Lorsque vous devez prendre une décision, vos neurones sont soumis à rude épreuve. Si bien, que certaines choses simples peuvent paraître insurmontables. Finalement, après avoir pris votre décision « dans la douleur », vous vous rendez compte que vous avez compliqué quelque chose de très simple.
Comment éviter d’en arriver là ?
Attention, je ne parle pas des grandes décisions de votre vie, car ces dernières méritent une certaine « prise de tête ». Acheter une maison, choisir entre plusieurs biens, peser les avantages et les inconvénients des différentes offres est tout à fait légitime. Mais lorsque vous devez choisir entre 2 films, 3 restaurants, ou 4 programmes d’auto-coaching, n’est-ce pas démesuré d’y « passer la semaine » ?
Reconnaissance
Avant de commencer à vous poser des questions interminables, la première technique consiste à reconnaître la situation. Cet état des lieux, cette façon de vous situer sur la carte en posant la pastille « vous êtes ici », est la base de toute technique d’auto-coaching. Si vous me lisez régulièrement, vous avez pu remarquer que je le répète… Je le fais parce que bien souvent, on oublie de poser cette pastille. Pire : on la pose au mauvais endroit !
Par exemple, il vous arrive certainement de devoir terminer une tâche malgré la fatigue qui vous envahit. Il y a des techniques qui permettent recharger votre énergie ou de négocier avec la fatigue. La base de toutes ces techniques et de reconnaître votre état de fatigue. Or la majorité des gens utilisent une technique bizarre : ils se répètent une dizaine de fois « je ne suis pas fatigué, je ne suis pas fatigué, je ne suis pas fatigué… ».
Ce qui est extrêmement fatiguant !
La technique de base consiste donc à prendre conscience de l’existant, tel que VOUS le ressentez. Ceci est à faire de préférence de façon anticipée, c’est-à-dire bien avant que la tête ne commence à tanguer… Attendre le dernier moment pour agir, ce n’est plus de votre niveau !
L’incident décisif
Donc, lorsque vous hésitez entre 2 séances de cinéma, la technique de base consiste à reconnaître ce dilemme bien avant le début de la première séance. Sinon, votre décision sera d’aller voir le film qui n’a pas encore commencé… Ou alors, de ne pas y aller du tout, parce que les deux ont commencé. C’est ce qui s’appelle « ne plus avoir le choix ». Si vous voulez avoir le choix, il vous faut agir avant l’incident décisif.
L’incident décisif provoque une décision extérieure. Si vous voulez prendre une décision intérieure, anticipez !
Pourquoi / Quand / Comment ?
Bien… Vous savez donc POURQUOI et QUAND prendre la décision. Il reste à savoir COMMENT.
J’insiste : ce COMMENT n’a aucun sens sans votre POURQUOI. La technique qui va suivre est intéressante lorsque vous voulez prendre vos propres décisions, avoir le choix… Si vous voulez qu’on prenne des décisions pour vous, laissez le temps passer. L’incident décisif vous apportera une solution sur un plateau.
Que reconnaître ?
Il est facile de reconnaître qu’on est fatigué avant de s’engager dans une technique régénératrice. Mais face à un dilemme, que faut-il reconnaître ? Le dilemme ?
C’est un bon début ! En effet, en vous posant la question « est-ce vraiment un dilemme POUR MOI ? », vous pourriez vous rendre compte que finalement il y a bien un film qui vous tente plus que l’autre. Vous avez donc résolu votre problème en une question. Bravo !
Je ne plaisante pas… l’Etre Humain a tendance, dès l’enfance, à créer des dilemmes parce que le monde extérieur lui propose des choix apparemment équivalents. C’est probablement la peur de perdre quelque chose (l’autre choix) qui nous met dans cet état. Mais la question « est-ce vraiment un dilemme POUR MOI ? » vous permettra de RECONNAITRE que les deux choix ne sont pas sur un pied d’égalité, et que vous avez failli tomber dans le piège de comparer des choses incomparables… Tout simplement parce qu’elles sont présentées en même temps (ou en concurrence), par quelqu’un qui ne peut connaître VOS IMPORTANCES mieux que vous.
Dans ce cas la meilleure réponse est :
LES DEUX !
– Cinéma ou restaurant ?
– LES DEUX !
Pourquoi l’un vous priverait-il de l’autre ? Est-ce vraiment concurrentiel ? Peut-on enchainer LES DEUX ? Peut-on planifier LES DEUX ?
Voilà des questions qui vous sortiront du dilemme, tout en faisant marcher le commerce. Pas n’importe quel commerce… Un commerce qui vous plaît et que vous avez envie de voir durer. Ces loisirs font tous les deux partie de vos IMPORTANCES.
Et lorsque c’est plus compliqué ?
Une fois que vous avez franchi ce cap, si vous n’avez toujours pas résolu votre problème, c’est que c’est un dilemme puissant ! Il faut donc approfondir la question en y ajoutant de la puissance. Cette puissance, que vous découvrirez dans le prochain article se nourrit de 3 énergies. En les maîtrisant, vous pourrez prendre des décisions « du tac au tac ».
En attendant
Annie (une lectrice de TIME-COACH) m’a posé cette question :
« J’aimerais adhérer à l’un de vos programmes, mais vous en proposez 4. Lequel choisir ? »
(ce qui explique cet article)
Si vous vous posez la même question, j’espère que cette première partie vous aidera à prendre une décision. Car je ne vous propose pas d’acheter une maison : adhérer à un programme d’auto-coaching n’est pas la décision de votre vie ! Ce sont des produits d’entretien. Vous pouvez donc vous entretenir :
- En reconnaissant qu’il est bon de pouvoir faire des choix
- En éliminant certains choix, et en conservant ceux qui sont importants POUR VOUS
- En optant pour LES DEUX quand l’un n’élimine pas forcément l’autre
- En faisant marcher le commerce ! Pas n’importe quel commerce… Un commerce qui vous plaît et que vous avez envie de voir durer.
A+
Stéphane SOLOMON