Dans la première partie de cet article, j’ai expliqué l’origine du mot «sabbatique». Je tiens effectivement à distinguer le repos sabbatique, volontaire, programmé, choisi… d’autres types de repos (imposés par la fatigue ou contraints par les circonstances). Pour ma part, je suis dans une belle dynamique ! Je me dirige vers de nouveaux horizons où l’Action aura une place de prédilection :
Jusque-là je considérais que c’est en me mettant au service des hésitants que je remplissais ma Mission. C’était intéressant, passionnant, très intense, mais peu gratifiant… J’ai très envie d’un programme sans hésitants ! Durant mon Année Sabbatique je m’adresserai principalement à des personnes prêtes pour l’action !
Mais, me direz-vous, l’action, ça demande de l’énergie… Ce n’est pas sabbatique ! Certes, mais croyez-moi, tenter de convaincre une personne qui a 70 raisons d’avance de ne pas bouger que la solution est dans l’action, c’est beaucoup plus fatigant que d’accompagner l’action. Euh… En fait, c’est le jour et la nuit ! Toute femme et tout homme d’action vous le diront : bien sûr qu’élaborer un projet et le mener à terme, c’est du boulot ! Mais il n’y a rien de pire que d’essayer d’avancer avec quelqu’un qui ne croit pas en votre projet, qui va freiner des deux pieds au moment où il est sollicité, et qui, au-delà de sa résistance physique, déploiera son talent oral et épistolaire pour se mettre en travers de votre cheminement intellectuel.
Accompagner des projets, c’est tellement plus vivifiant ! Pour ce faire, je vais prendre congé d’Auto-Coaching.fr et de sa newsletter, afin de créer une zone de Coaching spécialement dédiée aux projets, et bien sûr, à celles et ceux qui les mènent.
Que vont devenir le site et la newsletter ?
Auto-Coaching.fr ne sera pas détruit. Les 523 articles qui y
sont publiés et leurs commentaires continueront d’exister. Ils font partie de
ce que j’appelle Les Forces en Présence :
ces pages sont référencées par Google et amènent un trafic régulier. Un trafic
dont je peux me servir pour rediriger les visiteurs vers ma nouvelle activité,
puisqu’ils ne viennent pas pour un site ; ils viennent pour du Coaching et
du Développement Personnel. Mon nouveau site ne bénéficiera pas d’un bon trafic
avant quelques mois. Je vais donc me servir du flux existant ici pour le
rediriger là où je m’exprimerai.
Isabelle fait également partie des Force en Présence, et là je dois avouer que ce n’était pas prémédité. Je n’ai pas entrepris ce partenariat en janvier pour lui laisser le bébé avec l’eau du bain 9 mois plus tard. Mais c’est avec plaisir (et toujours dans le cadre d’un partenariat) que je lui confie mon site ainsi que la newsletter associée. Elle connaît tous les aspects techniques et a une copie des clefs. De plus, elle respecte ma mission, même si elle est convaincue que pour la mener à bien, il faut agir autrement. Isabelle est donc prête à tenter de nouvelles expériences avec les hésitants de cette newsletter, pendant mon détachement. Vous voici avec une nouvelle Rédactrice en Chef.
Aurais-je pu continuer au même endroit ?
Il y a une citation que j’aime beaucoup. La voici :
«L’idiot du village cesse d’être idiot au moment où il quitte le village»
(Je ne citerai pas l’auteur par modestie)
Vous avez peut-être envie de me dire que vous ne m’avez jamais pris pour un «idiot», mais cette citation est métaphorique : elle évoque «l’Image de Soi». Quelle que soit l’étiquette qu’on vous ait collée, que ce soit «l’idiot du village» ou «l’Abbé Pierre du Développement Personnel», elle vous collera à la peau dans le lieu où elle a été confectionnée.
En changeant de lieu, vous changerez d’Energie Créatrice. Supposons que pendant des années, votre discours s’adressait à des personnes réfractaires à votre projet… Comment allez-vous aborder les discussions ? Timidement ! Ou alors de façon revendicatrice, ou encore en justifiant votre vision du monde. Sachant de quelle façon vous allez être reçu, vous allez vous aligner pour donner quelque chose de recevable. Si vous vous détachez du lieu où l’énergie ambiante vous stigmatise, le monde qui peuple le nouveau village aura une nouvelle image de vous, et cette nouvelle image vous permettra de changer plus facilement qu’en luttant avec les vieux clichés.
A noter que si vous avez créé un problème (eh oui, vous êtes principalement Responsable de l’image que l’on a de vous), vous pouvez aussi le résoudre. Mais sans changer de lieu, ça demanderait une telle énergie que ce n’est pas très sabbatique… Alors aurais-je pu continuer sur Auto-Coaching.fr ? Dans l’absolu la réponse est OUI, mais dans notre contexte d’Année Sabbatique, la réponse est clairement NON ! Je préfère déménager.
Renouveau !
J’ai écrit que j’avais envie de «recommencer à zéro»… Ce
n’est qu’une expression, car à 52 ans on ne recommence pas à zéro, ni même à 30
ans, ni même à 10 ans, ni même après 3 minutes de vie… Vous avez un parcours,
et il fait partie de vous. Tenter de l’effacer sera vain, mais vous pouvez vous
en servir. Lorsque vous vous trouvez à la croisée de chemins, vos expériences
vous permettent de savoir ce que vous voulez et ce que vous ne voulez pas.
Ce que je veux est simple, et peut s’exprimer en quelques
mots :
Je veux interagir avec des personnes qui veulent s’impliquer, s’engager, s’investir dans leurs projets, en y intégrant des techniques de Développement Personnel.
Vous remarquez l’usage du verbe VOULOIR ? Ce n’est pas
une facilité de langage, et encore moins une impolitesse de langage. Je ne le
souhaite pas. Je ne l’espère pas. Je le VEUX !
J’ai donc envie de RENOUVEAU durant cette Année Sabbatique. Le
problème est que c’est ce que j’ai toujours voulu et affirmé, et ce n’est pas
ce que j’ai obtenu. La raison principale vient de l’éducation de certaines
personnes, qui transforme ce que je VEUX…
Parlons, par exemple de la gratuité. Ce que je VEUX, c’est
qu’elle nous permette de faire connaissance sans que cela représente un coût
pour vous. Ça représente un coût pour moi, mais je suis prêt à l’assumer car
c’est un investissement : j’investis
dans notre relation. Mais il est possible que votre éducation vous mette dans
une posture différente qui est la suivante :
- Tant que je peux profiter de la gratuité, j’en
profite !
Il ne m’appartient pas de juger si cette éducation est bonne ou mauvaise. En revanche, il m’appartient d’évaluer et de rappeler que ces réflexes éducatifs ne sont pas compatibles avec ce que je VEUX. J’espère que vous voyez la différence entre ce qu’un système attend de vous (et l’exprime avec clarté), et ce que votre éducation vous pousse à faire, au risque de dénaturer le système.
Une fois de plus, rappelez-vous que ce que je décris
ci-dessus est une métaphore de la vraie vie. Il y a certainement une multitude
d’environnements que vous avez rejoints sans même vous soucier de ce qui y est
attendu : ces conventions que vous ne lisez pas, ces chartes que vous
parcourez en diagonale, ces règles qui vous dépassent… Malgré tout, vous
prenez vos aises dans ce lieu sympathique, vous disant que tant que personne ne
vous chasse, vous y avez votre place.
Alors voilà… C’est à moi de céder ma place ! Quelle que soit votre attitude, votre éducation, votre compréhension de mon travail ou la vision que vous avez de moi, vous avez votre place dans Auto-Coaching.fr et Isabelle décidera de la suite en fonction de ses critères.
La nouvelle question qui se pose est :
Avez-vous votre place dans mon nouveau village ?
Les conditions ont déjà été données, je les rappelle :
Je veux interagir avec des personnes qui veulent s’impliquer, s’engager, s’investir dans leurs projets, en y intégrant des techniques de Développement Personnel.
Tout le reste n’est que littérature. Une littérature que vous découvrirez progressivement en investissant les lieux avec moi dès demain, premier jour de mon Année Sabbatique.
A demain,
Stéphane SOLOMON
PS : J’ai failli oublier de revenir sur le mot «Année». La plupart de mes connaissances qui ont pris une Année Sabbatique y sont toujours… Parfois depuis 15 ans ! Il faut croire qu’on y prend goût. Je ne sais pas combien d’années durera mon Année Sabbatique, mais je ne vous garantis pas un retour dans 366 jours…
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Évaluation de l'article
En or, mais en or dur (ordure) car le comportement normal, c’est de faire au client un devis d’intervention précis et transparent et de solliciter un bon pour accord avant de procéder aux travaux. Ce que cela m’évoque, c’est que quelqu’un qui met ainsi le client devant le fait accompli ne fait pas preuve d’une très grande honnêteté !
Bon… Alors pour retourner vers le Coaching et le Développement Personnel (le sens de cette page), disons que le plombier a fait un devis, mais face à la rapidité de l’intervention, le client lui a demandé :
– Combien je vous dois ?
Et le plombier lui répond :
– 200€, comme convenu.
La suite reste la même.
Alors… Qu’est-ce que ça vous évoque ?
C’est parfaitement clair. Il n’y a rien à dire.
Je prends cela comme de l’humour de haut vol…..encore que
Je connais une histoire (qui peut être véridique) du dépannage en pleine mer d’un super cargo dont la remise en route a couté plus de 10000 euros mais….pour un simple “coup de marteau”
Et en plus la facture était très bien détaillée….et il n’y avait aucune contestation possible
Effectivement c’est assez drôle.
Mais ne serait-ce pas ce qu’on appelle un “abus de pouvoir”?
C’est la panique du client qui permet au plombier de fixer un prix apparemment arbitraire. Si cette affaire avait été traitée dans le calme et la rationalité, le prix n’aurait probablement pas atteint 200 euros.
Ceci dit, les plombiers, électriciens, médecins pompiers gendarmes: cinq professions dont on ne peut plus se passer compte tenu de notre mode de vie. Il faut peut-être savoir payer le prix de notre confort primaire d’autant que nos demandes dans ces rubriques ne souffrent a priori pas de délais…
L’histoire ne dit pas pourquoi , ou par quoi, les canalisations avaient été bouchées.
Peut-être “bouchées à l’émeri???
Du coup, ce plombier tombe à pic 😉
Il faudrait peut-être aussi faire appel à un horloger si possible “pas en or”, car mon précédent message a été envoyé à 10h14, et non à 11h14 comme noté, horaire d’hiver oblige.
Sans rancune!!!!
Merci pour l’info. Le nouveau réglage est fait !
D’après ce qui est écrit, vous avez lâché un commentaire à 11h14 et je vous ai répondu à 10h51… Ce qui fait de moi un coach extrêmement rapide…
Déjà un plombier ne travaille pas à l’heure mais à la tache. Un devis aurait du etre fait avant et accepte par le client avant la realisation des travaux.
Il faut aussi apprecier et recompenser les gens qui nous rendent service à leur juste valeur.
Mais pourquoi chercher à rationaliser cette histoire, alors qu’elle a une vocation toute autre.
C’est un peu comme si je vous racontais :
«Maître Corbeau sur un arbre perché
Tenait en son bec un fromage
Maître Renard, par l’odeur alléché
Lui teint à peu près ce langage»
Et qu’on me répondait :
– STOP !!! Un renard et un corbeau ne peuvent pas avoir la qualification de «Maître» ! En plus, renseignez-vous : même si on peut s’accorder sur le fait que les animaux communiquent, un renard ne peut pas avoir le même langage qu’un corbeau !
Alors votre historie ne tient pas debout !
Revenons au Développement Personnel. Merci…
Un devis sert à présenter un coût “bien défini” pour un travail “bien défini”, sinon pour l’inconnu c’est en régie. Et il faut se fier à l’entreprise … L’histoire ne dit pas si le client dans la m… n’avait pas pleuré : venez de suite !!
Vivent les plombiers qui se révèlent parfois excellents alchimistes.
Et encore… On ne sait pas tout sur le Bonhomme 😉
Oui, le plombier n’est intervenu que 15 mn, mais qui le paie pendant le temps où il se forme pour avoir la compétence qui lui permet de régler le problème en 15 mn ? Si ça avait été faisable par un non-professionnel, le client se serait débrouillé tout seul.
C’est précisément l’argument invoqué par, entre autres, les avocats pour demander presque aussi cher que ce plombier.
Merci Alain,
Sur Facebook, on m’a raconté une autre histoire de plombier, qui doit réparer une chaudière.
Il arrive, donne un coup de marteau, la chaudière redémarre et le il demande 1.000 francs. Le client veut une facture détaillée des travaux pour pouvoir défendre le dossier au tribunal, et le plombier lui fait le détail :
– Coup de marteau –> 5 centimes
– Savoir où taper –> 999,95 centimes.
Ça vous fait une deuxième histoire 😉
Bonjour Stéphane,
Bien sûr, il aurait été bon que le client soit fixé à l’avance mais la question la plus importante est la suivante : le prix doit il être fixé en fonction du temps passé où en fonction du service rendu ?
J’aurais tendance à pencher pour la deuxième formule qui récompense l’efficacité. Le prestataire très performant n’a pas à être pénalisé pour sa performance.
Bonjour Jean-Louis,
En effet, on pourrait s’interroger sur un prestation qui aurait commencé par 1 heure de recherche du bouchon, suivie de 3 heures de désengorgement. Est-ce que le client aurait accepté de payer davantage ?
Et soyons fous ! Le plombier y passe la journée et débouche le tuyau à moitié, car il n’a pas le bon matériel pour ce type de bouchon. Il a fait ce qu’il a pu dans l’urgence. Mais il va falloir appeler une entreprise plus spécialisée.
Ca vaut combien ?
C’est vrai que je pourrais faire “gloups” devant le tarif horaire.
La prochaine fois le Plombier (tjs aussi capable pour ce travail en ¼ d’h) chipotera pendant 2h.
Cela arrangerait le client ??? (qui a peut-être pris congé pour cette visite)
Que ferions-nous sans tous ces beaux professionnels “manuels” ??
Merci Lalou !
En effet, à résultat égal, la plupart des gens préféreraient voir le plombier patauger dans la gadoue pendant 3 ou 4 heures. Là ça passe mieux ! Mais ça fait moins de clients dépannés dans la journée.
Petit détail. Stephane a drôlement réglé sa montre. Tout est en avance !! Hi-hi
Cela ne change rien au commentaire
Tu connais beaucoup de gens qui répondent à 11h20, à un commentaire laissé à 11h36 ? 😉
Tarif acceptable au regard du service rendu et de la pertinence de son intervention, réponse non acceptable à moins qu’elle soit accompagnée d’un grand sourire avec un clin d’oeil et complétée par une explication.
Vive les plombiers 😉
Ah… Tu trouves la réponse violente ? Ca je prends !
Mais qui a versé le «premier sang» ?
En tout cas merci Stéphane de nous distraire gratuitement.
Mais je n’ai pas encore présenté la facture…
Ceci-dit, si c’est juste pour de la distraction, je vous le fais à l’œil.
Bnjour,
Il ne faut pas lire l’histoire au premier degré pourrait-on dire. Que faut-il considérer ?
– l’énorme service rendu
– ou le temps passé ?
Le travail à l’heure fait référence à la pénibilité du monde ordinaire, au laborieux et aux limites. Le service rendu fait lui référence au “miracle”, à la grâce” du monde extraordinaire ; qui est rarement reconnu dan un monde d’où l’instinct de transcendance a disparu.
Notre vie peut basculer en un clin d’oeil. L’oeil du Soi évidemment.
Faut-il souffrir longtemps pour résoudre nos problèmes ?
Et si c’est rapide, il n’y a pas de mérite alors ?
Merci Elisandre,
Les deux questions que vous posez à la fin de votre commentaire sont effectivement au fond du débat. Une fois le premier degré et les aprioris dépassés.
Tout est une histoire de contexte, encore et toujours….
Pour ma part la compétence a un prix, il faut savoir l’accepter, sinon ce n’est pas un professionnel à qui il faut faire appel mais à un « cousin » du genre MacGyver….
Effectivement, c’est bien le temps passé que le client ne parvient pas à accepter. La prestation était de qualité. Visiblement, il n’a pas de cousins du Genre MacGyver, sinon je pense qu’il l’aurait appelé, car il a appelé son beau-frère avocat…
Bonjour,
Dans l’exemple plombier/client : le client veut être débarrassé de la gêne qu’il a provoqué (mauvais usage, mauvais entretien, installation inadaptée, …), il prévoit un travail à la hauteur de son imagination et de sa non-compétence et lorsqu’il est confronté à un travail rapide et efficace, il ne pense plus à la situation dans laquelle il était, mais à une remise en question du travail, pour ne pas avoir tord et être ok avec côté vénal et radin, comme si la prestation n’avait pas eu lieu et que “son sauveur” demandait plus que le travail exécuté.
Au lieu de se félicité d’avoir contacté le bon plombier qui le sort rapidement et idéalement de sa merde.
Pour sortir un peu de l’exemple plombier/client satisfait d’une prestation demandée et réalisée;
depuis belle lurette, les demandeurs veulent une prestation idéalisée : le client rêve d’une BMW pour le prix d’une Renault moyenne, alors qu’ils n’a les moyens de donner que le prix d’une Clio en fin de vie.
Évidemment, quand on leur livre une Clio un peu vieille pour le prix d’une Clio pourrie, ils râlent de se voir devant la réalité de leur finance et c’est tjs plus agréable de critiquer l’autre.
Personnellement, je suis tout le temps confrontée à des prospects qui veulent un PRIX, pas un service ou un produit, ils veulent un prix et avoir raison sur ce que eux estiment comme valeur pour leurs demandes.
Et je n’arrive pas à me résoudre à faire des produits de basse qualité ou bâclé pour être dans le prix et de plus ne correspond pas au besoin initial. Donc, je n’ai pas le client qui va vers un moins-disant et devra faire refaire ou mettre des compléments pour combler le besoin initial.
J’ai besoin de me respecter dans mes Valeurs et j’ai besoin de manger aussi,
merci pour les pistes à découvrir.
Véronique O
Merci à toit Véronique,
Beaucoup de professionnels sont confrontés à des clients qui veulent acheter un prix, et si le prix leur convient, ils achètent le produit.
D’ailleurs on constate souvent que ces mêmes personnes n’ont aucune idée du produit qu’elles vont acheter, du moment que ça rentre dans le budget, l’argumentaire peut être déployé…
A côté des gens qui économisent 10 ans pour acheter ce qu’ils ont prévu d’acheter, ça fait bizarre… 😉
J’ai juste une question:
Avant l’intervention du spécialiste, combien le client aurait-il été prêt à payer pour que TOUS SES TUYAUX soient débouchés?
La compétence et la rapidité, ça se paye…
Suzanne, le retour!
Ravi de vous retrouver Suzanne !
La suite nous contera qu’il n’était pas prêt à payer 400€ ! Combien était-il prêt à payer ?… Alors là, je ne sais pas !
Peut-être qu’avec un acte gratuit ça aurait marché… Peut-être… 😉
Bien dit Suzanne, je suis tout à fait d’accord avec vous ! 🙂
C’est un service d’urgence , de plus très efficace. Il me semble que le client n’apprécie pas à sa juste valeur la qualité de l’intervention !
Cela me rappelle l’histoire de la facturation d’un simple coup de marteau dans le sous -marin qui n’avançait plus, encore fallait -il savoir où taper dans la salle des machines .
Visiblement, cette histoire de coup de marteau a plusieurs versions… Je l’ai racontée plus haut 😉
Heureux chargé d’affaires dans une société qui vend des services techniques (dépannages, visites d’entretien etc..;) je raconte toujours à ceux qui ramènent le prix au temps passé, l’histoire du chirurgien qui opère de l’appendicite: combien est on prêt à payer pour ne passer qu’un quart d’heure sur le billard au lieu de 2 heures?? Et pour le faire en un quart d’heure, il faut un chirurgien qui à 11 ans d’études au compteur et de l’expérience.
Pensez-vous qu’il serait juste de ne payer que le prix du quart d’heure d’opération???
Belle histoire que nous soumet Stéphane, pour amener à la (même) réflexion; Le plombier n’est-il pas le chirurgien des tuyaux de la maison ??
en effet, en ramenant la réflexion à la pénibilité du client (du patient), on peut apprécier l’exploit. Je pense que si on plongeait le client dans ses propres canalisations il apprécierait l’idée que ça se termine vite et bien.
Merci pour la proposition (et ce que ça amène). Impliquer le client dans la pénibilité pour qu’il prenne conscience du travail, n’a pas encore été proposé.
Quelle est la valeur du temps ?
Le temps qui passe, le temps qui reste, le temps partagé avec ceux que l’on aime, le temps de l’ennui, le temps passé devant la télé…le temps de la passion, le temps de l’étonnement, le temps de déboucher des canalisations….Est-ce mon jugement qui lui donne sa valeur? le temps a-t’il une valeur intrinsèque ?
Quelle est la valeur de l’argent ?
10 € pour une personne qui a faim, c’est énorme. 10 € pour un milliardaire, c’est le cadet de ses soucis.
100 € pour un produit désiré ressemblent-ils à 100 € pour une facture d’électricité.
Qui est le plus riche ? Celui qui a du temps ou celui qui a de l’argent ?
Si vous deviez faire un choix, feriez vous le choix du temps ou celui de l’argent ?
Et si le monde n’était pas noir et blanc mais avec une multitude de teintes et de dégradés, iriez-vous vers plus d’argent ou plus de temps ?
Je crois bien que répondre à ces questions me permettra de mieux aborder le regard de l’autre et peut-être de mieux comprendre ses réponses.
Bonne fin de soirée à tous et à toutes
Frédéric
“Personne ne se soucie de bien vivre , mais de vivre longtemps, alors que tous peuvent se donner le bonheur de bien vivre, aucun de vivre longtemps”. Sénèque
Je repique la phrase que tu as repiqué à Sénèque. Elle convient tout à fait à la thématique cette histoire.
Merci Frédéric
J’ai vécu une histoire similaire. Il y a quelques mois j’ai explosé mon smartphone lors d’une réunion de chantier ; écran inutilisable ! Je me suis rendu dans la ville voisine et je me suis garé devant un petit magasin avec une affiche « réparation smartphone -service rapide » (hasard ?) j’avais déjà le sourire ; j’ai exposé mon problème au technicien qui m’a annoncé : 100€, je peux vous réparer votre téléphone en en 15 mn !
Je gagne péniblement 19,54 € brut de l’heure mais je lui ai confié mon téléphone et je suis allé boire un café au bar du coin en pensant à ce que j’allais gagner grâce à ce service. Après 10 mn je suis retourné dans l’échoppe et j’ai récupéré mon téléphone en état de marche et j’ai réglé la facture en souhaitant une bonne journée au technicien. La mienne a été bonne, j’ai honoré mes futures RV, j’ai évité un AR de 200km pour changer de téléphone au bureau, j’ai pu réceptionner quelques smiley réconfortants de mes proches:-)
Le problème n’est pas le rapport prix/temps mais la valeur que l’on donne au résultat ; j’étais en période d’essai, j’étais maladroit et j’avais besoin de mon téléphone…………et mon boss m’a remboursé le cout des réparations ………. Attraction ++ !
C’est ça le secret : ne pas se préoccuper de ce que l’autre gagne, mais évaluer son propre bénéfice. C’est du Gagnant / Gagnant !
Mais visiblement dans cette histoire le client avait besoin d’un perdant. Manque de bol, c’est tombé sur lui…
La compétence et l’efficacité n’ont pas de prix. Combien accepte t on de gaspiller face à de l’incompétence….
Moi qui suis souvent sur le terrain, je peux affirmer sans trop risque que ça représente des sommes considérables…
A la place du plombier j’aurais répondu que les 200e contribuent a remunerer le temps qu’il m’a fallu pour me former à être suffisamment compétent pour faire la réparation en 15 minutes…
Une autre réponse aurait pu être “A combien estimez vous la valeur d’avoir évité les dégâts et désagréments d’une tuyauterie bouchée, sans compter le temps que je vous ai épargné en travaillant rapidement et efficacement ?”
Certes… Mais le temps d’en discuter, il y aurait eu une majoration de 20%
😉
Pour l’avoir vécu
Si le plombier intervient rapidement, et fait son travail consencieusement, peut importe le temps, quand à la facture, si un devis a été fait et accepté …
Le pire est que quelques jours plus tard…le problème réapparaît. ..un nouveau bouchon. ..
Et là, on repense au temps consacré et surtout à la facture!
Le plombier revient…
Si un nouveau bouchon réapparaît, c’est que le plombier a oublié de te dire comment faire pour l’éviter. Ce serait une faute professionnelle grave. Il FAUT qu’il revienne !
Nous sommes dans le cas d’un plombier honnête et compétent. Je dis cela car il a certainement suffisamment de boulot pour ne pas passer les 2 heures qu’aurait plus accepté le client; s’il était incompétent et avec peu de client, il aurait annoncé devoir changer 20 m de tuyauterie, ou la chaudière ou la pompe… afin de réaliser un beau chiffre d’affaire sur cette journée. On peut extrapoler avec les garagistes qui auraient fait changer inutilement tout un ensemble de pièces. Heure chère oui (encore faut-il rajouter son temps de déplacement avec peut-être des bouchons + trouver un parking, etc…) mais économie et écologie riment encore ici.
C’est un peu ça… Et d’ailleurs, il y a une suite à cette histoire qui révèle un eu ce que vous venez de dire.
Beaucoup de clients VEULENT que les prestataires souffrent et suent pour mérite leur pitance, et malheureusement beaucoup de prestataires s’alignent sur ce souhait.
Quand je lis cette histoire à froid, je trouve que le prix à payer est correct puisque le service est bien rendu, et en plus comme il a été rapide ça mérite plus que quelqu’un qui aura mis 5 heures pour régler le problème en m’empêchant de me servir de mon réseau d’eau pendant tout ce temps.
Par contre, à chaud, je pense que je réagirai comme le client. Pourquoi ????
Très belle réflexion dans un cadre de coaching. Pourquoi à chaud ce n’est pas pareil qu’à froid ?
Et je pense que la réponse est dans la question. Car à présent que l’historie est contée, la prochaine fois que ça vous arrivera, même à chaud, ce sera tiède…
Patience… 😉
Souvenir personnel
Une amie m’appelle un samedi soir d’hiver : Elle a 20 personnes à la maison, son mari est aux Etats Unis et sa chaudière vient de rendre l’âme. Elle est perdue. Coup de bol, j’ai changé ma chaudière il y a quelques mois et j’ai gardé le brûleur. C’est loin d’être mon métier mais je bricole assez pour lui remettre tout ça en route. 2 heures plus tard la douche et les radiateurs sont chauds. J’ai son sourire en paiement.
Mon vrai salaire est arrivé quelques jours plus tard sous la forme d’un magnifique Stetson.
Est-ce le bon prix ? (d’autant plus que je ne peux pas le porter car il est trop grand pour moi. Mon ami devait penser que j’avais pris la grosse tête en réussissant la réparation). Suis-je un compétent inconscient qui ruine le marché du dépannage de chaudière ou un simple ami qui rend service ?
Dans ce cadre, un simple ami qui rend service. Et c’est une belle démonstration de réciprocité (qui n’a rien à voir avec le donnant-donnant).
La prochaine fois qu’un type plus chevelu que toi te dépannera, offre-lui un magnifique Stetson 😉
bonjour
je n’ai pas lu encore les réponses mais voici les miennes avant de partir déformer quelques étudiants :réponse 1 – Sans cette intervention, le client serait encore… dans la merde. Je paie les 200 euros sans problème.
réponse 2 – En réel j’aurai demandé avant au téléphone à combien est facturé l’intervention d’urgence et le tarif horaire.
réponse 3 – ma réponse de consultant avec une anecdote us = Un consultant fait une propal à 4000 dollars / jour !
Le client – Vous voulez rire 4000 dols pour 8 heures d’intervention.?
Pas tu tout… pas pour 8 heures mais pour 25 ans d’expérience !
Ce plombien était très efficace et expérimenté (-_-)
Les commentaires sont très intéressants… Pour ma part, je pense que dès l’instant où l’on a été prévenu du tarif et que l’on est d’accord, l’engagement revient aux deux parties. En revanche, je préfère que la réparation dure le moins de temps possible si c’est fait correctement. J’opte plutôt pour un paiement sur une tâche bien effectuée…