L’opération PWYW touche à sa fin. Que vous ayez participé ou pas, je vous serais reconnaissant de répondre à ces quelques questions (durée estimée : 4 minutes)
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lalou
9 années il y a
bonsoir quand même, Stéphane, avec toute mon amitié, et l’intérêt que je porte à vos écrits
Je suppose que le «quand-même» signifie que tu n’as pas été très douce avec moi dans ta réponse à l’enquête (mais ça fait partie du jeu).
Etant donné qu’elle était anonyme (et qu’il y en a beaucoup qui sont plutôt vaches dans leurs réponses, je n’ai pas pu te «repérer»).
Merci pour cette participation de plus Lalou, et bonne nuit quand-même 😉
A++
Stéphane
Christophe VERDET
9 années il y a
En pleine reconversion dans une nouvelle activité je me suis laissé débordé par le travail et la famille si bien que j’ai enregistré les messages avec la ferme intention de les lire plus tard. Il m’est donc difficile de répondre à l’enquête.
Il est toujours préférable de se laisser déborder par le travail et la famille que par TIME-COACH. La vraie question est que signifie «débordement»…
D’une manière générale, «faire plus tard» quelque chose de facultatif, signifie qu’on ne le fera jamais ! C’est un théorème quasi-mathématique.
La seule exception : prendre ce que je viens de dire comme défi ! Mais il y a du boulot, je vous ai écrit plus de 20 articles ce dernier mois…
A plus tard,
Stéphane
Paul
9 années il y a
Un grand merci pour avoir partagé avec nous cette expérience et les leçons qu’elle a apportées !
Fixer le prix d’un objet ou d’un service oblige à un questionnement sur sa valeur. Qui n’est pas très éloigné d’un jugement de valeur(s), plus difficile.
Fixer un prix pour un produit ou un service et certes difficiles, mais pas impossible. Il y a un marché, un coût d’achat, un temps passé (à multiplier par le taux horaire). Donc c’est faisable.
Il reste que ce produit n’a de l’intérêt que s’il profite à ses utilisateurs. C’est pourquoi j’ai préféré laisser chacun en décider. Mais il semble, au vu des premiers résultats, que le PWYW n’ait pas fonctionné pour des questions de PRINCIPE.
Rassurons-nous, je m’en doutais…
A suivre !
Stéphane
xavier
9 années il y a
Mais pourquoi faire de PWYW une “opération”, plutôt qu’un mode de fonctionnement continu. J’aurais préféré et même trouvé cela plus sympathique.
Cela aurait aussi permis de faire des rappels et commentaires à visée lucrative et éducative, tout en continuant à développer d’autres thèmes, comme je suppose que tu vas faire maintenant.
Je réfléchis tout haut, peut être cela correspond à deux approches du changement : processus (lent et asynchrone entre nous, tes lecteurs/participants) versus transition (à un moment donné, déclenché par la sollicitation du coach).
Je continues de réfléchir tout haut, il me semble que le changement serait lent à préparer, mais correspondrait à un passage relativement rapide, à autre chose, un autre mode de pensée. Le moment du changement par contre appartient à chacun de nous, or tes courriels sont par nature synchrones entre tous tes abonnés. D’ou une sensation éprouvée de décalage parfois : “Oui ce que je lis est bien, mais je m’aperçois que ce n’est pas ce dont j’ai besoin maintenant” Je dois donc chercher ailleurs, et je devrais certainement relire des chose que tu nous à écrites il y a quelques temps, et malgré quelques archives de tes courriels ou de liens, ce n’est pas évident de retourner au bon message.
Voilà ce qui me semble être une limite importante de ce mode d’interaction, mais toute activité à ces limites et que cela ne m’ empêche pas de retenir ce je peux en tirer. Cela méritait un PWYW, à la mesure de mes moyens.
Encore une fois j’aurais préféré que ce soit un mode de fonctionnement durable, mais je suis curieux de savoir ce que tu vas nous présenter désormais …
Pour répondre à tes besoins précis, il te faudrait un coaching individuel. J’ai créé ce process pour ceux qui n’en ont pas les moyens. Ce qui signifie que l’effort t’appartient en ce qui concerne la façon de te guider, de sélectionner les expériences, de revenir sur des articles du passé (qui correspondent davantage à ta situation aujourd’hui), et certainement aussi de sélectionner ce qui te paraît pertinent pour y travailler plus assidûment.
Si je te coachais en perso, je saurais quels outils choisir. En tant qu’auto-coach, si tu joues le jeu, c’est à toi de choisir tes outils.
Concernant le PWYW en «open bar». Ca a été le cas pendant un an, et il n’y a eu que 3 clics. C’est un peu comme les programmes payants : lors du lancement, on en parle beaucoup donc ça fait beaucoup d’inscriptions. Mais une fois qu’on les laisse en «entrée libre», on se dit que ce sera pour «plus tard».
Le procrastinateurs trouvent le temps d’agir sous pression. Et parfois même l’argent… Beaucoup d’argent ! C’est extraordinaire de voir à quel point une personne capable de s’enrichir à longueur d’année, ne parvient à le faire que lorsqu’elle est au pied du mur.
Sais-tu quel a été mon meilleur programme (depuis 2 ans) ?
FERMETURE-COACH !
Quand j’ai annoncé que je renonçais aux programmes payants, il y a eu un intérêt soudain pour ces programmes qui «traînaient» depuis des années dans chacun de mes courriers.
C’est un constat, plus qu’une critique. C’est donc à ETUDIER et à méditer.
A++
Stéphane
Willy VOGT
9 années il y a
Bonsoir Stéphane,
Conjointement à une période très chargée sur des chantiers éloignés, je n’ai malheureusement pu suivre qu’un dixième des opérations.
Néanmoins, c’est la subtilité de la démarche qui m’a plu car cela va beaucoup plus loin que la simple rémunération d’un service.
Dans le sondage, je fus surpris par le questionnaire limitant et les problèmes d’accord et de syntaxe, une fois de plus. Dans ces cas, la lecture, pour moi, devient difficile et plus difficile encore, la réponse.
Mais j’apprécie la démarche PWYW
Willy
Merci pour cette appréciation, et merci d’être passé à l’action malgré les fautes de syntaxe ou d’accord. Je pense que je n’en fais pas beaucoup, donc vous pouvez me les signaler avec plus de précision. C’est encore une façon de contribuer à TIME-COACH, puisque ça peut servir à des centaines de lecteurs.
Certains lecteurs sont sur des chantiers qui ne leur permettent pas de me lire en ce moment (comme ce fut votre cas). Mais lorsqu’ils reviendront, ils pourront apprécier un questionnaire sans fautes, grâce à votre contribution.
A++
Stéphane
Joël Gaudin
9 années il y a
j’ai trouvé cela très intéressant. J’ai l’intention de lancer une nouvelle activité où le PWYW pourrait tout à fait être mon mode de rémunération.
Pour cette expérience, le jeu était un peu faussé par le fait que vous aviez habitué vos lecteurs à acheter des modules pour environ 20€.
Je me demande ce que cela aurait donné (au niveau rémunération) en partant d’une feuille blanche. Questionnement tout à fait académique, car vous n’avez des gens qui vous suivent aujourd’hui que parce que vous leur en avait donné pour leur temps et leur argent depuis des années.
Par ailleurs avez-vous une étude sociologique de vos lecteurs et de ceux qui participent à des modules payants? Pas que je souhaite en connaître le résultat (quoique :-)), mais juste pour savoir si vous avez cet outil.
très cordialement
Joël
Florence
9 années il y a
Bonjour Stéphane,
J’ai été un peu frustrée par les questions et j’avais envie de les commenter plus longuement.
Qu’avez-vous pensé au début de l’opération PWYW ?
J’ai pensé que nous avions eu de nombreux messages disant que si l’on n’utilisait pas les services du restaurant, du coiffeur, du cinéma à côté de chez nous, il ne fallait pas s’étonner qu’il disparaisse et qu’il aille dans des lieux où d’autres attendaient son arrivée.
Avez-vous changé de sentiment concernant le PWYW entre le début et la fin ?
Oui. De très réceptive au début, j’ai fini par trouver cela lourd. Lourd car le PWYW n’est pas apparu il y a quelques semaines sur le site. Il est là depuis plus d’un an. Tu en avais déjà parlé en détail à ce moment-là. Un, voire deux, bons billets argumentés sur la raison du PWYW, sur son originalité par rapport aux programmes payants, à ce qu’il rémunère dans ton esprit (pas nécessairement perçu comme cela par les lecteurs) et sur la nécessité pour toi pour que tu continues Time coach d’avoir une adhésion volontaire, une démarche, une confirmation d’intérêt de la part de ceux qui reçoivent les messages depuis longtemps de façon très passive (en tous cas dans leurs retours “publics”) auraient été moins pesants. Le freeware, le shareware, le glassware (un verre de bière), le PWYW ne fonctionnent vraiment que quand il y a un renouvellement constant et important des personnes ciblées ce qui n’est pas le cas de TC. Le taux d’adhésion à ce mode de fonctionnement participatif est faible en France, bien plus que dans d’autres pays. De même qu’on télécharge beaucoup plus en France que dans d’autres pays, à tous âges (donc pas juste pour des raisons de faiblesse des moyens financiers). Il est très difficile de faire changer d’avis ceux qui “par principe” (mon œil !) ne paient pas ce qu’on leur offre. Ceux qui étaient déjà convaincus de la légitimité du PWYW et de son intérêt, pour toi comme pour eux-mêmes n’avaient pas besoin de X rappels. Ceux qui ne seront jamais convaincus non plus. Restent ceux qui sont à la marge et qui heureusement ont changé d’avis en te lisant. Mais ont-ils vraiment eu besoin de tous ces messages ? Est-ce que pour convaincre ceux-là il fallait prendre le risque de lasser les autres ?
Qu’avez-vous pensé à mesure l’opération PWYW progressait ?
Je n’ai pas adhéré à la méthode consistant à faire disparaitre certains montants, les moins utilisés en premier. J’ai bien vu, entendu et compris tes arguments mais sachant que 20€ représente un montant très différent suivant que l’on gagne 1200 euros par mois ou 12000, cette disparition des montants peu utilisés m’a parue artificielle. Pourquoi ne pas proposer un montant libre en plus de quelques montants indicatifs ? Le vrai PWYW c’est ça non ? Oui OK on peut entrer 6 fois les ref de sa carte bleue pour te payer un montant de son choix… Mais faut peut-être pas pousser, le fait de proposer des montants est une indication de ce que toi tu attends. Tu peux toujours vouloir changer les codes du commerce, le fait est que c’est le vendeur qui propose son tarif, (quitte à le négocier ensuite !). J’ai bien compris que tu ne veux pas être justement le vendeur, que tu veux que ce soit “l’acheteur” qui fixe lui-même la valeur de ce qu’il reçoit et j’adhère tout à fait à ta façon de voir. Mais dans ce cas il me semble que ce n’est pas à toi de fixer les montants.
Il m’aurait semblé légitime que tu dises que l’opération se terminerait le 1° avril et que tu t’y tiennes. Sur un site ou le nombre de lecteurs évolue peu, il est probablement contreproductif de laisser les mêmes messages tout le temps affichés. Il me semble tout à fait logique que ceux qui ont donné ne redonnent pas régulièrement. Et ceux qui ne veulent pas donner ne donneront pas plus parce qu’ils voient le message à chaque fois. Quant à ceux qui disent, je voulais donner mais j’ai laissé passer le moment de le faire, ça ressemble fort à un acte manqué. Le changement de date de quelques jours n’aurait pas changé grand-chose. Oui l’aiguillon de la date de fin est utile. C’est une façon d’aider les indécis à prendre une décision. Le PWYW pourrait très bien être “l’opération du mois de mars”, chaque année (ou tous les 6 mois). Ce serait logique pour moi. Ou alors il pourrait aussi être très logique pour moi d’avoir dans les choix l’option (proposée par paypal) de payer un abonnement mensuel.
Avez-vous participé à l’opération PWYW ?
Oui
Pour quelle raison avez-vous participé au PWYW ?
J’ai déjà expliqué mes motivations plus tôt pendant le programme. Mais il me semble qu’il manquait des choix importants (je n’aurais coché que le premier !) :
– J’ai contribué parce que je voulais prendre acte du fait que ce programme m’implique.
– J’ai contribué pour que vous arrêtiez de nous relancer avec ça
– J’ai contribué parce que je me suis dit que si vous n’aviez pas assez de contributeurs, vous alliez arrêter TC et que j’aime bien recevoir cette newsletter
Je n’adhère pas du tout à l’idée qu’on paye l’opération PWYW. Si je donne à quelqu’un qui fait la manche dans le métro, je n’ai aucune idée de qui est cette personne, je lui donne pour des tas de raisons assez complexes et certainement ni noires ni blanches. Ces raisons me sont propres et ne seront pas forcément les mêmes aujourd’hui et demain. Certains donnent presque toujours, d’autres jamais “par principe” (re mon œil) pour ne pas encourager la mendicité, pour d’autres c’est selon. C’est du GWYW (Give, donne ce que tu veux).
Avec Time Coach nous ne sommes pas du tout dans cette situation ! On ne donne pas à un inconnu on donne à quelqu’un qui nous envoie des billets depuis des mois ! Et tu n’as pas intitulé l’opération GWYW mais PAY what you want. Si je paye c’est pour un service, un produit. Qu’il soit déjà reçu ou à recevoir ne change pas grand-chose à l’affaire : je paye et comme ce n’est pas contraint, je peux choisir de le faire pour ce qui est passé, ce qui va venir, ou les deux (pour moi le passé et le futur sont ici indissociables). Mais je ne paye pas une opération qui consiste à payer ce que je veux. C’est comme si au supermarché je payais à la caisse pour le salaire de la caissière et le coût de son tapis roulant mais pas pour les produits dans mon caddy.
Que pensez-vous des chiffres annoncés durant l’opération ?
De quels chiffres parles-tu ? Des montants proposés au PWYW ? Du nombre de contributeurs ? Des montants payés par les contributeurs ?
Il est difficile de répondre à cette question (obligatoire) sans plus de précision. Pour ma part je pense qu’ils n’ont pas grand intérêt. Ils en auraient un si tu disais : j’estime que je ne peux pas financièrement continuer à écrire pour TC si cette activité ne me rapporte pas X par an et/ou si je n’ai pas N participants au PWYW chaque année, peu importe le montant total. Nous en sommes à P participants et à T euros. Ou alors tu considères que les lecteurs vont se décider parce qu’ils se sentent miteux de ne pas avoir participé alors que plein d’autres l’ont fait…
En supposant qu’une nouvelle opération PWYW soit menée quelle serait votre réaction ?
J’y participerai rapidement et j’arrêterai de lire ce qui s’y rapporte. (heu bon d’accord c’est même pas vrai, j’aurais du mal à ne pas lire 🙂 mais je sais que je n’aurais pas beaucoup de plaisir à lire des billets sur ce thème).
Je trouve que le PWYW est un système d’échange indispensable à préserver. Tu donnes, je donne. Chacun selon ses moyens. Les raisons de donner (de part et d’autres) sont multiples, changeantes, peu importe. Je reconnais en adhérant à ce principe du PWYW que les échanges ne peuvent pas toujours se faire dans un seul sens : vers moi. Mais en toute amitié j’ai trouvé un peu lourde cette opération.
Au grand plaisir de découvrir la suite. Comme la vidéo d’aujourd’hui 🙂
Merci pour toute cette argumentation. Je te promets que j’y réfléchirai à deux fois dès que je ferai une opération PWYW… Je veux dire une vraie opération PWYW. Car la question, aujourd’hui, est de savoir si derrière le PWYW ne se cachait pas un gorille qui traverse la scène et se tape la poitrine d’un air de dire «mais regardez-moi bon sang !»…
Ce qui donnerait au programme du mois de mars/avril une toute autre dimension, et qui risque de changer considérablement le sens de la question/réponse «Je n’ai pas vraiment payé TIME-COACH, j’ai payé l’opération PWYW…».
Ce qui est très intéressant dans ton commentaire (c’est même énorme), c’est que tu le commences par :
J’ai pensé que nous avions eu de nombreux messages disant que si l’on n’utilisait pas les services du restaurant, du coiffeur, du cinéma à côté de chez nous, il ne fallait pas s’étonner qu’il disparaisse et qu’il aille dans des lieux où d’autres attendaient son arrivée.
Puis il se termine par :
Au grand plaisir de découvrir la suite. Comme la vidéo d’aujourd’hui
C’est très intéressant en effet ! J’aimerais bien avoir quelques retours à chaud (dans quelques semaines) et à froid (dans quelques mois).
Nul doute que les consommateurs seront contents. Il reste à évaluer ce que ça apportera à la marque, sachant que le BUZZ (dans ce cas précis), fait partie du jeu.
bonsoir quand même, Stéphane, avec toute mon amitié, et l’intérêt que je porte à vos écrits
Bonsoir Lalou,
Je suppose que le «quand-même» signifie que tu n’as pas été très douce avec moi dans ta réponse à l’enquête (mais ça fait partie du jeu).
Etant donné qu’elle était anonyme (et qu’il y en a beaucoup qui sont plutôt vaches dans leurs réponses, je n’ai pas pu te «repérer»).
Merci pour cette participation de plus Lalou, et bonne nuit quand-même 😉
A++
Stéphane
En pleine reconversion dans une nouvelle activité je me suis laissé débordé par le travail et la famille si bien que j’ai enregistré les messages avec la ferme intention de les lire plus tard. Il m’est donc difficile de répondre à l’enquête.
Bonsoir Christophe,
Il est toujours préférable de se laisser déborder par le travail et la famille que par TIME-COACH. La vraie question est que signifie «débordement»…
D’une manière générale, «faire plus tard» quelque chose de facultatif, signifie qu’on ne le fera jamais ! C’est un théorème quasi-mathématique.
La seule exception : prendre ce que je viens de dire comme défi ! Mais il y a du boulot, je vous ai écrit plus de 20 articles ce dernier mois…
A plus tard,
Stéphane
Un grand merci pour avoir partagé avec nous cette expérience et les leçons qu’elle a apportées !
Fixer le prix d’un objet ou d’un service oblige à un questionnement sur sa valeur. Qui n’est pas très éloigné d’un jugement de valeur(s), plus difficile.
Merci Paul,
Fixer un prix pour un produit ou un service et certes difficiles, mais pas impossible. Il y a un marché, un coût d’achat, un temps passé (à multiplier par le taux horaire). Donc c’est faisable.
Il reste que ce produit n’a de l’intérêt que s’il profite à ses utilisateurs. C’est pourquoi j’ai préféré laisser chacun en décider. Mais il semble, au vu des premiers résultats, que le PWYW n’ait pas fonctionné pour des questions de PRINCIPE.
Rassurons-nous, je m’en doutais…
A suivre !
Stéphane
Mais pourquoi faire de PWYW une “opération”, plutôt qu’un mode de fonctionnement continu. J’aurais préféré et même trouvé cela plus sympathique.
Cela aurait aussi permis de faire des rappels et commentaires à visée lucrative et éducative, tout en continuant à développer d’autres thèmes, comme je suppose que tu vas faire maintenant.
Je réfléchis tout haut, peut être cela correspond à deux approches du changement : processus (lent et asynchrone entre nous, tes lecteurs/participants) versus transition (à un moment donné, déclenché par la sollicitation du coach).
Je continues de réfléchir tout haut, il me semble que le changement serait lent à préparer, mais correspondrait à un passage relativement rapide, à autre chose, un autre mode de pensée. Le moment du changement par contre appartient à chacun de nous, or tes courriels sont par nature synchrones entre tous tes abonnés. D’ou une sensation éprouvée de décalage parfois : “Oui ce que je lis est bien, mais je m’aperçois que ce n’est pas ce dont j’ai besoin maintenant” Je dois donc chercher ailleurs, et je devrais certainement relire des chose que tu nous à écrites il y a quelques temps, et malgré quelques archives de tes courriels ou de liens, ce n’est pas évident de retourner au bon message.
Voilà ce qui me semble être une limite importante de ce mode d’interaction, mais toute activité à ces limites et que cela ne m’ empêche pas de retenir ce je peux en tirer. Cela méritait un PWYW, à la mesure de mes moyens.
Encore une fois j’aurais préféré que ce soit un mode de fonctionnement durable, mais je suis curieux de savoir ce que tu vas nous présenter désormais …
Bonsoir Xavier,
2 choses :
Pour répondre à tes besoins précis, il te faudrait un coaching individuel. J’ai créé ce process pour ceux qui n’en ont pas les moyens. Ce qui signifie que l’effort t’appartient en ce qui concerne la façon de te guider, de sélectionner les expériences, de revenir sur des articles du passé (qui correspondent davantage à ta situation aujourd’hui), et certainement aussi de sélectionner ce qui te paraît pertinent pour y travailler plus assidûment.
Si je te coachais en perso, je saurais quels outils choisir. En tant qu’auto-coach, si tu joues le jeu, c’est à toi de choisir tes outils.
Concernant le PWYW en «open bar». Ca a été le cas pendant un an, et il n’y a eu que 3 clics. C’est un peu comme les programmes payants : lors du lancement, on en parle beaucoup donc ça fait beaucoup d’inscriptions. Mais une fois qu’on les laisse en «entrée libre», on se dit que ce sera pour «plus tard».
Le procrastinateurs trouvent le temps d’agir sous pression. Et parfois même l’argent… Beaucoup d’argent ! C’est extraordinaire de voir à quel point une personne capable de s’enrichir à longueur d’année, ne parvient à le faire que lorsqu’elle est au pied du mur.
Sais-tu quel a été mon meilleur programme (depuis 2 ans) ?
FERMETURE-COACH !
Quand j’ai annoncé que je renonçais aux programmes payants, il y a eu un intérêt soudain pour ces programmes qui «traînaient» depuis des années dans chacun de mes courriers.
C’est un constat, plus qu’une critique. C’est donc à ETUDIER et à méditer.
A++
Stéphane
Bonsoir Stéphane,
Conjointement à une période très chargée sur des chantiers éloignés, je n’ai malheureusement pu suivre qu’un dixième des opérations.
Néanmoins, c’est la subtilité de la démarche qui m’a plu car cela va beaucoup plus loin que la simple rémunération d’un service.
Dans le sondage, je fus surpris par le questionnaire limitant et les problèmes d’accord et de syntaxe, une fois de plus. Dans ces cas, la lecture, pour moi, devient difficile et plus difficile encore, la réponse.
Mais j’apprécie la démarche PWYW
Willy
Bonsoir Willy,
Merci pour cette appréciation, et merci d’être passé à l’action malgré les fautes de syntaxe ou d’accord. Je pense que je n’en fais pas beaucoup, donc vous pouvez me les signaler avec plus de précision. C’est encore une façon de contribuer à TIME-COACH, puisque ça peut servir à des centaines de lecteurs.
Certains lecteurs sont sur des chantiers qui ne leur permettent pas de me lire en ce moment (comme ce fut votre cas). Mais lorsqu’ils reviendront, ils pourront apprécier un questionnaire sans fautes, grâce à votre contribution.
A++
Stéphane
j’ai trouvé cela très intéressant. J’ai l’intention de lancer une nouvelle activité où le PWYW pourrait tout à fait être mon mode de rémunération.
Pour cette expérience, le jeu était un peu faussé par le fait que vous aviez habitué vos lecteurs à acheter des modules pour environ 20€.
Je me demande ce que cela aurait donné (au niveau rémunération) en partant d’une feuille blanche. Questionnement tout à fait académique, car vous n’avez des gens qui vous suivent aujourd’hui que parce que vous leur en avait donné pour leur temps et leur argent depuis des années.
Par ailleurs avez-vous une étude sociologique de vos lecteurs et de ceux qui participent à des modules payants? Pas que je souhaite en connaître le résultat (quoique :-)), mais juste pour savoir si vous avez cet outil.
très cordialement
Joël
Bonjour Stéphane,
J’ai été un peu frustrée par les questions et j’avais envie de les commenter plus longuement.
Qu’avez-vous pensé au début de l’opération PWYW ?
J’ai pensé que nous avions eu de nombreux messages disant que si l’on n’utilisait pas les services du restaurant, du coiffeur, du cinéma à côté de chez nous, il ne fallait pas s’étonner qu’il disparaisse et qu’il aille dans des lieux où d’autres attendaient son arrivée.
Avez-vous changé de sentiment concernant le PWYW entre le début et la fin ?
Oui. De très réceptive au début, j’ai fini par trouver cela lourd. Lourd car le PWYW n’est pas apparu il y a quelques semaines sur le site. Il est là depuis plus d’un an. Tu en avais déjà parlé en détail à ce moment-là. Un, voire deux, bons billets argumentés sur la raison du PWYW, sur son originalité par rapport aux programmes payants, à ce qu’il rémunère dans ton esprit (pas nécessairement perçu comme cela par les lecteurs) et sur la nécessité pour toi pour que tu continues Time coach d’avoir une adhésion volontaire, une démarche, une confirmation d’intérêt de la part de ceux qui reçoivent les messages depuis longtemps de façon très passive (en tous cas dans leurs retours “publics”) auraient été moins pesants. Le freeware, le shareware, le glassware (un verre de bière), le PWYW ne fonctionnent vraiment que quand il y a un renouvellement constant et important des personnes ciblées ce qui n’est pas le cas de TC. Le taux d’adhésion à ce mode de fonctionnement participatif est faible en France, bien plus que dans d’autres pays. De même qu’on télécharge beaucoup plus en France que dans d’autres pays, à tous âges (donc pas juste pour des raisons de faiblesse des moyens financiers). Il est très difficile de faire changer d’avis ceux qui “par principe” (mon œil !) ne paient pas ce qu’on leur offre. Ceux qui étaient déjà convaincus de la légitimité du PWYW et de son intérêt, pour toi comme pour eux-mêmes n’avaient pas besoin de X rappels. Ceux qui ne seront jamais convaincus non plus. Restent ceux qui sont à la marge et qui heureusement ont changé d’avis en te lisant. Mais ont-ils vraiment eu besoin de tous ces messages ? Est-ce que pour convaincre ceux-là il fallait prendre le risque de lasser les autres ?
Qu’avez-vous pensé à mesure l’opération PWYW progressait ?
Je n’ai pas adhéré à la méthode consistant à faire disparaitre certains montants, les moins utilisés en premier. J’ai bien vu, entendu et compris tes arguments mais sachant que 20€ représente un montant très différent suivant que l’on gagne 1200 euros par mois ou 12000, cette disparition des montants peu utilisés m’a parue artificielle. Pourquoi ne pas proposer un montant libre en plus de quelques montants indicatifs ? Le vrai PWYW c’est ça non ? Oui OK on peut entrer 6 fois les ref de sa carte bleue pour te payer un montant de son choix… Mais faut peut-être pas pousser, le fait de proposer des montants est une indication de ce que toi tu attends. Tu peux toujours vouloir changer les codes du commerce, le fait est que c’est le vendeur qui propose son tarif, (quitte à le négocier ensuite !). J’ai bien compris que tu ne veux pas être justement le vendeur, que tu veux que ce soit “l’acheteur” qui fixe lui-même la valeur de ce qu’il reçoit et j’adhère tout à fait à ta façon de voir. Mais dans ce cas il me semble que ce n’est pas à toi de fixer les montants.
Il m’aurait semblé légitime que tu dises que l’opération se terminerait le 1° avril et que tu t’y tiennes. Sur un site ou le nombre de lecteurs évolue peu, il est probablement contreproductif de laisser les mêmes messages tout le temps affichés. Il me semble tout à fait logique que ceux qui ont donné ne redonnent pas régulièrement. Et ceux qui ne veulent pas donner ne donneront pas plus parce qu’ils voient le message à chaque fois. Quant à ceux qui disent, je voulais donner mais j’ai laissé passer le moment de le faire, ça ressemble fort à un acte manqué. Le changement de date de quelques jours n’aurait pas changé grand-chose. Oui l’aiguillon de la date de fin est utile. C’est une façon d’aider les indécis à prendre une décision. Le PWYW pourrait très bien être “l’opération du mois de mars”, chaque année (ou tous les 6 mois). Ce serait logique pour moi. Ou alors il pourrait aussi être très logique pour moi d’avoir dans les choix l’option (proposée par paypal) de payer un abonnement mensuel.
Avez-vous participé à l’opération PWYW ?
Oui
Pour quelle raison avez-vous participé au PWYW ?
J’ai déjà expliqué mes motivations plus tôt pendant le programme. Mais il me semble qu’il manquait des choix importants (je n’aurais coché que le premier !) :
– J’ai contribué parce que je voulais prendre acte du fait que ce programme m’implique.
– J’ai contribué pour que vous arrêtiez de nous relancer avec ça
– J’ai contribué parce que je me suis dit que si vous n’aviez pas assez de contributeurs, vous alliez arrêter TC et que j’aime bien recevoir cette newsletter
Je n’adhère pas du tout à l’idée qu’on paye l’opération PWYW. Si je donne à quelqu’un qui fait la manche dans le métro, je n’ai aucune idée de qui est cette personne, je lui donne pour des tas de raisons assez complexes et certainement ni noires ni blanches. Ces raisons me sont propres et ne seront pas forcément les mêmes aujourd’hui et demain. Certains donnent presque toujours, d’autres jamais “par principe” (re mon œil) pour ne pas encourager la mendicité, pour d’autres c’est selon. C’est du GWYW (Give, donne ce que tu veux).
Avec Time Coach nous ne sommes pas du tout dans cette situation ! On ne donne pas à un inconnu on donne à quelqu’un qui nous envoie des billets depuis des mois ! Et tu n’as pas intitulé l’opération GWYW mais PAY what you want. Si je paye c’est pour un service, un produit. Qu’il soit déjà reçu ou à recevoir ne change pas grand-chose à l’affaire : je paye et comme ce n’est pas contraint, je peux choisir de le faire pour ce qui est passé, ce qui va venir, ou les deux (pour moi le passé et le futur sont ici indissociables). Mais je ne paye pas une opération qui consiste à payer ce que je veux. C’est comme si au supermarché je payais à la caisse pour le salaire de la caissière et le coût de son tapis roulant mais pas pour les produits dans mon caddy.
Que pensez-vous des chiffres annoncés durant l’opération ?
De quels chiffres parles-tu ? Des montants proposés au PWYW ? Du nombre de contributeurs ? Des montants payés par les contributeurs ?
Il est difficile de répondre à cette question (obligatoire) sans plus de précision. Pour ma part je pense qu’ils n’ont pas grand intérêt. Ils en auraient un si tu disais : j’estime que je ne peux pas financièrement continuer à écrire pour TC si cette activité ne me rapporte pas X par an et/ou si je n’ai pas N participants au PWYW chaque année, peu importe le montant total. Nous en sommes à P participants et à T euros. Ou alors tu considères que les lecteurs vont se décider parce qu’ils se sentent miteux de ne pas avoir participé alors que plein d’autres l’ont fait…
En supposant qu’une nouvelle opération PWYW soit menée quelle serait votre réaction ?
J’y participerai rapidement et j’arrêterai de lire ce qui s’y rapporte. (heu bon d’accord c’est même pas vrai, j’aurais du mal à ne pas lire 🙂 mais je sais que je n’aurais pas beaucoup de plaisir à lire des billets sur ce thème).
Je trouve que le PWYW est un système d’échange indispensable à préserver. Tu donnes, je donne. Chacun selon ses moyens. Les raisons de donner (de part et d’autres) sont multiples, changeantes, peu importe. Je reconnais en adhérant à ce principe du PWYW que les échanges ne peuvent pas toujours se faire dans un seul sens : vers moi. Mais en toute amitié j’ai trouvé un peu lourde cette opération.
Au grand plaisir de découvrir la suite. Comme la vidéo d’aujourd’hui 🙂
Bonjour Florence,
Merci pour toute cette argumentation. Je te promets que j’y réfléchirai à deux fois dès que je ferai une opération PWYW… Je veux dire une vraie opération PWYW. Car la question, aujourd’hui, est de savoir si derrière le PWYW ne se cachait pas un gorille qui traverse la scène et se tape la poitrine d’un air de dire «mais regardez-moi bon sang !»…
Ce qui donnerait au programme du mois de mars/avril une toute autre dimension, et qui risque de changer considérablement le sens de la question/réponse «Je n’ai pas vraiment payé TIME-COACH, j’ai payé l’opération PWYW…».
Ce qui est très intéressant dans ton commentaire (c’est même énorme), c’est que tu le commences par :
J’ai pensé que nous avions eu de nombreux messages disant que si l’on n’utilisait pas les services du restaurant, du coiffeur, du cinéma à côté de chez nous, il ne fallait pas s’étonner qu’il disparaisse et qu’il aille dans des lieux où d’autres attendaient son arrivée.
Puis il se termine par :
Au grand plaisir de découvrir la suite. Comme la vidéo d’aujourd’hui
Tu ne crois pas si bien dire 😉
A++
Stéphane
J’ai pensé à vous ce matin en lisant ça :
http://fr.fashionmag.com/news/E-commerce-Brandalley-laisse-ses-clients-fixer-les-prix,440661.html
Merci Paul,
C’est très intéressant en effet ! J’aimerais bien avoir quelques retours à chaud (dans quelques semaines) et à froid (dans quelques mois).
Nul doute que les consommateurs seront contents. Il reste à évaluer ce que ça apportera à la marque, sachant que le BUZZ (dans ce cas précis), fait partie du jeu.
J’aime faire partie des pensées de mes lecteurs 😉
Merci encore pour ce retour.
Stéphane