Dans la première partie de cet article, j’ai expliqué l’origine du mot «sabbatique». Je tiens effectivement à distinguer le repos sabbatique, volontaire, programmé, choisi… d’autres types de repos (imposés par la fatigue ou contraints par les circonstances). Pour ma part, je suis dans une belle dynamique ! Je me dirige vers de nouveaux horizons où l’Action aura une place de prédilection :
Jusque-là je considérais que c’est en me mettant au service des hésitants que je remplissais ma Mission. C’était intéressant, passionnant, très intense, mais peu gratifiant… J’ai très envie d’un programme sans hésitants ! Durant mon Année Sabbatique je m’adresserai principalement à des personnes prêtes pour l’action !
Mais, me direz-vous, l’action, ça demande de l’énergie… Ce n’est pas sabbatique ! Certes, mais croyez-moi, tenter de convaincre une personne qui a 70 raisons d’avance de ne pas bouger que la solution est dans l’action, c’est beaucoup plus fatigant que d’accompagner l’action. Euh… En fait, c’est le jour et la nuit ! Toute femme et tout homme d’action vous le diront : bien sûr qu’élaborer un projet et le mener à terme, c’est du boulot ! Mais il n’y a rien de pire que d’essayer d’avancer avec quelqu’un qui ne croit pas en votre projet, qui va freiner des deux pieds au moment où il est sollicité, et qui, au-delà de sa résistance physique, déploiera son talent oral et épistolaire pour se mettre en travers de votre cheminement intellectuel.
Accompagner des projets, c’est tellement plus vivifiant ! Pour ce faire, je vais prendre congé d’Auto-Coaching.fr et de sa newsletter, afin de créer une zone de Coaching spécialement dédiée aux projets, et bien sûr, à celles et ceux qui les mènent.
Que vont devenir le site et la newsletter ?
Auto-Coaching.fr ne sera pas détruit. Les 523 articles qui y
sont publiés et leurs commentaires continueront d’exister. Ils font partie de
ce que j’appelle Les Forces en Présence :
ces pages sont référencées par Google et amènent un trafic régulier. Un trafic
dont je peux me servir pour rediriger les visiteurs vers ma nouvelle activité,
puisqu’ils ne viennent pas pour un site ; ils viennent pour du Coaching et
du Développement Personnel. Mon nouveau site ne bénéficiera pas d’un bon trafic
avant quelques mois. Je vais donc me servir du flux existant ici pour le
rediriger là où je m’exprimerai.
Isabelle fait également partie des Force en Présence, et là je dois avouer que ce n’était pas prémédité. Je n’ai pas entrepris ce partenariat en janvier pour lui laisser le bébé avec l’eau du bain 9 mois plus tard. Mais c’est avec plaisir (et toujours dans le cadre d’un partenariat) que je lui confie mon site ainsi que la newsletter associée. Elle connaît tous les aspects techniques et a une copie des clefs. De plus, elle respecte ma mission, même si elle est convaincue que pour la mener à bien, il faut agir autrement. Isabelle est donc prête à tenter de nouvelles expériences avec les hésitants de cette newsletter, pendant mon détachement. Vous voici avec une nouvelle Rédactrice en Chef.
Aurais-je pu continuer au même endroit ?
Il y a une citation que j’aime beaucoup. La voici :
«L’idiot du village cesse d’être idiot au moment où il quitte le village»
(Je ne citerai pas l’auteur par modestie)
Vous avez peut-être envie de me dire que vous ne m’avez jamais pris pour un «idiot», mais cette citation est métaphorique : elle évoque «l’Image de Soi». Quelle que soit l’étiquette qu’on vous ait collée, que ce soit «l’idiot du village» ou «l’Abbé Pierre du Développement Personnel», elle vous collera à la peau dans le lieu où elle a été confectionnée.
En changeant de lieu, vous changerez d’Energie Créatrice. Supposons que pendant des années, votre discours s’adressait à des personnes réfractaires à votre projet… Comment allez-vous aborder les discussions ? Timidement ! Ou alors de façon revendicatrice, ou encore en justifiant votre vision du monde. Sachant de quelle façon vous allez être reçu, vous allez vous aligner pour donner quelque chose de recevable. Si vous vous détachez du lieu où l’énergie ambiante vous stigmatise, le monde qui peuple le nouveau village aura une nouvelle image de vous, et cette nouvelle image vous permettra de changer plus facilement qu’en luttant avec les vieux clichés.
A noter que si vous avez créé un problème (eh oui, vous êtes principalement Responsable de l’image que l’on a de vous), vous pouvez aussi le résoudre. Mais sans changer de lieu, ça demanderait une telle énergie que ce n’est pas très sabbatique… Alors aurais-je pu continuer sur Auto-Coaching.fr ? Dans l’absolu la réponse est OUI, mais dans notre contexte d’Année Sabbatique, la réponse est clairement NON ! Je préfère déménager.
Renouveau !
J’ai écrit que j’avais envie de «recommencer à zéro»… Ce
n’est qu’une expression, car à 52 ans on ne recommence pas à zéro, ni même à 30
ans, ni même à 10 ans, ni même après 3 minutes de vie… Vous avez un parcours,
et il fait partie de vous. Tenter de l’effacer sera vain, mais vous pouvez vous
en servir. Lorsque vous vous trouvez à la croisée de chemins, vos expériences
vous permettent de savoir ce que vous voulez et ce que vous ne voulez pas.
Ce que je veux est simple, et peut s’exprimer en quelques
mots :
Je veux interagir avec des personnes qui veulent s’impliquer, s’engager, s’investir dans leurs projets, en y intégrant des techniques de Développement Personnel.
Vous remarquez l’usage du verbe VOULOIR ? Ce n’est pas
une facilité de langage, et encore moins une impolitesse de langage. Je ne le
souhaite pas. Je ne l’espère pas. Je le VEUX !
J’ai donc envie de RENOUVEAU durant cette Année Sabbatique. Le
problème est que c’est ce que j’ai toujours voulu et affirmé, et ce n’est pas
ce que j’ai obtenu. La raison principale vient de l’éducation de certaines
personnes, qui transforme ce que je VEUX…
Parlons, par exemple de la gratuité. Ce que je VEUX, c’est
qu’elle nous permette de faire connaissance sans que cela représente un coût
pour vous. Ça représente un coût pour moi, mais je suis prêt à l’assumer car
c’est un investissement : j’investis
dans notre relation. Mais il est possible que votre éducation vous mette dans
une posture différente qui est la suivante :
- Tant que je peux profiter de la gratuité, j’en
profite !
Il ne m’appartient pas de juger si cette éducation est bonne ou mauvaise. En revanche, il m’appartient d’évaluer et de rappeler que ces réflexes éducatifs ne sont pas compatibles avec ce que je VEUX. J’espère que vous voyez la différence entre ce qu’un système attend de vous (et l’exprime avec clarté), et ce que votre éducation vous pousse à faire, au risque de dénaturer le système.
Une fois de plus, rappelez-vous que ce que je décris
ci-dessus est une métaphore de la vraie vie. Il y a certainement une multitude
d’environnements que vous avez rejoints sans même vous soucier de ce qui y est
attendu : ces conventions que vous ne lisez pas, ces chartes que vous
parcourez en diagonale, ces règles qui vous dépassent… Malgré tout, vous
prenez vos aises dans ce lieu sympathique, vous disant que tant que personne ne
vous chasse, vous y avez votre place.
Alors voilà… C’est à moi de céder ma place ! Quelle que soit votre attitude, votre éducation, votre compréhension de mon travail ou la vision que vous avez de moi, vous avez votre place dans Auto-Coaching.fr et Isabelle décidera de la suite en fonction de ses critères.
La nouvelle question qui se pose est :
Avez-vous votre place dans mon nouveau village ?
Les conditions ont déjà été données, je les rappelle :
Je veux interagir avec des personnes qui veulent s’impliquer, s’engager, s’investir dans leurs projets, en y intégrant des techniques de Développement Personnel.
Tout le reste n’est que littérature. Une littérature que vous découvrirez progressivement en investissant les lieux avec moi dès demain, premier jour de mon Année Sabbatique.
A demain,
Stéphane SOLOMON
PS : J’ai failli oublier de revenir sur le mot «Année». La plupart de mes connaissances qui ont pris une Année Sabbatique y sont toujours… Parfois depuis 15 ans ! Il faut croire qu’on y prend goût. Je ne sais pas combien d’années durera mon Année Sabbatique, mais je ne vous garantis pas un retour dans 366 jours…
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Évaluation de l'article
vous savez parfois il nous arrive d’être un peu fébrile face a une personne ou simplement on a pas le courage de dire les choses en public ou face a une personne qu’on vient juste de connaitre oui 3 personnes sur 200 franchement ses très peu mais laissez le temps aux temps ça va venir et notre parole sera liberée
Mais oui Azizi, c’est exactement de ça dont je parle ! Ne pas oser aller vers cette personne, que ce soit par manque de courage ou parce qu’on a peur du monde qu’il y a autour, ou parce qu’on ne connaît pas assez le milieu dans lequel on évolue… Tout ça, c’est une question de Légitimité. Ma question n’est pas de savoir si MOI, je vais laisser le temps au temps, mais pourquoi certaines personnes (très peu) peuvent le faire en 2 temps 3 mouvements en se sentant parfaitement à leur place, alors que d’autres mettront des mois, tout en souffrant de ne pas pouvoir le faire, puis un jour, se dire que c’est trop tard…
Ne voyez pas de l’impatience dans mes propos. Dans un cadre de Développement Personnel, je vous invite plutôt à vous poser cette questions :
– Et si en saluant la personne qui vient de prendre légitimement sa place, vous augmentiez votre propre Sentiment de Légitimité ?
C’est ainsi qu’il convient de me lire sur ce sujet. Pour Isabelle et moi (qui avons étudié la question) la Légitimité vient davantage de l’intérieur que de l’extérieur. Donc nous n’avons pas besoin d’un quelconque assentiment. Mais pour ceux qui restent silencieux face à ce genre d’action, il y a peut-être un travail à faire. Et je suis prêt à le faire avec vous. D’ailleurs, ça a commencé ;-).
Effectivement, c’est peut être ce sentiment de manque de légitimité qui m’a interdit de prendre la plume, heuh le clavier, pour accueillir Isabelle, et je le relie aussitôt, en lisant ce préambule, à la difficulté que j’éprouve à prendre la parole en public, lors de conférences, de réunions, y compris dans une assemblée d’amis, alors que je n’ai aucune difficulté, au contraire,je dirais que j’adore animer des groupes de formation professionnelle, ce qui est mon activité actuelle. Peut-être que la raison en est que dans ce dernier cas, mon intervention se fait dans un cadre contractuel plus délimité?
Cordialement, Loïc
Merci Loïc, c’est très intéressant !
Ca veut dire que pour certaines personnes, il faut que l’intervention soit programmée d’avance. Tu dis que tu n’as aucun problème de prise de parole lorsque ta place est réservée. Et pourtant, on voit que certaines personnes prennent leur place aisément, sans que les autres trouvent ça incongru. Je dirais même plus : c’est attendu.
Peut-être que le progrès que tu peux t’autoriser concernant ta Légitimité d’interagir, consiste à t’interroger sur les attentes du système dans lequel tu vas prendre la parole. Par exemple, dans notre cas, j’avais un nombre de places illimité pour toute personne qui voulaient souhaiter la bienvenue à Isabelle. Donc tu étais attendu, et tu avais toute Légitimité pour le faire.
C’était également le cas de ton intervention aujourd’hui. Tu as ta place ici. LÉGITIMEMENT.
.Comme déjà publié dans le précédent message je ne suis pas très expressif, donc je n’ai pas salué l’arrivé d’Isabelle. Par contre cela ne veux pas dire que je me réjouissais pas ! J’ai d’ailleurs eu l’occasion de suivre un live “des livres et vous” avec sa présence et je dois dire que je m’y suis senti à l’aise !
Arnaud,
La question concernant ce silence, ne s’adresse évidemment pas à celles et ceux qui n’interviennent jamais ou qui découvriront mon article en mars 2020. Elle concerne les personnes qui me lisent régulièrement et qui interviennent régulièrement.
C’est ton cas. Tu le fais de façon intelligente et discrète. Toujours avec gentillesse. Mais tu le fais. Dans ce site, malgré une certaine retenue, tu es plus expressif que beaucoup d’autres (c’était le cas aussi sur Facebook).
Mais cette fois-là tu ne l’as pas fait, et je tiens à insister : je ne te reproche rien. Je t’invite à t’interroger sur ce silence dans le but de t’auto-coacher.
La question n’est pas de savoir si tu te réjouissais ou pas. Dans mon parcours, il m’est parfois arrivé d’être tellement réjoui que je ne trouvais pas les mots pour m’exprimer (je me suis soigné depuis 😉 ). Donc je ne présume aucune mauvaise pensée, surtout te concernant. Je veux juste t’aider (c’est ma fonction) à t’interroger sur ce silence. Et comme c’est à toi de te poser les bonnes questions (en prenant mes exemples comme tremplin), si tu ne vois aucune question à te poser autour de la Légitimité, alors ça veut dire que ce sujet n’est pas pour toi. Je ne suis pas censé faire mouche à chaque publication, avec TOUT mon auditoire.
Cependant, comme tu reviens à la charge avec ce même argument : ta timidité, je pense qu’on touche du doigt quelque chose d’intéressant, qui est évidemment lié au Sentiment de la Légitimité. Donc si je lis «je ne suis pas très expressif» dans le sens de ton Auto-coaching (et non dans le sens de la justification), l’idée serait de travailler autour de ta Légitimité de t’exprimer dans davantage de circonstances que celles que tu t’autorises en ce moment.
Et oui concernant ce live : Isabelle a un regard et un sourire bienveillant. Même si lors de ce live elle n’a pas pris souvent la parole, on se sentait en famille dès le début, et ses réactions en direct (un simple rire par exemple) font qu’on se sent bien accompagné.
Bonjour Stéphane,
Très honnêtement sur la période de janvier j’ai procrastiné. Je travaille dans le commerce et le mois de janvier est intense. Je ne me sens aucune obligation sur un portail virtuel car il est toujours possible d’y revenir à un moment choisi. J’ai lu en diagonal. Je n’ai pas eu le temps de prendre le temps, fatigue ou procrastination ? Ou les deux ?
Pour autant j’apprécie grandement votre démarche votre site je respecte votre travail. Isabelle votre binôme à donc toute légitimité. Même si je n’ai pas encore vu le Coaching du coach ni lu l’article d’Isabelle. En présence dans une salle réelle de convives lors de cette présentation j’aurai applaudi
La question qui m’apparaît : Suis je légitime sur site si je ne réagit pas dans l’instant ou dans le bon timing pour vous et /ou a groupeité ? Ou si je loupe des articles ?
Dans le fond (et merci pour cet exercice) raisonne le syndrome de l’imposteur :
Je fais un travail alimentaire et j’imagine depouvoir me lancer à un moment dans une activité libérale dans le bien-être. (Aurais je toute légitimité ? ) J’applique la procrastination, c’est épuisant j’en convient, j’en suis consciente, j’y travaille
J’ai besoin d’un coach j’ai donc toute légitimité ici
Bienvenue à Isabelle.
Bien à vous.
Sophie
Sophie,
A ta question :
«Suis je légitime sur ce site si je ne réagis pas dans l’instant ou dans le bon timing pour vous et /ou a groupeité ? Ou si je loupe des articles ?»
Ma réponse est simple :
La groupéité, c’est à dire le fait que tu partages les mêmes valeurs que ce groupe (qui aspire à se dépasser grâce à ses ressources intérieures) fait que tu as ta place ici. C’est indiscutable. Elle t’est donnée après chaque article. Tu es légitime de l’occuper ou pas.
Pour en revenir à l’article «Bienvenue à Isabelle», si tu ne l’as pas lu, la question ne se pose pas. Si tu l’as lu, je t’invite à t’interroger sur ta réaction intérieure au moment de l’annonce. Qu’est-ce que ça évoque en toi ?
Tu as le droit de refuser ma proposition d’introspection. et si tu ne veux pas approfondir cet exercice sur la Légitimité, libre à toi (ceci-dit ce serait dommage 😉 ).
Encore une fois, j’insiste : je ne t’engueule pas de ne pas avoir «fait les bonnes choses au bon moment». Ce silence peut être lié à des milliers d’autres raisons qu’un problème lié à la Légitimité. Mais si c’est de là que vient ta procrastination, ça vaut le coup de creuser. Pas pour légitimer Isabelle. Sa légitimité est non négociable après cet article officiel. Toute personne qui l’a lu et qui ne considère pas Isabelle comme co-auteure légitime de ce site peut quitter les lieux.
Ce n’est pas non plus une question de politesse. Que les gens soient polis ou pas, c’est à eux de voir.
La question est de savoir ce que ça t’apporterait A TOI, de saluer une victoire, une prise de fonction, un changement, etc. Et puisque tu dis que tu étais très occupée à cette période, la question devient encore plus pertinente si je te demande ce que t’apporterait une intervention qui te coûte (puisque tu as autre chose à faire), dans le cadre d’une Communication Orientée Légitimité…
Serait-il possible que ça t’apporte davantage de Légitimité dans ce que tu veux entreprendre ?
Telle est la vraie question.
En ce moment, je suis un peu ailleurs. Je lis tes articles, souvent avec du retard, parce qu’ils arrivent sur mon ordinateur mais je ne me sens pas directement impliquée. Ceci explique mon manque de réaction.
Ton cas, Geneviève, est particulier (je n’en parlerai pas ici sans ton consentement). Et je comprends parfaitement que ton implication soit ailleurs.
Ça me concerne,
je veux suivre le sujet.
C’est en cours d’écriture Xavier. La question que je me pose face aux réaction, c’est est-ce que j’écris un article «standard» sur le sujet (comme on en trouve beaucoup si on fouine), ou est-ce que je me sers de l’histoire d’Auto-Coaching.fr afin de travailler sur un exemple vivant et non de grandes théories.
Sachant que dans le second cas, malgré me précautions, je vois que les lecteurs se sentent «agressés»… Et ça ne me convient pas.
Si je me sens légitime d’évoquer la Légitimité dans notre cadre, je ne me sens pas légitime d’agresser mes lecteurs. Mais que puis-je faire pour apporter plus que de l’info à ingurgiter ?
Merci pour ce projet d’écriture en tout cas.
Dans ta réponse, et aussi depuis quelques temps, tu abordes aussi un autre sujet : notre réaction (en tant que tes lecteurs) de nous sentir dérangés par la façon dont tu abordes de nouveaux sujets. Je vais essayer de l’expliciter, cela nous servira tous les deux d’auto-coaching.
Cela commence par une proposition : un nouveau programme, PWYW, l’accueil d’Isabelle… La plupart du temps, nous pouvons (légitimement) penser que tu es intéressé par la proposition que tu es en train de faire (commercialement ou autrement). Ensuite tu nous coache sur la façon don nous aurions du / pu réagir à ta proposition. C’est là que ça fait bizarre, tu n’est plus seulement le coach bienveillant qui partage sa lumière, tu sembles aussi être un coach manipulateur qui veux nous attirer dans ses propositions, et là on est probablement quelques uns à garder une distance suffisante.
La réflexion à propos de l’accueil d’Isabelle aurait probablement pu partir dans bien d’autres directions :
— la gratitude, la cordialité, la disponibilité, la spontanéité (pour se mettre à écrire, c’est pas toujours simple) …
— l’attention que l’on porte à une personne que l’on vient de rencontrer, l’ouverture vers l’élargissement des relations vs la focalisation sur les quelques relations les plus fortes dans nos vies (possiblement soi même en premier lieu)
Il y a aussi cette méthode de piocher des sujets au hasard, dans les livres, en direct par exemple. Tu trouves toujours le moyen d’en faire un sujet. C’est évidemment un entraînement, une compétence que tu as développé, mais cela ressemble autant à de l’opportunisme qu’à une démarche personnelle construite. Je crois connaître ta réponse : la sérendipité 😉 Alors, de mon point de vue, les résultats sont assez inégaux, au niveau moyen des discussions Facebook (c’est pas un compliment de ma part) jusqu’à des choses bien plus intéressantes, surtout quand tu met en jeu ce qui te concerne personnellement.
Je suis curieux de savoir pourquoi c’est le sujet de la légitimité que tu as ressorti. Était-ce prémédité, un sujet que tu prépares depuis quelques temps, ou improvisé. De mon point de vue, si c’est prémédité, c’est plus intéressant, parce que c’est un choix qui correspond à une démarche. Alors, racontes nous pourquoi ce choix et cette démarche, en tout cas pour moi, cela retiendra plus mon attention que des sujets à l’apparence opportuniste sur des sujets de ton intérêt.
Sur la question de la légitimité vs l’imposteur … ce n’est pas (du tout) la façon dont tu as abordé le sujet qui m’a touché pour me sentir concerné : c’est mon histoire, les difficultés récurrentes que je rencontre dans ma vie, à la limite entre les questions de coaching et de thérapie. Il y a un moment je croyais avoir compris la différence entre les deux, mais là, il me semble qu’il reste une zone grise ….
Voilà, j’espère t’avoir donné quelques éléments pour les questions que tu te poses, et j’attends la suite pour celles qui me concernent.
A+
Ce qui me fait tiquer c’est ça :
«Ensuite tu nous coaches sur la façon dont nous aurions du / pu réagir à ta proposition.»
C’est juste insupportable de lire ça ! Et si c’est ce que tu ressens en me lisant, surtout après ce préambule, alors je suis à côté de la plaque. Je n’ai plus qu’à réécrire mon article en faisant comme si nous n’avions pas une expérience concrète sur laquelle nous pourrions nous baser. Ce n’est plus du coaching, c’est de la Formation. Ca commencerait par «Saviez-vous que 70% de la population est atteinte du syndrome de l’imposteur ?».
Que puis-je faire pour que tu entendes :
«L’article du 25 janvier est une Communication Orienté Légitimité. La façon dont vous régissez (intérieurement et extérieurement) à ce genre d’annonce détermine votre propre Rapport à la Légitimité. Parlons-en ! C’est un sujet passionnant, et pour certains lecteurs, il sera libérateur.»
La phrase que je viens d’écrire, je n’ai pas envie de l’écrire à chaque fois. Elle est valable en permanence, quel que soit le sujet. Je ne vais pas me justifier de proposer une discussion autour de la Légitimité. Ce n’est pas rien dans un cadre de coaching.
Et la Réciprocité non plus…
Du coup, j’ai une autre question (mais tu peux attendre le thème de mars pour me répondre – un thème prémédité -) :
Serait-il possible que la plupart du temps, lorsque tu t’adresses aux gens, c’est pour leur dire ce qu’ils auraient du / pu faire ? Et qu’en conséquence, lorsque quelqu’un s’adresse à toi, tu sois sur ce même canal de Communication ?
ou encore :
Serait-il possible que tu aies vécu (ou que tu vives encore) dans un environnement où lorsque les gens communiquent, c’est pour imposer leurs idées ? Et qu’en conséquence, lorsque quelqu’un d’étranger à cet environnement s’adresse à toi, tu ne puisses pas voir autre chose dans sa communication ?
Je ne voulais pas être insupportable. Tu te demandes pourquoi tes lecteurs se sentent “agressés”, et je tente de te répondre en te disant ce que je ressent.
Tu sais aussi bien que moi ce qu’est le coaching, ça commence souvent par déranger… donc ça commence plutôt bien pour toi 😉 . J’ai envie de comparer les étapes du coaching avec celles du deuil : cela commence par le déni et se termine par l’acceptation et la reconstruction. Dans le développement personnel, le marchandage pourrait prendre plus de place, et la colère ou la tristesse moins de place que dans un deuil, mais il me semble que cela reste proche.
Mon témoignage n’avait pas comme but d’être insupportable. Je ne sais pas si je dois m’excuser, ou être fier d’avoir touché ta sensibilité en tentant de répondre à ta question. Je vais t’inviter à suivre tes propres recommandations : passer du “ou” au “et”. “OU” tu as le ton juste ou tu es à coté de la plaque. “ET” le coach bienveillant a aussi des (apparences de) tentations de manipulation et de contrôle [la phrase suivante]. Si personne n’a jamais tenté de te dire ce genre de chose, je me trompe probablement.
Après tout, qui suis-je pour affirmer que j’ai raison ? Au Mali il y a un proverbe qui dit : “Le miel ne se dit pas doux”, c’est aux autres de dire que le miel est doux. Retour à la question de la légitimité … quand je te dis que ça m’intéresse 😉
Dans l’histoire de cet exemple, tu as fait une chose intéressante (pour moi notamment) que, il me semble, tu ne fais pas toujours : illustrer par d’autres situations comment le sujet pourrait nous concerner (aller saluer une personne ou ne pas se sentir légitime à se présenter). C’est juste une étape à intégrer plus méthodiquement dans le déroulement de tes propositions de sujet. Cela ne remet pas en cause ta démarche, et tu essayera de voir si cela apaise les réactions dérangeantes qui se produisent actuellement.
Je continue de penser qu’il y avait d’autres sujets possibles en lien avec l’accueil d’Isabelle, au niveau des relations auxquelles on choisit (ou non) d’ouvrir de la place. Ce serait intéressant aussi. En ce qui me concerne, je suis dans une période ou j’évite la dispertion au profit de l’approfondissement de quelques relations importantes et surtout de démarches personnelles. Je sens bien que je derai retourner à une phase d’ouverture prochainement, mais il me semble que cette phase n’est pas complétée. Tu vois, les sujets ne manquent pas ….
Merci pour tes questions, elles vont commencer à murir en attendant ton prochain thème en Mars, on en reparlera. Par contre je n’ai pas compris ton allusion à le Réciprocité. Que voulais tu dire ?
Moi, j’ai beaucoup de retard dans mes lectures. Les messages sont dans ma boite mail, il faut que je les lise.
Le retard à rattraper, dans notre contexte, ça n’existe pas. Je ne donne pas de cours avec un programme à suivre dans l’ordre. Si vous avez envie de reprendre, impliquez-vous dans le présent.
Je ne sais pas si c’est pour une question de légitimité que je n’ai pas répondu, peut-être.
Voilà comment je l’ai vu de mon coté : le message “bienvenu à Isabelle” est arrivé assez tard après la première annonce de co-écriture. Et si ma mémoire ne mélange pas tout, il commençait par quelque-chose du genre : cela n’a t’ll pas attiré votre curiosité ? Alors que je me souvenais très bien du super webinaire avec Isabelle (celui où Stéphane se faisait coacher par Isabelle, quelle meilleure présentation aurait été possible ?) et que j’étais donc très contente de voir que vous collaboriez. Pour moi ça n’annonce que du bon !
Je ne sais pas comment expliquer ça, je ne me sentais pas en phase avec la présentation, si bien que j’ai pensé qu’il fallait que je laisse les autres lecteurs répondre.
Alors… avec un peu de retard, je souhaite la bienvenue à Isabelle !
Bien vu !
Tu n’étais pas en phrase, parce que tu avais de l’avance sur la nouvelle : tu suis le mouvement depuis un certain temps, et d’une certaine manière cette collaboration te paraissait évidente.
Ce qui signifie qu’en souhaitant la bienvenue à Isabelle, tu aurais été davantage dans la «représentation» que dans la spontanéité. Pour toi, elle est la bienvenue depuis longtemps, et implicitement.
Si je devais comparer ça à mon histoire dans la société de Formation où je tentais de faire ma place, c’est un peu comme si le patron avait enfin organisé une grande réunion pour me nommer Responsable de Formation devant l’équipe, et que Marie-Paule et Béatrice (pour qui j’étais déjà légitime) en ressortaient en se demandant à quoi ça pouvait bien LEUR servir d’apprendre ça…
Ma proposition est de «jouer le jeu» qui aurait permis aux autres formatrices de se manifester également. Pour elles-deux, il s’agit d’une simple info (plutôt une bonne nouvelle), mais pour les autres, ça va changer beaucoup de choses, et elle pourraient créer un mouvement positif.
Puisque j’ai décidé de parler de Légitimité, puis-je dire que tu te sens légitime lorsque tu es spontanée, mais que tu hésites à être en représentation (qui influence d’autres personnes) ?
Ce n’est bien sûr qu’une hypothèse pour alimenter le sujet.
Je suis très absorbée par beaucoup de choses d’ordre professionnelles, alors je pourrais dire que point de vue coaching, je procrastine complètement. Isabelle est selon moi tout à fait légitime, je te fais entièrement confiance, je suis désolée de ne pas avoir été là pour l’accueillir comme il se doit. Mais il est vrai que, grâce à ton coaching en partie, et j’oserais dire par ailleurs grâce à moi :p , que j’ai été très efficace dans mon travail, mais du coups très demandée, de ce fait, je suis obligée de faire le tri.
Je garde certaines choses apprises lors des précédents programmes comme des mantras, la gestion du temps en l’occurrence, et je suis obligée de faire des choix, mes choix s’orientent vers le fait d’être là dans les périodes plus creuses pour me ressourcer, m’enrichir, mais de me concentrer sur mes tâches professionnelles le reste du temps (double temps plein depuis janvier, et ce jusqu’à juin), et ma famille. Je sais que c’est un choix, que j’ai appris à faire avec Devenir et Aller Vers, alors merci à toi, et bienvenue Isabelle, je suis ravie qu’elle t’ait rejoint!!!
Bonjour
Tout en pensant la personne tout à fait légitime pour occuper une fonction, il n’est pas naturel pour moi de la féliciter simplement parce qu’elle occupe une place qu’elle mérite. Je le ferai éventuellement en direct pour un proche, mais pas pour une personne inconnue, encore moins via internet.
C’est une “distance”, en aucun cas une posture négative. Mais ton interpellation m’en a fait prendre conscience.
C’est drôle, j’ai tout de suite pensé que je n’avais pas souhaité la bienvenue à Isabelle parce que je ne me sentais pas légitime de le faire. J’ai d’ailleurs laissé un post dans ce sens.
Or la réponse de Jean m’a tout d’un coup montré qu’il pouvait aussi s’agir de la légitimité d’Isabelle. Alors j’ai relu attentivement ce dernier article “la légitimité d’agir” Effectivement, Stéphane veut attirer notre attention sur l’importance de la légitimité ; il nous parle ensuite d’Isabelle -avec la conviction que nous ne mettons pas en doute sa légitimité- et donne trois pistes de réflexion pour expliquer notre inaction : 1) on a du mal à trouver les mots pour le dire, 2) on sous-estime l’importance de l’officialisation (légitimante) de la mission d’Isabelle et on stocke simplement l’information, 3) on ne se sent pas légitime po.ur le faire.
J’ai sauté au 3 sans même voir les deux premières explications ! C’est dire à quel point je suis concernée par ce syndrome de l’imposteur. J’attends la suite avec impatience.