Mi-juin, cette année, je discutais avec le moniteur de tennis de mon fils (9 ans). Je venais de renouveler son inscription pour l’année prochaine, et j’ai confié à qui de droit, que la décision a été prise in-extrémis, car mon fils n’avait pas progressé de l’année. Sauf… au début du mois de juin, sentant que sa réinscription était en jeu.
C’est incroyable les progrès qu’on fait avec une épée de Damoclès sur la tête.
Son moniteur de Tennis a alors hoché la tête et m’a confié le secret :
– C’est grâce à Roland Garros !
– Comment ça ? Il progresse en regardant des tournois à la télé ?
– Oui ! Il observe les champions et il voit qu’ils ne lâchent aucune balle. Que même après 4 balles de match, une « teigne » comme Jokovic continue à aller chercher la balle là où elle se trouve !
– Mais moi aussi j’ai vu les matchs, et je n’ai pas progressé…
– C’est parce que vous ne regardez pas de la même façon : vous, vous SAVEZ que c’est possible, vous avez vu Borg, Mc Enroe et bien d’autres champions reprendre leur place en finale.
– Mais ça me surprend toujours !
– Ca vous surprend, mais ça reste possible ! Pour votre fils, c’est une vraie découverte. Alors il fait comme les champions : il va chercher les balles «impossibles» !
– Mais c’est énorme ce que vous dites là ! Ca veut dire qu’il apprend un sport en regardant passivement la télé ?
– Passivement ? Prenez son pouls lorsque l’arbitre annonce « balle de match », et vous verrez si c’est passif ! Regardez ses pieds, ses bras, ses yeux, son front à chaque échange : les gosses passionnés de tennis sont plein de spasmes lorsqu’ils regardent un match de champions. Tout ce qu’ils ont appris durant l’année devient applicable !
– Donc sans Roland Garros vous n’auriez pas autant de réinscriptions ?
– Evidemment ! Pourquoi pensez-vous que les inscriptions se font au mois de juin, alors que les cours commencent en septembre ?
Ca fait réfléchir… Je ne sais pas ce que ça évoque en vous, mais personnellement, c’est énorme ! Il y a de quoi écrire 10 articles autour de ce sujet, et c’est un excellent début de conférence ou de cours : les compétences latentes qui se révèlent soudainement, la ténacité contagieuse des champions, les différentes énergies du sport, les modèles de notre enfance et ce qu’ils nous ont laissés, les évènements exceptionnels qui boostent le commerce… C’est énorme !
Ca m’a également fait réfléchir à propos d’une question qu’on me pose souvent : peut-on progresser, apprendre, se motiver, assis derrière un écran ? Je suis souvent critiqué à cause de ce choix… Y compris par des gens très intelligents, y compris par des gens qui m’admirent dans «la vraie vie», hors de «la matrice»…
Et puis, j’ai eu ma réponse de façon assez inattendue quelques jours plus tard : alors que je procrastinais dans mon lit un dimanche matin devant la télé, un commentateur des 24h du mans a décrit le parcours de Jordan TRESSON. Ce français de 23 ans est passé du pilotage virtuel sur PlayStation au pilotage réel d’une voiture de course sur la légendaire piste du Mans. L’histoire a commencé il y a 2 ans, lors d’un concours organisé par Sony et Nissan : La GT Académy (concours international autour du jeu «Gran Turismo»).
Gagnant virtuel, Jordan TRESSON s’est vu proposer une série de stages par les organisateurs de l’évènement. 2 ans plus tard, le voilà à bord d’un bolide de Signatech-Nissan, affrontant les plus grands champions. Il a obtenu un score plus qu’honorable, salué par les principaux acteurs de la course automobile (y compris la presse spécialisée).
Tout a commencé derrière un écran, une manette en mains !
Le saut quantique
Vous venez de recevoir un courrier électronique… C’est virtuel !
Qu’allez-vous pouvoir en faire dans le monde réel ? Que vous soyez chef d’entreprise, cadre, commerçant ou parent, vous pouvez trouver dans ce message une source d’énergie pour passer à l’action. Il ne m’appartient pas de vous dicter cette action. Je n’ai aucun exercice à vous proposer, et je ne distribue pas de notes non plus…
Créez votre propre exercice dans la vraie vie ! C’est la différence entre un auto-coaching et une formation. Je peux faire des propositions, raconter une anecdote, suggérer des idées, mais au final, chaque lecteur de ce message peut agir d’une façon unique. C’est à vous d’en tirer un bénéfice.
Relisez mon petit dialogue avec le moniteur de tennis, et envisagez une action immédiate. Elle peut être d’ordre familial, sportif, commercial…
Si vous voulez témoigner ou donner vos impressions, j’attends vos commentaires ou vos idées.
A++
Stéphane SOLOMON
Mmmmmmh…….
J’ai été, dans une autre vie, un éducateur sportif.
Et les éducateurs sportifs qui parlent comme des coach, franchement….
ça n’est pas vraiment courant!
Qui se ressemble s’assemble, paraît-il…
Et s’il est avéré que les “shoot them up” permettent une certaine efficacité dans les massacres universitaires, permettez-moi de ne pas vous suivre dans les dérives de ce qui est – il est vrai – votre fond de commerce.
“La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie!” comme dit le poète.
La vraie!
Respectueusement vôtre.
Bonjour Vincent,
Merci pour votre message. Il me déçoit, mais il permet un recadrage intéressant :
– Ai-je écrit que j’ai réalisé une économie substantielle en achetant un jeu vidéo de tennis à mon fils et en le désinscrivant du vrai Club de Tennis ?
NON : Il me semble qu’il est écrit noir sur blanc que je l’ai réinscrit…
– Ai-je écrit qu’il a regardé les tournois à la télé et qu’il est devenu meilleur dans son imaginaire ?
NON : J’ai constaté un véritable progrès, dans la vraie vie ! Et les arguments de son moniteur me paraissent pertinents. Pour le moment, je ne peux pas vous dire si ce progères sera durable, c’est trop récent.
– Le moniteur s’exprime-t-il comme un coach ?
OUI et NON : comme tout un chacun, il fait du coaching de comptoir, comme le profs font de la psycho de comptoir, comme les animateurs télé font de la philo de comptoir, comme le blogueurs font de la spiritualité de comptoir… Et vous savez quoi ? Il y a beaucoup de gens qui en ont besoin ! Le comptoir est à bonne hauteur et on peut s’y accouder quand on est fatigué. Les encouragements de comptoir permettent de relever le coude.
– Ai-je écrit que Jordan TRESSON a lâché sa manette le lundi pour piloter un vrai bolide le mardi ?
NON : il a été entraîné, et probablement surentraîné pendant 2 ans, par l’une des meilleures écuries du monde.
– Qu’est-ce que je demande dans ma conclusion ?
VISIBLEMENT : De faire un saut du VIRTUEL au REEL en trouvant une application concrète aux lectures de TIME-COACH, au lieu de hocher la tête verticalement ou latéralement… Croyez-moi ! Il y a beaucoup à faire avec ce type de message. Mais il faut s’autoriser à sortir du VIRTUEL et se donner les moyen d’aller vers le REEL. Sinon, ce message reste un mail, suivis d’une discussion stérile sur un BLOG.
Ainsi, le témoigne de COLLEU est clair : Le VIRTUEL m’a amené au REEL, mais je suis passée à l’action, car j’étais passionnée. C’est un apport intéressant qui nous ramène vers une question dominante :
– Chers lecteurs virtuels ? Par quoi êtes-vous passionnés dans la vraie vie ?
– Associez ce que vous lisez à votre passion, AGISSEZ au delà de votre imaginaire et vous progresserez !
C’est tout ce que je dis, et COLLEU a bien compris le sens de mon message, parce qu’elle a déjà vécu une expérience enthousiasmante en se permettant un saut quantique. Je l’encourage à en vivre d’autres.
C’est une drôle de contradiction que de croire que les «SHOOT THEM UP» mènent au massacre universitaire, mais qu’un match d’un sport noble entre deux champions n’apporte rien aux spectateurs passionnés… Là, je ne comprends pas… Vous voulez dire que si j’invente un jeu-vidéo où il faut ramasser des fleurs pour faire un bouquet à sa maman, aucun joueur ne pensera à le faire pour de vrai ? Et que malgré des graphismes réalistes et splendides, aucun joueur ne deviendra fleuriste pour s’enivrer également de parfums ?
Je pense que si… Mais on en parlera moins au journal de 20h. Jean-Pierre PERNAUT en parlera à 13h, et il se fera charrier…
Enfin, le VIRTUEL n’est pas mon fond de commerce. Il représente à peine 4% du CA de mes activités. Je suis formateur et conférencier, je me déplace de ville en ville, et parfois de pays en pays, je serre des mains, j’anime et je suis des ateliers avec mon réseau professionnel… Et j’ai 5 VRAIS enfants, conçus de façon traditionnelle.
Il est possible que vous n’ayez pas compris ce que j’ai écrit. Ou alors, je n’ai pas compris votre réponse… Pourtant, je l’ai relu avec différentes approches.
Je vous invite à relire mon article avec un nouveau regard. Car en pratique, nous sommes d’accord !
Je vous remercie encore pour cette perception, qui ne doit pas être unique, mais qui qui a le mérite de s’exprimer pour autoriser un recadrage.
Avec toute mon estime.
Stéphane SOLOMON
Passionnée de médecines douces depuis 10 ans, je dévore : livres, sites , revues, spécialisés dans ce domaine. Au hasard d’un site (on dit qu’il n’y a pas de hasard), j’ai visionné un massage ayurvédique qui m’a fasciné… et tous les évènements se sont enchaînés. Je suis “tombée” (par erreur de clic) sur un atelier de relaxation et de méditation. Je m’y suis inscrite et en allant sur le blog de celle qui anime cet atelier, il se trouve qu’elle forme aussi au massage ayurvédique. Tout devenait limpide : j’ai décidé de passer à l’action : une formation de massage ayurvédique + massage sur chaise. Dans la même semaine, d’autres bons évènements sont arrivés : possibilité d’une initiation au pendule, cours de communication… tout cela m’arrive dans un temps réduit… alors que j’en rêvais dans mes rêves les plus fous et en me disant, ce ne sera jamais possible. Ca y est le rêve devient réalité. Tous mes rêves sont permis. Le ciel bleu est enfin au-dessus de moi !
Merci COLLEU,
Joli témoignage que cette expérience enthousiasmante. Et puisque ça vous a réussi, continuez !
Il y a quelques mois, j’ai cherché “activité créative” sur youtube. Et j’ai laissé ma fille (6 ans) choisir ce qui l’intéressait. Aujourd’hui elle fait de vraies créations, et son papy lui a monté un petit atelier pour qu’elle puisse disposer de ses outils facilement et rapidement.
Nous aurions pu nous contenter de dire : Waouw ! C’est beau ce que les autres sont capables de faire…
Nous avons fait un pas de plus.
bonjour,
je forme à la négociation des acheteurs et des commerciaux.
Leur principal blocage provient d’une surestimation de la force de leur interlocuteur et des risques liés à une négociation dans l’impasse.
Je cite une étude américaine qui a détecté dans les bons négociateurs 4 caractéristiques :
la préparation, l’ambition, l’audace/prise de risque et ‘y croire’.
La meilleure formation à la prise de risque est dans l’exemplarité (voir un Roland Garros de la négociation, pas facile)
je cite aussi : ce n’est pas parce que c’est difficile que je n’ose pas, c’est parce que je n’ose pas que c’est difficile. Mais c’est rarement déclencheur.
Par contre, j’accompagne des acheteurs de petites PME en négociation et ma présence les force à respecter (à peu près) la stratégie et les tactiques décidées. Ensuite, ils sont tout surpris du résultat et de leur capacité à l’atteindre. C’est l’effet Damoclès.
Ayant travaillé dans un grand groupe, j’ai démarré la négociation en assistant mon patron. En particulier, j’ai eu un patron d’origine iranienne, avec une approche de la négociation et une culture différentes des miennes. Comme à Roland Garros, il m’a montré 2 choses : il existe plusieurs chemins pour obtenir un résultat et presque tout est possible en négociation, il suffit souvent d’y croire.
Pour conclure, cette dernière citation (j’ai un trou de mémoire persistant sur leurs auteurs) : c’est fou le nombre de choses qui ont été réalisées par des gens qui ne savaient pas que c’était impossible. A mon avis, ce qui est important n’est pas de savoir si c’est impossible ou non, l’important est de s’en foutre et de jouer le coup à fond … en négociation ou comme votre fils qui ne va pas renvoyer toutes les balles mais va courir après toutes.
Bonjour Joël,
Belle évocation des MODELES et de l’impact de leurs réalisations sur notre mental, qui constate, et qui ose parce qu’il se met à CROIRE.
Je connais une autre forme de votre citation :
Il ne savait pas que c’était impossible, alors il l’a fait (Mark Twain).
Elle est très connue, mais comme au Tennis, la répétition a du bon !
Le domaine du possible ou de l’impossible est réservé aux mathématiques à la logique, aux sciences exactes… Dès que le facteur humain apparaît, d’autres formes d’intelligences ajoutent des chances aux possibles. Les MODELES rendent les choses possibles, et comme vous le dites : c’est une question d’ATTITUDE, avant d’être une science.
C’est un QUOI avant d’être un COMMENT.
Bonjour.
Derrière un écran, ou dans son lit, on peut en effet faire beaucoup de choses…
Je pensais il y a quelques jours à Marthe Robin, dont je vous invite à méditer la vie.
Passer toute la journée dans son lit, et passer toute sa vie dans son lit, n’est pas obligatoirement stérile, inutile et absurde.
Il y a beaucoup de chefs d’entreprises, de responsables syndicaux ou politiques qui donnent l’impression de faire beaucoup de choses, mais qui peut se révéler au final être beaucoup de vent pour pas grand chose.
Quel que soit son état de vie, le choix de vie est primordial.
Et le choix de Marthe Robin est d’une fécondité incroyable, bien qu’elle ait vécue cachée dans l’ombre d’une chambre loin de tout…
Amicalement.
Bonjour Frédéric,
J’étais presque enclin à dire que nous étions hors sujet, car mon article incite à utiliser le virtuel pour AGIR dans le réel.
Et puis je me suis ravisé… Car nous voici encore face à un modèle d’exception :
Marthe ROBIN ne pouvait pas faire autrement que de rester alitée. La notion de CHOIX était limitée à ce qu’elle s’autoriserait à faire tout en restant couchée. En donnant un SENS à sa vie, en découvrant sa mission, elle a su déployer sa conscience au delà des 4 murs de sa chambre, pour que des personnes actives se servent de cette énergie. Comme son corps ne pouvait pas réaliser ses rêves, d’autres corps, valides, lui ont donné leurs forces.
Le mysticisme qui entoure sa vie demeure virtuel. C’est une question de croyances… Mais ses réalisations, elles, sont bien palpables.
Nos modèles ne sont pas forcément de grands gaillards qui sautent à l’élastique ou des champions qui tiennent la cadence pendant 4 heures de match…
Planter un arbre et s’assurer de sa pérennité est un acte intelligent, autant que la résolution d’équations mathématiques… S’il n’existe pas de QI autour de cette intelligence, c’est parce qu’on a décidé de ne pas la mesurer. Et c’est peut-être mieux ainsi.
Bonjour Stéphane,
Je suis inscrit au programme Time-Coach depuis son lancement en juin 2010.et j’ai lu tous vos messages : pas toujours d’accord ou pas toujours convaincu mais néanmoins assidu. J’ai en quelque sorte persévéré parce que je savais que si je continuais de vous lire, c’est que, inconsciemment, je savais aussi qu’il y aurait “quelque chose” un jour, un déclenchement, une action de ma part. Et en effet, 2 ans plus tard je me décide à vous écrire pour vous dire MERCI. Oui merci Stéphane parce que j’ai enfin pris la peine de m’écrire un mail avec mes objectifs de ce deuxième semestre 2012 ! Cela fait déjà quelques temps que cela mijote et cette fois, j’ai décidé de me lancer. Peut être que ce dernier message m’a fait prendre conscience que ce n’était pas si difficile que cela. Et cela ne l’est pas du tout. Maintenant je vais passer à l’action, et vous savez quoi ? Je suis content, je dirais même “tout content” un peu quelqu’un qui se prend en main, enfin, et cela fait du bien. Alors voilà, je me lance, j’ai décidé de dépasser ma passion pour la peinture, oui je suis peintre “artistique” (entre amateur et artiste) et mon objectif est de devenir artiste et de pousser cette passion un peu plus loin et essayer d’en tirer davantage qu’une satisfaction en montrant enfin mon travail. J’ai commencé par mettre en ligne mes créations (1er pas) et j’ai décidé de vendre (2ème pas).
Je vois cela comme un défi car la concurrence est rude, mais j’ai envie de le relever ! Je tire déjà de cet objectif une grande satisfaction.
A très vite et merci.
Valentin.
Merci Valentin,
C’est Super ! Continuez à vous écrire. C’est une sacrée exaltation que de relire ses objectifs quelques année après les avoir écrits. Et on est en droit de se poser la question :
Comment les choses se seraient-elles passées si je ne l’avais pas fait ?
Je vous souhaite de belles réalisations, et je reste dans l’attente de bonnes nouvelles.
Stéphane SOLOMON
Bonjour !
Musicien depuis près de 40 ans, je constate quotidiennement que pas mal de musicien en herbe visionnent nos vidéos (ainsi que celles d’autres artistes) sur YouTube entre autre. Lors d’un récent concert, un jeune d’une 15ene d’années est venu me voir à la sortie de scène et m’a joué l’intégrale d’une de mes compositions qu’il avait entièrement apprise en voyant la vidéo. Il ne connaissait pas le solfège et n’avait pas une grande pratique de la guitare.
Cependant, le morceau lui plaisait, il l’a vu et décidé de le maitriser; c’était presque totalement fait ! Cette décision de se lancer “pour se faire plaisir” puis de montrer le résultat “live” à l’auteur a modifié sa manière de voir les choses puisqu’il a décidé à la suite de notre rencontre de prendre quelques cours et de continuer à apprendre.
Comme quoi regarder une vidéo peut donner de bonnes idées !
Bien cordialement (par 4,6,7,12 et +)
Merci Pierre pour ce témoignage.
Encore un bel exemple de saut quantique du virtuel au réel. Et on peut voir qu’un saut en amène d’autres. Le jeune-homme dont vous parlez :
– A reporté le morceau de Youtube vers sa guitare
– Est venu à votre rencontre (bien joué pour la communication via youtube !)
– A créé une connexion avec le solfège et un apprentissage plus “académique” suite à vos encouragements.
3 rebonds, qui méritent d’être soulignés.
Moi ça me parle bien le coup de “Roland Garros”!
Je suis une mordue du tango argentin et j’avais été impressionnée par un type qui a beaucoup progressé en regardant sur “you tube” des maestros du tango.
Je viens d’être arrêtée plus de 2 mois pour une opération de l’épaule donc pas d’activité physique dont le tango, à mon grand dam… j’en ai donc profité pour regarder ces vidéos et j’ai pu sentir mon pouls battre, mon corps se tende par “l’effort”, je m’y croyais! Je me suis astreinte à le faire tous les jours au moins 15 min. Je viens de reprendre doucement (j’étais sensée attendre 3 mois!) et j’ai été agréablement surprise que l’on me dise que je tenais mieux mon axe, plus de fluidité, de légèreté…. Je continue!
Plein d’études confirment ce fait mais il faut tout de même de la rigueur et de l’assiduité!
Merci pour vos textes motivants!
Merci Mariposa,
Il y a effectivement beaucoup d’études sur l’apprentissage audio-visuel et l’accompagnement multimédia.
Ce qui en ressort principalement :
– Le déclencheur : c’est à dire le fait qu’une vidéo, un jeu, un quiz ou toute autre activité virtuelle puisse révéler un talent caché ou une aspiration profonde
– L’accélérateur : c’est à dire le fait que l’apprentissage soit accéléré parce qu’il y a un autre angle de prise de vue (dans votre cas, des danseurs d’exception)
Dans le premier cas, on remarque, par exemple qu’une personne qui n’a jamais fait d’arts martiaux puisse en apprendre les rudiments en regardant des films de Bruce Lee (entre autres). Même si ces films ne sont pas des cours officiels, et même si de nombreuses scènes sont irréalistes. Une fois sur le tatami, ces passionnés virtuels passent rapidement de la ceinture blanche à la ceinture orange dans le monde réel.
Dans le second cas, c’est une évidence mais peu de gens le reconnaissent : le fait d’observer des MODELES, y compris à la télé, fait progresser.
Cependant, il y a une règle absolue, et c’est le sens de mon article : le VIRTUEL doit être au service du REEL. L’imaginaire doit se manifester par l’ACTION d’une façon ou d’une autre… Visionner des images des pyrénéens peut avoir un effet déstressant, motivant, régénérateur… Un petit tour sur youtube, et le tour est joué… Mais si c’est vraiment ce que vous ressentez derrière votre écran, il faut y aller pour de vrai ! Il reste 4 ceintures avant la ceinture noire. Que de découvertes !