Je n’aime pas les chats !
Je n’ai jamais aimé les chats. J’ai peut-être été un chien dans une vie antérieure ou alors, c’est mon allergie qui me protège de toute affectivité. Je n’aime pas les chats, donc je ne m’en approche pas, et sauf accident, je n’ai vécu les picotements atroces dans l’ensemble de mon système ORL qu’une dizaine de fois en 51 ans.
Depuis environ un mois, un gentil chat vient nous rendre visite 2 à 3 fois par jour. Lorsque je dis «un gentil chat», je pèse mes mots : il n’a jamais abîmé un meuble ou un fauteuil… Je ne l’ai vu sortir ses griffes que lorsqu’il a décidé de grimper à un arbre. Je ne l’ai jamais vu hérisser ses poils, ni montrer ses dents… Rien de tout ça. C’est un chat pour moi : un chat de débutant !
Cette fois, les picotements ont commencé lorsque j’ai cru que ce chat allait pousser sa gentillesse jusqu’à l’hypoallergénicité. Mais je me suis trompé ! Après 5 minutes de sympathie avec l’animal sous les yeux écarquillés de mes enfants, j’ai vécu quelques heures de détresse. Quand il s’approche ça me chatouille et je me gratouille, mes yeux rougissent, j’éternue à répétition, et le pire des supplices est cette irritation à l’intérieur des oreilles que rien ne vient soulager, car si on peut se frotter ou se laver les yeux, l’intérieur des oreilles, c’est autre chose ! Bref, en voyant Karine revenir des courses avec des croquettes et du pâté, j’ai vu rouge ! Ceci-dit, par Amour, je n’ai rien montré… Et par Amour, elle a tout vu ! (ça fait 28 ans que ça dure).
Un certain nombre de résolutions ont donc été prises d’un commun accord. Puisque ses maîtres l’ont perdu (ou abandonné), il peut venir se restaurer chez nous, mais il ne se posera sur aucun siège, ne montera pas à l’étage s’affaler sur un lit, et passera l’essentiel de son temps dehors (dans le jardin s’il veut être avec nous).
Un matin, c’était il y a environ une semaine, je me suis réveillé avec des vertiges positionnels. Je ne vais pas vous expliquer de quoi il s’agit dans les détails, je vais me contenter des effets : c’est un saut à l’élastique au moindre mouvement de tête… En gardant la tête immobile, on retrouve lentement le plancher des vaches, mais dès qu’on se penche au-dessus du lavabo ou qu’on incline la tête pour se coiffer, c’est reparti pour un tour… La tête doit rester droite, sinon, c’est le grand huit ! Quand on a soif, on trouve que la paille est une invention géniale ! En général, ça m’arrive lorsque je suis très contrarié, et comme j’ai décidé de fermer cette newsletter pour passer à autre chose, je me suis dit que ce vertige allait m’accompagner quelque jours, le temps que je me fasse à l’idée.
Ce jour-là, Le Chat est venu miauler vers 11h… Ses miaulements n’étaient pas habituels, les enfants l’ont tout de suite remarqué. Lorsque nous avons ouvert la porte, il s’est précipité à l’étage en se cognant sur quelques escaliers, puis il s’est réfugié sous un lit et n’a plus bougé… Ses yeux étaient fermés, et lorsque les enfants ont tenté de lui donner à manger ou à boire, il n’a pas bougé. J’ai reconnu, malgré mon manque d’empathie pour les chats, que la douleur qu’il ressentait était plus forte que tout le reste… Il restait les yeux clos, et la lumière semblait le déranger…
Cependant, en tentant de le déplacer, il s’est montré défensif mais jamais agressif. Au mieux il miaulait, et sa voix semblait dire :
- Laissez-moi me reposer, j’ai mal…
Lorsqu’il essayait d’ouvrir les yeux, on aurait dit que son Iris avait disparu. Il avait les yeux blancs… Mes connaissances en médecine m’ont permis de comprendre que cette affection bilatérale n’était pas due à une blessure, mais plutôt à quelque chose d’origine bactérienne, virale ou neurologique. Après quelques recherches rapides sur Internet, j’ai appris ce qu’était la «troisième paupière du chat» et quelles pouvaient être les causes de leur fermeture… C’est alors qu’une chose étrange s’est produite en moi…
Je n’aime pas les chats !
Comme je vous l’ai dit plusieurs fois, je n’aime pas les chats ! Et je tiens à le rappeler… Donc en théorie, ce que j’aurais dû faire, surtout en présence d’un chat malade, c’est prendre un balai et le chasser de chez moi. Qu’il trouve refuge ailleurs l’animal ! J’ai déjà mes vertiges à gérer et ça fait 3 fois que je me penche sous le lit pour tenter de l’aider au prix de 3 tours forcés de Space Moutain…
Mais contre toute attente, j’ai pris mon téléphone pour appeler la clinique vétérinaire la plus proche pour demander si quelqu’un pouvait venir chercher le chat. La personne qui m’a répondu m’a proposé de venir chercher un panier à chats ; Il me suffisait de l’asseoir dedans pour l’emmener en voiture.
– Putain de merde ! Fais chier ce chat à la con ! Il n’est pas à moi ! Je n’aime pas toucher ces sales bêtes ! Je suis allergique en plus, et voilà que je dois tout interrompre pour aller chercher un panier à chats ! En plus je ne veux pas prendre la voiture à cause de mes vertiges ! Saleté d’animal ! Vas crever ailleurs !
Euh… Ce que je dis ci-dessus n’était que mon dialogue interne… Mais à la gentille dame au téléphone, j’ai juste répondu :
– Je vais voir ce que je peux faire…
Tout en continuant à pester intérieurement je voyais ma main prendre les clefs de la voiture… Tout en me rappelant que je n’étais pas responsable de ce chat, je voyais mes pieds se diriger vers la voiture… Et alors que je me demandais pourquoi ça m’arrivait à moi, la dernière personne qui pourrait aider un chat, j’ai démarré le moteur et j’ai pris la direction de la clinique… En arrivant devant la grille, j’ai pesté une dernière fois, car il était 12h35 et ils fermaient entre 12h30 et 14h00.
En retournant bredouille dans ma voiture je me suis mis à pleurer… Il ne s’agissait pas de grandes effusions de larmes, juste des petites gouttes qui tombaient et que je ne pouvais retenir. J’ai tenté de me mentir en me disant que la fermeture de cette newsletter me rendait triste et que je faisais une petite déprime… Mais en interrogeant mes émotions de plus près, j’ai compris que je pleurais pour le chat ! Il allait encore souffrir pendant une heure et demie, sans que personne ne sache comment le soulager.
Oui… J’ai craqué pour un chat !
Après une attente interminable, je l’ai emmené à la clinique grâce à un panier prêté par un ami de mon fils. Le félin n’a pas fait d’histoire, on aurait dit qu’il savait que c’était pour le soigner. Accompagné par tous les enfants, j’ai expliqué la situation à l’accueil. Voyant que le chat était castré, qu’il avait le poil soigné, qu’il était habitué au contact humain, et qu’il a même été détartré récemment, la vétérinaire pensait retrouver son propriétaire en détectant une puce électronique… Mais il semble que cette dernière précaution ait été négligée. Le chat n’appartenait officiellement à personne ! C’était un chat errant et il fallait trouver une solution pour la prise en charge des soins… La clinique était prête à le traiter un minima avant de l’envoyer à la fourrière, mais en cette période de l’année, ils n’étaient pas optimistes en ce qui concerne une famille d’accueil. Lorsque j’ai demandé ce que devenaient les chats errants et malades qui ne trouvaient pas de refuge, la professionnelle m’a répondu qu’elle ne pouvait me donner l’information en présence des enfants…
Je ne saurais nommer la Valeur Motrice qui m’a fait signer le fameux document, mais en devenant la Sécurité Sociale de ce chat, j’ai ressenti quelque chose de proche de l’Honneur d’être humain ! Les larmes me viennent aux yeux en l’écrivant, ainsi qu’un profond sentiment d’avoir vaincu mon égo, non pas parce que j’ai contribué aux soins d’un chat, mais parce que je vais oser raconter cette histoire sur Facebook, lieu où j’ai toujours affirmé haut et fort que je n’aimais pas les chats et que je trouvais les propriétaires de ces animaux particulièrement gnangnans, surtout lorsqu’ils publient des photos de leur animal dans des postures improbables…
Je vais donc, après cette publication, être moqué pendant des mois… Mais je m’en fous ! Mon chat est vivant ! Il se porte bien ! Après une journée d’hospitalisation il a retrouvé ses beaux yeux verts, et j’ai appris à poser les gestes pour lui administrer ses gouttes et ses antibiotiques, grâce à une docteure dont la gentillesse semblait être héritée directement du divin. Elle est tombée amoureuse du chat le plus gentil de la terre, et m’a même proposé de le garder en clinique quelques jours gratuitement, si je ne me sentais pas capable de le soigner.
Mais je m’en suis occupé… Les yeux rouges, le nez en vrac, les oreilles en feu, je m’en suis occupé ! Et mon supplice n’a duré que deux jours. Depuis une semaine qu’il est à la maison, c’est à peine si j’éternue de temps en temps…
On appelle ça la Sérendipité ou encore le Cadeau Caché… Mais en dehors de cette désensibilisation de mon allergie, il y une autre Sérendipité, qui est apparue bien plus tôt et dont je ne vous ai pas parlé, parce que je réservais le meilleur pour la fin :
Après avoir signé le papier de prise en charge des soins, en rentrant chez moi, je me suis allongé pour faire le point sur ce que je venais de vivre… Mais au lieu de me repasser le film des évènements, je me suis relevé, puis je me suis allongé à nouveau. Et afin de m’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un coup de bol, j’ai recommencé 3 ou 4 fois !
J’avais beau me retourner dans tous les sens pour essayer de provoquer un vertige, rien à faire ! C’est la première fois que mes vertiges disparaissent en si peu de temps…
La magie des Chats, Weber va te conquir, si ce n’est déjà fait.
Quand je me sens moins bien je suis avec mes chats, tous deux complètement différents il y a Diablo…j’ai beau lui parler il ne fait que me regarder et quand il en a assez…ben il part. Le deuxième Oréo un petit miracle de sauvetage est un Bavard oui oui avec 1 grand B, il me regarde, se frotte à moi et miaule à chaque fin de phrase ( si si il attend que je finisse ma phrase ). Bref ils sont mes compagnons de lecture, ils se posent sur moi quand je lis, mes confidents, mes remonteurs de moral avec leur ronrons, leurs positions plus drôles les une que les autres. Bref j’aime infiniment grandement les chats…et ils me le rendent bien ! Heureusement que des fois je parle à des humains parce que mon entourage se pose quand même des questions. Chalut à toi, chat l heureux qui a trouvé une famille comme il faut. Merci pour lui
Et côté Developpemnt Personnel, qu’as-tu trouvé dans ce texte ?
(Mes chalutachions à Oreo et Diablo)
Oui, qu il ne faut jamais abandonner. Que malgré les difficultés on doit avancer en réglant au fur et à mesure le sujet des croyances
Pourquoi serais-tu moquer ?
Tu viens d’arriver dans un nouvel univers et de prendre tes marques.
Ton histoire m’a fait sourire, m’a parfois ému, et j’anticipais parfaitement ce que tu allais raconter.
Ici un de mes chats m’a “annoncé” la grossesse de Louan. D’autres m’ont soigné de maintes pathologies. Sans compter mon mari qui avait les mêmes symptômes que toi et de même intensité, et qui est entièrement dé-sensibiliser à leur contact.
Depuis 24 ans, j’ai compris qu’avoir un chat, ce n’était pas simplement avoir un animal de compagnie. C’est bien plus.
Ils sont aussi des pépites de développement personnel.
Oui, tu viens de rentrer dans un nouvel univers et je suis autant ravie pour le chat comme pour toi de votre rencontre.
Il a découvert la porte d’entrée ou il privilégie toujours la fenêtre de la salle de bain ?
Ben du coup, j’aimerais bien que tu me racontes une pépite de Développement Personnel avec un chat.
Avant la pépite, je dois d abord avertir que je n ai pas d affection particulière pour les chats. J observe simplement depuis au moins 50 ans, car l étologie nous apprend beaucoup sur l humain, dont le corps, je le rappelle, est mammifère.
j ai remarqué que l interaction des chats avec les humains est toujours de 2 catégories.
1 le plus marquant et commun, que tous les amoureux des chats et attentifs à leur interaction ont remarqué. C est sue contrairement au chien,
Le chat se pose toujours sur les poles négatifs d une habitation, cad dans l endroit ou il y a une surcharge électrique, tellurique, architectonique, ou humaine (surcharge émotionnelle)..
Et sur un humain, il se pose toujours sur la partie du corps où il y a une stase électrique, correspondant à une douleur, une inflammation, ect. Ils absorbent littéralement nos douleurs en absorbant les stases d énergie nocive.
2 l interaction avec le chat. C est la qu est la pépite pour mon cher Stéphane.
Contrairement à la plupart des humains, dont l amour est toujours conditionnel, le chat a absorbé la stase électrique qui déplaçait les cristaux de magnétite de votre oreille interne, créant ces symptômes biens connus des praticiens ORL, et ostéo. . Ce dysfonctionnement psychosomatique, du au stress émotionnel, n importe quel praticien chevronné en vient à bout en une seance.
Mais en général, le symptôme, si il baisse à plus 50% en une seance, perdure encore tant que le stress émotionnel n est pas évacué, et cela met encore 1 jour.
Je n y arrive en 20 à 30 mn que si la personne met sur le tapis ce qui heurte sa quietude, et que l on fait quelques rituels de detoxinations émotionnelle, car savoir ne sert à rien. Le néocortex n a aucun accès au cerveau limbique ou se jouent et se fixentles symptômes psychosomatiques. Donc se raconter n enleve pas le symptôme, mais nous gidpodonw d un arsenal de méthodes pour annuler les défenses face au stress.
La supériorité du chat, (et du chien ou du cheval différemment pour chaque animal), est que dans le cas de Stéphane, la simple interaction affective avec investissement crée une forme d amour incondionnel qui écrase momentanément les croyances et prérequis du paysage mental des humains, annulant la carte des valeurs, mais aussi des fausses aversions, phobies et surtout fausses intolérances, qui cachent bien d autres problématiques existentielles indicibles, ou en tout cas inconscientisables. Ce qui fait que durant les caresses et ronronnements, un état d homéostasie se met en place, limitant symptômes, inconfort psychique et bobologie.
Les bobo inconfortable mais bénins, les chats en viennent à bout rapidement. Mais cela requiert de s approcher, dans une intention affective, et de s ouvrir pour qu ils puissent rentrer dans les stases électriques et les absorber ou les disperser par le ronronnement.
La pépite est que le sentimentalisme de bon aloi, menant au dépassement de ses croyances, prérequis, limitation, peut amener à une ouverture insoupçonnée de son univers mental, et faire accepter la croyance irrationnelle qu un peu d amour, d attention donnée à un animal en détresse, peut faire éviter de passer 3 jours dans le grand huit, car en retour, il peut-être un magnétiseur digne des guérisseurs de nos campagnes. Mais on peut rester très rationaliste, et se dire que c est une co-incidence que le grand huit n ait cette fois duré qu unf journée.
Alors peut-être convient il de le caresser apres un fort moment de stress et de vérifier si cela change quelque chose.
Le mieux est d observer. Les chats se posent sur nos enfants là où ils souffrent.
Que ce soit gastro, cheville foulée, ou mal aux dents, le chat le “sent” et se pose dessus ou contre la zone inflammée.
Il y a toujours, comme pour chaque allergie, la question de savoir de quoi une allergie au chat ou à autre chose est elle le nom. Il n j a pas que le corporel. Y a toujours du psychique.
Et dans votre cas Stéphane, pourquoi ce chatouillis insuportable aux oreilles en présence d un chat ???
Nous avons tous des énigmes à résoudre dans ce grand labyrinthes qu est la vie.
La présence d un chat ne fait qu augmenter un trouble de l homéostasie qui est toujours là.
Cela doit se poser quelque part entre
Ne pas vouloir, ou ne pas pouvoir entendre quelque chose qui heurte trop l ésuilibre construit pour devenir adulte. Ou peut-être avoir enfui quelque chose d inaudible ou d d’inconcevable, qui fût entendu…. mystère dans une des impasse du labyrinthe.
Commentaire très riche et très intéressant. Sachant que tout ce qui concerne le côté «guérisseur» du chat reste une croyance. Croyance qui produit de très bons résultats chez ceux qui y croient.
J’aimerais bien y croire du coup, car je fréquente beaucoup de gens qui ont des douleurs. Si un câlin avec un chat peut les aider, je veux bien leur présenter le chat «le plus gentil du monde». Celui que même ceux qui n’aiment pas les chats peuvent aimer…
Il y a (heureusement) une multitude de choses qu l’on peut associer à la disparition de mes vertiges, et même avancer des explications… par exemple, l’équilibre et l’oreille (interne) étant particulièrement liés, la fragilisation de mes oreilles par une allergie a forcément bouleversé quelque chose qui se trouve dans la zone où ces cristaux se déversent sans foi ni loi. Cette fragilité associée à mes nombreux déplacements (qui font écho à mes valeurs motrices) ont réussi à remettre en place en quelques heures, ce qui nécessite plusieurs journées de résilience habituellement.
Mais ma réplique préférée dans ce cas-là est «ON S’EN FOUT !», parce qu’en supposant que je n’aie pas de mission de vie, la seule chose qui m’intéresse est de régler mon problème de vertiges, et c’est fait en moins de 24 heures, sans consultation ! Que ce soit une question absorption de la douleur, de magnétisme, ou même de magie, qu’est-ce qu’on s’en fout ?!!!
Si je faisais des VPPB et de leurs soins une mission de vie, là ça deviendrait intéressant de savoir COMMENT ce problème (précis) a pu être résolu e donc ce qui s’est passé dans l’oreille au contact du chat, avec hypothèse, puis thèse, puis hyper-thèse à l’appui pour multiplier les guérisons.
Mais ma mission est plus large que ça, car les VPPB, dans le cadre de mon article, et le chat aussi, doivent être considérées comme des métaphores. Il y a la douleur ou le mal-être d’un côté, et il y a le guérisseur improbable d’un autre côté, qui se rencontrent grâce à la magie de la vie. Cette magie ne peut apparaître si on reste campé dans ses positions. Il y a un «Aller Vers» qui est attendu pour créer les changements au-delà de l’action posée. En m’occupant des douleurs de ce chat (que je ne suis pas censé aimer, c’est important de le rappeler), je me suis occupé de moi sans vraiment le savoir. En tout cas, pas consciemment.
De fait, je me demande ce que mon cerveau est capable de faire pour moi, sans que j’aie conscience de le faire… Et s’il agit de façon positive, n’est-ce pas parce que je fais tout pour que nous soyons copains lui et moi ?
C’est pour cette raison qu’au cœur de ma Mission (quel que soit le thème de mes publications), j’invite ceux qui le souhaitent à entretenir de bonnes relations avec leur cerveau… Sans avoir la maîtrise totale sur le phénomène, ni même chercher à une explication après la «coïncidence» heureuse, l’idée de de maintenir une relation forte avec ce qui est en nous et qui nous dépasse. Parfois, ça nous dépasse tellement que l’effet est miraculeux !
Le chat, les oreilles, les douleurs, les flux entres les êtres, etc. ne sont que commentaires…
Magnifique histoire…merci
Bonjour Stéphane, ce n’est pas à moi que tu poses la question mais j’ai une réponse : j’étais en plein burnout compliqué d’une dépression et donc en plein manque de confiance et d’amour pour moi quand mon chat (moi j’adore les chats…) m’a provoqué une prise de conscience. A ce moment de ma vie je considérais que la vie c’était une assiette de merde qu’il fallait manger tous les jours et plus je mangeais mon assiette, plus elle se remplissait. Moi même je me sentais bien moins qu’une crotte en 5 lettres. Dans ce marasme seul mon chat me reliait à quelque chose de beau. Je continuais à prendre soin d’elle et à lui parler, avec cette voix débile qu’on prend généralement quand on parle aux chats (et aux bébés…), enfin je crois que tu vois de quoi je parle. Et ce matin comme à l’accoutumé je luis dis donc avec cette petite voix débile “bonjour ma belle, que tu es belle, comment tu vas ma chérie, etc…” Et là, paf! La prise de conscience : je me dis “mais si tu te parlais aussi gentiment que tu parles à ton chat, Est-ce que ça ne serait pas plus sympa que de te raconter toutes ces choses horribles sur toi”? Et voilà le début d’une histoire de développement personnel…
En te lisant, je voyais un talk style TEDx. C’est un sacré début que tu as là…
Finalement même ceux qui sont les plus certains de leur “jamais” peuvent aller vers.
C’est bon ça ! Tu as réussi à laisser un commentaire court, efficace, apprécié (Déjà 3 likes) , orienté Coaching avec un bon placement de produit, sans même parler du chat ! Je suis sous le charme…
En plus de tout cela on voit aussi que vous avez de grandes qualités !
Et pour la newsletter ? La décision a évolué au contact du chat ou il faut que je commence mon travail de deuil ?
Tu viens de laisser l’un de tes derniers commentaires sur Auto-Coaching.fr.
Tu peux donc commencer ton travail de deuil, sauf si tu estimes que l’aventure mérite de continuer. Parce que je ne suis pas mort, et comme tu as largement rempli ta part du contrat ici, je veux bien t’emmener avec moi là-bas.
La fin de quelque chose, c’est le début d’autre chose. Sauf pour ceux qui attendaient la fin…
Le monde est bien fait ! Chacun est servi en fonction de ses attentes.
Alors plutôt que de faire mon deuil, je prépare mes valises pour te suivre “là-bas” (là où tout est neuf et tout est sauvage…)
J’avoue ne pas avoir un grand amour pour les chats (les chiens oui), par contre j’ai deux chats à la maison car j’ai horreur des souris et rats, fréquents dans ma campagne. Nous avons passé un deal ensemble, je suis très trèsss gentille avec eux, je les nourris, je leur parle (oui oui) gentiment et ils me ramènent des souris sur le seuil de ma maison.
Plus sérieusement, je suis une “ancienne” migraineuse, et un jour de grande migraine où j’avais décrété que je ne saurais absolument pas sortir de mon fauteuil 😉 , j’ai été appelée en urgence pour ma fille .. et bien véridique dans les X minutes ma migraine n’était plus qu’un vague souvenir .. je n’ai jamais tout à fait bien compris mais le faiT est là.
Je peux donc comprendre tout à fait que tes soucis équilibre sont passés sans t’en rendre compte.
Je retiens que tu as réussi à créer une RELATION EFFICACE même avec des êtres que tu n’apprécies pas de prime abord.
Et je retiens aussi que lorsque tu donnes toute ton énergie à une cause qui te tient à cœur, les douleurs disparaissent. je me demande combien de gens sont comme toi (et moi) 😉
Merci Stéphane. Je sais même si je ne sais pas exactement quoi, que nous avons quelque chose en commun 😉
Cha alors!! :-p. Comme quoi…. La magie du chat …. 😉
Je me demande, si mes vertiges avaient décuplé, si on aurait évoqué la sorcellerie du chat…
hihi, même si j’ai un chat , j’y ai bien vu du développement personnel et notamment le fait que tes valeurs t’ont fait dépasser ton aversion. Et si les chats ou autre peuvent ponctuellement faire accroitre l’intérêt pour le développement personnel 😉
Stephane,
je ne lis pas souvent tes lettres (oui, je sais…), mais cette fois le titre m’a inscite a te lire en entier. Je suis pour ma part un ami des chats et je n’ai pas, dieu merci, d’allergie a ces felins.
Ce que tu as fait ne releve pas de l’heroisme, ni de la securite sociale, mais est un acte d’humanite. Tu as vu un animal malade et tu l’as aide du mieux possible et c’est super bien. Et ton vertige a disparu, comme une sorte de recompense.
A propos chats, je ne sais pas si tu as remarque qu’ils savent quelle personne est et n’est pas leur ami. Ils le sentent en quelque sorte.
Bravo dans tous les cas. Tu as gagne un ami felin qui te le revaudra bien.
Armand
Ce chat est décidément magique ! Il a réussi à faire un truc que j’essaie de faire depuis février : te faire parler… Incroyable ! je vais de ce pas lui serrer la patte !
Et oui, j’ai remarqué que mêle lorsque j’approchais avec le collyre dans la main, il avait Confiance en moi, au-delà de tout ce que j’ai pu lui faire vivre comme souffrance (c’est paraît-il un collyre qui pique assez fort). Quand je pense que 30 personnes ont quitté cette Newsletter parce que je les ai piquées avec un «magnez-vous le derche», je suis ébloui par la capacité de ce chat à reconnaître l’intention profonde…
Mais au-delà de ces considérations félines, ton feedback m’intéresse, parce qu’au seuil de cette fermeture, j’ai failli te perdre ! Comme je n’aime pas perdre, je vais essayer de reproduire ce miracle avant de fermer le rideau… Alors j’ai 3 questions :
1. Si j’avais écrit «J’aime les chats !» au lieu de «je n’aime pas les chats !», aurais-tu ouvert ce courrier ? En d’autres termes, est-ce que les titres négatifs t’attirent davantage que les titres positifs ou est-ce vraiment une question de chat ?
2. Si mon allergie avait été plus forte que tout le reste, à tel point que je décide de chasser ce chat, tout en prenant conscience de la détresse des SDF… Le chat m’aurait juste servi de déclencheur pour créer une chambre d’hôte afin d’accueillir des humains, servant une cause qui me tient plus à coeur que la cause animale… Aurais-je été une mauvaise personne à tes yeux ?
3. J’ai bien précisé que je me suis occupé de ce chat parce que c’était le chat le plus gentil du monde. Et je t’assure que s’il avait griffé (même superficiellement) l’un de mes enfants, je n’aurais eu aucune considération pour la bête, malade ou pas. Je l’aurais mise dehors. L’affinité s’est créée parce que ce chat a passé un examen d’entrée très strict, qui en théorie, ne laissait pas passer les chats… Suis-je toujour sune bonne personne ?
J’ai plein d’autres questions orientées Développement Personnel, mais avec 3, c’est un bon début.
J’ai hâte de te lire,
Stéphane
3 questions c’est un bon début pour moi qui suis en arret maladie et abonné 1 mois aux colyres tout omme ton chat. J’ai donc pas mal de temps et je evais m’apliquer a te répondre.
Les 3 questions sont tres pertinentes:
1- Ton titre “je n’aime pas les chats” a attiré mon attention(plus que son contraire et je voulais en savoir davantage. Le titre contraire m’aurait semblé plus commun, surtout de part le nombre d’amateurs de chats autour de moi et le sujet m’aurait paru banal. Mon affinité avec les chats a rendu ton email attirant; un titre tq “je n’aime pas les chiens” me paraitrait sans intéret (mais pas pour d’autres membres de ta mailing list).
2- Je ne penses pas qu’acueillir des humains plutot que des chats change quelque chose a ton humanité. Chacun fait selon ses capacités et ses préférences. L’allergie aux félins pouvait etre plus grave et t’empecher d’aider le chat malade, mais tu pouvais éventuellement demander de l’aide a quelqu’un de ta famille ou une connaissance ou simplement au véto. Ca m’est arrivé il y a qq années en trouvant un faisan blessé sur une route proche de mon travail; je me suis senti démuni et l’ai apporté a un véto (qui l’a probablement mis dans la casserole…).
3- Je crois que les chats savent tres bien s’y prendre pour attirer de l’aide voire simplement de la nourriture. 🙂 mais j’aurais fait pareil que toi si le chat s’était montre agressif. L’amitié entre humains semble souvent venir qu’apres un certain temps, d’épreuves ou de partage, ou s’installe la confiance. On dirait que c’est pareil avec les animaux.
Sur ce, je te souhaites bonne nuit.
Je vois une belle sortie de zone de confort, même plusieurs, en fait, qui amène à une ouverture vers un nouvel espace à découvrir, de nouvelles capacités révélées malgré la douleur. Les valeurs se sont avérées plus fortes que l’adversité.
J’aime les chats, les chiens, les chevaux,vaches, cochons bref tous et presque les araignées et suis ravie de cette magie que tu sembles découvrir ou acceptes d afficher ou du moins décris pour nous inspirer encore et encore. Je me dis que je peux me sociabiliser côté humain. je vois la faculté à découvrir d autres mondes, d autres modes de communication, de reflets que nous envoient ces animaux, sans doute pour nous faire grandir encore. Rien ne pollue les valeurs motrices d un animal. L’animal assume spontanément d’aller vers qui cela semble bon pour lui, vers qui a besoin également, donne aussi sans compter, lâche prise, , prend soin de lui d’abord, se laisse aller à son instinct et avec confiance. Il aime la vie, l embellit et la protège au mieux. Tu as eu le même comportement que lui, répondre Naturellement à un besoin vital, donner sans compter, faire abstraction des préjugés, pollutions sociales et prises de tête. Et celles-ci ont disparu. Parce que ta décision est en phase avec Qui tu es et indolore pour qui veut poursuivre un véritable échange. “Autorisons-nous à rester simples, simple comme “Bonjour !” .” Gagnant gagnant.
Prendre soin d’un animal blessé fait-il de nous un meilleur humain ?
De bien des égards, il y a matière à de multiples commentaires !
Ce qui me semble certain, c’est que chaque événement (surtout ceux qui nous bousculent) peut nous aider à grandir.
Tout peut être leçon de vie, à qui sait l’accueillir.
Et le plus petit animal, fut-il un chat en détresse, être un maître en ‘humanitude’.
PS : intéressant de constater la ‘récompense’ des oreilles et des vertiges guéris. Une manifestation positive du kharma ? Sûrement un bon sujet d’article… 😉
Ce con de chat est donc sortit du placard ?
Déguisé en tigre 😉
Ah oui 😉
Et qu’est que ça m’apprend …
Que ça file parfois le vertige « de chevaucher le tigre » et non la cage …Et que c’est parfois bon de s’engager et d’aller au bout du geste…, quitte à avoir un peu le tournis (au début !)
J’ai beau chercher, je n’arrive pas à comprendre votre réponse 😉
Bonjour Stéphane,
Bingo, je ne lis pas toutes les lettres, je réponds rarement…. mais je ne pouvais pas passer à côté de celle-ci (j’avoue, miaou). Du coup je vois entre les lignes qu’il est d’actualité que tu arrêtes cette lettre alors je tiens à te remercier de toutes les lettres que tu as publiées parce que même si je n’ai pas tout lu, petit à petit tes messages ont tracé pour moi un sentier puis un chemin vers la proactivité, se frayant un espace dans un champ de mauvaises herbes (procrastination et refus de responsabilité). Je reviens de loin, tu le sais, et c’est avec toi que j’ai fait mon premier pas pour ce long et fabuleux voyage. J’aimerais pouvoir de temps en temps encore marcher à tes côtés, si tu acceptes les lecteurs intermittents 😉
Pour répondre au sujet de la lettre telle que je la comprends : en sortant de sa zone de confort on peut trouver des trésors. Notre zone de confort est bornée par nos croyances (je n’aime pas les chats, jamais je n’aurai de chat) qui conditionnent nos comportements (je ne m’approche pas des chats) et nos pensées (“Fait chier ce chat à la con”). On peut challenger nos croyances (tous les chats ne griffent pas, tous les chats ne sentent pas mauvais, sortir de la généralisation, du jamais et du toujours – ou de toute autre distorsion cognitive…) pour se dépasser et faire quelque chose de différent (j’accepte ce chat dans mon environnement) voire d’exceptionnel (je m’occupe du chat malade) en cohérence avec nos valeurs… et penser différemment.
Wahou….j’allais écrire que lorsque j’ai trouvé ma Chatoune aînée il y a 18 ans, j’ai pris des antihistaminiques pendant 2 mois ; j’avais des plaques rouges autour de la bouche, les yeux rouges et je n’arrivais plus à respirer…ce qui ne m’empêchait Pas de me lever à 5h du mat pour lui donner son bib…jusqu’à ce que j’oublie les cachets et les désagréments 🙂
Mais la fin m’a scotchée.
Gaffe…on en a 3 maintenant 😉
Incroyable que ce chat soit venu chez TOI (enfin…chez vous…).
Que de synchronicités qui amènent à cette belle sérendipité.
Probablement que ce qui nous parait au départ tellement insurmontable est finalement ce qui nous apporte le plus d’estime de soi, en dépassant nos peurs et a-priori. Je le sens comme ça !
J’ai adoré lire cette histoire d’authenticité, de générosité et de sérendipité. Merci pour votre texte. Longue vie à VOTRE chat et plein de bonheur à toute la famille.
Moi j’aime bien les chats, Avec eux on échange du plaisir à jouer contre du bonheur à cohabiter. mais par contre les tigres, les crocodiles, les requins, dans ma tête, c’est moins clair… une allergie, peut être? allez savoir …
tu fais trop de bien aux gens pour ne pas aimer les chats !
merci stephane cet article m’a ému et j’aimerais le reprendre sur mes supports ainsi quecertains commentaires si c’est permis car pour moi ce que j’en retire est que les autres etres vivants nous accompagnent bien au dela de ce qu’on croit et qu’on n’est jamais a l’abri d’une bonne surprise.
merci aussi pour ta photo ca me fait plaisir de voir a quoi tu ressembles
anna
Bonjour AnnA,
Sers-toi ! C’est fait pour ça.
Merci d’en tirer quelque chose d’utile.