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Manuella Douyere
Manuella Douyere
5 années il y a

Bonjour Isabelle et Stéphane
Quel article. Plus je lisais plus je me disais, ah oui c’est vrai, tiens ça aussi. En fait j ai des biais que je n arrive pas encore à identifier car je me focalise sur d autres, du coup ils ont certainement tendance à me rattraper. Alors la solution? Les gérer un à un et checker lorsque c est réglé ou devoir continuellement tous les gérer ensemble ? Mon biais ?!!…me poser trop de questions ! Sans doute. Du coup je soir je vais biaiser ma quête de formation PNL( études des programmes, des devis, des dates des lieux..) pour me consacrer à faire de la bonne vraie succulente purée et passer du temps décontractée avec ma famille .
Merci pour cet article et toutes ces pistes.

Fred
Fred
5 années il y a

J’ai un biai qui s’appelle “c’est pas long, je peux le faire plus tard”. Vous connaissez?

Fred
Fred
5 années il y a
Répondre à  Fred

J’ai aussi le biai “je peux vous aider” dont la ponctuation varie. Mais c’est un biai pervers qui peut jouer de mauvais tours et fâcher les gens. Être serviable, c’est bien. Être respectueux, c’est mieux.

Christelle
Christelle
5 années il y a
Répondre à  Fred

Merci pour ce retour!

Je découvre aussi qu’il m’est souvent difficile de ne pas aider ou faire des suggestions pour “faire autrement”, à ma façon.

Et avec certains, ça passe, avec d’autres non. Reste à trouver comment aborder ces autres !
Pour vous, Fred ce serait de discerner autrement comment “respecter” un autre point de vue, une autre façon de faire?

Pour moi, j’irai jusqu’à dire, comment “me taire plus longtemps”, Comment patienter plus longtemps avant de parler pour conseiller sur ma manière de faire… Comment apprendre à “tourner 7 fois ma langue avant…”?
Comment accepter de laisser faire, laisser se tromper, laisser se blesser ou laisser blesser l’autre un peu… Et être juste là présent.e à côté, disponible ensuite à la demande d’aide ?
=> Comment se distancier de l’autre pour ne pas souffrir en même temps des erreurs ou blessures vraies, et pouvoir du coup le secourir à sa demande de façon plus sereine. (?)

Fred
Fred
5 années il y a
Répondre à  Christelle

Oui, le respect passe par l’écoute.

Stéphane SOLOMON
Administrateur
Stéphane SOLOMON
5 années il y a
Répondre à  Christelle

Lorsque vous agissez sous un hall sur lequel il est écrit :

—————————————————–
ICI, VOUS TROUVEREZ DE L’AIDE
—————————————————–

et qu’il y a des gens qui entrent dans ce hall, vous pouvez légitimement proposer votre aide. Sinon, il vaut mieux pas…

La question se pose concernant les personnes qui restent au seuil du hall et qui regardent l’affiche sans bouger…

Ceux-là, il convient de les aider à entrer sous le hall d’abord. Car si vous leur proposez votre aide à l’extérieur, ils vous diront qu’ils regardaient l’affiche «ICI, VOUS TROUVEREZ DE L’AIDE» pour en admirer les couleurs…

Jean-Baptiste de Tourris
Jean-Baptiste de Tourris
5 années il y a
Répondre à  Fred

Moi j’ai le bien “c’est pas long, je peux le faire tout de suite”, mais cela dure souvent plus de temps que prévu, et me met en retard pour la suite (cf “rien ne dure 5 minutes!”) 😉

marie
marie
5 années il y a

Bonjour tout le monde,

Je suis un peu perdue par cette lecture, je sais que les biais cognitifs sont présents mais je ne suis pas capable de mettre le doigt dessus. Isabelle parle, du DIY, je fais un peu de couture, principalement pour faire des “robes qui tournent” pour ma fille de huit ans, mais je ne suis jamais satisfaite, et comme enfant les adultes disaient toujours de moi que je manquait de RIGUEUR ( j’ai fini par accepter que cela est vrai), lorsque l’on me fait un compliment sur le travail accompli, je l’accepte par politesse, car c’est ce qu’il faut faire mais, je sais que ce compliment n’est que pure politesse car ma fille montre sa robe en disant que “c’est maman qui a fait ma robe.”… En relisant, je vois que c’est plein de biais, mais comment savoir “son nom” et surtout comment travailler dessus?

Fred
Fred
5 années il y a
Répondre à  marie

Je n’ai pas envie de m’immiscer (voir ma réponse à mon propre commentaire), mais dans votre situation, je me demanderais pourquoi je fais des robes qui tournent pour ma fille. Est-ce que ses yeux brillent quand elle dit “c’est ma maman qui me l’a faite!”? Si c’est le cas, cela devrait vous aider à identifier la valeur derrière votre travail.

Stéphane SOLOMON
Administrateur
Stéphane SOLOMON
5 années il y a
Répondre à  marie

Je vois là 3 biais (au moins) qui se lient les un aux autres :

L’illusion de transparence : vous pensez que les gens voient/perçoivent votre état émotionnel interne (et agissent en conséquence), et vous pensez également savoir ce qui se passe dans la tête des gens (ils sont faussement polis).

L’effet projecteur : vous projetez sur les autres ce que vous pensez (vous commencez par ne pas être satisfaite de votre travail, puis vous pensez que les autres sont dans le même état d’esprit que vous). Et vous projetez également vos agissements sur les autres (vous acceptez beaucoup de choses par politesse – pour ne pas blesser – et vous croyez que les autres font comme vous à votre égard : tout le monde est poli !).

Li’Illusion d’agent extérieur : vous accordez davantage d’importance au jugement extérieur qu’à votre propre jugement, MAIS POUR Y PARVENIR (pour utiliser ce biais), vous commencez par transformer votre propre jugement en jugement extérieur. Ainsi, vous ne portez pas toute la Responsabilité de vos ressentis : selon vous, les autres en sont en partie responsables, parce que ça vous allège.

Ceci remet en question le SENS profond de votre action, et c’est bien dommage… D’une part parce que ça peut démotiver votre action vis à vis de votre fille, alors qu’à ce niveau l’INTENTION est telle que PERSONNE ne peut la juger. Il est donc possible que ce que les gens jugent, c’est l’INTENTION et qu’ils soient parfaitement sincères (et non polis).

D’autre part parce qu’il est possible que des milliers de mamans (voire des millions) aient envie de faire des robes qui tournent à leurs filles, et qu’avec une meilleure estime de vous-même vous pourriez partager votre savoir-faire. Mais vous privez tout ce beau monde de votre art, parce que vous préférez mettre en valeur la RIGUEUR, qui n’a pas forcément sa place dans l’histoire…

Christelle
Christelle
5 années il y a

Bonjour Isabelle,
Bravo pour cet article. Hé oui, le titre du mail m’a accroché, alors que “des livres et vous ” me laissait toujours… Sur ma faim… Et je n’allais pas plus loin que le titre.

Merci pour cette belle approche de la valeur du fait soi même, et pour associer les biais de fierté du fait moi-même à notre humanité!

Les exemples professionnels finaux en résonnent d’autant plus fort.
Sans doute que de telles prises de conscience peuvent permettre à ceux qui les expérimentent d’accepter de mettre de côté leur ressenti et leur perception de la valeur de leur oeuvre pour accepter de comprendre que la douleur de la “claque” qu’ils ont ressentie ne dépend que de l’attitude autocentrée qu’ils ont pu avoir à ce moment là (au moment où la claque leur a ouvert les yeux – ou au moment où ils se sont enfermés dans la douleur en continuant à fermer leurs yeux… Et que la douleur mentale a perduré sur celle physique).

Si votre article aide à cette prise de conscience, peut être qu’ils oseront chercher comment changer leur attitude…

Vers une attitude plus ouverte sur leur environnement en amont de leurs prochaines aventures…
Tiens ça me rappelle le “Allez vers…” de Stephane. (Titre vraiment bien choisi et programme super!)

Voir comme le sujet précédent l’évoquait, s’ils acceptent de marcher
vers leur acceptation de la perte,
pour mieux continuer en toute humanité à tenter d’autres chemins.

Clo
Clo
5 années il y a

Superbe article ! Ça me donne envie de reprendre ce travail sur moi même commencé il y a 3 ans et en pause depuis quelques mois.
Ma question suite à cet article : comment identifier les valeurs qui nous font réagir dans nos biais ? Et finalement comment identifier nos biais? Je vais aller regarder sur le net mais si vous avez des pistes de lecture je suis preneuse ! Merci beaucoup

Loïc
Loïc
5 années il y a

Oui, ou comme lorsque je ris plus fort quand on regarde le film que j’ai choisi?

FrédéricV
FrédéricV
5 années il y a

En voilà un chouette article !
J’adore l’approche des biais cognitifs par le syndrome (devenu norme) IKEA.
De leurres en valeurs, du grumeau à la prise de conscience, de symboles à choses symbolisées, de l’appropriation à la solution, de l’objectif au subjectif, que de chemins à parcourir.
Je rajouterais peut-être la notion de “projection” et de son lien avec la faculté de juger…mais il est tard pour moi (ce soir).
Merci à vous deux pour cet article, les réactions qu’il a obtenu et les échanges qui en ont découlé.
C’est Riche++

Daniel
Daniel
5 années il y a

génial !

Bea
Bea
5 années il y a
Répondre à  Daniel

Bonjour,

J’arrive…tard mais avais le bonheur de recevoir la famille élargie pendant quelques jours …et travaille …beaucoup.

Beaucoup de choses ont été évoquées et ce qui me vient, c’est ce qu’ont appelle, je crois, les filtres ( éducation, sociaux, familiaux…), dans les 4 accords tolteques…et je m’aperçois souvent qu’ils sont à l’origine de nombreux blocages ou mauvaises interprétations; si on y rajoute les biais…!!! Consciente du peu d’originalité de ma suggestion…je pense que la méditation, même courte- permet de prendre du recul et ainsi des prises de conscience.

Merci pour tous vos apports, très sympas!

EVELYNE66
EVELYNE66
5 années il y a

Bonjour ISABELLE , bonjour Stéphane

J’ai pris connaissance de votre article Isabelle et vous en remercie .
En stage depuis plusieurs jours, j’avais du travail à rattraper d’où ma réponse tardive.

Merci à tous pour vos commentaires qui éclairent ma lanterne, tout en vous avouant que je n’avait pas conscience de “ces biais” , je suis comme Marie j’ai des difficultés à mettre un doigt dessus.

Je vais programmée une nouvelle lecture !

Stéphane, j’ai apprécié votre réponse à Marie.

Merci

Bonpunt
Bonpunt
5 années il y a

Bonjour, Isabelle, ce biais IKea est le frère de l’investissement affectif, non?

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