Les questions amènent les questions, et j’aime ça. C’est comme à la fin d’une conférence. Au début personne n’ose s’exprimer, mais dès que quelqu’un se lance, on ne peut plus arrêter le flux…
Henri m’écrit :
«J’ai suivi une formation sur le management dans mon entreprise au mois de septembre, et une partie de la troisième journée était réservée à la gestion des personnalités difficiles. Est-ce que votre formation est du même ordre que celles qui sont animées dans le cadre de la Formation Professionnelle Continue ?»
Je vais commencer par une réponse courte :
NON. Ma formation est issue de mon atelier d’auto-coaching. Elle est certes inspirée de nombreuses techniques, mais si je devais la présenter à votre Service Formation pour la valider, il y a 80% de chances qu’elle la trouve trop originale, et comme on me dit souvent : «à ne pas mettre entre toutes les mains»…
Cette formation se passe entre vous et moi. Votre inscription ne dépend que d’une chose : votre appréciation de mon travail, dont vous recevez des échantillons gratuits régulièrement. Dans mes activités en ligne, aucune Direction ne m’impose un contenu, et aucune autorité ne vous impose un style. C’est Personnel, confidentiel, intime. Ça se passe entre vous et moi, et comme vous le verrez, c’est adaptable à ce que vous savez déjà, donc complémentaire aux formations choisies par votre entreprise.
Voyons à présent ce que cette question m’évoque en-deçà :
Je suis Coach et Formateur en entreprise dans divers domaines comme la Communication, le Leadership, le Management, la Gestion du temps… et j’anime régulièrement en entreprise, des formations comme celles que vous avez suivies. Je connais les différents styles de management ainsi que la façon de les enseigner. Je suis apprécié pour ma pédagogie et mes différentes approches, et je sais m’adapter à un plan, un support, une culture d’entreprise, un public réfractaire…
Lorsque je dis que je sais m’adapter, en réalité, je DOIS le faire, et parfois c’est très contraignant. Plus l’entreprise est grande, plus la contrainte est importante. Parfois, une réunion préalable est organisée pour convenir de ce que je dois dire ou ne pas dire. La dernière fois que j’ai formé des cadres d’un grand compte, j’ai présenté les 4 styles de management en 10 minutes, puis nous avons approfondi le «style directif» pendant 3 heures. Pourquoi ? Parce que c’est le seul style que l’entreprise a choisi. Mes stagiaires auraient aimé que je parle davantage du «style participatif», car il leur semblait plus adapté à leur projet, mais je n’avais ni la fonction de Conseil, ni la fonction de Coach, et je devais, entant que Formateur, respecter la convention signée par la Direction. Il y avait un support et un timing précis, élaborés bien avant que je sois sollicité.
Même lorsque j’interviens dans un organisme de formation pour une formation inter-entreprise, je suis tenu de respecter le support de cours de l’école. C’est ce qu’on appelle «porter la casquette» de l’entreprise. Pour imager, c’est comme si j’étais anesthésiste capable d’utiliser l’hypnose dans 80% des interventions, mais les hôpitaux pour lesquels je travaille imposent l’usage de produits anesthésiants. Je peux toujours proposer l’hypnose et rappeler que certaines opérations à cœur ouvert se font sans anesthésie. En fonction du regard qu’on me jettera, j’insisterai ou pas… Si j’insiste trop, je peux être catalogué «d’original» ou «d’exotique», ce qui risque de nuire à ma carrière d’anesthésiste. Comme je suis bon dans mon métier, il suffit que j’arrête de parler d’hypnose pour être à nouveau respecté et reconnu. Cependant, il ne faut pas croire que j’en souffre. J’ai choisi mon métier : il me nourrit, me passionne, il caresse mon Sentiment d’Utilité, et je le gratifie tous les jours malgré ses contraintes. Un jour l’hypnose sera communément reconnue, j’en suis sûr ! Ce jour-là je sera prêt, et tout le monde se souviendra que j’en ai parlé bien avant que ça passa à la télé…
Mon école
Lorsque je vous propose une formation ou un programme d’auto-coaching en ligne, je vous invite dans MON ECOLE. Bientôt je vous y inviterai physiquement, car les travaux avancent, et j’inviterai tous mes lecteurs. Dans MON ECOLE, qu’elle soit en ligne ou en salle, je suis complètement libre, et vous êtes aussi libre que moi. Nous pouvons aller au-delà de ce que la Formation Continue propose traditionnellement.
La gratuité de ma Newsletter vous permet d’évaluer si ma pédagogie, mes choix, mes outils sont adaptables à votre style de vie. Personne d’autre que vous ne décide de la pertinence de mes propos ou de ma méthodologie. Vous bénéficiez de l’avancée de mes travaux grâce à mes articles, et cette livraison automatique, régulière et à moindre coût vous permet de prendre la décision d’aller plus loin. Même après la formation, c’est vous qui choisirez ce que vous allez utiliser, rejeter, adapter…
Vous me trouvez trop «original» ? C’est justement cette originalité qui devrait vous attirer. Vous trouvez que ce que je décris en formation se rapproche de la théorie X Y de Mc Gregor ? Vous pouvez m’en parler. Je connais cette théorie, je l’enseigne régulièrement. Je profiterai de votre intervention pour exposer les grandes lignes à tous les participants, et je répondrai à votre question de pro du management. Ce n’est pas parce que je préfère l’hypnose humaniste que je ne sais pas doser le propofol en intraveineuse…
Picasso savait peindre de façon conformiste, mais ce sont ses peintures anticonformistes qu’il a voulu offrir au monde.
Une double réponse
Cette réponse, je la fais aussi pour Myriam, qui m’a demandé il y a quelques semaines pour quelles raisons j’investis autant de temps et d’argent dans une activité parfois ingrate, alors que la formation et le coaching en entreprise cartonne, et s’accorde avec ma passion de partager, de transmettre, d’aider…
Myriam est photographe, alors je vais utiliser une métaphore liée à son métier :
Supposons que vous trouviez un nouveau procédé photographique, qui permet de mettre en valeur certains détails de la photo grâce à un processus optique que vous avez découvert lors d’une expédition au pôle nord. Grâce à un cadre éclairant de votre invention, une simple photo en noir et blanc prend soudainement du volume et le spectateur est subjugué par l’histoire qui lui est contée… Du grand art !
Seulement voilà… A chaque fois qu’une entreprise vous demande de photographier ses produits ou ses locaux, vous présentez vos procédés, et on vous coupe au bout de 3 minutes en répondant :
– Les photos en noir et blanc, c’est désuet !
– Ça me paraît un peu trop chiadé votre truc…
– Ce n’est pas à mettre entre toutes les mains
– Etc.
Allez-vous abandonner votre invention pour continuer à faire du conventionnel ? Allez-vous vous focaliser sur votre invention en mettant en danger l’activité qui vous nourrit (et qui vous passionne aussi) ? Ou allez-vous utiliser les moyens fournis par votre métier, pour donner vie à votre invention ? Même si parfois le résultat est ingrat et décevant…
J’ai fait le troisième choix. J’ai un beau métier, il m’apporte de grandes satisfactions et je facture parfois jusqu’à 3.000€ par jour. Mais il y a des techniques que j’ai envie de mettre entre toutes les mains (donc à un tarif accessible et ne demandant pas un autre prérequis que de savoir-vivre). Il est vrai que j’ai parfois du mal à les vendre malgré un prix très abordable et ma déception est grande (c’est le lot de tout inventeur). Mais mes compétences me permettent de tenter de nouvelles expériences et de revenir les proposer à mon public préféré. Un public qui souhaite gérer bien plus que le quotidien, qui apprécie le tout-cuit, mais qui aime également prendre le temps de faire sa propre cuisine. Dans ce cas, il apprécie les ingrédients rares et originaux. Vous faites partie de ce public, sinon, vous n’auriez pas adhéré à cette newsletter, ou vous l’auriez quittée depuis longtemps.
Beaucoup de lecteurs se sont contentés de ma réponse courte et ne sont pas arrivés jusqu’à cette phrase que vous êtes en train de lire. C’est donc à vous et spécifiquement à vous que je m’adresse :
Et si vous avez des questions, j’adore ça !
A++
Stéphane SOLOMON
Comme il me faudrait moi aussi tout un article pour répondre, je reviendrai 😉
Je voudrais quand même dire un petit truc tout de suite, à Stéphane et aux autres lecteurs : les 2 programmes que j’ai préférés sont Histoires inspirantes et Attraction ++. C’est drôle, ce sont les 2 derniers, ceux qui ont peut-être eu le moins de marketing, et qui sont à un prix dérisoire en comparaison de ce qu’ils valent…
Imaginons, je sais pas, peut-être que la soirée du 5 Novembre (jour de mon anniversaire, et c’est pour ça que je serai en fait ailleurs…), sera aussi une soirée qui vaut bien plus que le prix qu’elle n’affiche… Ça me parait imaginable !!
à bientôt,
Myriam
C’est ton anniversaire le 5 novembre ?!!! Alors je t’offre l’accès à la vidéo (au replay) !
Cadeau ! Tu n’as même pas besoin de t’inscrire.
Il y a la soirée d’une part, et le contenu d’autre part. Grâce au Replay, tu peux fêter ton anniversaire tranquille.
Qui d’autre fête son anniversaire le 5 novembre ?
Je fête mon non-anniversaire, mais j’accepte la négativité.
Excellente proposition Stéphane !
(y)
Waououh… merci Stéphane !
Ça c’est un super cadeau d’anniversaire 🙂
à bientôt
Pour rebondir sur votre article sachez que je ne participe pas à tout car des petites sommes ici et là ça grimpé vite ….j’ai un petit salaire.
Mais j’adore vous lire et je dirai même que parfois j’attends avec impatience vos articles….surtout quand on ne reçoit plus rien durant plusieurs jours semaines ….je m’interroge et oh surprise quand un écrit apparaît.
C’est bon de vous lire ….la vie avec les autres et avec soi même est difficile au quotidien. J’aime bien me sentir secouée , rassurée , boire un petit bol d’air en lisant vos articles dans le train (je le prends chaque jour pour me rendre au travail).
Comme j’aimerais être plus solide , moins sensible aux autres et plus satisfaite de moi….
Bref j’aime bien vous lire.
Bonjour Pirat,
Il est hors de question de participer à tout. Même Karine n’adhère pas à tout ce que je fais ;-). Je pense que tant que j’existe dans l’univers d’une personne, elle peut s’autoriser à évaluer si elle a envie ou besoin de participer aux actions que je propose. Ensuite, elle peut s’interroger sur le Temps, l’Argent, et le Confiance demandés, en se rappelant que ce sont des moyens qui se trouvent, même si ça nécessite certaines montages. Sinon, on n’a jamais de temps ou d’argent POUR «CA».
C’est pourquoi je vous remercie de le faire à chaque fois. Beaucoup de gens ne prennent pas (ou plus) cette peine. Ils restent abonnés je ne sais pas pourquoi. Ils doivent se dire que je leur serai utile «un jour». Evidemment, un jour, je disparais de leur univers, et ils ne s’en rendent pas compte. C’est tant mieux. Je n’aime faire de peine à personne.
Je vais rappeler les règles qui déterminent la force de ma relation avec mes lecteurs. Force qui augmente ou qui diminue avec le temps, certains ne vont pas être content d’apprendre qu’ils sont presque en fin de parcours, et considéreront que mes critères sont «trop commerciaux». D’autres comme vous Pirat, seront soulagés. Si je me fie à mes indicateurs en cours, je ne vois aucune raison pour que la relation s’arrête. Le logiciel m’affiche que votre taux d’intérêt est de 127% !
Mais au-delà de ce que mes indicateurs logiciels déclenchent comme procédures, il y a la joie de voir votre nom apparaître lorsque vous laissez un commentaire sous mes articles. Quelque part, je me dis que mes indicateurs sont sacrément bien calculés.
Continuez à participer. J’ai autant de plaisir à produire du gratuit que du payant, et du moment que l’un et l’autre vivent en harmonie dans le cœur de mes lecteurs, je me sens utile.
A++
Stéphane
Bonjour Stéphane
ça y est je suis inscrite
toujours une petite appréhension avant de prendre un engagement mais c’est rituel chez moi donc pas d’affolement
cette fois ce qui m’a retenue , c’est que je me dis qu’une formation en video est volatile et que je n’en retiens pas grand chose
sur celle que j’ai suivie ( meuble en carton: titre très réducteur je te l’accorde mais juste pour que tu situes ) j’avais beaucoup aimé l’échange et pris des notes mais aujourd’hui il ne m’en reste pas grand chose
Je me rassure en me disant que le subconscient absorbe et un jour tout se met en place
donc à jeudi
amicalement
Pascale
Bonjour Pascale,
Ce n’est pas si volatile que ça, puisque vous pouvez retrouver le webinaire de Valérie ici :
http://www.auto-coaching.fr/index.php/la-webinaire-de-valerie/
De même, vous pouvez retrouver mes écrits passés dans vos courriers ou en faisant une recherche sur le site.
Le webinaire de Valérie était gratuit. Il est toujours disponible gratuitement. La formation en ligne de jeudi est payante, elle restera disponible pour tous ceux qui l’auront payée. Je rappelle à ceux qui hésitent à s’inscrire que la formation sera enregistrée et que vous pourrez la suivre quand vous le souhaiterez,et la revoir également.
Vous me faites vraiment plaisir Pascale, lorsque vous reconnaissez la puissance de votre subconscient et sa capacité à retenir l’essentiel pour vous aider à avancer. Effectivement, même si le discours existentiel du webinaire de Valérie n’a rien laissé en surface, il est possible qu’il vous ait atteint en profondeur. Le seul moyen de le savoir est de le revoir, et de constater qu’entre-temps vous avez fait des choses que vous ne faisiez pas avant de l’avoir vu. Vous pourrez ainsi vérifier que ça marche.
Ce que vous évoquez est très courant chez les coaches. Nous en parlons souvent lorsque nous organisons des petits-déjeuners professionnels : nos clients ne se rendent pas toujours compte de l’importance de l’accompagnement, puisqu’ils en font pas toujours de lien de cause à effet entre leurs progrès et les séances qu’ils ont vécues. Ils constatent juste qu’ils sont plus actifs, mais (vous allez rire) comme ce sont eux qui agissent et qu’ils n’ont rien appris de spéciale pendant les sessions, ils ne voient pas en quoi le coach les a aidés.
C’est pour ça que je rappelle à mes confrères (et aussi à mes clients) qu’en pratique, quelles que soient les techniques que nous utilisons, notre savoir, nos découvertes, etc. nous sommes des souffleurs, et les véritables acteurs, ceux qui collectent les bravos, sont sur scène. Nous avons un rôle déterminant dans leur confiance lorsqu’ils sont sur scène, nous apportons un recadrage instantané lorsque le savoir (la mémoire) est enfoui, mais l’acteur, est celui qui agit !
Pour cette raisons, lorsqu’une personne me dit que je ne vends que du vent, ça me met en joie car elle a tout compris : je souffle !
A++
Stéphane