Ce que tu veux :D
Ce soir, je vous emmène dans les coulisses d’Auto-Coaching.Fr. Je vais vous raconter la première erreur d’Isabelle… Célébrons-là !
Hier, avant de vous envoyer mon article, je l’ai donné à relire à Isabelle (si vous revenez de Pluton, en quelques mots, Isabelle représente 50% de mon équipe).
Comme j’avais envie de faire une petite sieste, je lui ai demandé d’envoyer le mail de notification qui vous prévient qu’un nouvel article est en ligne (ne lui dites pas que pendant ce temps-là je faisais une sieste, car la version officielle est «Isabelle, est-ce qu’après correction, tu peux envoyer les mails avec le lien, j’ai un truc vachement important à faire, et je suis seul à pouvoir le faire !»)
Ce à quoi Isabelle m’a répondu :
- Bien sûr ! Qu’est-ce que je mets dans le mail ? Les 3 premières lignes de ton article ou plus ?
J’ai réfléchi, et comme j’avais une idée en tête, je lui ai répondu :
- Mets ce que tu veux avant le bouton, et programme l’envoi 14h50. Entre temps, je vais réfléchir à l’accroche qui donnera envie de lire l’article en entier, et j’irai modifier ton texte avant le départ des e-mails.
Finalement ma sieste a duré plus longtemps que prévu, et le mail est parti sans mon intervention… En l’apprenant, Isabelle a fait à peu près cette tête :

J’ai alors compris que ce n’était pas bon signe, et je lui ai rendu celle-ci :

Genre :
- Ne me dis pas que t’as balancé une grosse connerie à plusieurs centaines de personnes !
- Ben si !
- Oh non !… Qu’est-ce que tu as écrit ?
- En fait, tu m’as dit «écris ce que tu veux», donc j’ai écrit «ce que tu veux 😀» !
- Que ça ?
- Oui…
- Rien sur mes conquêtes sexuelles ou les tiennes ?
- Non ! J’y ai pensé, mais je me suis dit que je n’aurais pas le temps. Surtout en ce qui concerne les tiennes.
- Ouf ! Tu m’as fait peur !
- C’est quand-même grave non ?
- Non ! Ca se peut, les gens seront tellement intrigués par cette phrase mystique, qu’ils vont cliquer sur le bouton !
Eh bien je ne me suis pas trompé ! Le taux de clics du mail le plus court de l’histoire d’Auto-Coaching.Fr est classé dans le top 5 des courriers cliqués ! Et comme c’est aussi l’un de mes meilleurs articles, je pense qu’Isabelle et moi, nous formons un sacré duo !
Bravo Isabelle ! Je m’en souviendrai de ta première erreur (qui viendra s’ajouter aux miennes). C’est un cas de Sérendipité remarquable ! D’autant plus que je me demandais comment faire pour augmenter les clics sur ce foutu bouton !
Il suffisait de demander, et l’univers (d’Isabelle) a fait écho !
Je pense que vous pouvez la féliciter, et aussi, raconter vos propres erreurs professionnelles à titre récréatif !
A++
Stéphane
Hum… Hum…
Stéphane est décidément trop modeste !
En réalité, il s’agit, comme vous l’aurez remarqué, d’une très belle première CO-erreur 😀
Tu veux dire que même en dormant je fais des erreurs ?!
Loin de moi cette idée, voyons, tu me connais !
Même si “dormir” pendant les 9 minutes de délai avant l’envoi du mail… c’était audacieux !
À en avoir les yeux brouillés d’ailleurs…
‘-) Excellent ! Finalement c’est pas si grave puisque le mail fait parti du top 5 en plus de clics ! En plus comme il a été dit dans un précédent article, les erreurs permettent de s’améliorer si on tient compte de celles-ci dans les futurs actions !
Ce que je veux c’est recevoir ce courriel de 14h50.
L’échange, dans les commentaires, fait un peu querelle de couple, non?
Je voudrais bien suivre la consigne et vous raconter mes erreurs mais j’en fais tellement que je ne parviens plus à les distinguer de mes réussites. En fait, dans bien des cas, l’erreur tient du point de vue. Une erreur est une opportunité d’apprendre, de grandir. J’ai envie de dire: “l’erreur, c’est le début du développement”. Ceci m’amène à une digression: “erreur” a la même racine que “errer”. Quand on erre, on est sans but. L’erreur serait donc le fait d’avoir perdu de vue son objectif. Mon avis est que dans ces cas-là, le mieux est de s’arrêter, de faire le point et de repartir dans la bonne direction, de mettre un terme à l’errance, pour suivre son chemin.
Fred,
Si tu ne reçois pas certains de mes courriers, il y a probablement une fermeture quelque part, de ton côté… Profite des mails reçus pour me placer dans ta liste verte (ou blanche, ça dépend des FAI), et tu ne rateras plus rien.
Je ne sais pas dans quelles boites t’as bossé pour qu’un dialogue décomplexé et sans lien de subordination te fasse penser à une querelle (de couple en plus)… Mais non ! Tout va bien par ici. Et on s’amuse en plus !
Pour ce qui est de ma consigne, un exemple suffira. L’embarras du choix ?… Oui je connais…
Oui, erreur vient de la même racine qu’errer, mais à mon avis c’est une erreur ! A moins de donner au sens du verbe «errer» quelque chose de plus noble qui va dans le sens du lâcher-prise. Tu sais, ces moments où ton esprit vagabonde ça et là (donc sans objectif apparent), et soudainement, il s’arrête sur une idée géniale. Dans ce cas, on erre dans l’objectif de trouver une idée géniale…
Bonjour Fred,
S’il devait y avoir querelle un jour, cela se passerait en privé 😉
Pour la consigne… ta dernière erreur ? Ta dernière erreur qui fut une réussite ?
A l’école de ma fille, ils n’ont pas le droit de dire qu’ils ont fait une faute.
Ils ont fait une erreur, ce qui permet de la corriger, et d aller de l’avant .
J’adore cette philosophie .
Le titre m a en effet intrigué.
Idem dans notre cas. On peut dire que c’est l’erreur d’Isabelle, mais que ce n’est pas de sa faute. Et là, pas besoin de corriger, vu le nombre de clics générés, tout est parfait 😉
En formation initiale des enseignant, il est expliqué la distinction entre l’erreur et la faute.
Frédérique Cauchi-Bianchi a ensuite écrit sur le statut de l’erreur en 2012…ce qui amène à avoir une réflexion générale et une remise en question sur la manière d’enseigner et d’évaluer (voir les travaux d’André Antibi : la constante macabre, mais je m’égare 😉 )
Petit à petit… 🙂
L’erreur expérimentale !
Je me souviens très bien de la première erreur qui s’est transformée en succès.
Je travaillais à temps choisi dans le domaine de la recherche sonore. Je programmais un ordinateur pour transférer et modifier les paramètres de son sur un synthétiseur (le DX7 pour ne pas le nommer).
Nous étions au début de la capacité de dialogue entre les machines grâce à la norme MIDI. Mes programmes étaient bien avancés et j’étais alors dans une phase avancée de création quand lors de la phase de test d’un programme, horreur, l’objectif visé n’était pas atteint. Le passage entre l’ordinateur et le synthétiseur était corrompu.
J’avais un son A sur le synthétiseur dont j’envoyais les paramètres sur l’ordinateur puis je renvoyais ces paramètres sur le synthétiseur; j’aurais du obtenir le même son A sur le synthétiseur mais j’obtenais un son B : un son B très proche du son A mais différent….et tellement plus beau , plus riche…
Une erreur de programmation m’avait donné un outil (après analyse) permettant de donner du corps, de l’épaisseur à n’importe quel son de base.Une pépite qui aurait été difficile à conceptualiser avant l’erreur…
Un très bel exemple de Sérendipité inhérente à tout travail de Recherche ou de Développement, et dont il faut savoir profiter. Celle-ci est arrivée dans ton monde, elle complète celles du monde extérieur :
– L’aspirine
– La tarte tatin
– Le viagra
– Le creeper de Minecraft
– Un bon paquet de dissonances du jazz
– La découverte de l’Amérique
– Plus de 400 brevets d’Edison lors de ses 9.999 erreurs en cherchant à fabriquer une lampe électrique…
– …
Et en plus, tu me parles du DX7 ! Le top du top de l’époque où mon père se demandait comment faire plaisir à mon grand frère.
Ben il a réussi ! Que de créations musicales à couper le souffle, dans un coin du salon…
“LOL” comme on dit sur les réseaux sociaux populaires…!
Ah non ! On ne va pas retrouver ça ici !
J’ai quitté Facebook en partie à cause de ça… 😉
Je ne voudrais pas foutre le bronx (si en fait), mais… il y a aussi qu’on voit pas le bouton tout de suite, puisque l’introduction est ultra-short. C’est plus facile pour les fainéants de mon espèce pour cliquer et aller directement à l’essentiel. Difficile de procrastiner : t’as 10 minutes de lecture avant de pouvoir cliquer.
https://ibb.co/71qSYL3
https://ibb.co/FwXc7j2
De plus, lorsqu’un bavard fait court, ça questionne.
Et je me demandais bien qu’est-ce que je pouvais vouloir, et n’ai pas été déçu : ce n’était donc pas une accroche putaclic.
Je cherche une erreur que j’aurais fait et qui se serait transformé en réussite, un peu comme ici. Et je n’en trouve pas. Mais c’est peut-être que pour moi les erreurs sont toujours la source de remise en question pour comment essayer de faire autrement la fois d’après. J’ai bien dit comment faire autrement, et pas comment ne plus faire d’erreur. L’important pour moi restant toujours d’essayer, peu importe que cela réussisse ou pas.
Je te propose cette lecture :
http://www.auto-coaching.fr/index.php/la-technique-edison/
(sachant que tout ce qui concerne le PWYW peut être mis à l’index dans ton cas).
Alors voilà qui apporte à ma réflexion. Grace à ce lien, je viens de comprendre que j’ai fait une erreur en lisant ce texte ici. A la première lecture, j’ai réfléchi à la présence d’une recherche de votre part, au sens d’une recherche comme Edison, et je me suis arrêté à la surface, et n’ai pas vu qu’il y avait effectivement une recherche. Recherche qui a découlé sur plusieurs découvertes annexes, au moins pour moi :
– le spam n’est pas forcément lié à la quantité de texte. 😉
– toute recherche mène à des découvertes annexes. C’est con, mais je ne l’avais jamais vraiment compris. Surement car quand je cherche, l’objectif est plus flou que celui d’Edison et pourrait se résumer en “Comment faire mieux”.
L’un des problèmes lorsqu’on fait trop court et qu’on propose un lien, c’est que ça augmente les suspicions de spam. Donc il faut trouver un juste milieu…
Tu as raison. Mais preuve du contraire vient d’être faite quand même avec “Ce que tu veux :D”. 😀 Merci!
Je pense que pour cette cible en particulier, cela n’arrivera pas en spam.