A vos chèvres !

Pour commencer, je voudrais vous raconter l’histoire préférée de mon père. Et comme je l’ai racontée à ma fille, c’est elle qui va vous la faire (re)découvrir :

La première fois que j’ai entendu cette histoire, la morale que j’en ai tirée était d’ajouter des chèvres dans ma vie, puis de les retirer pour mesurer mon Bonheur sans les chèvres…

Voilà qui démontre que je suis d’une intelligence moyenne.

En sortant de la métaphore, l’enseignement de cette histoire m’amènerait par exemple à demander à mes potes de venir déposer chez moi tous les objets qui ne leur servent à rien, puis de venir les chercher dans 15 jours. Je vais en gagner de l’espace !

Je pourrais adapter l’enseignement au monde virtuel : installer un virus sur mon ordinateur,  vivre le affres liées à cette manœuvre pendant 15 jours, puis acheter un antivirus à 50€, pour supprimer le virus que j’ai moi-même installé. Ensuite, je constaterai que j’ai une sacrée bonne machine et j’arrêterai de me dire qu’il faut que je m’en achète une autre !

En bonus, je me dirai que ces 50€ sont un sacré bon investissement, car ils m’ont permis d’accélérer ma machine, qui devenait de plus en plus lente depuis deux semaines… Et au lieu de m’en acheter une neuve, j’ai réalisé une sacrée économie en lui ajoutant un logiciel accélérateur !

Mais bon, je vous ai dit que j’étais d’une intelligence moyenne… Quand-même ! Je veux bien passer à côté de certaines métaphores, mais de là à perdre 2 semaines et 50€, faut pas pousser !

Je pourrais aussi, en suivant ma conclusion d’homo-sapiens moyen, décider de me disputer avec ma femme (facile ! Après 23 ans de vie commune, je maîtrise beaucoup de techniques) afin de vivre l’enfer conjugal pendant quelques jours, puis je me réconcilierai et Waouw ! Je me rendrai compte à quel point nous nous aimons finalement…

En fait, il suffit d’un peu de créativité pour que cette métaphore impacte tous les domaines : physiques, numériques, sentimentaux, professionnels, spirituels, financiers… Je suis sûr que si nous faisions un atelier créatif, nous pourrions trouver des centaines d’idées pour enfoncer nos têtes sous l’eau, puis après quelque longues secondes en apnée, d’apprécier l’oxygène qui est dans l’air. Enfin, après une profonde réflexion, nous nous rendrions compte que l’oxygène a toujours été là, en abondance, mais incognito… Il a fallu plus d’une expérience pour en prendre conscience… Waouw !

Si je me prête autant à ce jeu d’autodérision, c’est pour partager avec vous le fruit d’une métaphore mal comprise, ou du moins, comprise au premier degré (ce qui n’est pas le but d’une métaphore). Alors à présent que j’ai exploré la surface, que puis-je aller puiser dans la profondeur de cette histoire ? Attention, il est possible que ce que je considère comme «profond», soit pour vous une évidence. Ça voudrait simplement dire que votre intelligence est au dessus de la moyenne.

Programmation mentale

Mon métier m’a amené à beaucoup travailler sur les expressions populaires et sur les anecdotes métaphoriques. Il est clairement établi qu’entre les petites phrases que vous vous répétez régulièrement et les histoires dont vous retenez l’essentiel (la morale), vous programmez des automatismes aussi puissants que ceux qui ont été ancrés suite à une expérience vécue.

L’interprétation d’un dicton, d’une métaphore ou d’un vécu a donc une grande importance dans cette programmation. Cette interprétation est souvent automatique, rapide, évasive… On ne va pas s’appesantir sur une histoire aussi simple. Un sourire suffit ! Et pourtant, que vous le vouliez ou non, cette histoire aura un impact. Peut-être celui que j’ai décrit plus haut, peut-être un autre… Mais si vous  souhaitez qu’elle vous apporte autre chose et que vous êtes d’une intelligence moyenne, vous devrez vous autoriser une chose simple :

Faites suite !

Et si la fin de cette histoire était le début d’une autre histoire ? Et si le but d’une anecdote, quelle qu’elle soit était de vous amener à inventer une suite ? Une suite qui servirait de modèle de programmation volontaire qui mène vers la clarté, et donc vers des actions constructives.

Faire suite ne consiste pas forcément à raconter le deuxième épisode avec des phrases construites ni à faire une deuxième vidéo avec vos enfants. Le processus qui consiste à donner de la hauteur à ce qui entre dans votre esprit peut être très rapide. Aussi rapide que si vous laissez votre inconscient conclure seul. Ma proposition est donc de prendre le contrôle sur cette conclusion, en utilisant votre créativité. pour ça il existe une technique simple : racontez-vous la suite de l’histoire.

Alors voici la suite :


Notre héros rentre donc chez lui sans la chèvre et constate que le temps de l’aller-retour a suffi pour qu’une nouvelle vie puisse se construire dans sa maison. Il s’est encombré d’un poids et vient de s’en soulager. A peine franchit-il le seuil de sa chambre, qu’il heurte quelque chose…

  • Belle ? Se dit-il instinctivement… Mais non, c’est impossible ! Je viens de la rendre au Guide !

Il observe l’objet qu’il vient de heurter : c’est un vieux tabouret qui a perdu son usage, car si la moindre personne s’asseyait dessus, elle tomberait immédiatement. L’un des trois pieds s’est cassé l’année dernière, et il n’a jamais pris le temps de le réparer. Il l’a donc juste rafistolé pour qu’il tienne debout… Désormais, ce tabouret prend de la place : il traîne dans la maison, mais n’a plus aucun usage.

Il décide de s’en débarrasser ! Il ne le jette pas dans la cheminée, car il sait que l’objet peut encore servir à condition d’être réparé. Comme il n’a pas l’intention de le faire, il invite son ami Patrick à manger à la maison, et lui propose, de repartir avec ce tabouret ainsi qu’une demi-douzaine d’autres objets qui ont perdu leur usage et qui prennent de la place pour rien.

Il y a aussi cette armoire qui tient encore debout, mais dans laquelle on n’ose plus mettre la vaisselle de peur que tout s’écroule. Patrick propose de la réparer gratuitement. Les objets qu’il vient de récupérer valent bien ce service. Il démonte l’armoire entièrement et la remonte solidement. Voilà un espace de rangement qui sera pleinement utilisé ! Encore de la place !

L’espace gagné rend l’atmosphère joyeuse, et les deux époux s’aperçoivent que leur relation s’intensifie… Qu’ils retrouvent des sentiments dont ils avaient perdu l’usage. Cette fois ils décident de s’en occuper à deux 😉

C’est ainsi que de découverte en découverte, ils prirent conscience que leur vie était remplie de «chèvres», et que le passage de Belle n’a été qu’un déclencheur qui leur a permis de découvrir tout un troupeau : le Guide n’avait pas pour intention de les encombrer pour leur donner une «sensation de libération» au bout du calvaire, mais de leur faire comprendre qu’en se délestant de choses inutiles régulièrement, progressivement, avec attention, ils pouvaient reprendre leur vie en mains et retrouver eux aussi leur place.


A vous de jouer !

A présent que cette histoire vous a rappelé que vous aviez chez-vous un troupeau de chèvres, je vous propose de vous débarrasser de l’une d’entre-elles. Vos valeurs morales, vos engagements, votre vision du monde demeureront. Notre référence et à sa suite le démontrent : le père de famille n’a pas transformé la chèvre en kebab, il n’a pas jeté le tabouret dans la rue, et il n’a pas donné sa femme à Patrick pour qu’il la rende heureuse… Son monde intérieur lui parle en permanence, et ses actions concrètes sont alignées avec ses valeurs, ses croyances, ses pensées et ses émotions.

Ça nécessite parfois un effort, de l’imagination, de la créativité, et donc un temps de latence… Et alors ? Si à la fin du processus vous passez à l’action et vous obtenez des résultats gagnants, vous avez bien fait de CONCEVOIR avant de REALISER. Mais le but est de réaliser !

Pour y parvenir, autorisez-vous REGULIEREMENT à faire de la place. L’action que je vous propose de faire aujourd’hui est de ce type : rendez une chèvre ! Quelque chose vous encombre ? Donnez-vous de l’espace pour agir ! Et surtout, AGISSEZ, car lorsqu’un espace est disponible et vous ne le remplissez pas sciemment, quelque chose va venir s’y installer automatiquement. Souvent une chèvre…

Je vous rappelle que l’espace n’est pas forcément matériel (tabouret, armoire, etc.), il peut s’agir d’une espace-temps (moins de télévision ou de Facebook), d’un espace de quiétude (changer de banquier s’il vous rend chèvre), d’un espace d’organisation (un nouvelle méthode pour gérer une routine), etc. J’ai failli écrire tout un programme sur les chèvres qui nous encombrent, en explorant un spectre très large (les ruminations quotidiennes, le manque de formation, la fatigue physique, etc.), c’est vous dire tout ce que cette histoire peut vous amener…

J’attends en commentaire, une résolution à chaud, et d’ici demain un témoignage à froid.

(si vous ne lisez pas cet article au moment de sa publication, mais le lendemain ou même quelques jours plus tard, la proposition ci-dessus reste applicable).

A++

Stéphane

27 réflexions au sujet de « A vos chèvres ! »

  1. J’étais tranquillement en train de lire mes e-mails au travail quand j’ai reçu cette anecdote. Comme trop souvent parfois, j’interromps le processus en cours de façon réactive (réflexe, habitude, compulsion, curiosité, serviabilité, sentiment d’utilité…va savoir). J’ai confiance en Stéphane (et suffisamment en moi) alors j’ai pris le temps de la lire.J’ai découvert que la présentation de cette histoire (déjà connue) avait évolué et m’impliquait. A chaud je me dis que le temps que j’occupe mal est ma chèvre. Après avoir lu cette histoire, je décide de faire plus attention à mes POURQUOI et à ma gestion du temps. En effet, malgré time-coach (et plus encore), je continue de me laisser interrompre et de travailler pour les autres sans m’en rendre vraiment compte.
    Voilà
    à vous
    Patrick

    1. La gestion du temps, ça ne s’arrête jamais… Sauf quand le temps s’arrête 😉

      Mais il faut être très poète pour que ça arrive ce genre de truc !

  2. Ca compte si on a fait de la place juste AVANT de recevoir ce billet ? 😉 (synchronicité ?)

    Ayant la tête très très pleine en ce moment, et pouvant difficilement la vider avant la fin de la semaine (grosse échéance), j’ai fait ce matin une pause pour faire un grand ménage dans mon bureau, jeter de la paperasse accumulée, trier, nettoyer à fond, histoire d’avoir une vison physique plus claire pour m’aider à avoir une vision mentale qui le soit autant. Je ne sais pas si l’effet sur le mental va se faire sentir, mais en tous cas c’est agréable et reposant pour les yeux 🙂

    1. J’adore les synchronicités ! Il y a eu une période dans ma vie où j’en ai vécu tellement (parfois cumulées) qu’on m’appelait «Mr Synchronicité» !

      Il y a eu aussi une période où je faisais place nette avant de partir le soir, ce qui était très reposant pour les yeux et donnait envie de travailler chaque matin.

      En ce moment, je suis très motivé, donc si je m’y remettais, ça ne me donnera pas davantage envie de travailler. Par contre, je vais quand-même te suivre, parce que ça pourrait donner autre chose… Quoi ? Je verrai bien 😉

  3. Amusant comme la synchronicité fonctionne !
    Je suis débordée de travail, mais depuis hier je fais quelques pauses pour arranger mon bureau et jeter des brochures, des papiers dont je n’ai plus besoin, j’ai l’impression de mieux respirer ! Je vous laisse en vous disant merci pour l’histoire de la chèvre (que je ne connaissait pas !

  4. L’histoire de la chèvre est fort encourageante, à chaque fois que je la relis, car dans un autre contexte, une autre préoccupation, je vois d’autres chèvres et aussi que certaines dont je voudrais me débarrasser depuis longtemps, sont encore là, ou sont revenues, car j’avais laissé la porte ouverte !

    Ma chèvre actuelle serait de ne pas me bousculer (ou plutôt de ne pas stresser, si je ne me presse pas).

    Donc je continue de faire des listes des tâches à réaliser et je prends le temps pour faire ce qui est nécessaire sans m’inquiéter de l’approche de la « Dead line ».
    Et aussi en essayant de ne pas sauter du coq à l’âne trop souvent dans la journée, pour ne pas avoir encore plus d’animaux dans les pieds !

    Et en parallèle, continuer de faire de la place dans ma tête et mes émotions.
    Ce weekend, je suis allée à un Atelier de Don de Pardon, animé par Olivier Clerc. http://cerclesdepardon.fr/ En à peine 2h30 cela m’a permit de faire un beau nettoyage et donc de la place pour du clair au lieu du foncé (plus lourd et encombrant).

    1. Oh oui ! La vieilles rancœurs et les «inachevés» sont de sacrées chèvres ! Autant que la culpabilité (le pardon permet aussi de se pardonner à soi-même).

      Voilà un bel exemple de chèvre non matérielle, mais sacrément vivante.

      Merci Véronique. Je pense que ça va servir !

      Je ne connaissais pas Olivier CLERC. Il a une bonne tête !
      Tu recommandes l’atelier ?

      1. Oui, je recommande chaudement la participation à un atelier de Don de Pardon, c’est un superbe nettoyage et une libération. De plus de l’avoir pratiqué une fois en groupe, permet de réutiliser « l’outil », tout simplement, chez soi et à n’importe quel moment de notre vie.
        Olivier Clerc est l’auteur entre autre de « La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite » et bien d’autre. Il est aussi un des traducteur des livres de Deepak Chopra, des ouvrages de Don Miguel Ruiz : les Accords Toltèque, …

        1. LES 4 ACCORDS TOLTEQUES Don Miguel Ruiz
          Que votre parole soit impeccable (« ne pas dire de mal » en fait, ni être médisant)
          Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle (humilité en fait)
          Ne faites pas de suppositions (ça ce sont les préjugés, les paradigmes)
          Faites toujours de votre mieux (la dynamique, le changement)

          PAUL SEDIR (Les forces mystiques et la conduite de la vie ), Les Amitiés Spirituelles
          Ne pas attaquer de créature, ni par la pensée, ni par la parole, ni par l’acte, c’est une discipline ardue. Essayez de la suivre une journée; aux efforts qu’elle vous coûtera jugez de l’importance des résultats. Demeurer en paix avec les hommes, les animaux, les plantes, les pierres, les objets, les idées, les événements, le temps, les passions, les anges, les démons et les morts, c’est ne rien leur prendre de plus que ce que la Loi leur commande de nous donner; c’est les recevoir tous avec un sourire; c’est leur offrir ce qui leur fait envie de nous-mêmes. C’est une charité immense, inlassable, très secrète; c’est l’empire sur soi- même le plus constant, le plus immuable, le plus serein; c’est le retour au bercail d’un nombreux troupeau dispersé. C’est un épisode de la bataille cosmique dans le tumulte de laquelle jaillit çà et la, comme l’éclair, la présence ineffable de l’Etre incompréhensible, du grand Ange de la Paix, venu toutefois pour apporter la guerre et allumer dans ce monde un certain feu: Notre Jésus.

          et une piqûre de rappel Dale CARNEGIE

          Devenir une Personne Amicale
          1. Ne critiquez pas, ne condamnez pas, ne vous plaignez pas.
          2. Complimentez honnêtement et sincèrement.
          3. Suscitez un vif désir de faire ce que vous proposez.
          4. Intéressez-vous réellement aux autres.
          5. Ayez le sourire.
          6. Rappelez-vous que le nom d’une personne revêt pour elle une
          grande importance.
          7. Sachez écouter. Encouragez les autres à parler d’eux mêmes.
          8. Parlez à votre interlocuteur de ce qui l’intéresse.
          9. Faites sentir aux autres leur importance et faites le sincèrement.

          Principes Fondamentaux pour Vaincre le Stress
          1. Vivez un jour à la fois.
          2. Dans les situations stressantes :
          a. Envisagez le pire ;
          b. Préparez-vous à accepter le pire ;
          c. Tirez parti du pire.
          3. Rappelez-vous le prix exorbitant que le stress et les soucis peuvent coûter à votre santé.

          Techniques de Base pour Analyser les soucis
          1. Rassemblez tous les faits.
          2. Pesez tous les faits, puis décidez.
          3. La décision prise, agissez !
          4. Notez vos réponses à ces 4 questions clés :
          a. Quel est le problème ?
          b. Quelles sont les causes du problème ?
          c. Quelles sont les solutions possibles ?
          d. Quelle est la meilleure solution ?

          Comment Briser les soucis avant qu’ils ne vous Brisent
          1. Occupez-vous constamment.
          2. Ne vous tracassez pas pour des bagatelles.
          3. Faites le calcul des probabilités pour gérer votre stress.
          4. Acceptez l’inévitable.
          5. Décidez exactement quel degré d’inquiétude une chose peut valoir et refusez de lui en donner davantage.
          6. Ne vous tracassez pas au sujet du passé.

          Forger une Tournure d’Esprit qui vous Apportera Paix et Bonheur
          1. Emplissez-vous l’esprit de pensées de paix, de courage, de santé et d’espoir.
          2. N’essayez jamais de vous venger.
          3. Attendez-vous à l’ingratitude.
          4. Enumérez vos raisons d’être heureux plutôt que vos malheurs.
          5. N’imitez pas les autres.
          6. Tirez parti de vos épreuves.
          7. Créez du bonheur autour de vous.

          Évitez la Fatigue et le Stress, Gardez Energie et Courage
          1. Reposez-vous avant d’être fatigué.
          2. Apprenez à vous détendre au travail.
          3. Apprenez à vous détendre chez vous.
          4. Adoptez ces 4 bonnes habitudes :
          a. Débarrassez votre bureau de tout ce qui ne concerne pas le travail en cours.
          b. Exécutez vos tâches par ordre d’importance.
          c. Résolvez un problème sur le champ si vous avez suffisament d’éléments pour décider.
          d. Apprenez à organiser, à déléguer et à superviser.
          5. Mettez de l’enthousiasme dans votre travail.
          6. Ne redoutez pas l’insomnie.

          Comment Garder votre Sérénité face aux Critiques.
          1. Rappelez-vous qu’une critique injuste cache souvent un compliment.
          2. Faites vraiment de votre mieux.
          3. Analysez vos erreurs et faites votre auto-critique.

  5. -Ah les bureaux !
    Il y a 8 mois j’ai débarrassé mon bureau de tous les documents forts empoussiérés. Comme j’avais un doute sur l’utilité de certains je les ai mis aux archives ; en jurant de m’en débarrasser dans 3 mois si je ne les avais pas repris en mains …..je viens de les jeter. Les chèvres sont souvent attachantes!
    – Si je traite dans la semaine un dossier que je dois finir pour fin février (pas urgent mais important) est-ce que je me débarrasse d’une chèvre qui me préoccupe tous les jours ?

    1. Traiter (au moins) une tâche importante et non urgente par jour, c’est très bon pour la santé.

      Oui, un truc à faire qui revient en mémoire chaque jour est une chèvre. Ca vous colle, ça vous bouscule, ça vous bave dessus !

      Jusqu’à ce qu’elle rejoigne son maître.

      A++

  6. Bonjour Stéphane,

    On peut dire que je viens de vivre une histoire de chèvre….. douloureuse:
    Jeudi dernier en emmenant ma fille au lycée, je lui ai dis: »en ce moment, pour moi tout va bien, je suis en pleine forme, mon entreprise marche bien (je suis artisan dans le bâtiment), j’ai de bons chantiers, des clients sympathiques et mon équipe de salariés fait du bon travail »
    Ce même jour vers 16 heures, suite à une imprudence de ma part avec un outil, je me sectionne un doigt.
    Direction les urgences. Dans un premier temps, j’étais plutôt désespéré des conséquences de cet accident sur le bon fonctionnement de ma boite. Puis, pendant quelques jours, j’ai dû faire face à de violentes douleurs.Enfin, depuis hier, je n’ai presque plus mal.
    Quel soulagement, quel bonheurs de ne pas souffrir, les conséquences sur mon entreprise sont passées au second plan.
    Malgré tout, comme je l’exprime au début de cette histoire, j’adopte une attitude où, entre autre, j’exprime régulièrement ma gratitude et par conséquent, je comprends mal le sens de la mésaventure qui vient de m’arriver. Quelque chose m’échappe???

    1. Bonjour Claude,
      Je ne vois pas cette histoire comme celle d’une chèvre pour ma part : ce n’est pas parce qu’on fait très attention à sa santé physique et mentale qu’on peut éviter toutes les maladies, tous les accidents et encore moins l’issue fatale finale. On peut améliorer la probabilité de ne pas être malade, mais cette probabilité ne tombera jamais à 0. De même on peut éviter beaucoup d’accidents en étant présent à ce qu’on fait, attentif, en n’étant pas dans le stress, dans l’urgence. Mais le risque d’accident ne tombe jamais non plus à 0.
      L’état que tu décris avant cet accident était proche de l’idéal sinon parfait, bravo à toi ! L’accident est arrivé mais ce n’est pas toi qui l’a mis dans ta vie, contrairement à certaines situations que l’on créées, ou qu’on subit sans rien faire pour les changer, que ce soit quelque chose de simple, comme le foutoir dans son bureau, ou de complexe comme un environnement toxique.

      La douleur qui a suivi cet accident est malheureusement normale, les doigts sont faits pour être très sensibles, c’est une de leur fonction essentielle ! Je comprends que tu sois sacrément soulagé que ça se finisse… C’est toujours quand un tout petit bobo parfois sur un doigt se déclenche qu’on se rend compte à quel point chacun des 10 compte !

      L’application la plus stricte de la loi de l’attraction dit que c’est toi qui a provoqué cet accident, que « quelque part » (expression passe partout pseudo psychanalytique qui évite de préciser ce qui est bien souvent impossible à préciser justement !) tu voulais cet accident, que tu en avais « besoin » pour pouvoir prendre de la distance dans ton boulot ou te reposer ou je ne sais quoi.

      Si je suis bien convaincue que ce qui nous arrive ne l’est souvent par hasard, que ce soit des bonnes ou des mauvaises choses, je suis tout au autant convaincue que l’on n’est pas responsable de TOUT ce qui nous arrive. A ce train là les gens qui se trouvent pris dans un tsunami seraient responsables de ce qui leur arrive 🙂

      A toi de savoir dans quelle mesure tu es, ou pas, impliqué dans ce qui t’es arrivé, si tu pouvais facilement l’éviter, ou si c’est un accident qui comme beaucoup d’accident est « très bête ».

  7. Un exemple de chèvre remplacee par une autre : j’étais auparavant atteinte d’une addiction destructive, soignée depuis deux ans maintenant mais qui a laissé un grand vide. Mal préparée, j’ai laissé un nouvel animal entrer dans ma vie, la culpabilité.
    Depuis, et grâce aux programmes de Stéphane entre autres, j’ai viré cette dernière pour la remplacer par la responsabilité et la gratitude.

    Et pour ajouter aux précédents commentaires, au bord de l’essoufflement au travail la semaine passée face à la multiplication des tâches et des échéances, j’ai rangé mon bureau et ai retrouvé la sérénité nécessaire pour continuer !

  8. Pas drôle….
    J’ai tout d’abord trouvée super l’idée de me débarrasser d’une ou deux de mes nombreuses chèvres.
    Les premières qui me sont venues à l’esprit sont des choses agréables que j’aime faire et qui les faisant me détournent de toutes celles que je me sens obligée de faire.
    D’où un mouvement de révolte: pourquoi devrais-je jeter l’agréable pour faire place aux exigences moins séduisantes?

    Alors j’ai cherché s’il y avait des chèvres dans le moins drôle. Eh oui! il y en a!
    Mais le problème est que c’est moi toute seule qui me suis mise dans plusieurs pétrins d’où je ne peux sortir qu’en les menant à terme: je m’y suis engagée!

    Reste à vérifier l’organisation et la gestion du temps. Time Coach comme détecteur de chèvre c’est plutôt bien, mais voilà, les décisions, les résolutions, les engagement faits à moi-même n’y changent rien: je dois passer à l’acte, aux actes, à l’action…
    La boucle est bouclée. De Time Coach à Attraction ++, le seul obstacle c’est moi-même et je ne veux pas me jeter.
    Je suis ma propre chèvre, quelle malchance. Allez-vous me jeter?

  9. Comme d’hab, je rame pour « rattraper le retard », car ma chèvre à moi, c’est mon incapacité à gérer les priorités. J’essaye toujours de dégager « les petits trucs » avant d’attaquer les vrais tâches prioritaires. Ce n’est pas que j’ai peur ou que je redoute ces tâches. Je me dis que si j’élimine les tâches parasites, je pourrais alors me concentrer à fond sur celles qui méritent mon attention… mais pendant ce temps là d’autres chèvres entrent dans la maison et c’est une histoire sans fin. Comment se débarrasser de ce type de chèvre ?? Je cherche. Mais pour le moment, n’ai pas trouvé la solution miracle…

  10. Synchronicité ? attraction ? Cette année, pour les vœux aux équipes et avant que Stéphane ne la remette en lumière, j’ai projeté la vidéo de la chèvre accompagnée de quelques mots et de silence. (est-ce que je te dois des droits d’auteur, des droits de dessinateur à Catalina ou d’Interprète à Levanah?)
    Que de réactions de la part de salariés engagés au quotidien dans l’aide aux personnes et envahis par les demandes externes continues impossibles à satisfaire… mais pas le temps ni le lieu d’approfondir. Je crois que ça méritera un temps spécifique en équipe
    Procrastinateur je suis et la chèvre de la culpabilité est ma compagne. Le ménage du bureau me tente bien pour m’aider à faire le point. Plus que ça, je l’inscrit de suite dans mon agenda.
    Merci

  11. Aujourd’hui, je vais me débarrasser d’une grosse chèvre très désagréable qui me pèse sur les épaules et me bêle dans les oreilles toute la journée en bruit de fond : mal aux trapèzes et aux cervicales. Pour tout vous dire, mon troupeau prend cher en ce moment (je débarrasse ma maison en vue d’un déménagement vers plus petit) c’est la valse des chèvres ! Plus je débarrasse, plus je me libère.
    Une fois le troupeau actuel éradiqué, je pense qu’un autre troupeau remontera à la surface, disons un troupeau de « chèvres des profondeurs » à éradiquer lui aussi pour laisser place aux « chèvres des super-profondeurs » etc.
    Oui, la chèvre est un animal méconnu…

    1. C’est un animal méconnu, et surtout, très attachant.

      Les douleurs chroniques sont des chèvres, et elles sont aussi méconnues par le corps médicale qu’attachantes pour le «souffrant». Et pourtant qu’il est bon, qu’il est doux de remercier une douleur (dans le sens premier, mais aussi dans le sens de l’adieu).

      La médecine traditionnelle vous prescrira principalement des médicament qui permettent d’atténuer la douleur. Au mieux, le médecin vous prescrira de la kiné (il faut prendre !). Mais les meilleures solutions ne sont pas prescrites facilement par les médecins, parce qu’elles ne sont pas remboursées, et ils se font engueuler par les patients. Donc, si vous le pouvez, posez la question avec une certaine ouverture d’esprit, afin que le médecin puisse vous recommander un ostéopathe ou un chiropracteur. Certaines mutuelles acceptent de rembourser jusqu’à 50€ par séance dans la limite de 200€ par an (Waouw ! ;-).

      Autorisez-vous à le faire ! Plus vous serez active, plus ce sera nécessaire, car le coût d’une douleur est extrêmement élevé. Bien plus élevé que la séance à 60 €…Pour votre énergie (et je parle de chose facile à comprendre comme la motivation), une douleur est comparable à un tuyau percé ou à un trou dans une barque.

      Oust la chèvre.

      A++

      Stéphane

      PS : Juste une suggestion : essayez d’utiliser un vocabulaire doux comme «remercier» ou «dire au revoir» ou «rendre» plutôt qu’«éradiquer» une chèvre… Il ne fait pas bon éradiquer nos propres choix. Reconnaissez que c’est un choix, et autorisez-vous d’autres choix en remplacement. C’est la solution «miracle».

      1. Soit, je vais explorer un vocabulaire et un mode de pensée moins radical à l’égard de ces braves bêtes.
        Quant au reste de votre message, pour mes douleurs, je suis allée voir une thérapeute en ayurveda. Approche intéressante.

    2. Il y a parfois des chèvres qui cachent le troupeau. Et c’est en se bucheronnant l’arbre, pour du bois de chauffage heu pardon, en vendant la chèvre que l’on peut voir ce qui nous encombre le paysage et pouvoir arriver à notre prairie dégagée..
      Faut bien commencer, pour avancer vers du dégagé.
      Je me parle à moi même; cela fait 2 ans que je souhaite vider totalement la moitié inhabitée de mon logement pour en faire un appart/hotel qui me procurera des rentrées.
      Je vois le quoi, je connais les comments à ma portée pour faire les transformations, mais je n’arrive pas encore à me défaire de « ce qui pourrait encore servir et que je n’ose jeter, car cela pourrait encore servir » et je ne vois pas que cela me dessert, car je ne peux jouir de mon bien, puisqu’il est encombré.
      Pas après pas, même des petits, me font avancer dans ce sens.
      Courage c’est en train de le faire ! Yes !

  12. Ma chèvre à moi c’est de passer des heures à jouer sur l’ordinateur au lieu de prendre le temps de lire des choses intéressantes ( attraction ++ par exemple) et de me cultiver en me trouvant de magnifiques excuses (besoin de concentration pour lire et pas de lieu pour m’isoler sans avoir des reproches familiaux, besoin de me vider le cerveau après le travail …)
    et elle est très très attachante car je n’arrive pas à imaginer m’en débarrasser sans provoquer un tsunami

  13. Les chèvres sont partout, la preuve : l’autre jour, en cette grande période d’éradication du mon troupeau (ça s’accroche ces petites bêtes là !), je dépanne ma mère de 4 timbres. Ce matin, elle me dit « tiens, je te rend tes timbres ». Dessus, il y a des dessins de chèvres… VDM 😀

  14. Je suis un peu en avance ….ça y est j’ai postulé sur 2 postes en interne de mon administration.
    Le délai est dépassé mais je crois savoir que qu’ils ont du mal à les pourvoir et/ou à les conserver…..je n’ai pas l’ancienneté requise+ délai des candidatures théoriquement dépassé mais j’ose…..!!!

    Je n’ai pas osé postulé de peur de ne pas être à la hauteur pour un poste et peur de l’inconnu pour l’autre poste (chat échaudé craint l’eau froide)….

    Bref, j’ose. On verra bien si je récolte qq chose…..

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