Le but d’une action est de produire un résultat. Si ce résultat est conforme à vos aspirations, vous vous accomplissez ! Le bonheur ou le succès dépendent de cette cohérence entre les actions, les résultats produits, et la conformité avec les aspirations ou les objectifs initialement fixés.

Il est très important de reconnaître que le même évènement peut avoir un impact différent chez différentes personnes. Parfois même chez la même personne. Par exemple, un demandeur d’emploi reçoit une réponse positive à l’une de ses candidatures : le bon sens nous amènerait à dire que c’est une excellente nouvelle ! Ses efforts (rendez-vous, appels téléphoniques, CV, courriers, etc.) ont été récompensés. Mais que se passe-t-il dans la tête de cette personne, si depuis quelques semaines, elle songe à créer son entreprise ? La nouvelle pourrait la mettre dans l’embarras, car ce résultat qui est dû à des actions anciennes, risque de nuire à son nouvel objectif. Combien de personnes autour d’elle lui diront :

• Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras !
• On hasarde à perdre en voulant trop gagner
• Le mieux est l’ennemi du bien
• Il ne faut pas lâcher la proie pour l’ombre
• etc.

Mais il y a pire que les pressions externes… Il y a la pression interne, car ces proverbes, si elle les a entendus et répétés des années durant, vont forcément surgir au moment de la nouvelle, avant même que d’autres personnes ne soient au courant.

Selon son état d’esprit, et la façon dont elle a été préparée à se confronter à ce genre de situation, elle pourrait penser de différentes manières :

• Il est effectivement préférable de miser sur du sûr… Je vais accepter l’offre !
• Cette nouvelle prouve que j’ai de la valeur ! Je vais décliner l’offre, ça me donne du courage pour créer mon entreprise plus vite !
• Je peux faire les deux : travailler pour assurer mon niveau de vie et rassurer mon entourage, tout en continuant à élaborer mon projet de création. Ca me prendra un an au lieu de trois mois, mais je finirai par créer ma boite ! Et peut-être que cet employeur deviendra mon premier client !

Ce n’est qu’un tout petit échantillon de réactions possibles face à cet évènement. Un évènement ne peut donc être qualifié de bon ou de mauvais, sans l’assentiment de la personne impliquée. Rappelez-vous de cet exemple, et si vous pouvez en citer d’autres, qu’ils soient réels ou inventés, vous serez plus à même d’ouvrir votre esprit au fait que c’est votre vision du monde qui détermine vos actions.

Pour rester dans le même exemple : pour beaucoup de gens, ne rien faire pendant 2 ans, et profiter des allocations est un acte de bon sens.

Lorsque nous agissons nous sommes en quêtes de RESULTATS. C’est une quête qui prend racine dans un processus intéressant que je vais décortiquer à l’envers, puis le remettra à l’endroit :

De l’action au résultat

Est-il utile de le dire ? Tout résultat est précédé d’une action ! Si la personne que j’a cité dans mon exemple n’avait as envoyé sa candidature, elle n’aurait pas eu d’offre. C’est une évidence : quoi que nous obtenions est le résultat d’une action.

Pour alimenter le débat (ou parfois par esprit de contradiction), on me dit que l’inaction produit aussi des résultats. Mais l’inaction n’existe pas. Ce qu’on appelle l’inaction est le fait de ne pas agir dans un sens. Mais on agit forcément. Même lorsque vous dormez, vous agissez, et vous obtenez des résultats : moins de fatigue, plus de rêve, un état d’esprit différent, un lit défait, etc.

La procrastination n’est pas une inaction. C’est le remplacement d’une action par une autre. Les procrastinateurs ne sont pas des fainéants. Ils font juste un CHOIX différent. Parfois, souvent même, ce qu’ils font est beaucoup plus épuisant que l’action repoussée au lendemain (puis au surlendemain, etc.).

Alors acceptons cette règle : C’est l’action qui produit un résultat. Ce résultat peut être bon ou mauvais, et il appartient à l’acteur d’en juger.

De l’émotion à l’action

Pour passer à l’action, il faut une Energie intérieure. En général on l’appelle la MOTIVATION. Une personne motivée est pleine d’Energie ! Elle passe à l’action plu facilement qu’une personne non motivée ou démotivée.

Mais qu’est-ce qui fournit cette Energie ? Quel est le générateur ? Et bien nous en avons la certitude depuis quelques années (prouvée par l’imagerie numérique du cerveau) : c’est l’émotion qui stimule l’action.

Ceux qui pensent que c’est la réflexion qui la stimule n’ont pas tout à fait tort. Ils oublient juste une étape.

Il y a deux grands types d’actions : l’action obligatoire (contrainte), et l’action volontaire (enthousiaste). L’émotion n’est pas la même, mais dans les deux cas, il y a bien une production d’Energie

• L’action obligatoire est soumise à des règles extérieures. Il FAUT se lever pour aller travailler, il FAUT payer ses impôts avant une date donnée, il FAUT réparer le robinet d’eau qui fuit, etc. Il y a pression… Il y a URGENCE ! C’est le type d’action que nous aimons le moins, car elles nous volent un temps que nous aurions préféré utiliser autrement. Elles sont contraignantes, et l’émotion qui nous guide est la peur des conséquences de l’inaction.
• L’action volontaire, elle, correspond à nos choix. Nos vrais choix, basés sur notre SYSTEME D’IMPORTANCE. Nous faisons ce qui est important pour nous, car c’est ce qui nous rend heureux, vivants, enthousiastes ! Le feu intérieur qui nous anime nous permet de balayer les obstacles, de surmonter des épreuves, car le résultat de nos actions, nous rapproche de nos aspirations profondes, vers l’accomplissement de soi. Le processus émotionnel est très différent : ce sont des émotions positives qui nous guident. Pour donner un exemple amplifié : imaginez ce musicien qui se lève en pleine nuit, parce qu’il a “rêvé une musique”… Il doit concevoir, réaliser, produire… donc passer à l’action ! Rien ne l’arrêtera !  Ni la fatigue, ni les incertitudes, ni le doute, ni l’inconfort, ni la peur ! Il utilisera son feu sacré !

Ce sont donc des émotions fortes qui mènent à l’action, dans le deux cas. Que ce soit la peur ou le feu sacré l’émotion est l’énergie qui vous anime !

Ceci signifie que plus notre émotion sera forte, plus l’action sera dynamique (parfois trop). L’émotion est l’énergie de l’action.

De la pensée à l’émotion

Puisqu’il faut des émotions pour agir, afin d’obtenir des résultats, intéressons-nous à ce qui produit l’émotion. Car cette manifestation intérieure puise forcément ses origines quelque part…

L’émotion nait de nos pensées, de nos réflexions profondes, de l’analyse, du recueillement, de l’observation, des idées, du jugement, du raisonnement… Que de mots pour désigner cette cogitation intérieure qui finit sa course dans l’émotion… Existe-t-il des pensées froides, sans émotions en bout de course ? On pourrait penser que la philosophie est une forme de pensée froide ou seul l’intellect est mis à contribution, sans jugement, ni arrière pensée : c’est de la pensée à l’état pur… Mais demandez à un philosophe pourquoi il a choisi cette voie, et il vous répondra qu’il vit une jubilation intérieure lorsqu’il pense sans juger. Plus il pense avec détachement, plus la sérénité l’habite, plus il se sent heureux. Ce n’est pas la nature de sa pensée qui l’amènera vers une émotion, mais c’est le fait de penser d’une certaine manière. Mais l’émotion est bien présente : TOUJOURS.

Si on remet les choses dans l’ordre, voici la façon dont les choses se manifestent :

PENSEE –> EMOTION –> ACTION –> RESULTAT

Voici quelques exemples :

De la programmation à la pensée

Mais l’investigation ne s’arrête pas là ! Nous pourrions nous posez la même question concernant la pensée :

Qu’est-ce qui nous fait penser ? Qui alimente nos réflexions ? Qui anime notre dialogue intérieur ? Qui élimine des options, des hypothèses, des voies… ?

C’est un ensemble de choses : l’éducation, la religion, le retour d’une expérience (ressentie comme un échec ou comme une réussite), vos citations préférées, vos lectures, les films marquants que vous avez vus, votre culture générale…

En PNL*, cet ensemble porte un nom : votre “Programmation”. Nous sommes tous programmés pendant notre enfance (par nos nombreux éducateurs et modèles), nous obéissons à des lois (par exemple la politesse), ensuite, nos pensées sont canalisées par cette programmation. C’est aussi automatique et inconscient que la respiration. Notre corps et notre psyché fonctionnent sous pilote automatique. C’est vital ! Mais à certains moments, nous pouvons décider de respirer autrement, et aussi de penser autrement.

SI je reprenais l’exemple du début de cet article, il est question de création d’entreprise. Qu’est-ce qui déterminera l’action finale ? C’est la façon dont la personne est programmée. Par exemple, elle pourrait se dire que cette proposition d’embauche est un SIGNE, et qu’il arrive juste à temps pour l’empêcher de faire une bêtise ! Cela signifie qu’elle est programmée pour donner priorité aux évènements extérieurs plutôt qu’à ses initiatives personnelles. Elle obéit à des PARADIGMES.

Un paradigme est une loi ou un ensemble de lois qui programment notre façon de penser. Nos paradigmes déterminent notre perception de la vie. Ils ont à l’origine de toute prise de décision puisqu’ils créent des pensées spécifiques, qui de fil en aiguille, déterminent les résultats : le choix, le moment de l’exécution, l’art et la manière d’agir, le degré de satisfaction face au résultat… Tout ceci a pour origine vos paradigmes. Ces petits modules préprogrammés qui vous mettent en mode pilote automatique

Voici donc le processus de manifestations dans l’ordre :

Paradigmes —> Pensée —> Sentiment —> Action —> Résultat !

Dans un prochain billet, j’expliquerai en détail le rôle de cette programmation, et son impact sur vos actions (et inactions). Je vous proposerai également une technique, très simple et amusante, pour reprogrammer volontairement certaines choses qui ne vous conviennent pas (ou plus) dans votre programmation actuelle.

Relisez ce message, ce soir avant de dormir (imprimez le), en apprenant par-cœur l’ordre des 5 étapes ci-dessus. La compréhension du PROCESSUS DE MANIFESTATION vous permettra de prendre conscience de vos comportements et de remonter jusqu’à leurs origines. Ceci vous impliquera davantage dans les 4 phases qui mènent au résultat.

Le générique-action : une technique simple à votre portée

Mais avant de vous lancer dans la reprogrammation de vos pensées (ce qui nécessite du temps), vous pouvez agir sur ce qui précède directement l’action : les émotions.

Stéphane SOLOMON

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* PNL : Programmation Neuro-Linguistique. Connaissance et pratiques qui vise à améliorer la communication entre individus et à s’améliorer personnellement.