Une Année Sabbatique (1/2)
Avant de commencer, je voudrais vous souhaiter, avec un retard qui peut avoir son intérêt, une belle Rentrée 2019/2020. J’espère qu’après les contraintes extérieures qui transforment le début du mois de septembre en véritable course, vous orientez vos pas avec enthousiasme vers ce qui vient de l’intérieur, c’est-à-dire vers vos propres projets.
Pour ma part, j’ai décidé de prendre une Année Sabbatique !
Beaucoup de gens qui aiment me lire en diagonale ou qui croient qu’ils sont sur un blog où je raconte ma vie, me souhaiteront une «bonne année sabbatique»… Mais d’autres, qui se rappelleront qu’ils ont rejoint un programme de Développement Personnel et qui ont de la curiosité pour le concept d’Année Sabbatique, vont lire cet article jusqu’au bout. Si c’est votre cas, ça tombe bien : c’est pour vous que je l’ai écrit !
Qu’est-ce qu’une «Année Sabbatique» ?
Je reviendrai sur le mot «année» dans la deuxième partie de cet article. Pour le moment, considérons qu’il s’agit de 366 jours (2020 sera bissextile).
Entrons donc dans les profondeurs du mot «Sabbatique»…
Dans La Bible, après les 6 jours de la création (ou les 6 périodes de la création, selon l’interprétation), le Créateur acheva son œuvre par un jour de repos (ou une période de repos) appelé Sabbat (ou Shabbat). A la genèse du mot Sabbatique se trouve donc l’évocation d’une période de repos qui suit une activité intense de création. C’est une célébration ! En d’autres termes, toutes les personnes qui disent quelles vont prendre une Année Sabbatique parce qu’elles sont au bout du rouleau, sont dans le faux. Elles vont prendre, tout au mieux une année de repos forcé, mais ce ne sera pas sabbatique.
Ce repos sabbatique ne se dissocie pas de la Création. Il en fait partie intégrante. Le monde fut créé en 7 jours : 6 jours de création ET 1 jour de repos. Pour bien illustrer le principe du Repos Créateur, prenons l’exemple de la pâte à pain. Que se passe-t-il pendant ce repos ? La pâte gonfle ! Pour que cette chimie se fasse, plusieurs conditions sont réunies : d’abord la pâte doit être intensément pétrie, et après le pétrissage vient le moment du repos que rien ne doit interrompre. Travaillez la pâte sans relâche et elle ne gonflera jamais ! Laissez-là reposer sans aucune intervention et elle pourra atteindre jusqu’à 4 fois son volume ! Interrompez son repos en arrachant un petit morceau, et elle perdra de sa rondeur et de son harmonie.
Pour créer du bon pain, le travail de la pâte ET la période de repos sont aussi importants.
Les «Forces en Présence»
Tout ce qui a été mis en place avant le repos continue d’agir pendant le repos. C’est le principe des «Forces en Présence». Lorsqu’une création est bien faite, le créateur peut lâcher prise, et les Forces présentes à l’intérieur de la création prendront le relais. L’image de la pâte à pain est décidément un excellent exemple, car on peut facilement identifier la force qui permet à la pâte de gonfler : la levure associée à la farine et à l’eau provoquent des réactions chimiques suite au pétrissage. Mais on peut également imaginer le cas d’un bon livre : une fois publié et la période de lancement terminée, l’auteur peut lâcher-prise. Le livre continuera de se vendre grâce à tout ce qui a été mis en place : le réseau de distribution, le talent de l’auteur, et bien évidemment la culture du bouche-à-oreille (une sacrée Force qui fait partie du système). Il est évident qu’il y a une stratégie (une recette) derrière un système qui dispose de telles Forces. Essayez de faire gonfler de la pâte à pain sans levure, ou sans un pétrissage vigoureux, et vous comprendrez.
Eloge de la pause
En lisant les paragraphes précédents, vous avez peut-être fait le rapprochement avec la pause, voire les pauses, puisqu’il en existe de plusieurs types. La courte pause, parfois appelée «pause-café» est devenue un incontournable dans nos bureaux pour se régénérer. Une pause plus longue, de 20 minutes minimum, est obligatoire dès que le temps de travail quotidien dépasse 6 heures (article L3121-33 du Code du Travail). Et fort heureusement pour ceux qui pensent qu’une pause n’est pas productive, au point de travailler la tête dans le guidon sans lever le pied, la «pause-pipi» vient imposer une contrainte physiologique qui permet accessoirement de déconnecter en marchant jusqu’aux toilettes (j’en ai même vu qui couraient. Sûrement des sportifs…).
Dans les années 70-80, les livres et les formations de Développement Personnel proposaient des solutions pour organiser des pauses optimisées. Selon certains, la pause doit être considérée comme un moment sacré (incontournable, et que rien ne vient gâcher). Sans pouvoir prouver que les pauses optimisées faisaient partie des ingrédients du succès, les personnes considérées comme des modèles de réussite en témoignaient toutes sans complexe : elles utilisaient des techniques allant de la Sieste Furtive à la Méditation, en passant par le Rêve Eveillé et autres états de Conscience Modifiée. La théorie de la Pause Créatrice comme ingrédient essentiel du succès n’a jamais été invalidée… On l’a donc adoptée, et récemment, depuis que l’on peut voir ce qui se passe dans le cerveau grâce à l’IRMf, la théorie a été validée : le repos est créateur, ça se voit à l’image !
Pendant la période de repos, le subconscient absorbe des idées et procède à des associations créatives en se servant de ce qu’il perçoit. C’est parfois bizarre, comme dans un rêve, mais de certaines associations peuvent jaillir des idées à couper le souffle. J’ai un client qui a créé un logo à partir d’une empreinte de pas laissée sur le sable, qu’il a photographiée malencontreusement (il a pris la photo sans faire exprès en saisissant son téléphone)… Il a commencé par nommer ce phénomène «le hasard qui fait bien les choses», mais lorsque je lui ai suggéré l’idée qu’il était en quête d’innovations avant son départ, et que son subconscient particulièrement aiguisé lui a fait prendre cette photo, il a apprécié mon explication. Il n’est pas aussi convaincu que moi qu’il est véritablement acteur dans le processus, et que la clarté de ses objectifs (établis en coaching avant son départ en vacances) a conditionné son cerveau pour trouver une solution pendant le lâcher prise. Mais il aime l’idée… C’est un bon début !
Actions Sabbatiques
Beaucoup de gens considèrent la pause ou le repos comme de l’inaction ! S’ils savaient tout ce qui se passe pendant leur sommeil, ils ne dormiraient plus…
Revenons au texte de La Bible : «il se reposa le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite». La dernière partie de la phrase est intéressante car elle souligne le fait que le repos sabbatique concerne le Créateur dans le cadre de sa création. Ce qui ne signifie pas que le repos est total. Pendant que la pâte repose et gonfle, il est tout à fait possible de faire autre chose que du pain. Le repos ne consiste pas à regarder la pâte gonfler…
C’est d’ailleurs là tout l’intérêt de la chose… Pendant l’Année Sabbatique, il ne s’agit pas de s’isoler, mais de s’ouvrir aux autres grâce à sa disponibilité. Il ne s’agit pas de s’enfermer, mais de découvrir de nouveaux horizons. Il ne s’agit pas d’enchaîner les grasses matinées, mais de se lancer dans des activités inhabituelles, qui peuvent être nombreuses et qui nécessitent un réveil aux aurores… Je connais beaucoup de gens qui se sont offert une Année Sabbatique, et chacun d’eux témoignera du fait que pendant cette année il a déployé bien plus d’énergie que durant les années de travail. C’est une énergie différente : elle vient de l’intérieur, elle est sans contraintes… Une Année Sabbatique est pleine d’Actions Sabbatiques ! C’est un repos, mais ce n’est pas de TOUT repos…
Mon Année Sabbatique
Revenons à mon Année Sabbatique. Quand va-t-elle commencer ? Comment je l’envisage ? Quelle «pâte» vais-je laisser reposer ? Quelles Force sont en Présence ? Et surtout, quelles actions Sabbatiques vais-je poser pendant que la pâte gonfle ?
Mon Année Sabbatique sera lancée le 24 septembre prochain, jour de mon anniversaire. Je l’envisage pleine d’actions innovantes, avec des personnes engagées et impliquées dans leurs projets. En conséquence, je vais laisser reposer Auto-Coaching.fr, création dans laquelle beaucoup de gens se sont assoupis en me lisant à temps perdu… A partir de cette date, je «recommencerai à zéro» par un site vide et un fichier vide. Evidemment, mes premières actions consisteront à remplir ces vides en réévaluant (et donc en remettant en question sans forcément les contrarier) les principes que j’ai défendus jusqu’à présent. Certains d’entre-eux ont 10 ans d’âge, et le monde a changé en 10 ans.
Je suis en train de vivre un exemple : l’un de mes principes est de publier des articles courts (moins de 2 pages). Si j’ai davantage de choses à dire, je coupe l’article en deux ou en trois… C’est pénible, Donc ce n’est pas sabbatique ! Mes formats pendant mon année sabbatique seront beaucoup plus libres. Si j’ai envie de partager une citation, je le ferai librement. Et si j’ai envie de partager 6 pages, ce sera aussi libre.
Evidemment, ce n’est pas tout ! J’ai encore plein de choses à vous dire à propos de mon Année Sabbatique, car c’est tout un programme. Mais comme nous n’y sommes pas encore, je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, et vous livrer la suite de cet article dans un deuxième épisode.
Je termine en rappelant que ce texte (déjà riche en contenu) attend des commentaires… Chose que je n’aurais plus besoin de rappeler lors de mon Année Sabbatique. Ce sera une évidence pour tous mes nouveaux participants. Ferez-vous partie de ces nouveaux participants ? Vous avez déjà quelques pistes pour vous préparer…
Vivement le 24 septembre !!!
A++
Stéphane
Je suis moi-même dans un état sabbatique. Je te souhaite donc la bienvenue.
Je n’en ai pas été l’initiateur mais j’en suis l’exécuteur. J’ai commencé par une période de repos et d’inactivité. J’ai ensuite établi un plan de retour à l’activité, progressif et favorisant, dans un premier temps les activités laissées à l’abandon depuis trop longtemps. J’entre maintenant dans la phase de retour à une activité professionnelle, avec un regard déjà différent.
Yes !!!
De quelle oeuvre que tu as faite te reposes-tu (en quelques mots) et en quoi consiste ce repos vis-à-vis de cette oeuvre ?
Établir une liste serait trop long et fastidieux. J’ai travaillé des années comme un âne. Sans parler d’oeuvres, depuis plusieurs années, j’ai semé des ressources et permis à quelques personnes de travailler autrement, j’ai formé ma succession, des petites choses ici et là. En perdant mon emploi, j’ai choisi de “faire une pause”, de prendre du temps pour moi, pour m’identifier et pour repartir à neuf.
Cher Stéphane
Quel plaisir de lire cet article si parlant pour moi actuellement.
Mon chemin en coaching prend tout son sens chaque jour et encore plus aujourd’hui car je me sens en pause avec certaines croyances. Je vais les laisser se reposer et vraisemblablement pouvoir en changer. Durant cette ” pause ” j entame ma transformation et puise au plus profond de moi les ressources nécessaires et solides…alors pui ce n’est pas de tout repos mais ça fait un bien fou.
Parfois plus contextuellement, je me pause physiquement afin de reprendre pied et de m accorder du temps pour moi.
C’est une pause salutaire puisqu après on se sent bien et prêt pour de nouvelles aventures.
Alors je suis convaincue que cette année sera riche pour toi comme pour moi.
Merci
Bien à toi
Manuella
Se reposer de ses Croyances, en particulier les limitantes… Ca c’est intéressant ! Ca mériterait tout un article pour affiner et raffermir le débat. C’est un sujet profond en tout cas :
Beaucoup de nos croyances limitantes sont nos propres créations et ce sont de véritables Force en Présence, même si nous décidons d’en prendre congé…
Il en est de même pour nos Croyances Aidantes. Et dans un esprit de Célébration, il pourrait être intéressant de les mettre en valeur pour les faire briller.
Alors même si les Croyances ne sont pas aussi binaires (Limitantes/Aidantes). C’est serait intéressant lors de la Genèse, de les considérer comme telles. Distinguer le Jour de la Nuit, la lumière des ténèbres… Jour 1 😉
Bravo pour ça !
Tout ce que tu abordes me parle beaucoup. Que ce soit pendant ma période de chômage que j’ai moi même qualifié de période sabbatique mais au cours de laquelle j’ai fait du bénévolat à la ligue contre le cancer, ou encore des mini pauses que je “forçais” à mes amis quand j’étais en première année de médecine , à chaque changement de prof j’imposais qu’on ne parle pas de cours , mais de tout autre chose. Ça ne m’a peut-être pas réussi mais mes amis ont bien réussi leur concours 😉
Ce fameux mode pause permet la maturation et l’évolution de bien des pensées…
Sur un autre sujet, en ce moment je me pose pas mal de questions quant à la religion et ton texte m’apporte du grain à moudre quant à l’interprétation des textes.
Transformer quelque chose, que la majorité des gens considère comme un passage à vide, en période positive, c’est du grand art. Ca demande une présence d’esprit de tous les instants, car à l’origine, ce n’est pas volontaire. Il y a contrainte et tu transformes la contrainte en enthousiasme. De fait, je ne qualifierais pas ça de sabbatique (ce qu ne veut pas dire que c’est moins vertueux)
Sans entrer dans la gradation «mieux ou moins bien», je te félicite pour cette transformation qui n’est pas évidente pour tous, et je t’invite à envisager un confort sabbatique autour d’autres choses abstraites ou concrètes que le texte biblique peut inspirer : mettre des Forces en Présence dans une création, et clôturer le cycle par un repos, en t’assurant que les Force mises en place demeureront et continueront d’agir, pendant que de nouveaux horizons s’ouvrent pour toi…
mais c’est peut-être ce qui s’est passé. Par exemple, si on t’a proposé un poste et tu l’as transformé, il y a Création. Si au moment de partir, tu as formé quelqu’un pour te remplacer, il y a encore des Forces en Présence dans cette création. Et en partant, si tu ressentais davantage de joie que d’affliction dès les premiers jours (sans avoir besoin de faire effort pour la transformation), alors oui, il y a bien congé sabbatique.
J’ai été un peu gêné par ton premier paragraphe concernant un Sabbath ou non.
Je retrouve le même problème dans le dernier paragraphe (mais moins).
Pour moi la création peut-être volontaire ou involontaire ( issue de l’erreur expérimentale).
Le Sabbath, pour moi, se résume simplement à l’arrêt de l’action. Il s’agit d’un instant de grâce qui permet de se reposer après l’action.
Les énergies créatives sont toujours présentes dans la réalité mais simplement on ne leur donne plus de force.
L’idée n’est pas de diminuer ce que propose Clotilde, mais de distinguer deux attitudes gagnantes. De même qu’un rêve ne peut être confondu avec un objectif, il est important de distinguer d’une part, une contrainte transformée en opportunité, et d’autre part, une opportunité sciemment choisie, planifiée et construite.
Concernant ta visions du Sabbath, comme tu le sais le Sabbath est encore pratiqué par «les gardiens du Sabbath» (dans la religion juive). Il commence le vendredi soir au moment où le soleil commence à disparaître à l’horizon, et se cloture le samedi, lors de l’apparition des trois premières étoiles. Il dure 25 heures environ.
A moins que le soleil ou la terre changent de comportement, on connaît l’heure de début et de fin de chaque Sabbath sur des siècles. il n’y a pas de surprise : c’est écrit dans le cycle du temps.
Chaque semaine, le vendredi après midi (et parfois toute la journée du vendredi), «les gardiens» préparent le Sabbath. Comme il est interdit de faire cuire les aliments pendant ces 25 heures, ils est recommandé de les cuire à l’avance.
l’idée est de ne pas se laisser surprendre par le Sabbath. il était prévu dès le début de la création.
Cependant on peut être surpris par la création elle-même, ainsi que par la puissance des Forces en Présence. Par exemple, un repas plus délicieux que d’habitude grâce à une simple épice ou un pain qui reste frais même le lendemain de sa cuisson, grâce à une farine mieux choisie ou parce qu’il a été plus longuement pétri.
La préparation n’enlève pas la magie… Elle en révèle d’autres, d’un autre niveau.
Pour ce qui est de «la religion», mon texte ne se veut pas religieux (en tout cas pas dogmatique). La Bible propose de très belles métaphores, et si on dépasse la lecture au premier degré, on peut la considérer comme le premier livre de Développement Personnel, et le plus complet aussi. Mais il ne s’agit pas d’une invitation à la religiosité, de même que si je propose une réflexion sur un thème mythologique (comme le tonneau des Danaïdes ou les 12 travaux d’Hercules, par exemple), ce ne sera pas pour inviter mes lecteurs au polythéisme, mais pour étudier des concepts d’éveil très pertinents, si on dépasse le conte..
C’est comme ça que je l’ai compris. Disons qu’habituellement je rejette un peu trop facilement tout ce qui possède la mention “religion”, et ces derniers temps que je suis interrogée sur le pourquoi et sur le Sens de ces textes (toutes religions confondues).
Je te remercie pour ton ouverture d’esprit, car si tu es dans le rejet de ces textes habituellement, cela signifie que tu fais un effort lorsque c’est moi qui les commente. Je te garde pendant mon année Sabbatique ! (si tu veux bien de moi 😉 )
Stéphane, j’ai pris joie à te lire, trouvant la fin de ton article drôle – je me sens frustré de ne pas avoir la suite ; tu t’offres et nous propose un sacré cadeau d’anniversaire prospectif (tout en prenant le temps de t’en offrir un dans l’ici et maintenant 🙂 ?
Je suis touché par l’idée de ce mot sympathique, dorénavant je dirais que je prends des moments sabbatiques ; tu viens de mettre le doigt sur mon essentiel, sur ce qui est le moteur de mes accompagnements : la présence. « Présence». Lorsqu’une création est bien faite, le créateur peut lâcher prise, et les Forces présentes à l’intérieur de la création prendront le relais … écris tu.
Merci.
Je vais laisse travailler « la chose », que je perçois levure de mon travail (voix et développement) –
Hâte j’ai de te lire en libertés 😉
Merci Ruby,
J’aime aussi la fin de ton commentaire. D’une part parce que tu parles comme Yoda et j’aime beaucoup ce personnage qui évoque La Force en présence…
Et aussi parce que tu parles de me lire en libertés (au pluriel).
En effet, j’en prendrai plusieurs !
++A
😉
Stéphane
Bonjour,
je pense que c’est une excellente idée. Personnellement tes articles réguliers me manqueront mais la démarche ( de développement personnel) a été initiée pour moi et je la continue quoiqu’il arrive – depuis 2 ans maintenant. Merci pour tout et bravo pour ton empathie et ta faculté de clarifier les choses.
Mais j’ai un peu l’impression que tu manquais un peu d’enthousiasme récemment, et c’est probablement in bon moyen de remonter ton horloge intérieure, je pense que s’occuper intensément des autres est satisfaisant mais fatigant.
Affectueusement
Christine
Tu as vu juste. J’ai besoin d’implication lorsque je propose quelque chose, et j’ai besoin de retours pour savoir si ce que je partage fonctionne en mode auto-coaching. Si les gens n’essaient pas, c’est un échec. Si ils réussissent et ne communiquent pas à propos de leur réussite, c’est un échec aussi.
Je préfère largement avoir à faire à quelqu’un qui ne réussit pas et qui demande publiquement ce qui cloche et ce qu’il pourrait améliorer, plutôt qu’à une personne qui réussit et qui ne prend pas le temps d’expliquer aux autres comment elle a fait.
Je vais donc œuvrer pour que ça communique davantage.
Dommage que d’entrée de jeu, avant même d’essayer le nouveau site, tu te voies déjà hors-jeu. Qu’est-ce qui fait ça ?
Vous avez raison prenez le temps qu’il faut pour relancer Auto-coaching après avoir pris un peu de recul : votre année sabbatique ! Revenez-vous en pleine forme et motivé avec de nouveaux articles (ou d’anciens mis à jour) ! Merci beaucoup pour tout ce que vous faites pour faciliter l’accès au coaching à tout le monde. J’ai déjà profiter de nombreux ateliers et conseils de votre part et je vous en remercie ! A très bientôt !
Mais Arnaud, je vous garde avec moi tout au long de cette Année Sabbatique ! Sauf si vous voulez que je joue à Minecraft pendant un an d’affilée. Dans ce cas, c’est sûr qu’on ne va pas s’entendre. Mais je pense qu’on s’entend bien.
Relisez la fin (à partir de «Mon Année Sabbatique»)
Voilà, j’ai relu mais je ne vois pas ce que j’ai loupé. A moins que je me sois mal exprimé… Je pense moi aussi qu’on s’entends bien.
Alors c’est moi qui te lis mal ? Pour moi, tu es en train de me dire «au-revoir et à l’année prochaine», alors que justement, cette année j’ai décidé de consacrer mon énergie à des gens qui savent investir en eux. Il me semble que c’est ton cas. Donc en ce qui te concerne, il n’y a pas de “repos”, puisque même si je prends congé d’Auto-Coaching.fr, je suppose (et j’espère) que tu rejoindras la nouvelle création.
Ben non pas au revoir ! J’attends avec impatience les nouveaux articles ! Je ne compte pas arrêter le développement personnel d’ailleurs j’ai fais l’acquisition quelques livres découverts lors des live “des livres et vous”
Bonjour Stéphane,
Comme çà me fait du bien de te lire. Personnellement, je suis quelqu’un en état de “stress” permanent , comme on dit “tendue du string” alors que je suis de nature “cool” par essence. Il m’arrive toujours de ces trucs, graves ou pas, qui perturbent mon équilibre intérieur. Je dois réagir au mieux, souvent de façon express. Si je n’ai pas pris ma ” pause salvatrice” avant ou même pendant la situation, mon cerveau et mes neurones “s’entrechoquent” et j’ai la désagréable impression de ne plus avoir les idées claires, et de perdre la raison alors que l’on compte sur moi pour résoudre les équations. Donc, cette pause est “vitale” pour mon équilibre, je me l’accorde, je la savoure pleinement, pour pouvoir lâcher prise et prendre du recul avec tout ce qui a tendance à me contrarier et m’affecter, et l’accepter non pas comme malfaisante pour mon organisme, j’ai frôlé la saturation, mais comme constructrice pour la suite.
L’année s’annonce belle !
Je dois justement mettre plus de Sabbat dans mon emploi du temps ; j’en ai pris conscience récemment.
Belle synchronicité, une fois encore !
Ma première décision a été matérielle : il y a quelques mois, j’ai programmé des semaines de maximum 30 heures de travail “effectif” et depuis, je travaille à me persuader que c’est juste et bon.
Cet article m’aide dans ce sens.
Merci beaucoup Stéphane !
Très chouette témoignage ! C’est très vrai, le repos est créateur.
C’est formidable !
Par cet article, du moins cette 1ère partie, j’ai enfin compris la raison de tout mes blocages (enfin, presque tous).
C’est très enthousiasment !
Merci Stéphane !
Cordialement: Jean-Frédéric
Ps… n’a rien à voir avec l’ article, mais avec ce formulaire. les contrastes utilisés me fatiguent beaucoup les yeux. est-il possible d’ améliorer ce fait ?
Sympa l’idée.. Elle donne envie..
On vous attend..
Alors tout d’abord, je te souhaite un bon réveillon de fin d’année (plus que 2j pour le préparer…)
j’aime beaucoup l’approche de la pause, que je pratique quotidiennement depuis environ….45 ans avant, trop jeune je ne me souviens pas, mais toujours bien aimé les siestes qui pour moi sont un super moment de lâcher prise, fondamental pour pouvoir avancer dans tout ce que je veux faire. qui veux aller loin doit savoir ménager sa monture.
un jour peut être me prendra-t-il l’envie de faire une pause d’une autre durée, va savoir!
Ma réorientation pro il y a 13 ans était déjà une pause dans mes passions, avant d’en enclencher d’autres.
La pause…un outil de créateur!
belle journée
Bonjour Stéphane,
Je reprends le temps de lire le blog en cette période de transition pour moi, et c’est un réel plaisir.
J’apprécie particulièrement cette approche de la pause que je n’envisageais pas du tout de cette manière jusqu’à présent. Cela me mène à reconsidérer les options possibles. Il est temps que je prenne un moment pour me ménager et lâcher prise.
Merci et hâte de lire la suite !
Bonjour
Le titre m’a interpelé. Donc j’ai lu l’article d’un trait. L’appui sur la citation biblique me plait bien. C’est très parlant.
Pour moi qui ait du mal à me limiter dans les activités multiples, voilà une bonne réflexion. Une posture positive aussi pour ceux qui culpabilisent de ne rien faire à certains moment.
Bonjour Stéphane
Encore un bel article que j’ai relu 3 fois et dans lequel énormément de choses font écho en moi…
Comme souvent j’ai envie de laisser un commentaire ici mais ça déclenche tellement de bazar dans ma tête que je ne sais pas par ou commencer.
Beaucoup de questionnements professionnels pour moi en ce moment, j’ai l’impression d’être dans un petit tunnel depuis plusieurs années, je chemine peut-être vers un virage radical mais je ne vois pas encore dans quelle direction.
J’attends avec impatience la deuxième partie et te souhaite par anticipation une très belle journée d’anniversaire et de lancement du sabbat post-créatif !
Et j’espère continuer à t’accompagner dans cette nouvelle “saison” ou toutes les cartes vont être redistribuées, quel suspense…
David
Je sors de deux années dites ‘sabbatique’ pour moi. Avec mes 62 ans, certains me disent: prends ta retraite! Et non, après trente années, d’un rêve fou celle de réaliser des bâtiments sans chauffage ni climatisation, avec un confort inégalé, j’ai fait ce premier bâtiment en 2016, qui dépollue même la planète. puis j’ai pris deux années Sabbatiques en changeant de région en sortant de la région parisienne. C’est juste un témoignage, mes ces deux années m’ont permis de reconstituer mon puzzle. J’avais pleins de pièces de puzzle, je partais dans tous les sens, à chaque fois en me rajoutant des obligations qui m’amenaient vers un burn-out dans la durée, il m’a fallut 2 ans pour couper toutes les branches qui m’asséchaient, et faire repartir mes nouveaux rameaux. En se posant les bonnes questions, la santé, la respiration, les proches… Je ne dis pas que j’ai réussi, le temps me le diras, mais je repars au travail pour de nombreuses années, uniquement sur mon rêve de trente ans que je vais tenter de partager.
Mon année prochaine va sûrement se transformer en désintoxication professionnelle, plus qu’en année sabbatique. Dans ce contexte, je ne pourrais pas me passer de toi 😉 et je te suivrai avec plaisir dans tes nouvelles formules, y compris celles que je ne peux pas suivre actuellement (vidéos).
Je te souhaite un bon anniversaire avec une journée d’avance, bien sincèrement.
A.
Quelle merveille cet article!! 😀 Je suis en pleine année sabbatique aussi manifestement! Et quelle énergie cela déploie en moi. C’est aussi très doux, très respectueux de MON rythme… ce qui n’a pas été toujours le cas en voulant être à 110% tout le temps 😉 Merci Stéphane de partager tout ce que tu es et ton cheminement si inspirant!