité à construire une vision (mais pas forcément, elle peut être faite par d’autres ou collectivement), mais surtout à la communiquer, à l’incarner. De mon point de vue le leadership suppose également une grande cohérence entre les paroles et les actes, et donc une certaine rigueur à la fois pour soi-même et pour les autres, sinon il y a perte de crédibilité et d’adhérence.
Globalement comme dans tout domaine il y a des personnes qui ont plus d’aptitudes que d’autres pour le leadership, mais je pense que cela peut se travailler, et qu’une personne convaincue (avec une vrai vision) peut devenir convaincante en travaillant sa communication, et faire preuve de leadership.
Un leadership c’est une personne capable d’influencer les autres, de les mener dans un projet, de les motiver. Cela peut être un chef, un mentor, un coach.
Pour moi le leadership c’est d’être le moteur, c’est à dire de pouvoir faire avancé notre vie et influencer les autre positivement .
Le leadership est la capacité d’extraire le meilleur de chacun dans un but précis en communicant, encourageant et les motiver en leur donnant confiance en eux-même.
Arf… 13h est passé , mais j’ai pas copié 😉
Pour moi, posséder une forme de leadership, c’est être capable de faire travailler ensemble, dans un même but, des personnes de capacités et fonctions différentes, quelquefois supérieures aux miennes. C’est être capable de fédérer grâce à la transmission de mes propres convictions. C’est également être en mesure de remobiiser des partenaires défaillants ou en perte de vitesse, quitte à modifier les objectifs initiaux pour qu’ils deviennent atteignables. C’est enfin valoriser par la participation des personnes aux résultats obtenus, afin de solidifier tout ce travail.
UNE autorité bienveillante qui entraîne les autres.
Leadership, la capacité naturelle à entrainer d’autres personnes à sa suite, ou dans ses entreprises
Je ne suis pas persuadé que le leadership ne soit qu’une capacité naturelle ; je crois d’avantage qu’il s’agit d’une arme (technique pour être plus modéré) utilisée à bon ou mauvais escient
C’est la capacité d’obtenIr le meilleur des autres en montrant l’exemple.
Pour moi le leadership évoque quelqu’un entouré d’une belle équipe, prête à l’épauler et à suivre ses idées. Quelqu’un qui dit: Allons-y! Et que les autres suivent spontanément. J’imagine facilement le leadership comme inné, alors que je sais que l’on peut le développer. C’est une qualité que j’admire énormément.
Le leadership évoque pour moi la capacité à mobiliser les ressources de personnes quelqu’elles soient pour atteindre un objectif commun. Un leader s impose naturellement car il regroupe en lui des qualités de communiquant, d écoute et d empathie. Il dispose des savoirs et les transmet avec plaisir. Il est suivi tout aussi naturellement.
Pas copié, promis, cerveau (heureusement) manipulé jusque 13h par un leader… Ce que je ressens du leadership est un gage d autonomie, de liberté et de motivation. En conséquence, une forte responsabilité pour soi et éventuellement pour les autres s il y a inspiration et évidemment encore plus s il y a management. En fait dès qu’il y a liberté, il y a une responsabilité à assumer qui peut être morale , strategique, vitale, economique, educative ou autre. en quelque sorte une privation de liberté. M en fiche, j aime la liberté et apprécie le leadership, il est juste à exercer là où il est utile, là où il est de notre ressort, avec justesse et bienveillance .
Donner son avis clairement dans le respect des personnes à qui on s’adresse
Teasing sur les biais cognitifs avec une très jolie fille, il fallait le faire Stéphane 🙂
Bravo pour ton rôle Gnan Gnan Isabelle.
Vous me faites signe pour le match retour. Je suis pressé de voir Stéphane en Gnan Gnan.
Et finalement, le leadership n’est pas si loin que ça quand on y pense.
en fait c’est la réponse de Prosper qui me pousse à sortir de ma réserve.
Le leadership ne va pas sans un leader qui est pour moi une notion positive pour tout ce qu’un leader n’est pas :
– ce n’est pas un manipulateur,
– ce n’est pas un narcissique charismatique,
– ce n’est pas un populiste démago.
Un leader c’est quelqu’un qui sait où sa “communauté” doit aller (ce qui, je le concède à Prosper, n’empêche pas qu’il puisse se tromper), c’est quelqu’un qui a des valeurs qu’il fait partager à son entourage, c’est quelqu’un qui sait qu’il a besoin de son entourage pour réussir, c’est quelqu’un qui est suffisamment fort de ses convictions pour entraîner l’adhésion de son équipe et reconnaître sa contribution.
Le leader va faciliter sa tâche s’il connait des techniques de management participatif (une bonne dose d’holacratie par exemple), s’il sait mettre son ego dans la poche et donner du pouvoir à son équipe.
Une vue idyllique sans doute, très éloignée de celle des médias nous présentant des leaders ou, pour rejoindre Prosper, très éloignée de faux leaders arrivistes qui pullulent dans certaines entreprises 😉
Je voudrais ajouter que je travaille dans une grosse entreprise, et que malheureusement, quelquefois, trop souvent à mon goût, ont du leadership les personnes qui manipulent les autres, parce que c’est ce que le grands chefs veulent et attendent d’eux.
Je voudrais combattre cela au profit de j’écoute de ceux qui ont les bonnes solutions, mais que l’on n’entend pas à cause des premiers énergumènes.
En tout cas merci Joël pour ton avis éclairé. Et éclairant.
ppur
C’est une personne qui va influencer, guider et motiver son équipe à atteindre un objectif commun, à aller dans le même sens en se respectant mutuellement le tout basé sur la confiance.
Je vais ajouter également que c’est une personne inspirante, bon orateur avec un certain charisme qui va accompagner son équipe pour mener à terme leurs objectifs communs et en allant dans la même direction.
Accompagner son équipe, guider, animer, amener vers un objectif partagé
Prendre les rênes d une équipe à un moment donné
Le leadership évoque pour moi la qualité principale qui définit le LEADER. Je resterai dans le domaine des sciences humaines lors de cette évocation mais j’aurais également pu parler du Leadership dans le monde animal et dans le monde végétal. Je n’essaierai même pas de l’évoquer dans le monde minéral car l’espace temps y est beaucoup trop long…et mon regard manque cruellement de recul pour voir et entendre ce monde.
Au niveau humain, cette qualité permet au leader au travers de valeurs, de croyances de diriger une personne ou un groupe de personnes. Diriger signifie mettre en action dans une direction. Il s’agit donc bien sûr d’un processus de domination au service de…
Les pervers narcissique, pour un exemple négatif, vont développer un charisme suffisant et créer un ensemble de croyances et de valeurs dans le monde intérieur de leurs victimes pour les assujettir à leur service.
Car il existe des leaders positifs et des leaders négatifs. Pour avoir travaillé avec de nombreux groupes de jeunes adultes depuis plus de 20 ans, j’ai vu d’excellents groupes menés par des leaders positifs : ces groupes dégagent une énergie positive au travail, ils développent de nombreuses compétences, travaillent pour les développer, enrichissent leurs connaissances et leurs savoirs (savoir-faire, savoir-être). Ils entrainent dans leur sillage la plupart des trainards, ils les motivent et l’échec est plutôt vécu comme un obstacle à dépasser pour se dépasser.
A contrario, j’ai également rencontré quelques groupes menés par des leaders négatifs : mauvais résultats, mauvaise foi, déplacement de la faute sur les autres. Le groupe n’est pas vraiment soudé et de nombreux conflits apparaissent dans la vie interne du groupe. Le travail est assez aléatoire et seuls quelques personnes arrivent à se détacher de l’emprise de la pensée commune pour se mettre au service de leurs propres valeurs et donc mettre en oeuvre une énergie positive pour aller vers leurs propres objectis de développement.
Je n’ose pas parler ici de politique mais je citerai un exemple d’essai de leadership lié à l’actualité.
E.P : “Je voulais sauver des vies, on m’a accusé de voulor remplir les caisses !” à propos de la limitation de vitesse à 80 km/h.
Le discours met ici en oeuvre une valeur “sauver des vies”. Qui est contre cette valeur ? Je pense qu’il s’agit d’une belle valeur et qu’elle est partagée par une immense majorité des êtres humains sur cette planète. Le QUOI est ici de belle facture.Voilà une valeur sur laquelle un leader peut s’appuyer pour développer une belle énergie de groupe.
LE COMMENT pose problème car, dans la réalité des faits, les caisses ont effectivement réellement explosé. Combien de “COMMENT” seraient possibles sans remplir les caisses : une infinité, de la proactivité à la répression non pécuniaire, certaines avec un coût financier élevé, d’autres avec des changements d’habitude…
Quand le groupe est pénalisé en voulant suivre une valeur, cette valeur disparaît pour faire place à une mise en lumière du COMMENT, de ses méthodologies, de ses propres objectifs, des avantages et inconvénients…une résistance s’installe.
Un bon leader met donc en avant des VALEURS et développe des COMMENTS au service de l’individu ET du groupe. Un groupe est un ensembles d’individus, un ensemble de mondes intérieurs
…
Peut etre hors propos, mais j’ai envie d ajouter ce soir que le leadership peut s exercer à plusieurs niveaux , sans nécessairement de notion de supériorité, ni de plus ou moins de difficulté :
Suivre une voie, choisir une voie ou tracer une voie. Et dans ce cadre, peut-être voit on mieux que tout le monde a un certain leadership.
[…] connaitre vos réponses avec exactitude, et grâce à la lecture de vos commentaires sous la question de Stéphane, je pressens qu’une bonne partie répondra […]