La vidéo d’aujourd’hui m’a été envoyée mercredi par Isabelle FARBOS, lectrice et contributrice active de ce programme.
Je vous laisse découvrir ce chef-d’œuvre :
Source originale : http://www.youtube.com/embed/CGTNjPow3LM?rel=0&cc_lang_pref=fr&cc_load_policy=1
Important : les sous-titres ont été oubliés à la fin de ce spot. Les moins anglophones d’entre-vous ne reconnaitront que le point d’interrogation ;-). Voici la question qui est posée en guise de morale :
Devrions-nous créer un nouveau monde
ou sauver le nôtre ?
C’est une question de coach ça ! J’aime le rappeler à mes clients et mes lecteurs :
Vos solutions se trouvent en vous et autour de vous.
Ne cherchez pas trop loin, c’est sous vos yeux !
Régulièrement, un gorille passe…
J’ai fait un rêve !
Dans ce rêve je travaillais avec des chercheurs de renommée mondiale. Ils m’ont choisi pour mon côté «cartésieno-spirituel» : ils avaient besoin d’un messager entre ces deux mondes qui semblent s’opposer. J’étais visiblement une sorte de sommité pour eux ((je me fais souvent des cadeaux dans mes rêves) : ils écoutaient mes arguments avec intérêt .
Ces chercheurs ont trouvé des solutions artificielles pour une pollinisation sans abeilles. Nous venions d’atteindre un seuil critique qui nécessitait de prendre le taureau par les cornes. Je ne me souviens pas de tout en détail, mais les expériences que ces chercheurs menaient en laboratoire avaient toutes abouti avec succès.
Seulement voilà : dès qu’on tentait de sortir du laboratoire pour appliquer ces solutions Grandeur Nature, ça ne marchait plus ! Pourtant, leurs travaux ont été testés dans des centaines de laboratoires à travers le monde et les conclusions étaient toujours les mêmes : le succès assuré ! Mais après avoir dépensé des milliards d’euros et de dollars, nous sommes arrivés à la conclusion qu’en théorie, nous pouvions faire face à la disparition des abeilles, Mais qu’en pratique, nous en avions encore besoin…
Mes confrères avaient besoin de nouveaux paradigmes pour chercher dans d’autres directions. Ils m’ont donc offert une audience. Prenant la parole devant ce parterre impressionnant, j’ai pris mon courage à deux mains pour proposer cette théorie :
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Il est possible d’émuler la reproduction chez les humains, les animaux et les plantes. Nous avons atteint un tel niveau de maîtrise, que nous pouvons désormais créer la vie à partir d’une simple molécule. Nous avons même, dans nos éprouvettes, des espèces en voie d’apparition… Mais le rôle des abeilles demeure un mystère. Les fleurs en ont besoin !
Aucun de nous ne sait vraiment en quoi consiste ce besoin, alors je vais vous proposer une théorie :
– Et si le pollen, tel que nous le percevons, n’était qu’une illusion pour scientifiques ? Serait-il possible que ce qui nous apparaît comme une «poussière», contienne aussi un message d’Amour, que seules les abeilles sont capables de porter d’une fleur à une autre ?
Je suis sérieux messieurs ! Ecoutez-moi ! Vous m’avez confié un rôle dans votre mission, ce n’est pas le moment de vous dérober : nos procédés artificiels violent les fleurs ! Elles nous disent NON ! Elles veulent de l’Amour… Je ne sais pas comment ce message est transmis par les abeilles, mais elles transportent sûrement quelque chose en secret qui contribue à la vie. Nous nous sommes tous basés sur la théorie selon laquelle les abeilles ont pour unique vocation de rechercher du nectar pour leur ruche, et qu’elles collectent du pollen accidentellement… Au passage…
Nous sommes même allés jusqu’à affirmer que certaines fleurs, par instinct de survie, ont changé et multiplié leurs couleurs par mutations progressives, afin d’attirer les abeilles ! Mais nous avons occulté la possibilité que les abeilles ont aussi leur mot à dire… Nous sommes partis du principe que les abeilles étaient bêtes et méchantes, et qu’elles se laissent berner par les fleurs… Nous avançons des arguments incroyablement sophistiqués pour expliquer des phénomènes dont la beauté nous dépasse. Nous n’avons pas été fichus d’envisager l’idée que la fleur chuchote un message d’Amour à l’abeille, et que ce petit ange va ensuite le murmurer à une autre fleur, qui s’ouvre devant tant de poésie.
Aujourd’hui, face à cette succession d’échecs inexpliqués, et à la frustration qui se lit sur vos visages j’ose l’affirmer : l’abeille ne transporte pas que du pollen ! Il y a un co-pollen invisible qui nous échappe, parce que nous ne voulons pas le voir ! Le Bzzz des abeilles n’est pas uniquement un phénomène sonore vibratoire explicable par le mouvement de leurs ailes. C’est certainement l’onde porteuse d’une chanson secrète, qui pourrait faire fondre le cœur des plus sceptiques d’entre vous…
Ne cherchez pas à sauver la reproduction des plantes ! Sauvez les messagères de cette chanson d’Amour, et vous rétablirez l’équilibre…
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Le public me regardait incrédule… Je ne saurais vous raconter la fin de ce songe, car je me suis réveillé. A ma droite, la femme de ma vie dormait encore. Qui sait ? Elle rêvait peut-être d’abeilles ou de fleurs. Mi femme et mi enfant pour toujours…
J’ai alors ressenti une immense Gratitude d’avoir à mes côtés une si belle fragilité. J’imaginais ce que serait ma vie si à sa place, on avait placé un robot ultrasophistiqué, capable d’assouvir tous mes fantasmes sur demande, et même de créer la vie après une partie de jambes en l’air…
Certes, en laboratoire, il y aurait de quoi s’éclater ! Mais Grandeur Nature, que deviendraient nos enfants sans le message d’Amour qui «va avec» ?
J’ai voulu retourner dans mon rêve pour conclure ma conférence, par ces mots :
L’instinct de survie, est juste un terme technique inventé par des binoclards chauves et barbus qui ont peur de dire JE T’AIME !
Ne pouvant trouver le «replay», je me suis levé pour faire mon petit tour matinal dans les chambres de mes enfants. Mais cette fois, inspiré par mon rêve, j’ai décidé de leur offrir plus que la petite bise paternelle. J’ai donc soufflé un petit Bzzz, très léger en passant près de leurs oreilles.
Qui sait tout ce que ce message d’Amour leur apportera ?…
Chacun d’entre nous peut sauver le monde, en commençant par offrir sa part de rêve à son petit monde…
Bzzz++
Stéphane SOLOMON
Bonjour,
Je viens juste de voir ça : http://www.rose-lynnfisher.com/tears.html
Les larmes d’émotions différentes ou de pelures d’oignons ne sont pas pareilles au microscope.
Peut-être que les abeilles le savent sans avoir besoin de microscope. Ou peut-être que les pollens transportés par les abeilles étudiés sous lmun autre jour au microscope seraient différents
aussi de tout ce qu’on a pu voir jusque là ?v
Très intéressant, merci Myriam.
superbe!
C’est impressionnant. Ca rappelle le travail de du Dr EMOTO sur la mémoire de l’eau.
Je m’excuse, je ne sais pas à quoi ressemble mon message précédent et il n’est pas fini. J’écris sur smartphone et ça ne marche pas bien pour les commentaires parfois.
Bonne soirée
Stéphane,
Comme d’habitude, un très beau message de ta part. Tu as un grand talent pour faire le lien entre des outils variés et ta mission, ton credo, et nous transmettre une belle parole.
Je regrette le choix du support, cependant. Ce film est un outil de propagande de Greenpeace, fort bien réalisé (sans doute à grand budget) et agréable à voir, mais dont le procédé est d’une grande bassesse, en faisant un procès d’intention à ses opposants sur un débat très complexe, et pas aussi noir et blanc que l’on pourrait le penser de prime abord.
Je suis pour la protection des abeilles et de la nature. Et j’attends des parties prenantes – toutes – de l’honnêteté dans leur communication. Greenpeace ment lorsqu’ils annoncent en générique de fin que ce film a été réalisé avec le soutien des BASF, Monsanto, Syngenta etc… Leur description d’un monde horriblement ‘parfait’ (et artificiel) est pour le moins une exagération – mais il n’est pas indiqué que c’est un fake. Le film suggère que les entreprises citées ont l’intention d’en arriver au monde décrit: c’est là le procès d’intention.
Ce n’est pas parce qu’on est Greenpeace que l’on peut mentir et abuser sur un sujet si grave. La fin (fut-elle importante, essentielle en effet), ne justifie pas les moyens. Pour personne.
J’espère que ce message est utile.
Amicalement
Jose
Cette vidéo m’ a rendue folle, mais le message de Stéphane m’ a remise d’aplomb, heureusement! Combien de gorilles encore avant d’être présents pour de bon à la nature? Allons-nous finir comme la magnifique civilisation des Mayas? Des âmes agonisant sous le poids d’une extraordinaire connaissance technologique ? Bien vu en tout cas, Stéphane
Bonjour Annette,
Me parlez des Mayas sous un article qui parle d’abeilles, c’est très amusant…
Si vous avez fait exprès, c’est fort ! Sinon, voyez ce que votre cerveau est capable de faire comme associations géniales !!!
A++
Stéphane
Bonjour,
Mettons-nous du côté des fleurs. Elles déploient des trésors de couleurs, de formes, de parfums, d’heure d’ouverture, de saison pour séduire l’insecte qui aura l’honneur le plaisir et le devoir de la polliniser. Quelle sera leur motivation (et leur évolution si on préfère un langage moins anthropomorphique et plus scientifique) à continuer à nous offrir cette variété et ce concours de beauté permanent si leurs pollinisateurs sont insensibles à leurs atours et à leur séduction ?
Déjà en Chine les hommes se substituent aux insectes qu’ils ont tués à coup de pesticides. http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/23/dans-les-vergers-du-sichuan-les-hommes-font-le-travail-des-abeilles_4405686_3244.html
Bientôt ce sont des robots qui feront le travail des hommes qui se seront rendus stériles et malades avec ces mêmes pesticides
http://www.inserm.fr/espace-journalistes/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm
À quand des fleurs robots pollinisées par des abeilles robots et donnant fleurs et fruits pour des robots humanoïdes ?
oh ! C’est beau !!!
Ça s’appelle de la publicité !
Une voie off sensuelle, la nature, un champ de fleurs, des enfants qui ont le sourire…
Le message est diffusé par une société qui finance ça :
https://www.youtube.com/watch?v=V2zNOP6RqRk
Regardez jusqu’au bout, c’est beaucoup moins beau et beaucoup plus grave !
Je ne pense pas que le gars ai eu une relation “intime” avec un arbre… Lui.
Bon visionnage, moi je vais vomir.
Bonjour Maxime,
Votre vidéo donne effectivement envie d’offrir une gerbe !
Ceci dit, je ne vois pas pourquoi vous dites que la société qui fabrique réellement des cafards électroniques finance cette vidéo futuriste et alarmiste de Greenpeace.
Le message de fond n’est pas le même : dans votre vidéo on vous invite à fabriquer de faux cafards. Dans la vidéo de Greenpeace on dénonce cette pratique…
En bref, il semble que vous n’ayez pas vraiment regardé cette vidéo, et certainement pas lu mon article…
Ou alors, il y a un truc qui m’échappe.
A++
Stéphane
Si les abeilles fournissaient Internet en Wifi, des milliards seraient rapidement mobilisés pour assurer leur sauvegarde, les pesticides seraient interdits, les ruches seraient distribuées gratuitement et les fleurs mellifères seraient semées partout…
Mais les abeilles ne fournissent pas du Wifi. Le service qu’elles rendent à l’humanité n’est que de permettre la production de… sa nourriture.
(idem pour les plantes qui ne servent qu’à fabriquer l’oxygène que nous respirons, les glaciers qui ne servent qu’à remplir les rivières de l’eau que nous buvons l’été, etc…)
Bonsoir,
Tout ce que m’a donné cette video, c’est le bourdon. Facile, certes, mais c’est venu tout seul.
Cependant, je suis d’accord pour aller de ce pas zozonner à l’oreille de mes fils l’amour que je leur porte.
Elisabeth
Bonjour Stéphane!
Je crains qu’on en ait déjà remplacé beaucoup des histoires d’amour par des robots. Il me vient à l’esprit le poinçonneur du métro à qui on disait merci quand il nous rendait notre ticket dûment perforé, et derrière lui la cohorte des petits boutiquiers et artisans remplacés par des systèmes de production et de distribution beaucoup plus impersonnels. Peut-on arrêter cette évolution? Le faut-il? La modernité est aussi génératrice de “machines” à laver pour le bonheur des grand-mères. Personnellement, je prends plaisir, par moments, à laver à la main, avec amour, une paire de chaussettes, ou à pétrir du pain à la main, avec amour, ou à briser à pleines mains les mottes de mon jardin, avec amour. J’en ai besoin pour me sentir bien, mais il faut bien que ce soit seulement par moments! D’ailleurs, si ça devait redevenir quotidien, comme jadis, on n’y trouverait aucune poésie. Bien sûr, la perspective de voir toutes les abeilles remplacées par des robots m’effraie… et pourtant… Faut-il revenir au monde d’avant? ou trouver de nouveaux moyens d’instiller poésie et amour dans le monde moderne qui est le nôtre et qui le sera davantage demain?
Bonjour Sylvia,
Je fais aussi du pain de temps en temps, car j’aime sentir le contact de mes mains avec la pâte, ça me rappelle énormément de souvenirs d’enfance, et mes enfants se régalent, car je dose «à la louche», ce qui fait de chaque pain un moment de découverte.
Ceci-dit, je ne le fais qu’une fois par semaine. Deux au maximum, car sinon, ça deviendrait une contrainte. Ce moment de plaisir, de créativité, d’imagination, de partage, d’émotion… se transformerait en quelque chose de difficile. la où je prends du plaisir à laisser la pâte gonfler pendant des heures, je pourrais ressentir du stress, de peur qu’elle ne soit pas prêtes à temps, certains jours.
Il y a une chose formidable dans notre système comercial : même si je ne fais mon pain que 60 jours par an, je peux aller à n’importe quel moment chez un épicier ou en grande surface, pour acheter de la farine et de la levure de boulangerie. De même que vous pouvez encore acheter de la lessive pour laver à la main, et que nous pouvons acheter des pommes de terre pour faire une purée.
Ca, c’est un monde comme j’aime : on nous propose plus de confort, mais sans détruire ce qui nous a construit. Le confort, c’est EN PLUS.
Pour les abeilles, c’est la même chose. J’aimerais continuer à avoir le choix, entre un miel naturel ou un miel de synthèse. Sans jugement aucune sur le deuxième choix, j’aimerais pouvoir acheter le miel qui m’a vu grandir quand je le souhaite et que ça reste accessible.
J’aime l’idée que des milliers de médecins et de chercheurs se penchent sur la stérilité pour proposer des solutions de fécondation in-vitro et d’autres processus. Mais j’aimerais que le mode de reproduction naturel demeure… En fait, c’est simple, j’aimerais avoir le choix, et si possible, facilement.
L’année prochaine, je vais devoir mettre mes enfants à l’école le mercredi ! Je trouve ça cruel pour eux. Vraiment ! Ma compagne et moi avons tout fait pour remplir leur mercredi d’activités choisies après une grasse matinée, et voilà qu’une nouvelle loi m’impose des activités dès 8h30 ! Je ne dis pas que cette loi est mauvaise, puisqu’elle permettra à des enfants qui n’ont jamais pratiqué une activité créative à en découvrir. Ca permet aussi à des parents qui travaillent dur et qui n’ont pas les moyens de faire garder leurs enfants, de se défaire de la problématique du mercredi. Mais j’aurais préféré avoir le choix ! Pour moi, le mercredi des enfants était un acquis social. M’en priver, c’est très impopulaire !
Pendant longtemps, le combat Mac ou PC a divisé les utilisateurs (et ce n’est pas vraiment fini). J’imagine ce que serait l’informatique aujourd’hui si on ne nous avait pas laissé le choix…
Pour en revenir aux abeilles, ces petits gadgets électroniques ne me dérangent pas. Surtout si elles pouvaient protéger, assister, et ajouter au confort des ouvrières, qui jamais ne se plaignent.
A++,
Et merci pour cette nouvelle contribution spontanée 😉
Stéphane