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Quelques techniques de motivation

Les codes de réduction proposés en début de semaine ne sont plus actifs. Les inscriptions se poursuivent, plus timidement, mais je suis très satisfait du résultat global. Hier, je me suis occupé d’une bonne dizaine de personnes qui m’ont demandé une extension de délai. C’est tout à fait compréhensible : même une femme très motivée par l’offre ne peut pas y adhérer si elle est en train d’accoucher… Il y a des priorités qui font de ma proposition quelque chose de vraiment secondaire.

J’ai donc accepté de livrer des codes de réduction au cas par cas, aux personnes qui m’ont sollicité. Je n’ai pas demandé le certificat de naissance de leur enfant pour m’assurer qu’elles disent bien la vérité ; je les ai crues sur parole. D’ailleurs, cette démarche est toujours d’actualité et la métaphore de l’accouchement est suffisante. A moins que vous ayez envie de me raconter pourquoi l’offre vous a échappé, vous pouvez juste m’écrire :

– Stéphane, j’étais en train d’accoucher pendant que vous proposiez cette promotion, est-il encore possible de profiter des réductions ?

Et je vous dirai OUI ! Même si vous vous appelez Jean-François, je vous dirai OUI !

J’adore les métaphores. Si lundi et mardi vous étiez en train de finaliser le dépôt d’un brevet, vous étiez en train d’accoucher une invention. Alors si vous avez envie de me dire que vous étiez en train de créer votre entreprise, d’envoyer 100 Curriculum Vitae, de nettoyer une forêt des déchets laissés par des promeneurs, de rendre visite à un malade, d’aider une famille endeuillée à vider la maison du défunt, etc. cela me fera plaisir de mieux vous connaître. Mais pour moi, tout ceci (et bien d’autres choses) peut être résumé à «un accouchement». Je ne veux surtout pas qu’une offre spéciale, aussi séduisante soit-elle, surgisse en pleine salle de travail, et retarde l’arrivée du bébé.

Ce que j’essaye de faire comprendre à celles et ceux qui n’ont jamais pu adhérer à mes programmes, c’est qu’un accouchement ne dure pas 7 ans. Lorsque vous laissez une proposition de Développement Personnel sous le coude pendant des années en vous disant qu’il y a plus urgent, nous ne sommes plus dans la même dynamique. Et si en découvrant mon offre, votre réaction s’est limitée à un haussement d’épaules, vous ne devriez pas me parler d’un accouchement. Il est temps pour vous de prendre la mesure de ces refus successifs, par intégrité intellectuelle.

J’ai multiplié les démarches, les initiatives, les arguments, les motivations pour tenter de vous convaincre. Je me suis même damné en vous mettant la pression… Si vous n’y arrivez toujours pas, soit vous avez quelque chose contre le Développement Personnel, soit vous avez quelque chose contre moi. Honnêtement, je préfèrerais que ce soit le deuxième scénario (tant que vous restez non-violent), car cela laisse envisager qu’une nouvelle aventure auprès d’un autre motivateur vous permettra d’avancer. C’est ce que je vous souhaite pour 2016.

Les cas particuliers, une perte de temps ?

Passons à présent au traitement des cas particuliers : Jean-François est en train d’accoucher d’une lettre de motivation pour décrocher un nouvel emploi, ce qui fait de mon opération quelque chose de très secondaire. Non seulement je le comprends mais je l’approuve. Une fois le travail terminé, il lit mes courriers, et se dit «mince ! J’ai raté ça…». Il me contacte donc pour me demander s’il peut toujours adhérer à MEMORY-COACH pour 2,50€. Il profite de l’occasion pour me raconter une tranche de vie qui me demandera 10 minutes de lecture, et comme je ne veux pas lui répondre comme on répondrait à un numéro de dossier, je lui fais un courrier personnalisé en lui proposant à la fin, un code de réduction spécial qui satisfera sa demande.

Honnêtement, pourquoi je fais ça ? Ces 20 minutes de mon temps valent plus (beaucoup plus) que les 2,50€, desquels PAYPAL me retirera 32 cts, et l’Etat au moins 1,10€… Je ne devrais même pas lire son courrier ! Moi aussi j’ai des priorités !

La réponse tient en deux mots : empathie et motivation.

L’empathie consiste à me rappeler que si effectivement je ne gagnerai rien dans cette transaction, Jean-François, lui, gagnera 7,50€. Et si mon taux horaire avoisine les 100€, celui de Jean-François est peut-être encore à 7,50€… Mon offre, qui propose des réductions drastiques, part de cette empathie. Cette newsletter s’adresse à des personnes qui, dans leur grande majorité, n’ont pas les moyens de s’offrir un coaching.

Je reste donc congruent au niveau de mes pensées et de mes sentiments : s’il faut une date buttoir pour le collectif, je ne peux pas refuser les traitements de faveur lorsqu’ils me sont demandés. Le lendemain de mon offre, ma priorité était l’empathie. C’était prévu avant l’opération !

Le sentiment d’injustice

Mais l’empathie ne se limite pas à l’argent gagné/perdu/économisé/dépensé… Parlons de motivation :

L’ennemi numéro un de la motivation est le sentiment d’injustice.

Peu importe les faits, nous en avons déjà parlé :

Ce que vous ressentez crée une réalité intérieure qui dépasse la réalité factuelle.

Si je refuse à Jean-François une petite extension de délai, il le ressentira comme une profonde injustice (même si j’ai le droit de le faire). Ce sentiment risque de le démotiver vis-à-vis de notre relation, et pire encore : il risque d’irradier sur d’autres motivations. Jean-François n’a vraiment pas besoin de ça au moment où il s’active pour trouver un emploi. Voilà qui rejoint l’empathie…

Je ne dis pas que mon acceptation va le motiver. Ce qui est ressenti comme juste ne motive pas spécialement. C’est comme un train qui part à l’heure, c’est normal ! Mais ce qui est injuste nous met le moral dans les chaussettes. Je suis un auto-coach : je le sais ! Aujourd’hui, vous le savez aussi. Vous voulez garder la motivation en vous et autour de vous ? Veillez à chasser le sentiment d’injustice en vous et autour de vous !

Attention toutefois : vous n’avez pas facilement le contrôle des émotions des autres, et certaines personnes ont un sens de la justice qui risque de vous déstabiliser. Donc ne vous mettez pas en danger en vous soumettant aux moindres caprices. En ce qui me concerne, m’occuper des demandes particulières ne répond pas aux caprices des lecteurs, mais à une volonté de ma part : ça renforce la motivation ou du moins, ça la conserve.

Il reste une question : techniquement, j’ai la possibilité de réactiver les codes de réduction. Je pourrais donc le faire pour tout le monde, et gagner du temps. Pourquoi je ne le fais pas ? Pourquoi je veux traiter des demandes par e-mail au cas par cas ? Je vous explique :

Le sentiment d’Injustice est avant tout un sentiment. Comme tout sentiment, vous pouvez l’amplifier, le réduire, le surligner, le repousser, le sublimer, l’inhiber… Votre outil intérieur est la pensée. Votre outil extérieur est l’action. Grâce à cet article, vous savez que vous pouvez me contacter pour mettre le sentiment d’injustice hors d’état de nuire. Ce qui signifie que votre motivation dépend entièrement de vous. Pas de moi et mes opération bizarres… Pas d’une tolérance collective, mais de votre action particulière.

Moralité

Ce que vous venez de lire est le reflet d’une réalité beaucoup plus vaste que celle de cette newsletter. Souvent, les règles sont fixées par d’autres, mais lorsque le système est tolérant et vous propose des solutions, c’est vous qui créez la justice ou l’injustice. Si vous pensez, malgré cet article, que vous avez raté l’offre à cause de moi, l’injustice vient de vous et elle se dirige contre vous. C’est une auto-injustice qui se transforme en auto-démotivation…

Vous avez souvent ce pouvoir !

Vous avez peut-être envie de répondre que ça ne dépend pas de vous puisque vos parents vous ont toujours dit qu’il ne fallait jamais rien demander, parce que ça vous met en position de faiblesse ! Vos parents seraient donc responsables du monde injuste dans lequel vous vivez. Dans ce cas, je vous rappelle que vous avez gardé beaucoup de choses qui viennent de l’éducation de vos parents, mais que vous avez aussi rejeté beaucoup d’autres choses. Pourquoi avez-vous gardé ça ?

Vous êtes adulte ! C’est à vous de jouer.

A++

Stéphane SOLOMON

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Sophie Moreno
Sophie Moreno
8 années il y a

Bonjour Stéphane
merci pour cette newsletter où je vois apparaître un sujet sur lequel nous avions déjà échangé et qui est une vraie “plaie” pour moi… ma sensibilité à l’injustice ou la justice, bref à ce que je ressens comme tel… Ok pour dire que j’ai 2 outils : la pensée et l’action… sauf que je ne sais pas me servir de ces outils, dans le cas présent, et que je suis un peu comme un néophyte en bricolage a qui ont donne un tournevis et une vis et qu’on lui demande de les viser pour construire un meuble.. Quand on ne s’est jamais servi d’un outil ou en tout cas, pas consciemment, comment faire ? Je vous rassure, j’ai déjà pensé et agit ;+), mais c’est pour faire une méthaphore, puisque vous aimez bien ça (comme moi, d’ailleurs). D’où comment agir pour gérer cette perception d’injustice qui m’ennuie si souvent ? Et j’ai bien noté la question à laquelle je vais dès maintenant réfléchir : “pourquoi avoir gardé ça de mon éducation ?”….. Merci pour votre aide !
Cordialement

Sophie Moreno
Sophie Moreno
8 années il y a
Répondre à  Stéphane SOLOMON

Merci beaucoup pour ces précisions.
Cordialement
Sophie

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