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Fred
Fred
4 années il y a

Étant passé par la case burnout et dépression il y a plusieurs années, je sais aujourd’hui qu’il m’est indispensable de retrouver mes valeurs dans ce que je fais. J’ai eu la chance de travailler, trop brièvement, pour deux chefs qui les soutenaient (avec plus ou moins de facilité). J’ai toujours dit que je pourrais faire n’importe quel travail, y compris le plus dégradant, à condition d’y trouver de l’intérêt. Je sais maintenant où regarder: dans ma liste de valeurs motrices… une en particulier, partagée par de nombreux coachs (sinon tous); le sentiment d’utilité.
Pour faire un parallèle avec l’histoire de Bernard, c’était en ayant la possibilité de mettre en place des solutions qui me convenaient que je m’épanouissais dans mon travail. Peu m’importait que d’autres s’en rende compte.

Prosper
Prosper
4 années il y a

Juste pour bien comprendre.

Le sentiment d’utilité est pour moi aussi très important.

Par contre, il me semble bien que pour moi, c’est très important que d’autres s’en rendent compte. Le sachent.

Oh, pas la terre entière ! Mais au moins mes proches, familles et amis.

Mais aussi dans l’entreprise où je travaille. Les collègues proches.

Lorsque les personnes qui comptent pour moi ne voient pas mon “investissement” bien au delà de ce pour quoi je suis payé dans le monde professionnel, ou tout ce que je mets en œuvre pour aider au quotidien dans la vie privée, pour prendre en charge ce que personne d’autre ne fait et que je crois indispensable, bref, sans retour, ou pire, avec du dénigrement, tout se casse pour moi et je deviens d’humeur massacrante, irascible.

Je ne vois pas comment il serait possible (pour moi) d’être complètement “bénévole” et se ficher de toute reconnaissance formelle.

En ce sens, je me sens très voisin de Bernard dans cette seconde partie de l’histoire.

Danièle
Danièle
4 années il y a

Bernard n aurait-il pas eu le même ressenti si personne n avait été remercié ? Ne pas l avoir cité n est pas tres sympa et les explications du trésorier sont choquantes, cependant ne sont-elles pas empreintes de vérité ? A moins d être malveillantes ou juste stupides.
En revanche, autant une preuve de reconnaissance peut être agréable, autant l’attendre l’a conduit dans la triade illusion, deception, colère citée par David Lefrancois et à sacrifier d’autres valeurs comme la famille. La bouée qu’il a choisie me dérange. Qu il prenne conscience de la valeur de ce qu’il fait est bien, et il s’offre sa reconnaissance par lui-même ainsi, ce qui lui permet de continuer d agir ds les associations, mais visiblement c’est toujours dans l’attente d une reconnaissance par autrui. Je dis que c’est payant, en sachant que non…le sentiment qu il se ment, au moins à lui-même. Du moins c’est ma lecture. Je n’adhère pas trop. Il aurait pu aller jouer plutôt qq temps à Minecraft. Finalement ce texte m’incite à observer et respecter Mes priorités.

Jacqueline P.
Jacqueline P.
4 années il y a

Il y a plusieurs valeurs en jeu dans l’histoire de Bernard, il me semble : l’utilité altruiste en est une, mais je pense aussi à La liberté de créer, à la Beauté de ce qu’il a créé, aux Règles de l’art qu’il a su appliquer pour rendre son travail impeccable et pérenne, etc.. bref, les valeurs d’un excellent pro sans lesquelles le service rendu n’aurait peut-être pas été aussi utile !
En ce qui concerne l’utilité altruiste, une question est de savoir si on peut se sentir utile aux autres s’il n’y a aucune reconnaissance officielle de cette utilité. Personnellement, j’ai toujours été scandalisée par la formule “ne travaille pas” qui qualifie une femme dite “au foyer”. Pour la remplacer il faudrait au moins 2 plein-temps en secrétaire, cuisinier, précepteur, coach, chauffeur, technicien de surface, agent de maintenance etc… (j’en oublie forcément). Peu de foyers pourraient y subvenir, mais chacun des intervenants serait reconnu par la société comme un travailleur authentique ! Le cas de Bernard suggère-t-il qu’il est nécessaire de quantifier son utilité par un coût et d’officialiser son altruisme par le rendu de ce coût ? Je vois d’ici la tête des heureux bénéficiaires de la femme au foyer citée plus haut ..
Enfin, je dis ça, je ne dis rien ! ..;-))
Un autre question est de savoir si on parle de l’utilité pour soi-même ou de l’utilité pour les autres : faire la part des deux n’est pas si simple, on dirait (“vous avez fait des choses inutiles, on vous a laissé faire car cela vous faisait plaisir”). Les remerciements attendus le sont pour certifier que le service rendu a effectivement été utile aux autres. Ils sont donc indispensables : si c’était juste pour la satisfaction personnelle d’un travail bien fait dans les bons délais, Bernard n’aurait peut-être pas sacrifié le concours de danse de sa fille !
Il est urgent de faire le tri dans ses valeurs et de savoir lesquelles sont à l’oeuvre dans nos décisions..

Liliane
Liliane
4 années il y a

Je suis dans une branche toute autre, mais je me reconnais plus qu’aisement dans cette histoire, dans le personnage de Bernard etc.!
J’ai vécu assez souvent ce que Bernzrd a vécu, en manquant de reconnaissance par rapport au temps passé à me donner à fond pour les élèves, ou pour des projets professionnels pour lesquels je ne facturait pas toutes mes heures supplémentaires… et je me suis retrouvée avec exactement les mêmes remarques au sujet du fait d’avoir la chance de faire ce que j’aime et de le faire avec passion, que mon travail n’en est pas vraiment un puisque je l’ai vraiment choisi…..
Ça m’a valu plusieurs fois l’envie de tout plaquer malgré mon amour du métier!
J’ai trouvé une solution simple vis à vis des professionnels pour qui j’interviens: j’édite mes factures avec TOUTES mes heures effectuées et je notifie celles que j’offre benevolement, donc en lisant je me dis que je suis dans le juste!!! Ca me conforte dans mon choix!
Par contre c’est beaucoup plus compliqué au sein de mon école de danse avec mes élèves… je n’ai pas trouvé encore comment faire reconnaître le fait que si eux sont là pour le plaisir, moi je leur fournis du temps et du travail pour que ce plaisir soit toujours plus performant… sans pour autant me plaindre de ma situation…. car si je les écoute il faudrait toujours plus de spectacles, plus de stages, plus de projets, plus d’heures de cours, et je suis épuisée de ces demandes toujours incessantes, comme s’ils n’étaient jamais satisfaits… Je ne me sens pas vraiment respectée là dedans..

Cette année je vais prendre un professeur supplémentaire pour déléguer quelques heures, j’espère être dans le juste aussi.

Bonpunt
Bonpunt
4 années il y a

Ce trésorier décourage un précieux collaborateur, pour quel profit?
Je trouve qu’il y a du sadisme là-dedans.

Manuella
Manuella
4 années il y a

Ce que je retiens c’est qu’il a réussi à s en sortir. Ce n’est pas donné à tous

Manuella
Manuella
4 années il y a
Répondre à  Isabelle

Alors je ne sais pas faire. Je suis perdue

Magalie
Magalie
4 années il y a

Cette histoire me renvoie à beaucoup de choses vécues dans ma vie aussi, tant professionnelle qu’associative. Aujourd’hui, j’en suis arrivée à ne plus proposer mes compétences professionnelles dans les associations où je suis adhérente puisque ceux-ci n’ont pas été appréciées à plusieurs reprises dans le passé… J’en reste à l’étape “petite main” en rongeant mon frein quand je vois tout ce que je pourrais aider à faire avec mes outils pro.
Qu’est-ce que cela m’apprends sur mes valeurs moteurs ? Sans doute que le besoin de reconnaissance est un peu trop développé chez moi, mais du coup, ça n’est pas une valeur moteur…
Est-ce que le plaisir de surmonter des défis peut être une valeur moteur ? Je veux dire par là que je suis capable de passer des heures sur l’un de mes développements (je suis dans l’informatique) sans voir passer le temps pour trouver la façon la plus efficace et également la plus élégante de résoudre le problème posé…

Samuel
Samuel
4 années il y a

J’ai une liste de valeurs motrices qui me semble en partie couverte par mon emploi actuel, y compris la reconnaissance. Mais la lecture de l’article me fait plutôt déprimer car j’ai l’impression de stagner plus ou moins en mode burnout depuis plusieurs années.
Je relance la machine en changeant d’employeur, de projet, et même de pays. Ca répond aussi à mon besoin de variété. Mais j’en reviens au même constat. Tout cela manque de sens.
Je crois que je vais avoir besoin d’un coaching ,o)

Mélina Pereira
Mélina Pereira
4 années il y a

Je me reconnais en plusieurs points dans l’histoire de Bernard, le sentiment d’utilité est très fort et je n’attend pas de reconnaissance mais un minimum de respect m’ait nécessaire. J’étais bénévole d’un club de foot, membre du comité directeur et même du bureau. J’y ai repris en main la catégorie U7 en cours d’année car les entraîneurs ne venaient pas régulièrement et ne préparaient pas leurs séances, je le faisais de bon cœur pour les enfants mais j’ai refusé de continuer l’année suivante car j’ai appris que je devenais officiellement entraîneur avec un responsable pour me chapeauter sur un organigramme affiché à l’assemblée générale. A aucun moment la personne qui s’occupait de l’organisation sportive n’a pensé à me demander mon avis comme il l’avait fait avec tous les autres, ça n’était pas acceptable pour moi. En revanche j’ai pris beaucoup de temps pour qu’une équipe féminine soit recréée dans ce club et c’est un autre qui a pris la suite et qui en a reçu les lauriers. C’est mon mari qui en a été choqué car moi tout ce qui m’importait c’est que les filles puissent jouer. J’ai fini par en partir car les insultes semblaient être devenues quelque chose de normal et qu’avec le passage en N3 le financement de l’école de foot n’était plus une priorité et les financements obtenus pour les petits seraient à payer l’équipe une. J’ai craqué le jour où un autre membre du comité directeur m’a insultée parce qu’il s’était pris la tête avec mon mari.
Je continue à aider chaque fois que je le peux (sauf dans ce club) et ne trouvant pas d’association répondant à mes valeurs je suis en train d’en créer une. Pour le travail, je me lance en tant qu’agent commercial mais j’ai du mal à me vendre.

Lise
Lise
4 années il y a

Pour moi des valeurs étaient forcément acquises, de part l’éducation, les expériences ect… Je lis ce soir qu’elles pourraient été plus innées ?

Je suis dans une période où je n’en peut plus de la fausseté des valeurs qui me sont motrices, j’essai d’en changer car elles limitent forcément mon épanouissement personnel… Mais peut être que je suis tout simplement des valeurs qui ne me correspondent pas car inscrites par mon education et donc il faudrait que je trouve mes valeurs motrices inees ?

C’est peut être de la que vient ma confusion actuelle au lieu d’essayer de changer la programmation de mes valeurs peut être qu’il me faut trouver mes vrais valeurs à moi…

Burnie
Burnie
4 années il y a

Bof….

Stéphane SOLOMON
Administrateur
Stéphane SOLOMON
4 années il y a
Répondre à  Burnie

Ca c’est du commentaire !

Edwige
Edwige
4 années il y a

Merci Isabelle pour ce thème qui est un fléau de la société moderne.
Pendant des années j’ai travaillé dans des conditions difficiles, ma vie personnelle la cata… car en effet, j’étais robotisée. Sans prise de conscience et sans respecter aucune de mes valeurs à mon égard (dans l’ignorance absolue) juste celles de morales universelles, en étant dans le devoir et le faire dans la dépendance affective et la frustration de perfection.
Ce temps est bel est bien révolu !
Il a bien fallu un déclic dramatique pour que tout change, le rythme, le cadre, l’entourage… j’ai appris à ne plus être dépendante et à me connaître… une très belle rencontre, hésitante au départ et au fil du temps des rendez-vous indispensables.
Je n’ai aucun regret du passé, j’en ai grandi. Les valeurs dites universelles ne sont plus suivies par principe collectif mais validées par ma réflexion. J’ai appris à me détacher de toutes ces croyances qui me constituaient, des lois. Je les ai rectifiées par mes valeurs, celles qui m’animent… le respect, la bienveillance, l’amour, l’empathie, l’authenticité.

L’exemple de Bernard me parle, elle ressemble à mon vécu.
J’ai aussi appris à ne pas attendre un “merci”, je suis entourée par des personnes qui ne sont pas dans la gratitude, dire merci ne fait pas parti de leur fonctionnement, et ça ne me dérange pas. Elles ont leur façon à elles de remercier par un simple sourire ou soupir. Car l’échange n’est pas facile pour tout le monde, chacun est rempli de principes qui sont des freins (pudeur, gêne, sentiment de charge…) et les “aider” leur pèse.
Je suis plus présente non pas par devoir mais par plaisir… en les remerciant d’avoir pu être de l’aventure. Et au fil de ces années, ma sincérité d’actions se voit récompensée par de la reconnaissance, par une phrase agréable “nous avons passé un bon moment”. Car oui toutes les croyances sont difficiles à remettre en question aux personnes conditionnées sous l’emprise de la culpabilité, une trahison à l’égard de parents parfois décédés.
Le fait d’avoir appris à dire non, de ne plus avoir le besoin de me justifier, de ne plus être attentive du regard de “l’autre” qui avait pouvoir de vie ou de mort sur moi, mes relations se sont assainies et équilibrées.

david
david
4 années il y a

Bonjour Isabelle,
Merci pour ce très bel article que j’archive dans la catégorie ” a relire et à méditer ! ” Je n’avais jamais vu aborder la question du burnout sous cet angle mais en effet c’est limpide.

Comme certains autres commentateurs, je m’aperçois que j’ai beaucoup de mal à identifier mes valeurs. J’ai pu en identifier certaines mais seulement après être passé par une période ou celles-ci étaient bafouées quotidiennement, et même dans ces cas il a fallu que le mal-être se manifeste par des douleurs physiques avant d’arriver à les identifier !
D’autant plus troublant que d’après un test de personnalité à la mode je suis sensé être un “croisé des valeurs” (INFP).

Bref, des pistes de lectures et/ou un atelier sur le sujet m’intéresserait beaucoup !

David

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