Dans la première partie de cet article, j’ai expliqué l’origine du mot «sabbatique». Je tiens effectivement à distinguer le repos sabbatique, volontaire, programmé, choisi… d’autres types de repos (imposés par la fatigue ou contraints par les circonstances). Pour ma part, je suis dans une belle dynamique ! Je me dirige vers de nouveaux horizons où l’Action aura une place de prédilection :
Jusque-là je considérais que c’est en me mettant au service des hésitants que je remplissais ma Mission. C’était intéressant, passionnant, très intense, mais peu gratifiant… J’ai très envie d’un programme sans hésitants ! Durant mon Année Sabbatique je m’adresserai principalement à des personnes prêtes pour l’action !
Mais, me direz-vous, l’action, ça demande de l’énergie… Ce n’est pas sabbatique ! Certes, mais croyez-moi, tenter de convaincre une personne qui a 70 raisons d’avance de ne pas bouger que la solution est dans l’action, c’est beaucoup plus fatigant que d’accompagner l’action. Euh… En fait, c’est le jour et la nuit ! Toute femme et tout homme d’action vous le diront : bien sûr qu’élaborer un projet et le mener à terme, c’est du boulot ! Mais il n’y a rien de pire que d’essayer d’avancer avec quelqu’un qui ne croit pas en votre projet, qui va freiner des deux pieds au moment où il est sollicité, et qui, au-delà de sa résistance physique, déploiera son talent oral et épistolaire pour se mettre en travers de votre cheminement intellectuel.
Accompagner des projets, c’est tellement plus vivifiant ! Pour ce faire, je vais prendre congé d’Auto-Coaching.fr et de sa newsletter, afin de créer une zone de Coaching spécialement dédiée aux projets, et bien sûr, à celles et ceux qui les mènent.
Que vont devenir le site et la newsletter ?
Auto-Coaching.fr ne sera pas détruit. Les 523 articles qui y
sont publiés et leurs commentaires continueront d’exister. Ils font partie de
ce que j’appelle Les Forces en Présence :
ces pages sont référencées par Google et amènent un trafic régulier. Un trafic
dont je peux me servir pour rediriger les visiteurs vers ma nouvelle activité,
puisqu’ils ne viennent pas pour un site ; ils viennent pour du Coaching et
du Développement Personnel. Mon nouveau site ne bénéficiera pas d’un bon trafic
avant quelques mois. Je vais donc me servir du flux existant ici pour le
rediriger là où je m’exprimerai.
Isabelle fait également partie des Force en Présence, et là je dois avouer que ce n’était pas prémédité. Je n’ai pas entrepris ce partenariat en janvier pour lui laisser le bébé avec l’eau du bain 9 mois plus tard. Mais c’est avec plaisir (et toujours dans le cadre d’un partenariat) que je lui confie mon site ainsi que la newsletter associée. Elle connaît tous les aspects techniques et a une copie des clefs. De plus, elle respecte ma mission, même si elle est convaincue que pour la mener à bien, il faut agir autrement. Isabelle est donc prête à tenter de nouvelles expériences avec les hésitants de cette newsletter, pendant mon détachement. Vous voici avec une nouvelle Rédactrice en Chef.
Aurais-je pu continuer au même endroit ?
Il y a une citation que j’aime beaucoup. La voici :
«L’idiot du village cesse d’être idiot au moment où il quitte le village»
(Je ne citerai pas l’auteur par modestie)
Vous avez peut-être envie de me dire que vous ne m’avez jamais pris pour un «idiot», mais cette citation est métaphorique : elle évoque «l’Image de Soi». Quelle que soit l’étiquette qu’on vous ait collée, que ce soit «l’idiot du village» ou «l’Abbé Pierre du Développement Personnel», elle vous collera à la peau dans le lieu où elle a été confectionnée.
En changeant de lieu, vous changerez d’Energie Créatrice. Supposons que pendant des années, votre discours s’adressait à des personnes réfractaires à votre projet… Comment allez-vous aborder les discussions ? Timidement ! Ou alors de façon revendicatrice, ou encore en justifiant votre vision du monde. Sachant de quelle façon vous allez être reçu, vous allez vous aligner pour donner quelque chose de recevable. Si vous vous détachez du lieu où l’énergie ambiante vous stigmatise, le monde qui peuple le nouveau village aura une nouvelle image de vous, et cette nouvelle image vous permettra de changer plus facilement qu’en luttant avec les vieux clichés.
A noter que si vous avez créé un problème (eh oui, vous êtes principalement Responsable de l’image que l’on a de vous), vous pouvez aussi le résoudre. Mais sans changer de lieu, ça demanderait une telle énergie que ce n’est pas très sabbatique… Alors aurais-je pu continuer sur Auto-Coaching.fr ? Dans l’absolu la réponse est OUI, mais dans notre contexte d’Année Sabbatique, la réponse est clairement NON ! Je préfère déménager.
Renouveau !
J’ai écrit que j’avais envie de «recommencer à zéro»… Ce
n’est qu’une expression, car à 52 ans on ne recommence pas à zéro, ni même à 30
ans, ni même à 10 ans, ni même après 3 minutes de vie… Vous avez un parcours,
et il fait partie de vous. Tenter de l’effacer sera vain, mais vous pouvez vous
en servir. Lorsque vous vous trouvez à la croisée de chemins, vos expériences
vous permettent de savoir ce que vous voulez et ce que vous ne voulez pas.
Ce que je veux est simple, et peut s’exprimer en quelques
mots :
Je veux interagir avec des personnes qui veulent s’impliquer, s’engager, s’investir dans leurs projets, en y intégrant des techniques de Développement Personnel.
Vous remarquez l’usage du verbe VOULOIR ? Ce n’est pas
une facilité de langage, et encore moins une impolitesse de langage. Je ne le
souhaite pas. Je ne l’espère pas. Je le VEUX !
J’ai donc envie de RENOUVEAU durant cette Année Sabbatique. Le
problème est que c’est ce que j’ai toujours voulu et affirmé, et ce n’est pas
ce que j’ai obtenu. La raison principale vient de l’éducation de certaines
personnes, qui transforme ce que je VEUX…
Parlons, par exemple de la gratuité. Ce que je VEUX, c’est
qu’elle nous permette de faire connaissance sans que cela représente un coût
pour vous. Ça représente un coût pour moi, mais je suis prêt à l’assumer car
c’est un investissement : j’investis
dans notre relation. Mais il est possible que votre éducation vous mette dans
une posture différente qui est la suivante :
- Tant que je peux profiter de la gratuité, j’en
profite !
Il ne m’appartient pas de juger si cette éducation est bonne ou mauvaise. En revanche, il m’appartient d’évaluer et de rappeler que ces réflexes éducatifs ne sont pas compatibles avec ce que je VEUX. J’espère que vous voyez la différence entre ce qu’un système attend de vous (et l’exprime avec clarté), et ce que votre éducation vous pousse à faire, au risque de dénaturer le système.
Une fois de plus, rappelez-vous que ce que je décris
ci-dessus est une métaphore de la vraie vie. Il y a certainement une multitude
d’environnements que vous avez rejoints sans même vous soucier de ce qui y est
attendu : ces conventions que vous ne lisez pas, ces chartes que vous
parcourez en diagonale, ces règles qui vous dépassent… Malgré tout, vous
prenez vos aises dans ce lieu sympathique, vous disant que tant que personne ne
vous chasse, vous y avez votre place.
Alors voilà… C’est à moi de céder ma place ! Quelle que soit votre attitude, votre éducation, votre compréhension de mon travail ou la vision que vous avez de moi, vous avez votre place dans Auto-Coaching.fr et Isabelle décidera de la suite en fonction de ses critères.
La nouvelle question qui se pose est :
Avez-vous votre place dans mon nouveau village ?
Les conditions ont déjà été données, je les rappelle :
Je veux interagir avec des personnes qui veulent s’impliquer, s’engager, s’investir dans leurs projets, en y intégrant des techniques de Développement Personnel.
Tout le reste n’est que littérature. Une littérature que vous découvrirez progressivement en investissant les lieux avec moi dès demain, premier jour de mon Année Sabbatique.
A demain,
Stéphane SOLOMON
PS : J’ai failli oublier de revenir sur le mot «Année». La plupart de mes connaissances qui ont pris une Année Sabbatique y sont toujours… Parfois depuis 15 ans ! Il faut croire qu’on y prend goût. Je ne sais pas combien d’années durera mon Année Sabbatique, mais je ne vous garantis pas un retour dans 366 jours…
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Évaluation de l'article
Question 1: Non, je ne commenterai que si je me sens de le faire, pas parce que tu l’exiges. Si cela doit conduire à mon éviction, c’est un risque que j’accepte.
Question 2: Je ne partirai que si le contenu ne me convient plus. Donc dans la situation que tu décris, je serai un poids virtuellement mort.
Question 3: Seras-tu globalement gagnant? C’est possible. Ton auditoire perdant en quantité mais gagnant en “qualité” (que j’aimerais qualifier ici de dynamisme). Ceci dit, quid de ta mission de toucher “le plus grand nombre”? Et je perçois aussi un problème de congruence: Prôner la bienveillance en l’abandonnant pour manque de résultat me semble peu engageant.
Commentaire additionel: Je continue de penser que tes conclusions vis-à-vis du sondage sont biaisées par la problématique elle-même. Si tu avais demandé : “Préférez-vous être interdit bancaire ou perdre un ami?”, tu aurais, probablement un ratio différent. Dans ton scénario, l’ami on lui fait du tort mais on le garde.
La prochaine fois, laisse 3 commentaires… Car il y a des choses que j’ai envie de liker, et d’autres pas…
Toucher le plus grand nombre ne veut pas dire envoyer des mails à des gens que ça ne touche pas. D’autant plus qu’ils prennent la place de personnes que ça pourrait toucher.
Pour toucher le plus grand nombre, il ne faut pas limiter le nombre de places. Je ne comprends pas comment un “touriste” prend la place d’un “client potentiel”.
Un touriste qui a décidé FERMEMENT qu’il ne fera que du tourisme et que JAMAIS il ne se laissera tenter par un quelconque engagement, n’est pas un client potentiel. Et il devient une fréquentation dangereuse pour celles et ceux qui veulent s’engager. Il devient une TENTATION.
C’est comme une classe où on réunit des enfants studieux qui veulent réussir leurs études, dans laquelle on mêle eds jeunes gens qui pensent «No futur !». Au delà des 80/20, c’est la classe toute entière qui perdra son équilibre.
Je pourrais te parler longuement de différentes missions professionnelles que j’ai menées où les «mauvaises fréquentations» ont fait basculer l’ensemble des valeureux. Mais je pense, vu ton parcours que tu as au moins autant d’exemples que moi.
Le terme «mauvaises fréquentations» est à prendre avec relativité, en fonction des objectifs visés. Je ne veux pas apparaître comme un juge de ce qui est bien ou mal. Il convient juste de comprendre qu’une personne qui considère que le Développement Personnel mène à la ruine, est une «mauvaise fréquentation» pour des personnes qui ont envie de s’épanouir en faisant briller leurs valeurs et en réalisant leurs rêves. De même, un inconditionnel du Développement Personnel est une «mauvaise fréquentation» pour les gens qui aspirent à vivre comme des fourmis.
Pour en revenir à notre thème du mois, une personne qui ne réagit qu’à la menace et aux sanctions est une «mauvaise fréquentation» pour les personnes qui ont envie de participer à un projet, et dont les pensées et les sentiments s’éclairent dès qu’une proposition apparaît. Les «bonnes fréquentations» y mêlent leurs plus belles énergies, les «mauvaises fréquentations» étouffent le projet dans l’œuf.
Étouffer demande quelques secondes d’efforts intenses. Réussir demande un effort continu, avec de temps en temps, quelques secondes d’efforts intenses pour dépasser un cap. Étouffer est donc plus séduisant (car plus facile). Il n’est pas étonnant de voir tant de personnes choisir cette solution, qui à terme, n’en est pas une.
La Congruence consiste à être aligné sur sa Mission. Si je parviens à toucher 3 à 5 fois plus de personnes à coup de «c’est votre dernière chance» qu’ils s’inscrivent à mon programme grâce à ça, et que durant le programme je leur explique qu’il y a toujours une deuxième chance, je pense être dans ma Mission.
En plus, j’aurais attiré la bonne cible : celle qui reste à convaincre.
Si sans ça, il est impossible de toucher certaines personnes, ça veut dire que je suis moins accessible. Or je souhaite être accessible.
Tu ne crains pas qu’ils se sentent floués, manipulés (dans le mauvais sens) voire simplement perdus en réalisant que tu leurs dit à la fois “c’est votre dernière chance” et “vous aurez toujours une autre chance”? Personellement, je préfère la clarté. Un coach qui me dirait “sois honnête” et “seul le mensonge mène au succès” ou “suis les règles” et “seuls les tricheurs gagnent” me paraîtrait peu convaincant.
Si tu veux aider des gens à sortir de la spirale de la malbouffe ? Ce qui n’est pas congruent, c’est de les prospecter dans un magasin bio… La congruence voudrait que tu mettes les pieds dans un fast-food, et que tu acceptes l’idée qu’en partageant un repas avec eux, tu les aideras à partager un repas avec toi. Ensuite ils auront le choix. Mais ton choix à toi, tu le connais.
Le tout est de ne pas passer sa vie à prospecter au Mac Do…
Ta mission est-elle d’être accessible ou de passer un message?
Il me semble que ta mission n’est pas d’atteindre tout le monde mais de permettre à ceux pour qui c’est “hors d’atteinte”, d’y avoir accès.
Etre «Hors d’atteinte» n’est pas lié uniquement aux faibles moyens financiers. Je connais quelqu’un qui estime que 39€ pour un webinaire de Développement Personnel, c’est cher ! Et qui parallèlement, planifie un voyage au Japon en famille. Ma mission consiste à lui expliquer qu’il peut emmener du Développement Personnel au Japon, et qu’en ce sens, le prix du webinaire (voire d’un webinaire par mois) devient accessoire, au même titre que beaucoup d’autres accessoires nécessaires ua voyage.
Etre «Hors d’atteinte» n’est pas lié uniquement à la faible capacité de maintenir un rythme soutenu (c’est le cas de la plupart des programmes aujourd’hui). Je connais quelqu’un qui travaille 14 heures par jour, mais qui ne fournit pas ses efforts dans le bon sens (c’est comme s’il travaillait dur POUR perdre du temps et de l’argent). Il a donc beaucoup d’énergie, mais IL CROIT qu’il est épuisé. Ma mission consiste à l’aider peu à peur à déployer son Energie sur ce qui lui réussit.
Etre «Hors d’atteinte», c’est aussi parler positivement et avec congruence à des gens qui ne comprennent que la menace, le langage victimaire, et qui ne sont sensibles qu’à la manipulation. Tu dois connaître des gens qui n’ont pas 30€ pour découvrir l’Histoire de la Princesse Merveilleuse (alors qu’ils ont aimé le premier épisode), mais à qui on vendra un smartphone à 900€, parce qu’«il n’y en aura pas pour tout le monde». Il y a des gens qui passent à l’action parce qu’ils veulent obtenir quelque, et il y en a (beaucoup) d’autres, qui ne peuvent passer à l’action que s’ils ont peur de perdre quelque chose… Si je veux que ce deuxième groupe ait une chance de rejoindre le premier, je dois lui être accessible.
Comment puis-je prétendre être «accessible», si je me trouve devant un futur leader qui sauvera des millions de vies dans des zones désertiques, si et seulement si, je lui donne un coup de pied au derche (parce qu’il a été éduqué à coups de pieds au derche…)
Pour être accessible à certaines personnes (qui ne démériteront pas une fois dans le flux), ne devrais-je pas, de temps en temps, faire du «sale boulot» ?
Pour ce qui est d’être fiché banque de France ou de perdre un ami, tu prends deux cas extrêmes… Donc tu veux dire qu’il y a un seuil à partir duquel l’ami devient privilégié, mais que tant que ça reste de la routine (des petites affaires du quotidien) on préfère répondre à la menace …
En plus, je suppose que chacun a son propre seuil… C’est intéressant !
Tu vois que c’est intéressant de ne pas être d’accord et de le dire ! Ca élève le niveau du débat.
Question 1 : S’il le faut je commenterais tous les articles, mais ils ne seront pas d’un grand intérêt voir sans intérêt si l’on me force la main.
Question 2 : Me fâcher je ne pense pas, je dirais plutôt m’agacer, il n’est pas impossible qu’à plus ou moins long terme je me désinscrive ou que je sois supprimé parce que j’aurais renoncé à commenter.
Question 3 : Chez certains cela va fonctionner mais peut être que temporairement. Si c’est sous la contrainte se sera pas un chose agréable et certains finiront pas se désinscrire tôt ou tard.
Comme l’a dit Fred si la question avait été “Préférez-vous être interdit bancaire ou perdre un ami?”, j’aurai tout fait pour garder l’ami.
J’ai bien aimé cette présentation, c’est très clair et cela va droit à l’essentiel. Merci
Lorsque je dis que je m’attends à davantage de commentaires, je ne veux SURTOUT PAS que tout le monde commente chaque article. Ca ferait beaucoup trop ! En revanche que chacun commente un article sur 10 ou sur 5 (ou comme il veut selon le thème), ça ferait un bon roulement. Des lecteurs, j’en ai beaucoup, et ça devrait rouler autour d’une bonne cinquentaine de commentaires par article si chacun jouait le jeur de temps en temps. Après, je pourrais (en claquant des doigts ou presque) trouver 100 fois plus de lecteurs. Mais pour le moment, l’impact que je ressens, ne me donne pas envie de multiplier ça. Il faut que ça change.
Préambule : ayant déjà commenté une ou deux fois depuis le début de l’année, je ne me sens pas “menacée” par la sanction. Mes réponses ci-dessous sont donc “virtuelles”. 😉
Réponse 1 : Je ne lâcherai pas de commentaire sous la menace (on m’a déjà demandé de signer un papier sous la contrainte cette année, ça n’a pas du tout du tout marché)
Réponse 2 : J’étudierai l’éventualité de résilier mon abonnement (dans l’exemple que je donne ci-dessus du papier à signer, je cherche présentement des alternatives à ce que m’offre le groupe qui m’a “oppressée”)
Réponse 3 : J’aurai tendance à penser que cela ne va pas marcher globalement ou alors que la qualité des commentaires pourrait s’en ressentir…
en fait je n’évoque pas vraiment une menace dans le sens commun du terme, mais une contrainte qui exige un changement par peut, plus que par enthousiasme. Par exemple, supposons que je t’envoie ceci :
– Sur 1.000 lecteurs, je n’ai que 30 commentaires par article, et Google me contraint de supprimer les profils inactifs sous peine de réduire ma visibilité lors des recherches. Je m’en suis remis à un tirage au sort, et malheureusement votre nom a été sélectionné. A moins que vous ne laissiez des commentaires de temps en temps, je vais être contraint de supprimer votre profil afin de satisfaire le quota désormais imposé par les géants du WEB. Je n’aimerais pas en arriver là, pourriez-vous s’il vous plaît lâcher un commentaire e temps en temps, de préférence sous les sujets qui vous interpellent ?
Et voilà que ce soit vrai (parce qu’il y a une part de vérité), ou juste une technique marketing, est-ce que la contrainte te poussera à commenter davantage ?
Il existe un très beau texte de Goldman qui dit “on saura jamais ce qu’on a vraiment dans nos ventres (…)” et là, je me sens exactement dans cette situation pour répondre à ta question : intellectuellement, je vais répondre quelque chose mais tant que la “menace” n’est pas réelle, je ne suis pas sûre de la façon dont je vais vraiment réagir (dans un sens ou dans l’autre).
D’ailleurs, c’est la même chose vis à vis de l’ami et de la banque… Je reste persuadée que parmi tous ceux qui pensent qu’ils rembourseront en priorité l’un ou l’autre, il y en a un certain nombre qui feront l’inverse le jour où ce sera “dans la vraie vie”.
En ce qui me concerne, cet article me fait réfléchir une fois encore sur cette notion de “contrainte extérieure” sur laquelle j’avais déjà eu l’occasion de réfléchir par le passé grâce à toi. Il me semble avoir beaucoup évolué sur ce sujet : la contrainte extérieure a aujourd’hui (un peu) moins d’importance et d’impact dans mes décisions et la contrainte intérieure réussi petit à petit à prendre plus d’importance et à avoir plus d’impact dans ma vie quotidienne.
Dans l’exemple de texte que tu me donnes dans ta réponse, je pense que ce qui va me faire réfléchir c’est le temps que je peux (me) donner pour répondre aux articles (que je lis souvent plusieurs jours voire semaines plus tard). Il me semble que, dans cette formulation (qui n’est pas tout à fait celle que j’avais en tête lorsque j’ai répondu aux questions), je ne commenterais pas plus que je ne le fais, en prenant le risque de me faire “virer” mais que je ne résilierais pas pour autant mon abonnement. Peut-être même que je tenterais de faire plus de commentaires, qui sait ? Dans l’hypothèse où tu irais plus loin avec ce texte en mettant un bouton “je m’engage à commenter au moins un article sur 10 dans les 10 prochains mois”, je pense par contre que je ne le cliquerais pas…
J’ai envie de vous parler de l’ami qui n’a pas été priorisé.
Sachez que même si vous pensez que ca n’a pas d’incidence, ça en aura.
J’ai souvent aidé les autres, j’ai aussi prêter de l’argent. Et au final la culpabilité invisible de la personne qui n’a pas honoré sa dette, va se transformer, cette personne va commencer à vous trouver des défauts afin de moins souffrir, car elle sait qu’elle vous à trahi.
L’ami qui a prêter, lui, va rien dire, mais au fond de lui, va aussi vous trouver déloyal, et ruminer.
C’est comme une fissure qui va se creuser, petit à petit, jusqu’à la rupture.
Le processus prendra des mois, des années, mais, c’est quasi inévitable.
Remboursez l’ami, sans hésiter.
La banque s’en remettra, votre amitié peut être pas.
D autant que la banque, au moindre souci, n’aura aucun scrupule à vous jetter, le jour où elle estimera que vous ne lui rapporter plus assez.
J’ai été l’amie trahie,
J’ai été la cliente déçue par la banque.
Ça doit influencer sérieusement mon commentaire .
Les historie que tu as vécues font qu’effectivement ton commentaire est influencé… A tel point que tu changes complètement l’énoncé.
Ici, il ne s’agit pas d’un prêt qui ne sera pas remboursé, mais juste d’un mois défaillant que l’emprunteur sera tout à fait capable de surmonter. Je ne présente pas la banque comme un organisme non scrupuleux qui attend la première faiblesse pour tout te mener vers la défaite, mais comme un commerçant qui te vend un produit (qui coûte 240€) , et qui te fait signer un contrat dans lequel tout est clair, y compris ces 100€ de pénalités si tu ne respecte pas le mode d’emploi du produit.
Il y a peut être des organismes frauduleux et volontairement piégeurs, mais ça ne fait pas partie de mon énoncé. Donc il est important de voir l’organisme préteur comme un système froid qui applique des pénalités froides. Il n’y a rien de personnel. C’est la procédure habituelle. Une séquence qui fait partie du jeu global, et même si tu n’as pas envie d’entrer dans cette option du jeu, c’était un risque CONNU dès le début de la partie dans laquelle tu t’es engagée. Je ne veux surtout pas entretenir un sentiment victimaire face à la banque. Elle applique ses règles, et l’ami aussi. Tout ce qu’il faut retenir dans le CONCEPT que j’évoque, est que :
1. La banque prête cet argent pour faire de l’argent. C’est son COMMERCE. Les incidents font partie du commerce : ils sont PERMIS, mais si tu ne t’y prends pas à l’avance, il y a des extensions coûteuses au produit. Ce n’est pas méchant, c’est rigoureux et sans concession. C’est menaçant, mais pas dangereux à terme.
2. L’ami te prête cet argent parce qu’il croit en toi et en ta capacité à mener ton projet au bout. Il AIME l’idée d’y participer. Son prêt est une preuve d’AMITIE, de FOI en toi. C’est un ENCOURAGEMENT. Et j’ai bien écrit qu’il ne t’en voudra pas, malgré le fait que ça va l’enquiquiner quelques heures (parce qu’il devra réagir dans l’urgence pour ne pas être pénalisé à son tour).
Le scénario peut te paraître dissonant par rapport à ta réalité, mais il est important de comprendre que l’idée principale est de savoir si tu :
– Délaisses la bienveillance pour t’épargner la douleur de quelques courriers désagréable et d’une pénalité
ou
– Tu préfères prioriser la bienveillance, quitte à vivre quelques moments difficiles et une pénalité (mais sans gravité)
Si tu mets en évidence le fait que l’amitié risque de souffrir, et que ta décision peut mener ton ami à ne plus avoir confiance en toi, on se retrouve face à un sentiment d’oppression (la culpabilité), et ce n’est plus le même exercice. LA FOND de la question est de savoir si tu réponds à la froideur d’un système (voir au sentiment d’oppression puisqu’il y a une «punition») ou si tu gères cette froideur (gérable mais pénible) pour faire honneur à l’amitié.
Les exemples que j’ai donnés à la fin sont importants. Par exemple, si je te dis que je dirige un organisme de Formation, est-ce que ce sera suffisant pour que ta prochaine formation en Communication se passe dans mon organisme ?
Et si tu ne le fais pas, que faut-il que je te dis pour que tu y penses la prochaine fois ?
– Super ! Tu as choisi un très bon organisme. J’ai travaillé avec eux, et on s’inspire mutuellement. J’espère que la prochaine fois tu penseras à nous, parce qu’on a une longueur d’avance notamment en ce qui concerne les neurosciences.
ou
– Après tout ce que j’ai fourni pendant des années tu t’inscris ailleurs, juste pour économiser 60€ de train ? Je crois que je vais cesser la gratuité parce qu’on me prend pour un con ! Me prendre tout ce qui est gratuit et aller voir ailleurs dès qu’il est question d’argent, c’est du vol !
La question n’est pas de savoir ce que tu préfères… Tout le monde préfère l’amitié. La question est de savoir si la bienveillance t’éveille vers les bon choix ou si tu as besoin d’un coup de pied au derche.
Merci pour cette belle vidéo 🙂
J’aime beaucoup vos contenus exceptés ceux axés sur le suivis de vos contenus ou pas ? de façon payante on non ? Agissez ou non…
Et parce que c’est le cas, je me permet ce petit commentaire (en espérant qu’il vous sera utile Stephane)
Si vous voulez vendre vos newletters, vos contenus… (ce que je trouve parfaitement normal… on ne vit pas uniquement d’amour et d’eau fraiche), faites le.
Faites en le marketing et la vente
En fait pour être sincère, j’ai commencé à rédiger ce commentaire juste après la vidéo, parce que je voulais vous remercier du contenu
Je viens maintenant de lire le reste de l’article. Et là… vraiment, je suis saoulée
Résultat des courses : je termine mon commentaire… et me désincris de votre newletter.
Je vous souhaite une bonne continuation
Sniff…
J’espère que cette réponse n’ira pas dans le vide, car si Emmanuelle n’est plus là, d’autres sont peut-être dans la même dynamique de pensée.
Nous sommes dans un cadre de COACHING. Le propre du COACHING, c’est de passer à l’ACTION !
Si le fait que je vous invite à passer à l’ACTION vous saoule, faites comme Emmanuelle. Elle a fait une ACTION congruente, car elle n’était pas au bon endroit.
Que signifie «Faites-en le marketing et la vente» ? Ma question (à Emmanuelle, mais c’est à quelqu’un d’autre de répondre désormais) est justement liée au «Marketing et à la vente». Dans notre contexte, il y a deux façons principales de procéder :
– Soit je fournis gratuitement des éléments de coaching pour montrer mon savoir faire et vous permettre de faire un choix avisé en comparant avec d’autres programmes ou d’autres styles de coaching (c’est ce que je fais actuellement).
– Soit je fournis des éléments de coaching partiels pour vous donner envie de connaître la suite (et donc de vous faire ressentir un manque si vous dites non), et en utilisant d’autres stratégies du même type qui mettent la pression («c’est votre dernière chance», «demain il sera trop tard», «jusqu’à quand allez-vous procrastiner votre vie», «Le monde change ! Si vous n’apprenez pas à vous adapter c’est le déclin assuré !», «Si vous ne pensez pas à vous, pensez à vos enfants ! Que vivront-ils dans 10 ans ?», «Vous pouvez rejoindre les 3% qui réussissent ou végéter dans les 97% qui enchaînent les échecs»)… Bref, c’est du marketing aussi ! Il est très utilisé, et je sais faire !
En fait, la question n’est pas de savoir ce que vous préférez (tout le monde préfère la liberté de choisir), la question est de savoir à quoi vous régissez par une ACTION ?
Qu’est-ce qui vous met dans l’ACTION ?
– Le sentiment que vous allez y gagner quelque chose ?
ou
– Le sentiment que sans cette action, vous allez perdre quelque chose ?
L’enthousiasme ou la culpabilité ?…
Supposons (un instant) que ce soit la culpabilité qui vous fait réagir. Voici le scénario le plus probable :
Je passe 3 ans à vous combler de «beaux articles» et de «belles vidéos» (dans le cas d’Emmanuelle, ça fait 9 ans et 3 mois). Je ne parviens pas (ou peu) à vous mettre dans l’ACTION par enthousiasme. Et soudain, un coach plus «malin» passe par chez vous en vous donnant le sentiment que sans ses produits et services, vous allez perdre quelque chose… Il va utiliser la forme la plus violente de l’oppression : la culpabilité ! Et là, après toutes ces années à observer l’enthousiasme, vous allez enfin AGIR et vous inscrire à un programme de coaching par culpabilité, chez l’autre coach…
Pourquoi ? Parce qu’avec moi vous n’allez rien perdre quoi qu’il arrive (il y a des gens qui me lisent depuis plus de 10 ans, qui n’ont jamais contribué au système et que je n’ai pas mis dehors), mais avec l’autre coach, pour ne rien perdre, vous allez devoir passer à la caisse… Et sans même vous en rendre compte, lorsque je vous inviterai à un webinaire à 39€, vous allez répondre que vous avez épuisé votre budget coaching, et que ce sera pour la prochaine fois.
Si après ces années de partage sans condition, le moindre concurrent qui utilise un Marketing plus «rentre dedans» vous fait adhérer à son programme, ne suis-je pas en train de perdre mon temps à vous livrer des démos opérationnelles gratuites et sans engagement ?
Ne suis-je pas en train de faire de la Bienveillance, une sorte de VRP au service de l’oppression ?
Et si la réponse est OUI, puis-je transformer l’oppression en VRP au service de la Bienveillance sans perdre les bienveillants ?
1 oui je réagis assez bien à la contrainte en me disant que tu fais ça pour mon bien
2 si le ton est un peu trop violent je pourrais partir car j’accepte la contrainte bienveillante mais pas celle d’un vendeur qui ne penserait qu’à son profit
3 oui je pense que beaucoup de personnes sont dans mon cas
Bonjour Pascale,
Je remplacerais le «pour mon bien» par quelque chose de moins paternaliste, comme par exemple, «en me disant que ce que tu fais aura forcément un sens qui se dévoilera par la suite».
Merci pour cette réponse qui me paraît bien plus proche de ce que ce sondage (utilisé dans la vidéo) démontre.
Cela m’interpelle car je n’aime pas qu’on me force la main, mais j’aurai quand même choisi de rembourser l’organisme de crédit !
Il y a donc pour toi des situations, des personnes, des «postes» qui ont le droit de forcer la main, et d’autres pas ?
Non c’est pas ça , mais on peut se faire forcer la main sans avoir vraiment conscience.
question 1 : ça pourrait marcher sur moi car je suis une inconditionnelle de vos articles, formations et newsletters. Mais c’est vrai que je laisse rarement de commentaire car je n’ai pas toujours quelque chose à dire . J’y réfléchi, je la digère et j’essaie de l’appliquer. après je peux avoir quelque chose à dire. Mais rarement dans l’immédiat. Donc je ne commenterai que si j’ai quelque chose à dire et si j’ai envie de le dire . Mais je dois reconnaitre que je pourrai faire plus d’effort sachant que je peux être virée.
question 2 : Non je ne serai pas fâchée. Vous vous donnez du mal, il est normal que vous attendiez des retours. Tant pis et dommage pour moi si vous me virez. J’assumerai.
question 3 : Je ne sais pas si ça marchera sur les autres. Par contre, c’est une façon de conserver des lecteurs de qualité qui prouvent leurs motivations. Je pense donc que vous êtes gagnant.
Merci pour cette franchise Evelyne,
Pour info, même si vos commentaires sont plus rares ces derniers temps, vous commentez ! Ce qui fait que la «menace d’une sanction» n’aurait aucune raison d’exister dans votre cas
Si cette «menace» venait à apparaître, ne vous sentez pas concernée. Vous avez un très bon «scoring» 😉
Bonsoir à toutes et tous,
1/ pas de commentaire sous la menace (comme pour le prêt, malgré les courriers de la banque je rembourse d’abord mon ami) pas par esprit de rébellion mais je n’entretiens pas cette relation avec vous pour avoir des bons points.
2/ me fâcher non, me décevoir certainement.
3/ ça marchera pas ; il y a, à mon avis, plus de lecteurs mettant à profit vos écrits sans en faire mention que de commentateurs pertinents.
Sans avoir une solution à vous proposer je ne crois pas que la qualité de vos interventions se mesure en nombre de commentaires
Merci Michel de cette contribution. Je voudrais toutefois y répondre avec une note personnelle. Je ne crois pas que Stéphane et/ou Isabelle cherche/nt à mesurer la qualité de ses/leurs articles à l’aune des commentaires. Je crois qu’ils attendent, par les commentaires, une preuve que l’article a été compris voire utile.
Ma réponse au commentaire de Michel M, m’amène à la réflexion suivante: Je crois que ce qui fait réellement plaisir à un coach, c’est de recevoir des retours du genre “je vais de ce pas faire le changement suivant dans ma vie” suivi, quelques temps plus tard par “j’ai fait ce que j’avais dit que je ferai et ma vie a changé”. Et là, nous avons un vrai problème: Combien d’entre-nous reviennent compléter leurs commentaires avec des témoignages de résultat? De plus, même en étant patient, combien de temps un coach doit-il attendre une réponse avant de décider si l’article est un succès ou non?
J’ai tendance à commenter les articles en disant: “- C’est vrai. Je fais ça et j’observe bien le résultat annoncé.” C’est bien, mais si ça confirme que ce ne sont pas des charlatans, ça ne dénote d’aucun développement chez moi. C’est donc, d’un point de vue de coach en développement personnel, un “échec”. Je vais donc m’atteler à changer ma façon de commenter.
Bonsoir Fred, merci pour vos réflexions. Je ne pense effectivement pas qu’Isabelle et Stéphane évaluent leur travail au nombre de commentaires, mais l’absence de commentaire n’est pas, pour ma part, le signe d’un désintérêt. Il ne faudrait pas assimiler un auditoire « silencieux » à un auditoire désintéressé. Je commente rarement pour des raisons très variées :
– Je ne suis pas disponible au moment de la publication, et je ne vois plus l’utilité de commenter après une semaine ou plus
– Les commentaires déjà laissés correspondent à ma perception et je ne veux pas redire ce qui a été (bien) dit
– Il y a parfois également de la pudeur ou de la gêne à commenter un article qui me touche particulièrement
– Dans d’autres cas je ne me sens pas concerné et j’avoue que je décroche
Je vais moi aussi tenter de changer ma façon de commenter 😉
J’aime beaucoup cette énumération Michel, ne serait-ce que pour y trouver quelques arguments qui les contrarieront.
C’est précieux comme témoignage.
Merci.
Oui les témoignages à chaud comme à froid sont précieux. Je ne suis pas sûr que ça me fasse «plaisir», mais ça me donne un Sentiment d’Utilité.
Bon ben finalement, tu as raison. Lorsque je me sens utile, il est bien question de plaisir qui renforce mon bonheur et ma motivation d’écrire.
Oui Fred, il est bien question du Sentiment d’Utilité dans cette attente de commentaires. Par contre, je me moque de savoir si mon article a été compris (j’ai confiance dans ma pédagogie). Donc un commentaire du genre «c’est super bien expliqué, j’ai tout compris, et c’est très rare que je comprenne ce genre de choses» m’intéresse beaucoup moins que «je viens de m’approprier ce sujet en discutant avec un collègue. C’est d’une efficacité incroyable !»
en revanche, j’apprécie qu’on me dise ce qui n’a pas été compris, car cela me permet de clarifier davantage (de réécrire certaines choses plus clairement), car si j’ai confiance en ma pédagogie, je suis faillible.
Un grand merci pour cette vidéo. Elle m’a permis de prendre pleinement conscience que je suis une personne qui évite les conflits à tout prix. Mais parfois le prix postérieur est bien lourd à payer. Je me souviens de ce sondage et j’avais répondu que je rembourserais la banque car de mon point de vue l’amitié survivrait. Mais effectivement, je ne réponds que trop facilement aux sollicitations oppressantes… Depuis que j’ai commencé ce cheminement personnel je pense qu’il est temps que je m’attelle à cette partie là.
Concernant tes questions:
1) je ne pense pas que ça marcherait (même si je viens de dire que je réponds facilement à ce type de comportement, on ne se connait pas personnellement, ça change tout).
2)fâcher non, je vais continuer à participer au rythme où je le fais actuellement et si un jour je ne reçois plus de mails, je m’en rendrais compte au bout d’un moment et je me dirai tant pis.
3)aucune idée. Tu dis dans ta vidéo que beaucoup de gens y sont réceptifs. Ça peut leur apporter le coup de fouet qu’il leur faut.
Merci Clotilde,
je reprends tes réponses une à une :
1. Dans le cas de la banque, tu ne connais pas non plus l’auteur de la sanction (ce n’est pas ton interlocuteur).
2. C’est effectivement le danger si je passe en mode «menace» : je vais devoir suivre le plan (même à contrecœur). C’est probablement l’une des raisons pour lesquelles je n’aime pas brandir les sanctions. Elles s’adressent aussi à moi.
3. Sept personnes sur dix, ce n’est pas rien. Ca veut dire que si je change de plan, j’aurai (au moins) 2,33 fois plus de commentaires. Et pour tout te dire, je ne pense pas que tout le monde ait vraiment réfléchi en profondeur avant de répondre. Je pense que lorsque le cas concret se présente VRAIMENT (hors sondage) le taux est plus proche de 9 personnes sur 10… Ce qui signifierait que j’aurais 9 fois plus de commentaires, en fixant une règle qui contient une sanction (sanction non personnelle mais procédurale, come le contrat d’un crédit).
Je pense que j’ai pris en compte le message de ta vidéo , que j’ai compris ainsi: ne pas répondre aux sollicitations oppressantes et que j’ai appliqué directement à toi. Je me suis peut-être un peu emmêlé les pinceaux ?
Rupture de pattern ?
Question 1 : Non, ça ne marchera pas avec moi
Question 2 : Pas fâché, mais comme j’aurai le sentiment que je n’ai plus de “légitimité” à lire tes articles puisque je ne les commente pas, j’opterai peut-être pour la desinscription… déçu.
Question 3 : Non , je ne crois pas que tu seras gagnant.
Je ne suis pas d’accord avec l’idée qu’il faille commenter pour retirer un bénéfice de la lecture de l’article. Je pense que certains lecteurs qui ne commentent pas, ou rarement (ce qui est mon cas), peuvent être autant touchés par le programme que certains lecteurs qui commentent régulièrement. Mais je comprends bien sûr que les commentaires peuvent apporter beaucoup de richesse à un article.
Bonjour, faisant partie des lecteurs occasionnels qui ne “trouvent” pas souvent le temps de s’investir et participer , je dirai que je dois choisir …. entre me désincrire (et faire autre chose…me libérer l’esprit ) ou m’investir dans ce coatching qui continue à m’intéresser ppour mon choix de vie …
Bonjour, Quetion N°1: Non, ça ne marchera pas. Question N°2, je me dirai que si je ne reçois plus vos écrits je serai triste mais tant pis. Quetion N°3: Je n’ai aucune idée de l’effet que ça aura sur les autres, chacun sa façon de réagir…
Voici mes 3 réponses :
Effectivement, le problème est bien de poser la bonne question ! Quel rapport vais-je entretenir avec la banque si je plie à ses exigences alors que je suis en difficulté ? Quel rapport vais-je entretenir avec mon ami ? Tu proposes de définir un cadre d’évaluation du type « commentaireréussite » et lorsque l’évaluation n’est pas bonne, on ne passe pas en classe supérieure…c’est très scolaire !!! Je ne suis pas sûr que tu ne heurtes pas ton public avec une manœuvre de ce type.
Question 1 : est-ce que ça marchera sur vous ?
bonne question ! Si tu tombes sur une de mes périodes « non-connecté », tu pourras toujours hurler, crier, me virer, je ne t’entendrais pas. Si ton sujet ne m’intéresse pas (ce dont je doute mais j’accepte l’hypothèse) ou que je suis dans une période de forte activité (et donc un peu surmené), je risque d’attendre un autre sujet pour revenir vers l’auto-coaching. Je ne commenterai pas sinon pour saluer l’artiste en lui disant au revoir.
Question 2 : est-ce que ça va vous fâcher ?
la colère ! C’est une émotion que je connais bien mais qui ne m’est pas très familière. Elle ne prend sa place que lorsque mes valeurs sont heurtées par de la bêtise. Et j’essaye de ne pas trop croiser le chemin de la bêtise, j’ai tellement d’autres chemins possibles. Fâcher ? non. Je trouverai cela dommage car je reste persuadé que le critère d’évaluation n’est pas bon. Tu restes et tu resteras le capitaine de ton navire « auto-coaching »
Question 3 : que vous décidiez de partir ou pas, est-ce que vous pensez que ça marchera sur les autres ?
je pense que tu seras perdant. Tu gagneras sûrement sur un objectif financier mais tu perdras du terrain sur un plan spirituel.
Car c’est pour moi une évidence : une personne qui commente se sent plus impliquée, et une personne plus impliquée progresse. Je n’ai pas besoin d’un public qui stagne, même s’il m’adore, m’adule et me vénère. Je préfère largement un public qui me contredit, et qui grâce à ces contradictions, parvient à avancer dans ses projets.
Voilà… le nœud ! Une évidence ne se démontre pas. Comment oser dire qu’une seule personne qui t’écoute (te lit) ne progresse pas ? Voilà une ineptie digne d’un argument de vendeur. Un argument mis en place au service d’une décision !?!?!
Lorsque je communique avec un autre, je ne sais jamais à quel moment le déclic se fera mais si je parviens à modifier ne serait-ce qu’une seule partie de son monde intérieur, un battement d’aile de papillon, je sais que la graine pourra germer. Elle a le temps…
Que ta préférence aille vers ceux qui interagissent, je le conçois, de là à dire que ceux qui ne commentent pas stagnent, il y a un pas que je ne franchirai pas ! La vitesse, c’est grisant …
Anamnèse, rupture de pattern…sélection………………
Bonjour, ça pourrait marcher un certain temps parce que c’est vous, mais ce ne serai pas pareil. J’ai déjà le sentiment de passer à côté de quelque chose quand je ne participe pas à un webinaire donc pour ma part ce n’est pas la peine d’en rajouter. J’ai tendance à très vite fermer la porte devant des arguments du type “maintenant ou jamais” (c’est peut-être grâce à vous)
Je suis réceptive au fait de privilégier la bienveillance par rapport à la contrainte et au fait qu’ainsi, cette dernière prendra moins de place. Pour autant, je paierai d’abord la banque. Dans l’histoire il me reste 30euros avec lesquels je peux faire un joli cadeau à mon ami. Je suis fragile au niveau trésorerie donc les 100euros de frais qu’il me fait économiser, j’en ai besoin (pour le traitement orthodontique de la grande, parce que le dentiste il m’a dit qu’il est pas banquier…passons 🙂 Charité bien ordonnée commence par soi-même, je vais m’éviter ce problème papiers-frais, du coup, il n’y en a pas, de problèmes. Mon ami me fait confiance et il a raison.
Si j’étais à la place de l’ami je préférerais que mon ami paye d’abord la banque, conformément à la situation décrite il n’y a pas de préjudice pour moi, la bienveillance est privilégiée s’il n’y a pas de préjudice du tout.
Bonjour Stéphane
dans ce commentaire je ne réponds pas à ton questionnement mais je viens commenter le Pech accouche à…
Ma décision lors de ce sondage a été de rembourser l’organisme et d’offrir à mon ami un cadeau d’une valeur de 100 € qui pour moi correspond au dédommagement pour la gêne occasionnée.
Tu analyses cela comme le transfert de la sanction sur la bienveillance. Je ne suis pas sûr que les mots soient bien choisis pour refléter une réalité mais je les entends.
Pour ma part, l’analyse que j’en fais est celle-ci :
La notion d’engagement
Lorsque j’ai emprunté une somme à l’organisme de crédit, j’ai signé un contrat écrit afin de m’engager à rembourser selon des procédures bien définies.
Lorsque j’ai emprunté la même somme à mon ami, j’ai en réalité signé un contrat moral avec lui afin de m’engager à le rembourser régulièrement.
Ta magnifique vidéo sur la chèvre du rabbin aurait pu avoir sa place ici, me voilà donc avec deux chèvres dans mon jardin 😉
Au moment de l’engagement, j’étais bien sûr optimiste sur ma capacité à rembourser les deux protagonistes de l’histoire : l’un froid et austère et l’autre chaud et convivial.
Lorsque je n’arrive plus à mettre les 520 € sur la table, je me trouve en difficulté car je n’arrive plus à faire face à mes engagements. Mon optimisme ne m’a pas permis d’anticiper cette difficulté.
Effectivement deux solutions s’offrent à moi soit faire face à mon engagement avec le système froid et austère soit faire face à mon engagement avec le système chaud et convivial.
La question posée ainsi me dirige effectivement vers le remboursement de mon ami. je devrai simplement faire face à une sanction financière d’un montant de 100 €.. Je rajouterai que ma notation bancaire en sera affectée. Mon ami est ainsi préservé. J’ai privilégié la bienveillance.
La notion de valeur:
“Le prix est ce que vous payez, la valeur est ce que vous obtenez.” W.Buffet
J’ai choisi de rembourser la banque. Mon ami se retrouve donc en légère difficulté. J’ ai donc proposé de payer les 100 € à mon ami. Pourquoi ce choix ?
Je suis et je me sens, en général, plutôt responsable de mes actes. Le fait de n’avoir pu faire face à mes engagements est du domaine de ma responsabilité. J’accepte donc la sanction d’une valeur de 100 € (j’ai signé et je me suis engagé à le faire). Je vais donc payer 100 €.
Si je suis cette logique ,je vais donc tout d’abord rembourser mon ami et payer les 100 € à la banque.
Toutefois la valeur obtenue est d’avoir transféré une valeur monétaire à un système froid et austère. Cela ne cadre pas avec mes valeurs. J’enrichis un système abusif que je n’aime pas.
Je choisis donc de payer les 100 € mais de les transférer à mon ami. Le coût est le même mais j’ai transféré de la valeur monétaire, de l’énergie, à un système que j’aime. Cela donne à mon ami un placement à 3,33% par an (net d’impôts).
Tout ceci présuppose bien évidemment que j’aurai d’abord interrogé le système d’importance de mon ami.
Je terminerai ce commentaire par une histoire :
Loup noir et Loup blanc, le combat intérieur
Un jeune indien court vers son grand-père. On vient de commettre une injustice vis-à-vis de lui et il est très en colère. Le vieux guerrier assis au bord d’une rivière lui dit… Laisse-moi te raconter, une histoire…
Moi aussi, j’ai parfois senti une grande colère à cause de ceux qui prennent sans se préoccuper du mal qu’ils font. Mais la colère te consume, t’épuise et ne fais pas de mal à ton ennemi. C’est comme si tu prenais du venin en espérant que l’autre meurt. J’ai lutté contre ces sentiments de nombreuses fois et c’est comme si j’avais deux loups en moi.
En chacun de nous il y a un combat, un combat terrible entre ces deux loups et ce même combat se passe en ce moment en toi. L’un est blanc et l’autre est noir. L’un est rempli de colère et se bat avec tous constamment. Il est la rage, l’envie, la tristesse, la peine, l’avarice, l’arrogance, l’apitoiement, la culpabilité, le ressentiment, le sentiment d’infériorité, le mensonge, l’orgueil, la supériorité et l’ego.
L’autre loup est bon et ne fais de mal à personne. Il vit en harmonie avec tout ce qui l’entoure et ne s’offense pas quand il n’y a pas d’intention de faire du tort. Il est la joie, la paix, l’amour, l’espérance, la sérénité, l’humilité, la bonté, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. Parfois il est difficile de vivre avec ces deux loups en moi, car tous deux tentent de dominer mon esprit.
Après avoir réfléchi une minute, le garçon regarde attentivement dans les yeux de son grand-père et lui demande:
– Et qui gagne ?–
– Le vieil indien sourit et lui répond
« celui que tu auras choisi de nourrir»
Il s’agit bien sûr de la version simple de l’histoire…
@FrédéricV
Waouh ! Je décerne le prix (qui n’existe pas, bien sûr) du meilleur commentaire à celui que tu viens de nous offrir.
Un grand moment sur la forme : [je vais te raconter une histoire…] utilisé de manière Gigogne.
Un grand moment sur le fond : le loup noir et le loup blanc.
Merci. Je me suis régalé dans le prolongement de la proposition initiale.
Je dirais qu’au départ la posture ne me plairait pas, ne correspondant pas à l’image et aux messages répétés jusqu’à present sur la demarche d’auo-coaching (mais ça pourrait être une rupture de pattern). Malgré tout il est probable que cela n’aille pas jusqu’au point de ma fâcher mais en fait fonctionne pour me faire écrire un commentaire, dans la mesure où je souhaiterais en écrire un mais aurait besoin d’un petit coup de pouce pour le faire. Cette réaction serait ma réaction la plus spontanée.
Malgré tout après avoir vu la vidéo, peut-être que répondre à un Stéphane oppresseur me poserait un problème de contradiction. Donc potentiellement je mettrais un commentaire sur un autre texte plus bienveillant qui ne proposerait pas un ultimatum…
Pour la question 3, ça peut déclencher l’action chez certaines personnes qui sont proches de le faire et qui sont intéressées. Je laisserais probablement l’option ouverte sur plusieurs sujets consécutifs, car avec la proposition actuelle d’un sujet par mois, il pourrait y avoir des personnes zappant un mois sur un sujet qui ne les mobilise pas.
Je parle,j’écris, quand j’ai quelque chose à dire. Ce n’est pas toujours le cas quand je finis de lire un article. On peut être nourri à retardement.
Question 2. Je ne vais pas me virer moi-même. Je continuerai … pour voir…
Question 3. Je ne crois pas en cette méthode et je je ne suis sans doute pas la seule.
Merci Stéphane pour cette video qui m’amène à réfléchir à ce que je privliégie