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Clotilde
Clotilde
5 années il y a

J’ai eu les larmes aux yeux en lisant cet article. C’est exactement cet état que je recherche. Je l’ai connu pendant mon doctorat, aller travailler était un bonheur, faire des nocturnes ou des week-end pour mes expériences: pas un soucis.
La dernière année de thèse a été difficile , tant sur le boulot que personnellement et depuis je me suis réorienté. Avant ça j’ai passé 1 an et demi sur la question de ces valeurs motrices. Je ne suis pas sûre d’être à ma place dans ce nouveau métier (informatique) mais actuellement en mission pour la fonction publique je me rends compte que je me rapproche de ce qui me plait.
Mais j’ai connu cette phase où je me suis éteinte. Et même si je vois la lumière je ne suis pas encore sortie du tunnel.

J’espère que Bernard ne fera pas un burn out dans le prochain article sinon je risque de prendre peur!

Merci pour cet article Isabelle, je vais me recentrer sur ce qui me fait avancer.

Tom
Tom
5 années il y a

Lecture intéressante, j’ai hate de lire la suite

Fred
Fred
5 années il y a

Je l’ai déjà évoqué par le passé donc ceux qui m’ont lu ne seront pas surpris, mais pour les autres: je viens d’être licencié, pour cause de relocalisation. Le message était “nous gardons le business model mais vous êtes trop chers”. Dans cette phrase, la notion de business model signifie qu’il vont fonctionner de la même façon dans un pays où les gens seront moins payés pour faire le même travail. Cela implique aussi que soit ceux de nos collègues qui sont épargnés soit nous-mêmes devront former nos remplaçants. Ils appellent ça la “transition”. L’accord obtenu pour cette relocalisation stipulait que tous les postes impactés se voient proposer la possibilité d’être eux-mêmes relocalisés. Ce qui signifie que l’employé peut obtenir, sans passer d’entretien, le poste de remplacement aux conditions locales. Ces employés ont également accès à un programme de réassignation prioritaire. Si vous convenez pour un autre job au sein de l’entreprise, vous avez la priorité. Dans ce contexte, on m’a bien posé la question de savoir si je souhaitais me relocaliser, d’abord en Allemagne puis en Slovénie, mais ma réponse n’a pas été prise en compte; le recrutement “extérieur” a commencé “immédiatement”. Quand je l’ai fait remarquer (le poste n’est encore pas pourvu à ce jour) on m’a répondu : “je ne pensais pas que vous seriez intéressé”. Quant au changement de poste, en consultant les propositions, je me posais à chaque fois la question de savoir si je souhaite encore travailler pour cette entreprise dans laquelle je ne me reconnais plus. Ses valeurs ont changé avec l’entrée en fonction du CEO l’année dernière et ce changement me fait douter de la possibilité que mes valeurs soient appréciées, voire même tolérées. J’ai donc choisi de prendre la tangente et de chercher un employeur plus en accord avec moi. (Et vu l’énergumène, ça s’annonce “pas simple”.)

Fred
Fred
5 années il y a
Répondre à  Isabelle

Si par “communiquer sur cette croyance” tu veux dire leur faire part de ce que je pense de la direction qu’ils ont prise, oui, je l’ai fait, à maintenant reprises. C’est probablement une des raisons qui les a menés à ne pas me faire de proposition.

Je pense que nous ne nous sommes pas compris sur la dernière phrase. C’est le fait de trouver un employeur partageant mes valeurs qui n’est pas simple dans notre économie actuelle, pas le besoin d’être en accord avec mes valeurs. Sinon, je ne comprend pas où le coach, si bon soit-il, peut agir. Et quand je dis “pas simple”, je ne dis pas “impossible”. Il se trouve qu’un tel employeur est venu me contacter, sans que je ne le sollicite, mais malheureusement sa proposition n’a pas pu se concrétiser. Nous sommes toujours en contact. Un autre revirement est encore possible.

Stéphane SOLOMON
Administrateur
Stéphane SOLOMON
5 années il y a
Répondre à  Fred

Si dans ton cas Fred, le coach ne serait d’aucune utilité pour t’aider à être en accord avec tes valeurs (l’intra-personnel) , il a sans aucun doute un rôle à jouer dans la Communication Interpersonnelle. Les Valeurs, ça se partage, ça se fusionne, ça s’imbrique… Il ne suffit pas d’aimer un plat et de le dire, il faut aussi proposer une sauce que l’interlocuteur trouve à son goût.

Ceci-dit, comme le dit Boileau :

«Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément.»

Ce qui signifie que même intérieurement, il y a des choses à éclaircir pour mieux communiquer avec les autres. le coach a donc bien une fonction pour ton discours intérieur. Mais ça, ça se découvre après avoir agi pour les autres…

Fred
Fred
5 années il y a
Répondre à  Stéphane SOLOMON

Mon “pas simple” se referait au fait que j’accepte des valeurs en lesquelles je me reconnaîtrais peu. Pas au fait de “communiquer” les miennes et de les faire accepter par un employeur potentiel.

Boileau a raison, encore faut-il parler la même langue.

Karine
Karine
5 années il y a

Merci Isabelle, intéressant cette notion de valeurs motrices. J’ai hâte de découvrir la suite!

Jacqueline P.
Jacqueline P.
5 années il y a

J’ai connu le désintérêt pour le boulot à la fin de ma carrière, suite aux changements que je subissais (les restrictions, ce n’était pas nouveau, mais le flicage si) et à la nouvelle mentalité qui en résultait. Un de mes collègue, par exemple, m’a dédaigneusement répondu qu’il n’était pas baby-sitter lorsque je lui ai montré qu’un étudiant qui n’avait pas obtenu de bourse mais fortement motivé et que j’avais pour cela quand même accepté en thèse avait finalement surmonté une première année laborieuse et brillamment continué – il est prof d’université maintenant. Bref, les multiples coups de canif dans ce que je pensais être ma mission m’ont amenée à un fort désintérêt pour le travail, et j’ai pris ma retraite avec deux ans d’avance (après toutefois 42 ans de service , mais j’aurais eu le « droit » de m’incruster deux ans de plus). Je peux dire que j’ai secoué la poussière de mes chaussures et que je suis partie sans me retourner, avec un grand soulagement. J’ai mis 1an à reprendre des couleurs, j’ai investi dans d’autres activités, j’ai retrouvé le goût de vivre. Je pense que j’allais droit vers le burn-out et que j’ai eu beaucoup de chance de pouvoir financièrement me tirer de là.
Notre ami Bernard a eu beaucoup de courage et la chance d’être soutenu par sa femme. J’attends la suite avec impatience !

Manuella
Manuella
5 années il y a

Quand on aime on ne compte pas! Et on s’ oublie. J’ai fait la malheureuse expérience d’un burn out sévère…on n’en sort jamais totalement ! Mes valeurs motrices, mon souhait d’avancer et d éclairer mon chemin ne sont pas suffisants. Il n y a pas de miracles: la seule clé : c’est nous! Et nous est un mystère

Catherine
Catherine
5 années il y a
Répondre à  Manuella

Je me reconnais très fort dans votre phrase : quand on aime on ne compte pas et on s’oublie…

Manuella
Manuella
5 années il y a
Répondre à  Catherine

L essentiel est en nous, comme on le sait on peut réussir à surmonter et se surpasser.
Ce n’est pas toujours évident mais je peux vous assurer que rien n est impossible.
A très bientôt

Manuella
Manuella
5 années il y a
Répondre à  Isabelle

Comment ça ? Je m’aime puisque je suis la personne la plus importante pour moi. Ensuite il y a toujours des nuages sombres qui nous bousculent.

Manuella
Manuella
5 années il y a
Répondre à  Manuella

Après mures réflexions il est en fait certain que je n aime pas ce qui m entoure, l égoïsme, la méchanceté le harcèlement….c est trop pesant pour moi. Je pense que je devrais tirer ma révérence !

Magalie
Magalie
5 années il y a

Je me demande bien quelles peuvent être mes valeurs motrices…

Danièle
Danièle
5 années il y a

Peut-être que j’ai dans mes valeurs motrices créativité autonomie et diversité. Du coup qd du point de vue pro cela pêche d’un côté, je me plonge dans autre chose, pro ou non. Côté perso, je suis moins fortiche.

claudia
claudia
5 années il y a

J’ai hâte de lire la suite. Je ne suis pas sûre d’avoir bien repéré toutes mes valeurs motrices, mais je vais rester vigilante et observer ce qui motive mes actions pour en prendre conscience.

Fred
Fred
5 années il y a
Répondre à  claudia

Le mot à la mode est “mindfulness” (pleine conscience, en français). La méditation peut vous aider à observer et identifier vos valeurs.

PASCALE PISSARD MAILLET
PASCALE PISSARD MAILLET
5 années il y a

Je pense avoir identifié mes valeurs motrices : que les autres fassent appel à moi et je me lève comme un seul homme prête immédiatement à soulever des montagnes
mais en poussant ma réflexion je me rends compte qu’en absence de cette demande,je suis malheureuse et j’impose mon aide qui est plus ou moins bien accepté voire rejetée, ce qui me déroute à chaque fois et pourtant cette aventure malheureuse m’est déjà arrivé plusieurs fois
Comment gérer lorsque la valeur motrice est absente et qu’on se lève sans réelle motivation ?

Fred
Fred
5 années il y a

Développez votre empathie.

PASCALE PISSARD MAILLET
PASCALE PISSARD MAILLET
5 années il y a
Répondre à  Fred

Mon problème est que je suis trop empathique au contraire mais peut-être d’une “mauvaise” façon

Fred
Fred
5 années il y a

Êtes-vous sûre de ne pas confondre altruisme et empathie?

PASCALE
PASCALE
5 années il y a
Répondre à  Isabelle

merci Isabelle pour ces conseils précieux
j’ai un petit sujet de réflexion pour les vacances

Lise
Lise
5 années il y a

Cet article met en évidence à quel point je suis encore pommee, je n’ais toujours pas identifié les valeurs motrices alors que j’ai rompu mon contrat il y a maintenant 2 ans à cause de cette divergence de valeur justement…

Un petit atelier à proposer pour aider ?

Stéphane SOLOMON
Administrateur
Stéphane SOLOMON
5 années il y a
Répondre à  Lise

Bonjour Lise,

Cette Newsletter n’est pas faite pour que les gens se rendent compte qu’ils sont encore plus paumés qu’avant la lecture ;-).

Connaissant ton humour et ta propension à utiliser des formules abaissantes dès que tu parles de toi, je comprends ce que tu veux dire au fond. Mais je vais quand-même te proposer de tenter des formules plus positives. Même si au départ, tu penses «je suis encore plus paumée qu’avant», tu peux l’écrire, te relire et y déceler l’intention principale, puis barrer les formules dévalorisantes au profit d’une réécriture.

Par exemple (et ce n’est qu’un exemple), voici une reformulation de ce que tu as écrit :

——-
Cet article est très évocateur pour moi. J’ai rompu mon contrat il y a 2 ans parce que mes valeurs n’étaient pas alignées sur celles de mes dirigeants, et je ne me sentais pas à ma place. Mais si je sais ce que je ne veux pas, je ne sais pas encore ce que je veux vraiment, et je viens de comprendre qu’un travail sur mes valeur motrices m’aidera.

Un petit atelier signé Isabelle et Stéphane sera le bienvenu.
——-

Cet effort de (re)formulation aura un double effet. Tout d’abord, la prochaine fois qu’Isabelle ou moi écrirons un article, nous ne nous dirons pas pendant l’écriture :

– Et si ce paragraphe était de trop ? Lise risque de se sentir encore paumée… Et ne faisons surtout pas d’atelier, ça va l’achever !

Ce qui va produire l’effet inverse de ce que ton intention initiale : nous informer que si nous organisons, nous avons déjà ta souscription.

Les commentaires sont pour nous d’une grande Valeur ! Nous tenons compte du ressenti de chacun. C’est TRES IMPORTANT pour nous.

Ceci-dit, nous avons des techniques pour aller de l’avant, donc c’est plutôt TON bénéfice qu’il faut voir dans cet un effort de reformulation. Et même si tu n’es pas convaincue que le choix des mots et des expressions peut avoir un impact fort sur l’éveil de tes Valeurs, essaie quand-même ! Ce sera un excellent préambule à notre atelier.

A++

Stéphane

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