L’aversion à la perte
Tout d’abord, un grand merci aux 182 personnes qui ont répondu à ma petite enquête. Avec une telle participation, on peut parler de TENDANCES, et elles sont clairement affichées dans la vidéo ci-dessous.
Je vous propose de visionner cette vidéo pour faire connaissance avec l’aversion à la perte, puis de me laisser un commentaire.
Si vous avez participé à l’enquête, vous pouvez sauter les 5 premières minutes.
Merci Stéphane
Instructif et concis
Bonne journée
Merci Manuella,
– Mon premier enregistrement a duré 53 minutes
– Le deuxième 27 minutes
– Le troisième 23 minutes
– Les 6 suivants entre 15 et 17 minutes.
En arrivant à 13 minutes, j’ai décidé de garder !
Je suis donc heureux de constater que mon travail de concision a porté ses fruits ;-).
J’aime beaucoup ton explication qui permet de se mettre à la place de chacun.
Pour ma part, ça avait pris du temps mais comme dit dans mon commentaire j’ai appris la valeur de mon temps. Par contre, bien que la situation ne ce soit pas encore présentée, je pense que je serai un peu comme le toi s’il y a 5 ans, à vouloir proposer gentiment de payer les 3€ pour qu’on passe une bonne soirée, finalement sans prendre en compte les sentiments de la personne en face. Je vais réfléchir à ça…
Rappelle-toi que dans des cas comme ceux-là, si tu prends en compte les sentiments de la personne qui est en face, c’est toi qui sera affectée. Il est donc important de savoir gérer cette déception. Peut-être que le fait d’être avenante envers quelqu’un t’y aidera, mais sinon, il ne s’agit pas d’étouffer tes envies au profit des biais de quelqu’un d’autre.
Je pensais notamment à mon père pour qui tout ceci n’est pas envisageable. Il ne verra que l’argent non dépensé et non les bons moments passés ensemble. Tu parles de ce qui était attendu, et je pense que pour beaucoup de gens (dont mon papa) dès qu’on sort du cadre de ce qui était censé être , la notion d’argent devient primordiale, à la limite du déraisonnable.
Dans tous les cas je réagirai avec le cœur, sans penser à mal , et j’ai appris il y a longtemps que les réactions des autres ne sont pas miennes .
Un peu de lâcher prise …
Stéphane, je m’interroge et aimerais avoir ton avis. « Un imprévu par rapport à la planification altère .. » quoi ?
En ce qui me concerne je paye quatre euros, imaginant, à travers mes biais, que j’ai mieux à faire que de me battre de façon psychorigide contre des moulins à vents. Mais peut-être ai-je tors ? L’objet de ma vie « me sentir bien », être heureux entre amis, doit-il être castré par un but à atteindre coûte que coûte : payer 4euros pour ne pas décevoir mon ami…
Je le redis, quatre euros, je m’en fous ! Surtout si c’est pour faire plaisir à…. Mais quatre euros par quatre euros quel système sommes-nous en train d’inventer ? Comment ne pas perdre ce que nous ne sommes souvent déjà plus : libres d’etre bien (avec ou sans film prévu 🙂
Je pense que tout est dit dans l’intro : cet énoncé part du principe que nous sommes dans un cadre de coaching, c’est à dire de dépassement de soi.
Se dépasser, c’est AUSSI respecter ses amis, au-delà de nos petits principes…
– Aucun de mes amis ne sera déçu si je gère l’incident, surtout si je le gère discrètement et rapidement. La soirée se passera comme prévu…
– Je peux aussi entrer dans un processus économique qui me permettra d’éviter une dépense. Mais là, j’implique mon invité… D’après ce que je vois suite à cette enquête, 7 personnes sur 10 préfèrent la solution du paiement. Donc en faisant une économie de 4€, j’ai 7 chances sur 10 de décevoir un ami.
J’ai donc d’un côté zéro chances sur 10 de décevoir un ami en payant 4€, et de l’autre 7 chances sur 10 de le décevoir en économisant 4€.
Je préfère me dépasser pour mes amis, même si j’ai 2 chances sur 10 de tomber sur un économe qui va me comprendre.
Est-ce que c’est mieux ?
Je comprends l’énoncé Stéphane, et trouve l’expérience intéressante, la preuve, j’y participe 😉
Bon, je refais moi aussi mon énoncé :
Si je vais chez un copain pour regarder un film culte et qu’il a perdu le film, nous passerons plusieurs belles soirées ! Je ne resterai pas 15mn en faisant semblant de sourire… je lui dirai ma déception il me parlera de la sienne et nous nous regarderons comme deux amis imparfaits, deux Amis…
Reparlerons-nous la semaine suivante et peut-être même la semaine d’après – s’il n’a toujours pas retrouvé son film – de toutes les bières que ça va lui coûter de ne pas retrouver ce fichu DVD ? C’est juste ce message que j’avais envie de faire passer (en soulignant les couleurs que parfois nous donnons aux « altérations ». Mot que tu as prononcé pour expliquer ta déception… par rapport à une planification ?) voir message précédent.
Pas toujours simple d’etre clair. J’aime ta proposition de coaching Stephane mais au-delà des tests et statistiques en tout genre, j’avais envie de pointer moi aussi l’humain qui est au centre ( … enfin là où j’imagine le centre ! )
On a tous notre voie du milieu ?
🙂
Hello !
Je sais que je paye, pour faire vite, pour rester sur ce qui était prévu, et aussi pour “assumer” mon erreur de ne pas avoir cherché le DVD avant la soirée pour être sûr d’en disposer. (Assumer le conséquences de mes actes)
Si je suis l’invité et que l’invitant ne veut pas payer, je pense que je paye pour lui. Et si c’est vraiment mon ami, cela devrait suffire pour le faire changer d’avis et payer les 4 euros. je n’aurais jamais pensé que cela puisse agacé mon ami invitant mais maintenant que tu en as parlé au cours du débriefing je pense que tu as raison.
A+
Je ne peux l’affirmer à 100%, juste relater mon expérience (et ma surprise de voir des gens devenir agressifs lorsqu’on leur propose de payer à leur place ce qu’ils ne veulent/peuvent pas payer).
On pourrait faire un sondage pour mieux évaluer le «risque», mais pour qu’il réaliste, il faudrait :
1. Que seules les personnes qui ont cette aversion à la perte y participent
2. Qu’elles y participent toutes (je pense que beaucoup d’entre eux préféreront ne pas s’exprimer si c’est le seul sujet).
On peut dire que j’ai raté l’occasion de poser la question dans la foulée…
Une autre réflexion :
Je paye parce que ce n’est pas très cher dans l’énoncé. Car il y aurait un niveau du montant où je renoncerais à payer.
Par exemple si la seule façon de rester sur ce qui est prévue coûtait 400 euros, je changerais de film.
Je ne sais pas où serait la limite. 30 euros ? 40 ? 100 ?
Mais je sais qu’il y en a une.
Pour l’instant je dirais que j’ai vu juste ! J’attends à présent la suite.
bonsoir,
je ne me suis pas posé de questions; le but de la soirée était de regarder UN FILM en particulier , alors on regarde LE FILM , on apprécie les pizzas et on se réjoui des commentaires d’après film.entre amis, le prix est pour moi secondaire , même avec une trésorerie disons fantôme…
merci pour le partage
Pour ma part mon temps personnel est si précieux que je paierai ces 3,99 à condition que les autres amis soiént de mon avis