Le sacrifice
C’est l’histoire d’un inventeur qui avait un rêve : offrir au monde une invention qui change la vie ! Comme l’avion, le cinéma, l’ordinateur… Régulièrement, son cerveau capturait des idées extraordinaires. Il se mettait au travail pour les réaliser, mais il était toujours pris de vitesse par quelqu’un d’autre. Il réussit à maintenir un niveau de vie acceptable pendant quelques années, gagnant sa vie grâce à des petites inventions… Un jour, il venait d’avoir 40 ans, un voisin vint le voir et s’adressa à lui en ces termes :
«Prends exemple sur ton père ! Il avait le même rêve que toi… Il était musicien, et lui aussi, voulait offrir au monde une chanson inoubliable. Je me souviens qu’il y travaillait jour et nuit… Quand il a eu 40 ans, il a lâché son violon pour te payer tes études d’ingénieur. Il a postulé dans un secteur qui avait le vent en poupe et il est sorti de la spirale infernale qui entraînait toute la famille vers le bas. C’était un vrai sacrifice, mais aujourd’hui il a une bonne petite retraite, il vit dans sa petite maison de campagne, et il ne dépend de personne. Tu es à un âge où tu dois faire face à tes responsabilités toi aussi !»
L’inventeur se sentit soudainement secoué par les paroles du vieux voisin… Il se mit à chercher un emploi dans un secteur d’activité qui avait le vent en poupe et accepta un poste d’ingénieur-commercial. Les premiers mois il résista : il faisait régulièrement des escapades dans son hangar pour toucher la matière et faire tourner les outils. Ensuite, il posa une bâche sur sa table d’atelier. Puis, plus rien… Il abandonna son rêve, le cœur empli de fierté : celle du sacrifice d’un père pour sa famille.
10 ans plus tard, alors que son père était sur le point de quitter ce monde, il lui rendit une visite ultime pour lui tenir la main. Sur l’oreiller final, le violon tenait compagnie au mourant. Il ne pouvait plus utiliser ses mains, mais il écoutait les gens à travers la caisse de résonance. Les cordes vibraient parfois pour accompagner les graves et les aigus des derniers adieux…
Le fils s’assit à côté de son père, et se mit à lui parler avec douceur :
– Tu sais papa, tu as été un véritable modèle pour moi. Je vois encore à quel point tu aimes ton violon et pourtant tu l’as abandonné… Tu l’as abandonné pour moi ! Tu peux partir tranquille papa… J’ai compris le sens de la vie : moi aussi je me sacrifie tous les jours pour offrir à mes enfants un meilleur avenir…
Le vieil homme baissa les yeux, puis il fit un énorme effort pour offrir à son fils ces derniers mots :
Mon garçon, mon amour, j’ai beaucoup de chagrin
J’ai lâché tous mes rêves, tu as lâché les tiens
Et mes petits-enfants le feront à leur tour
Offrant cette malédiction comme une preuve d’amour.
J’ai sacrifié mes rêves pour que tu puisses un jour
Réaliser les tiens. Et tu sautes ton tour…
Par quelle étrange folie, j’ai lâché l’Attitude
Payant en bris de rêves ces longues années d’études ?
Va dans ton hangar, soulève cette bâche
Car en voilant ta vie, c’est leur vie que tu gâches
Fais crisser tes machines, retrouve tes rêves mon fils
Il est là, le véritable sacrifice !
Tandis que sa voix frissonnait, les cordes du violon vibraient au diapason, offrant à l’assistance une mélodie d’une pure beauté.
Au seuil du Paradis, il venait d’offrir sa chanson au monde.
—–
A++
Stéphane SOLOMON
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Magnifique !
Et si vrai…
moi je verrais une autre fin : le père donnant le violon à son fils qui se met à apprendre à en jouer…..je dis ça parce que à 60 ans je me mets à jouer le violon de mon arrière grand oncle pasteur, que je n’ai pas connu……
euh, j’aimerais revoir le film de tarkovsky le sacrifice……
et je ne crois surtout pas à la valeur du sacrifice,comme le monsieur de cette histoire…..ni à la vie à travers ses enfants si vous voyez ce que je veux dire….
C’est chouette le violon ! Et certains se bonifient avec l’âge.
Exercice d’auto-coaching réussi : tu as changé la fin de l’histoire en fonction de ce qui te fait vibrer.
A plus Olivier.
si touchant et si vrai. On ne devrait jamais laisser ou oublier ses rêves. Ils sont l’essence même de notre vie. Merci Stéphane, j’aime beaucoup tous ces retours à l’essentiel. Merci
Je ne sais pas si j’ai bien compris, mais où est le sacrifice de suivre sa passion ?
Le seul sacrifice que je vois, c’est celui du manque de sommeil, pour arriver à : “s’occuper de ses enfants” , faire correctement le travail pour lequel il est employé et rêver à de nouvelles machines – tester, – s’y remettre, recommencer à zéro, … et vivre et faire des choses merveilleuses.
C’est une question de parcours Véronique : une personne qui a abandonné ses rêves et qui «rentre dans le moule» a beaucoup, beaucoup d’avantages.pratiques de surface (même si parfois elle se confronte au vide existentiel).
A présent que le héro de cette histoire a un bon poste, un salaire régulier, un banquier sympa, etc., il lui sera beaucoup plus difficile de réactiver ce qui lui causait des difficultés par le passé.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier les briseurs de rêves (représnté par le voisin). Ils ne s’adressent qu’à des personnes qui ont des rêves… Lorsque les rêves sont abandonnés, ils changent de fonction (et peuvent devenir tout à fait charmants). Mais lorsqu’on reprend ses rêves, il deviennent agressifs, voire méchants ! Il faut savoir faire face à tout ça : les critiques, les moqueries, les bâtons dans les roues, les «je te l’avais bien dit», etc.
En ce sens, réactiver ses rêves est un véritable défi, et puisque le but est de le faire pour ses enfants. Le véritable sacrifice est là.
A++
Stéphane
Si je te suis dans ton explication, le gentil ingénieur pas vraiment fou, ne fait aucun sacrifice, puisque au lieu d’avoir des rêves qu’il ne pense pas pouvoir atteindre car il gagne sur plein de plans et domaines: la sécurité d’emploi, le compte en banque, sa disponibilité pour sa famille, et le sourire du voisin (qui lui a mit la tête sous l’eau, car lui ne veut rien faire de perso dans sa vie, alors faut pas que le premier venu le lui rappelle) et il est en règle avec sa croyance que c’est mieux ainsi (même que son père lui “aurait” donné l’exemple de tout laisser tomber), il devient de surcroit un bon fils.
Ah, la la ! Raconte moi encore des histoires sur les entrepreneurs qui augmentent leur richesses perso en faisant de leur passion, leur activité pro !
Le vrai rêve, c’est de croire que tout va aller dans le sens désiré en un claquement de doigts et heureusement qu’on l’a pour continuer et se remettre au taf, quand ce n’est pas au point !
Très rigolo d’avoir les commentaires de ma mère, en ligne, alors que nous n’avons pas échangé à ce propos.
Sans doute que la pomme (moi) n’est pas tombée loin de l’arbre et j’en suis fort aise !
Le rêve qui consiste à vivre de sa passion ne se réalise pas facilement. Beaucoup de gens ont vraiment du mal à joindre les deux bouts. Mais c’est un rêve atemporel… Même s’il met plusieurs années à se réaliser, l’ensemble du parcours prend sens au moment où il se réalise.
Beaucoup de gens comparent ce genre de rêveurs à des joueurs compulsifs, qui sont sûrs à chaque fois qu’ils vont se refaire. La comparaison n’est pas si mauvaise. Il y a effectivement 2 points communs :
– Ce sentiment intense que la prochaine fois sera la bonne !
– Lorsque c’est le jackpot, les galères du passé n’en sont plus. C’est enfin gagné !
Mais il y a une différence majeure : le joueur compulsif compte sur la machine, le cheval, les cartes, etc. pour gagner. Il attend que la chance tourne, et voudrait être là à ce moment-là. Il compte sur le monde extérieur. Difficile de faire autrement (en tout cas, je n’ai pas de solution)… A l’inverse, le créatif qui veut vivre de sa passion et obtenir de bons résultats, peut s’autoriser à synchroniser son monde intérieur avec le monde extérieur : il n’agit plus de hasard, puisqu’il y a des règles à suivre. Par exemple, si tu t’adresses à une niche, c’est ta relation-client qui va primer. Si tu veux vendre au monde entier, c’est le Marketing deviendra prioritaire.
Il ne s’agit plus d’appuyer sur des boutons, mais de créer des méthode, et de vérifier si elles d’adaptent ua monde extérieur. Si le monde change, on change de méthode, sans changer de but (on change de «comment», mais on garde le «pour quoi»)..
Un rêveur qui sait adapter son rêve au monde extérieur, a toutes les chances de réussir. Et sa chance vient de l’intérieur. Elle est donc beaucoup plus facile à créer que celle du joueur compulsif, qui attend son tour…
tout d’abord un grand bravo pour le texte du mail d’accueil – juste, concis, et interpellant.
Puis le message :
A première vue, j’aime bien le “beau sacrifice” — mais ce n’en est pas un, car primo perdre ses rêves c’est gâcher sa vie, et la vie de l’entourage en devenant grognon, et un mauvais exemple.
Secundo, en suivant son rêve il aurait peut-être, sans doute, sûrement activé du “positif” dans tout son entourage et pour lui-même aussi
Donc, finalement je rejette ton idée de sacrifice. Totalement à côté de la plaque
Excuse de te contredire (çà aussi tu voulais entendre des lecteurs)
Lalou
Merci de jouer le jeu Lalou ;-).
Je pense avoir répondu en répondant à Véronique (voir plus haut). En tout cas je l”espère. Dans le cas contraire, fais-moi signe.
A++
Stéphane
Bonjour à tous,
Parfois, je pense qu’il faut savoir temporairement abandonner un projet pour prendre un peu de recul et réfléchir non pas sur le projet lui-même, mais sur la manière de l’appréhender. Un projet ou un rêve peut être bon en soi, mais on n’a pas trouvé la méthode, ou encore il y a des modifications à faire au projet en lui-même pour qu’il soit réalisable, sans pour autant évidemment le vider de son sens. Le “temporairement abandonner” peut ne durer que l’espace d’une nuit, on le dit, la nuit porte conseille.
Pour moi, il ne faut pas abandonner trop vite. C’est dommage. La réussite dans une entreprise tient bien souvent à pas grand chose.
Aussi, en parler avec des proches permet de trouver la solution pour rendre viable l’aventure. La solution peut venir de la ou des personnes à qui on en aura parlé, mais aussi le simple fait d’exprimer à quelqu’un son objectif, nous fait trouver par nous-même la solution qu’on n’avait pas vue en tournant en rond ses idées dans sa tête.
Merci pour vos messages que je lis parfois avec bien du retard.
Nicole
Bonjour Nicole,
Marquer une pause, ce n’est pas abandonner. Parfois, on peut même prendre un travail temporaire, le temps de remettre ses affaires en règle. Ca n’empêche pas de rêver. Il est juste remis à plus tard, MAIS TRES IMPORTANT : la date de ce «plus tard» doit être fixée. Sinon, c’est de la procrastination.
Lorsque j’ai réorienté ma carrière pour devenir coach, j’ai vécu des mois de galère avant d’équilibrer l’affaire. Auparavant, j’étais formateur et chef de projet informatique. Lorsque j’ai réorienté ma carrière, les trois premières années, les mois d’été étaient vides ! J’ai donc contacté un ami à qui j’ai mis le pied à l’étrier, et qui a créé sa boite d’informatique quelques années plus tôt. Je lui ai demandé s’il avait un petit boulot pour moi, et il m’a trouvé une solution. Il a «essayé de briser mon rêve» en me démontrant que je pourrais gagner 3 fois plus en travaillant dans l’informatique. Il m’a même répété plusieurs fois que j’avais tort de vouloir changer de métier et qu’il fallait que je me rende à l’évidence : l’informatique me sauvait la mise !
Mais dès la mi-septembre, j’ai repris le coaching, comme convenu dans mon planning.
Il faut être prudent lorsqu’on se confie à des proches ou des amis : ils peuvent briser un rêve, sans le faire exprès. D’ailleurs, je ne crois pas que les briseurs de rêves soient de méchantes personnes. C’est un comportement naturel. Aussi naturel que de se sacrifier pour ses enfants. Encore faut-il voir où est le véritable sacrifice. Dans une apparente réussite une fois le rêve lâché, ou dans le maintien du rêve malgré les difficultés, et les bons conseils…
A++
Stéphane
De retour des montagnes, j’ai lâché le silence, la fraicheur des nuits, les animaux sauvages….c’est là mon sacrifice pour retrouver ma maison, mes traites, mon internet, mes relations sociales, mon CONFORT. Est-ce vraiment un CHOIX ou seulement l’ELAN de chèvres passées ?
Je sais répondre à cette question mais pour moi la vraie question est “comment vivre pleinement et sereinement l’instant présent ?”. Alors, entre les stratégies court terme, moyen terme et les stratégies long terme, je me compromets pour un temps tout en continuant de construire …sans oublier de fleurir le chemin de musique, de poésie, d’amour et d’humour …c’est mon CHOIX et il me faut quelquefois retrouver le chemin de mon coeur face aux difficultés rencontrées, aux obstacles qui réveillent mon être réactif.
Il m’est bon aussi quelquefois de me rappeler que le principal n’est pas d’arriver quelque part mais le VOYAGE qui me mènera peut être autre part. Ce voyage, je l’aime en belle compagnie et celle de Stéphane est belle. Alors je me rappelle ce beau poème de Gandhi :
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup
Il enrichit ceux qui le reçoivent
Sans appauvrir ceux qui le donnent
Il ne dure qu’un instant
Mais son souvenir est parfois éternel
Personne n’est assez riche pour s’en passer
Ni n’est assez pauvre pour ne pas le mériter
Il crée le bonheur au foyer
Il est le signe sensible de l’amitié
Un sourire donne du repos à l’être fatigué
Rend courage aux plus découragés
Il ne peut ni s’acheter, ni se prêter, ni se voler
Car c’est une chose qui n’a de valeur
Qu’à partir du moment où on le donne
Et si parfois vous rencontrez une personne
Qui ne sait plus avoir le sourire
Soyez généreux, donnez-lui le vôtre
Car nul n’a autant besoin d’un sourire
Que celui qui ne peut en donner aux autres.
Bonne journée à toutes et à tous
Frédéric
Bonjour Frédéric,
Merci pour ce voyage dans l’univers du sourire. Oui ! le bonheur n’est pas la fin du voyage, mais le voyage lui-même. C’est ce qui permet de remarquer la fleur qui s’ouvre au moment où tu passes…
Je connais beaucoup de gens qui ont pour objectif final de rejoindre un jardin fleuri, mais qui en chemin, ne s’arrêteraient pas pour sourire à cette fleur.
Le bonheur comme destination, c’est finalement très éphémère… C’est pourquoi l’instant présent est une opportunité renouvelée dont il faut savoir se délecter, avec le sourire.
A++
Stéphane
PS : Même si je connais ce poème, ça fait tellement de bien de le relire !
cette histoire me ramène à ce que je vie actuellement ; en arrêt maladie, épuisement professionnel, dépression…pourquoi ? parce que je fais un métier que j’aime mais mal rémunéré, je me suis beaucoup donnée pour ce beau métier, sans jamais avoir de reconnaissance, je me sens dévalorisée et culpabilise pour tout, je vis dans l’angoisse, j’ai des enfants étudiants, je souhaite qu’ils réussissent mieux que moi, je remets aujourd’hui en question mon métier et envisage de trouver un travail quelconque qui sera mieux rémunéré pour enfin pouvoir aider mes enfants…j’ai mis aussi ma vie amoureuse entre parenthèses et j’attends que mes enfants soient biens et qu’ils réalisent leurs rêves…je suis mal et ne sais quoi faire…
Bonjour Sylvie,
Il m’est difficile de te répondre, car le coaching est un processus de performance. Tant que tu es en mal-être (épuisée ou en dépression), ta priorité est de te soigner (thérapie). Après quoi, on peut parler de performance.
Toutefois si tu me relis, j’aimerais avoir une précision. Tu parles d’un métier pour lequel tu as beaucoup donné, mais il est «mal rémunéré».
Travailles-tu pour ton compte ou es-tu salariée ?
(qui te rémunère, ton patron ou tes clients ?)
A plus tard,
Stéphnane
La notion de sacrifice est ambivalente dans le cadre de cette histoire. Je vois deux interprétations :
Ce peut être effectivement l’abandon par le protagoniste de la réalisation de son grand oeuvre, son rêve.
Cela peut être aussi le sacrifice des gens qui l’aiment et qui acceptent de le soutenir malgré les désagréments que cela implique. Tous ces proches sont des “sacrifiés” volontaires. C’est par leur soutien et leur abnégation que le protagoniste peut également arriver à ses fins.
Dans les deux cas, l’inspiration est au rendez-vous !
Belle histoire qui fait réfléchir et suscite la discussion : c’est ça l’important. Il n’y a pas qu’une seule réponse à ce dilemme d’adulte, en particulier pour les familles. Il y a peut-être des différences généralisables dans la vision d’homme et de femmes?
Pourquoi faudrait-il absolument choisir entre les deux ? Peut-on sortir de la pensée en action dualiste ? Mais je dois être trèssssss idéaliste.
Dans ma trentaine, j’ai écrit un poème qui disait à peu près ceci : ils essaient de tuer nos rêves/car ils ont raté les leurs. Heureusement, j’ai réalisé cela assez tôt dans ma vie pour m’en protéger tant bien que mal. Au Québec, on a vu tous ces rêveurs sortir en masse dans les rues pendant le «Printemps érable» en 2012, lors de la grève de 6 mois des étudiants. Les derniers mois sont devenus un vaste mouvement social suite à une loi très dure anti-manif et liberticide d’expression. Les «rêveurs» n’avaient pas pris la parole publiquement depuis 50 ans. On était dû! Depuis, le mouvement braise tranquillement, attendant sa suite. De très nombreuses et merveilleuses publications sont sorties de là. Les hommes et les femmes de cœur ont pris leur place dans la vie publique, peut-être une projection de leur évolution dans leur vie privée.
Bonjour !
J’aimerais partager ici une histoire que j’ai lue dans “Success Principles” de Jack Canfield.
Un professeur demande a ses eleves (env. 15 ans) comment ils se voient dans 10 ans. Un des eleves se decrit comme dirigeant d’un ranch plein de chevaux. Pourtant, il vient d’une famille tres pauvre, et un tel reve est “quasi impossible” a realiser pour lui.
En rendant les copies, le prof. va vers cet eleve et lui dit : je vous ai mis 5(/20, car votre reve est impossible. Si vous le voulez, vous pouvez ameliorer votre note en reecrivant votre redaction de maniere plus realiste.
A cela, le jeune repond: “Gardez votre 5, moi, je garde mes reves…”
Bien cordialement,
Benoit
sheknows I think the President will allow the states to use ditsneciorary judgement in cases of possession. Anyone in possession of more than on ounce, will probably be charged with possession with intent to sell. The federal govt. is not going to change it’s position on drugs by any means. The most noticeable difference will be that weekend partiers and medical users will no longer be hauled down to the station and their prisons and courts will not be overburdened with silly cases. No one will be opening up any shops, and neither state will turn into Amsterdam.