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Semaine consacrée à l’Attitude Attractive

Une chance à saisir (1/2)

Au mois juin dernier, la classe de maternelle de ma fille organisait une sortie au jardin des plantes. La maîtresse m’a demandé si j’étais disponible en tant qu’accompagnateur, et j’ai dit oui !

Le jour J, la maîtresse me confie ma fille ainsi que deux garçons adorables, légèrement excités par la perspective de sortie. Je fais connaissance avec mes protégés, et nous prenons le car direction Vincennes. Je remarque qu’à part moi, il n’y a qu’un seul autre papa (et 6 mamans) qui accompagnent les enfants, et je le regrette un peu… J’entre dans des pensées philosophiques que je vous livrerai volontiers dans un autre article.

***

Après une journée bien remplie, nous reprenons le car pour revenir vers l’école. L’autre papa vient s’asseoir près de moi pour me parler. Il entame le débat :

– Vous savez que vous avez de la chance ?

– Ah oui ! Ça, je le sais ! Mais vous aussi vous avez de la chance : votre fille est très mignonne, très intelligente, espiègle, adorable…

– Je ne parle pas de ça. Bien sûr que nous avons de la chance d’avoir de si merveilleux enfants.

– Ah alors vous parlez de ma femme ?

– Mais non arrêtez ! Je vous parle des enfants que vous avez eus à garder : la maîtresse vous a confié les plus sages ! Dès que vous leur demandiez de se tenir la main, ils le faisaient ! Moi, il fallait que je leur coure après !

– Je ne suis pas sûr qu’il s’agisse de chance.

– Comment ça ?

– Vous avez une fille unique ?

– Oui

– J’ai 5 enfants. J’ai appris à gérer… Alors que pour le moment vous n’avez pas cette expérience. En plus, j’ai eu 2 garçons, donc je sais leur parler. Ce n’est pas du tout la même Energie avec les filles…

– Donc vous ne voulez pas admettre que vous avez de la chance ?

– Si !!! Ma chance, dans ce contexte, c’est d’avoir une famille nombreuse…

– Et vous ne pensez pas que la maîtresse vous a confié les deux crèmes de la classe ?

– C’est possible aussi parce que nous avons sympathisé depuis longtemps. Elle aime mon sens de l’humour, je fais souvent de sorties scolaires, et elle a eu mes 3 filles successivement dans sa classe. Donc elle est peut-être aux petits soins pour moi… Mais même dans ce cas, ma chance tient à la relation qui a permis cette délicate attention.

L’homme semble déçu par mon manque de foi en ma chance. Il entreprend une dernière tentative :

– Il y a un autre truc qui m’a fait penser que vous avez de la chance, et là, vous ne pourrez pas me contredire…

– De quoi s’agit-il ?

– Lorsqu’on lâchait la main des enfants, il fallait continuer à les surveiller, alors qu’ils partaient dans tous les sens. Je reconnais facilement ma fille dans la foule, donc je la repérais rapidement. Mais pour les garçons c’était plus dur ! Il fallait que je me souvienne comment ils étaient habillés et je les confondais avec d’autres… J’étais en panique ! Alors que vous, vous étiez tranquille, et je viens de comprendre pourquoi : ils ont tous les deux la même casquette ! Vous pouviez donc les repérer d’un seul coup d’œil.

Amusé par ce qu’il venait de dire, j’acquiesçais d’un sourire. Il fallait bien se rendre à l’évidence : j’ai eu de la chance ! Ces casquettes m’ont beaucoup aidé. Il y avait seulement deux enfants qui portaient une casquette verte avec un logo identique facilement reconnaissable, et il se trouve justement qu’ils étaient sous ma garde… un sacré coup de bol !

Je réfléchis quelques secondes, puis avec une grande sincérité et un sentiment de plénitude, je réponds au jeune papa impatient de recevoir sa réponse :

– Vous avez raison : j’ai de la chance !

Arrivés près de l’école, nous reprenons une dernière fois les enfants par la main pour les accompagner jusqu’à la classe. Nous sommes juste à l’heure : quelques parents nous attendent pour récupérer leurs chérubins. J’entre dans la classe avec ma fille et ses deux petits copains. L’autre papa en fait autant, reste 2 minutes pour vérifier qu’il n’a rien oublié, et repart avec sa princesse.

Avant de quitter les lieux, il lève les deux pouces qu’il dirige vers moi et me fait un énorme sourire pour me rappeler que j’ai de la chance !

Je lui rends son sourire, puis attendant qu’il soit assez loin, je m’adresse aux deux petits garçons que j’ai accompagnés :

– Luka, Ryan, vos parents vont arriver… Vous pouvez me rendre les casquettes que je vous ai prêtées ce matin !


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Lorsque je raconte cette histoire en conférence ou en formation, après un bon moment à rire de bon cœur avec le public, la même question revient systématiquement :

  • Pourquoi n’avez-vous pas dit à cet homme que ce n’était pas de la chance, et que c’est vous qui avez prêté ces casquettes aux enfants… ?

Ah oui… Pourquoi à votre avis ?

  • Pourquoi l’ai-je laissé partir avec une «fausse croyance» ?
  • Pourquoi ai-je écrit ci-dessus  que je lui ai donné ma réponse «avec une grande sincérité et un sentiment de plénitude» ?

Je vous laisse commenter et éventuellement répondre aux questions.

Je vous raconterai le dénouement après vos interventions, sachant qu’il n’y a pas de réponses idiotes puisque ma question est «Pourquoi à votre avis

En donnant votre avis, votre réponse à cette question sera toujours juste 😉

A++

Stéphane

Une chance à saisir (2/2)

Bravo ! Que de réponses justes à mon interrogation concernant la première partie de cet article… Comme chez Jacques MARTIN, tout le monde a 10 ! C’est à croire que toutes les chances étaient du côté de ceux qui ont répondu ;-). Profitons de ce moment de grâce… C’est tellement rare.

Plus spécifiquement, j’ai vraiment apprécié vos interventions concernant l’attitude de mon interlocuteur et la mienne. Vous avez comparé ses croyances aux miennes, vous avez évoqué ma délicatesse à son égard, vous avez été très constructifs et créatifs… L’évocation concernant le Père-Noël et la petite souris m’ont fait sourire. Le hasard avec un grand D, correspond également avec une belle synchronicité, ce matin.

Je vais vous donner aussi mon avis sur la question, et vous verrez que la plupart des commentateurs sont très proches de mon point de vue. A quelques détails près que je suis seul à connaître (je suis parfois cachottier).

Je vais d’abord répondre à la deuxième question :

  • Pourquoi ai-je écrit que je lui ai donné ma réponse «avec une grande sincérité et un sentiment de plénitude» ?

Pour comprendre la raison, il faut remonter 2 ans en arrière :

Flashback

Cette-fois-ci j’étais de sortie avec ma fille cadette. Il ne s’agissait pas du jardin des plantes, mais d’une balade en forêt. La maîtresse m’a chargé de surveiller ma fille et deux de ses camarades de classe. C’était pratiquement la même configuration.

Coup de bol : les deux camarades de ma fille avaient une casquette bleue foncée, et personne d’autre dans la classe ne portait une casquette de la même couleur. Cette fois je n’y étais pour rien : c’était (selon les croyances) le hasard qui fait bien les choses, un cadeau de l’Univers, un clin d’œil divin… Bref : de la chance pure, telle que la plupart des gens aiment la définir.

Je mesurais clairement l’utilité de ces casquettes, en particuliers lorsque d’autres parents s’exclamaient «Mais où sont-ils passés ?!!». Le mot «utilité» est un peu faible, car une inquiétude peut nous déconnecter de la joie de l’instant présent. Ce jour-là, j’ai pleinement profité de la sortie, car les petites inquiétudes que j’avais de temps en temps étaient de courte durée. Il me suffisait de faire un tour sur moi-même pour constater que les enfants étaient toujours-là.

Je mesurais cette chance avec un sentiment de plénitude

Une chance à saisir

J’ai donc saisi ma chance, en prenant conscience des deux sens du verbe saisir : j’ai attrapé ma chance au vol, et je l’ai comprise : c’était saisissant ! L’idée de reproduire cette chance à volonté m’a alors traversé l’esprit : les casquettes bleues allaient devenir un outil, et les petits tours sur moi-même allaient devenir une technique. C’est une façon de profiter de ma chance. Beaucoup de gens utilisent le mot profiter comme si l’instant était précieux et risquait de s’envoler… Vite ! Il faut en profiter ! Et si le profit pouvait être quelque chose de continu, parce qu’animé d’une volonté ?

La chance qui surprend et qui interpelle apparaît plusieurs fois dans une vie. Pour ne pas la laisser filer, il suffit de continuer à tricoter. Au lieu de la banaliser, je la gratifie, je lui fais honneur, je la commémore…

Quelques jours avant la sortie suivante, je me suis donc rendu au rayon casquettes d’une grande surface pour m’équiper. Lorsque j’ai vu qu’il ne restait plus qu’une seule casquette bleue, je me suis rabattu sur deux casquettes vertes. Avouez que ma capacité d’adaptation est édifiante !

Vous souriez ? Vous n’avez pas idée du nombre de fois où j’ai dû stimuler la capacité d’adaptation de mes clients, dans des situations à peine plus complexes. C’est très étrange, mais certaines personnes se souviennent de moments où elles ont eu de la chance, et lorsque je leur propose de la saisir, elles n’y parviennent pas, souvent à cause d’un petit détail. Elles réagissent comme si j’avais quitté le magasin, furieux de ne pas avoir de chance :

– Zut et re-zut ! Juste le jour où j’en ai besoin, il n’y a plus de casquettes bleues ! C’est la poisse !

La chance n’est pas toujours primaire : mettez un peu de jaune dans votre bleu et d’autres «possibles» apparaîtront. Des «possibles» couleur espoir.

Le QUOI passe toujours avant le COMMENT ! TOUJOURS !!!

La volonté de retrouver le sentiment de plénitude passe avant la couleur des casquettes.

Je vous laisse méditer sur cette citation de moi-même, et je reviens vers la première question :

  • Pourquoi l’ai-je laissé partir avec une «fausse croyance» ?

Echange de cadeaux…

La question est mal posée. C’est même une question piège, car à présent que vous connaissez l’origine de ma technique, cette croyance n’est pas fausse. Elle vient juste conforter l’idée que je suis chanceux :

  • Chanceux d’avoir vécu un moment de grâce sans l’avoir provoqué sciemment. C’est la croyance de mon interlocuteur, et elle est vraie avec deux ans de décalage, mais le souvenir est toujours vif en moi.
  • Chanceux d’avoir su saisir cette chance ! Je sais que je passe régulièrement devant d’autres chances à saisir et que je ne le fais pas. Cette fois, je l’ai fait, et je ressens ce que j’appelle une humble fierté.

Après ce sourire intérieur, mêlé d’une foule de bons sentiments et de pensées agréables, j’ai décidé de faire un cadeau à celui qui venait de m’en faire un : le laisser CROIRE !

Je venais de lui suggérer que lui aussi était chanceux d’être là avec sa fille. Même s’il focalisait sur autre chose, je suis sûr que ma «remarque candide» a fait écho. Ensuite, j’ai évoqué une chance liée à la connaissance à la compétence, au savoir-faire, à la posture… Je me sers de mon expérience de père de famille nombreuse. Là encore, même s’il avait envie de me dire autre chose, je pense l’avoir touché. Je me rapproche de plus en plus de l’expérience des casquettes.

Sans réfuter mes dires, il revient à la charge une troisième fois. Aurais-je pu aller plus loin sans risquer de l’agacer ?

Les croyances qui se construisent sur le tas, sont un peu comme les tours Kapla faites par les enfants de 5 ans… Elles sont en déséquilibre, et peuvent s’écrouler à tout instant. J’ai donc décidé de garder cette pièce. Je pense que j’aurais lâché le morceau s’il n’y avait pas eu une part de vérité dans ce qu’il disait. Mais il avait raison : un jour, j’ai eu cette chance, et elle est devenue atemporelle. Le sentiment de plénitude était à propos. Merci… Je n’irai pas plus loin… Pas aujourd’hui…

La chance circule

Un jour peut-être, lors d’une prochaine sortie, il tirera de son sac à dos deux casquettes pour les prêter aux enfants qu’il accompagnera. Ce jour-là, il sera chanceux++, car se servir de «la chance des autres» est une technique d’excellence. Nous le faisons tous les jours : à chaque fois que nous allumons une lampe électrique, nous nous servons de la chance de Thomas EDISON. Mais nous ne mesurons pas cette chance-là. Nous trouvons normal que la lumière s’allume lorsque nous appuyons sur l’interrupteur. C’est lorsqu’elle ne s’allume pas que nous nous mettons à prendre conscience que pour être éclairé, il faut mettre toutes les chances de son côté.

A++

Stéphane

Attitude Attractive

Dans mon précédent article, je vous ai raconté comment j’ai transformé une poisse en une chance incroyable ! Ou si vous préférez, une galère en opportunité, un problème en solution, etc.

Si on essayait d’observer la scène sous l’angle de la Loi de l’Attraction, voici une interprétation possible :

Préambule attractif

J’ai travaillé plus de 3 jours sur cet e-mailing en faisant attention au moindre détail. Ce qui importait pour moi, c’était de me faire remarquer. Il y avait beaucoup de formateurs actifs, et je devais me distinguer. J’étais tellement obnubilé par cette distinction que j’ai bien réussi mon coup avec cette taxe !

Je vous rappelle que vous pouvez le voir sous l’angle Spirituel ou sous l’angle Psychologique (ou les deux), dans les deux cas, mon action maladroite a créé la distinction. Ce n’est pas si bête d’utiliser une maladresse pour se faire remarquer. Beaucoup de publicitaires utilisent cette technique. D’ailleurs, l’un de mes clients m’a dit lors de notre premier rendez-vous :

  • Si vous l’avez fait exprès, c’est brillant ! Si vous ne l’avez pas fait exprès, c’est encore plus fort !

Où ai-je trouvé mes idées et mon Energie pour réparer le problème dès le lendemain ? Il fallait vraiment que mon focus soit exclusivement réservé à la distinction, dans la continuité des 3 jours.

Pensées attractives

Le deuxième phénomène d’Attraction, je le vois dans ma détresse : j’étais à la fois désespéré et en quête de solution. Toute la matinée j’ai fait face aux appels des prospects mécontents d’avoir payé la surtaxe, et lorsque l’orage est passé, je me suis retrouvé seul devant mon problème. Je me suis fait beaucoup de soucis.

J’ai appris bien plus tard, que se faire des soucis peut être une bonne technique avant de passer à l’action ! Ça peut surprendre, mais Christian GODEFROY, l’un des pionniers du Développement Personnel en France (c’est grâce à sa société d’édition que j’ai connu les premiers livres sur le sujet), recommandait de planifier d’avance une «séquence soucis» de 15 à 20 minutes par jour ! De préférence en début d’après-midi… Le but était de chasser ses soucis le matin en se disant qu’on y pensera toute à l’heure, puis de se vider de tous ses soucis pendant la «séquence soucis», afin de repasser à l’action après…

Psychologiquement, ça se tient : d’une part nous avons besoin de nous plaindre (c’est humain), donc autant le faire en toute conscience plutôt qu’à tout bout de champs, et d’autre part, la distance entre les impossibles et les possibles est beaucoup plus fine qu’elle n’y paraît. Pensez à cette maxime chinoise :

Dans le problème se trouve la solution…

L’expérience le prouve. Et dans mon cas, je pourrais l’expliquer comme ceci : Il est très probable qu’à un moment je me sois dit dans mes ruminations :

  • Il faut que je remonte le temps… mais c’est impossible!
  • Il faut que j’appelle La Poste des deux arrondissements pour négocier un retour du courrier… Mais c’est impossible, les facteurs étaient déjà sur le terrain !
  • Il faut que j’appelle toutes les sociétés de formation pour leur dire de ne pas accepter la lettre… Mais c’est impossible, je n’aurais jamais le temps !
  • Il faut que je trouve un moyen de me faire excuser par 100 clients potentiels… mais c’est impossible, c’est inexcusable !

Sur le dernier point j’avais tort ! Mais le fait d’y avoir pensé, même sous l’angle de l’impossible m’a permis de rester en quête de solutions. Celle-ci m’a donc traversé l’esprit. Il ne restait plus qu’à la rendre possible grâce à l’aide d’un ami.

Amitié attractive

Pour le troisième phénomène d’Attraction, je vais entrer dans l’ésotérique ! Il s’agit de la visite de Manu… Pourquoi est-il monté prendre des nouvelles ? Il aurait pu me téléphoner au lieu de toquer à la porte. Qu’est-ce qui l’a attiré vers ma maison à ce moment-là ? Je n’ai qu’une seule réponse : l’Amitié.

L’Amitié est une valeur morale, et à ce titre, elle se comporte comme un aimant naturel.   J’aime faire l’analogie avec les pensées :

  • Nos valeurs morales sont des aimants naturels
  • Nos pensées sont des électroaimants

Les deux attirent avec plus ou moins de force. L’amitié se renforce naturellement avec le temps, alors que pour penser, surtout de façon constructive, il faut de l’énergie mentale : je peux penser aux possibles comme aux impossibles, je peux penser par analogie, je peux faire des associations d’idée… Tout cela nécessite une activité mentale volontaire. Alors que nos valeur morales, comme l’Amitié, sont ancrées en nous, et nous motivent spontanément.

Manu a ressenti mon appel au secours en passant près de chez moi : je suis seul, tourmenté, bloqué dans mes impossibles, j’ai besoin d’aide ! Où êtes -vous les amis ?

Toc toc toc !

Si l’idée vous dérange, dites-vous qu’il est passé près de chez moi (ça lui arrivait souvent), qu’il a vu de la lumière, et qu’il est entré…

La suite est beaucoup plus facile à comprendre psychologiquement : voyant qu’il ne pouvait me consoler par des banalités, il a utilisé son art, en m’abordant par mon point faible : l’humour ! C’est un ami, il sait ce qui peut me sortir de ma torpeur. Il me fait donc un cadeau anti-défaite, et me laisse méditer dessus.

Communication attractive

Enfin, il reste le plus important… Le résultat : Environ 20 clients, et pas des moindres !

Lorsque j’ai créé mon e-mailing, j’y ai vendu principalement mes compétences et mes connaissances. Je m’attendais à un retour de 7%. Éventuellement 10% en envoyant une relance. Or suite à l’événement, ce qui a été acheté, c’était ma capacité à rebondir, ma volonté de rattraper mon erreur, ma propension à utiliser l’humour, etc.

Les meilleures sociétés de formations ne cherchaient pas de super techniciens maîtrisant 30 logiciels sur le bout des doigts. Elles cherchaient des animateurs de cours, capables d’encadrer des adultes pendant quelques jours, communicant avec aisance, et capables de rebondir en cas de problème technique (il y en avait beaucoup à l’époque).

Les logiciels que je connaissais n’avait pas d’importance sur l’instant. Même si je tentais de me distinguer par le nombre et par la maîtrise de quelques logiciels rares, le contenu de mon premier courrier a complètement été occulté, j’étais devenu «bankable» de par mon Attitude… J’étais recommandable…  Et ce mailing a atteint le score insolent de 20% !

Tous les formateurs que je rencontrais me disaient que je travaillais avec les meilleures sociétés de Paris. Rien d’étonnant vu sous le prisme de l’Attraction : je les ai littéralement attirées en séduisant les meilleurs chefs d’entreprises.

Qu’est-ce qui caractérise un bon chef d’entreprise ? Son Capital de départ ? Sa formation ? Son intelligence ? Rien de tout ça, nous le savons en étudiant les Success-Story de ceux qui sont partis de zéro, avec juste une idée en tête. Ce qu les caractérise, c’est leur Attitude, leur capacité de rebondir, leur Entregent, leur envie irrépressible de faire évoluer le marché et d’innover, leur façon de se distinguer, leur capacité à transmettre leur savoir et de déléguer lorsqu’ils embauchent… Tous ceux qui croient que pour créer sa boite il faut avoir un bon diplôme encadré chez papa et maman et un plan d’épargne monté depuis leur plus tendre enfance, sont dans le faux.

Je ne veux pas dire par là qu’un BAC+5 est une pénalité, mais ce n’est pas ce qui prime. Je connais une multitude de chefs d’entreprises qui gagnent très bien leur vie et qui n’ont pas le BAC. Par contre, ils embauchent des diplômés et ils les font bosser. Des diplômés incapables de boire un Perrier-Menthe avec un investisseur, sans trembler, rougir, bégayer… Pourtant, ils ont eu 18/20 à l’oral !

Répulsion

Il est possible que parmi les prospects qui ont reçu mon cadeau le lendemain de l’incident, un certain nombre ait pensé ceci :

  • Quel charlot ! Il croit qu’il peut m’acheter avec un livre de poche ?
  • Quel escroc ! Il veut me faire croire que son coup n’était pas préparé d’avance, alors qu’il a réagi en moindre 24h ?
  • Quel abruti ! Il a du perdre beaucoup d’argent en offrant des livres à tous ceux qui se sont faits avoir hier…
  • Je me marre ! Non seulement je n’ai pas accepté son courrier hier, mais en plus, il m’offre un cadeau pour s’excuser !
  • Il se venge de La Poste avec son dessin qui n’est même pas drôle ! Mais il est le seul responsable ! Il n’assume pas !
  • Etc.

Et ces gens-là, je ne les ai pas attirés. La Loi de l’Attraction a provoqué une Répulsion ! C’est aussi son rôle, et j’en suis ravi, car je pense que j’aurais eu beaucoup de problèmes avec ces gens-là. En plus, vous savez certainement qu’il est très difficile de se débarrasser de personnes avec qui la relation est établie, alors qu’elle n’apporte rien ni à l’un ni à l’autre.

La Communication que j’ai utilisée m’a permis d’attirer vers moi des personnes qui partageaient mes valeurs, et par la même occasion de mettre hors de mon champ magnétique, des personnes qui avaient la critique facile à mon propos. Avec 20 clients admiratifs, j’avais largement de quoi faire. J’ai même dû embaucher.

Mais ça, c’est une autre histoire.

A++

Stéphane

L’apologie de l’erreur

Voici l’histoire vraie d’une « erreur de débutant », qui aurait pu me coûter ma carrière de formateur. Malgré cette erreur monumentale j’ai pu exercer mon métier pendant plusieurs dizaines d’années auprès de clients très intéressants.

Une erreur peut rapporter gros !

Je venais de m’installer en formateur Freelance, et pour me lancer, j’ai préparé un beau mailing à l’intention de toutes les « bonnes » sociétés de formation parisiennes. A l’époque, il y en avait une bonne centaine.

Il faut bien comprendre que ma lettre ne vendait pas un simple produit. Elle me vendait moi ! Ce qui signifie que la moindre faute d’orthographe, le moindre dérapage de vocabulaire, la moindre incohérence dans mes propos risquait de me mettre hors-jeu. Pour durer dans le métier, un formateur devait multiplier les qualités et les compétences. Une bonne culture générale était de mise, sinon il ne pouvait prétendre encadrer un groupe d’adultes. Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…

Me voici donc face à mes 100 enveloppes à fenêtre, l’adresse est correctement calibrée, la police choisie avec soins, l’enveloppe-réponse et le coupon parfaitement pliés. Mes yeux fatigués d’avoir travaillé plus de 3 nuits sur le contenu de ces courriers pétillaient de joie : le jour J est arrivé ! Il n’y a plus qu’à poster… C’est parti !

Les jeux sont faits, rien en va plus…

Cette nuit là, je me retournais dans mon lit, impatient ! A chaque fois que je m’endormais, je rêvais que le téléphone sonnait sans arrêt. Je me réveillais au moment de décrocher. Puis je me rendormais, et le rêve recommençait…

Mon rêve se réalisa dès 10h00 du matin :

« Allo, ici Forma-plus, nous avons bien reçu votre courrier, que nous avons payé ! Votre enveloppe pèse 22 grammes, alors qu’elle est affranchie au tarif de 20 grammes ! Nous avons dû payer une surtaxe de 5 Francs  au facteur, pour constater qu’au final c’était une pub… »

J’étais sous le choc ! C’est vrai ! Lors de mes tests j’ai utilisé un papier ordinaire de 80 grammes et ce n’est qu’au dernier moment que je l’ai remplacé par un papier filigrané de 90 grammes pour rajouter du charme à mon envoi. Quelle erreur ! Quelle horreur ! Le temps de répondre par un mot d’humour (on fait ce qu’on peut), j’entends le bip du double appel. Je crois que certains cheveux blancs que j’assume aujourd’hui, ont commencé à apparaître à ce moment précis.

Le téléphone sonna une vingtaine de fois dans la matinée… Chaque sonnerie éveillait en moi un sentiment de dégoût. Moi qui étais si sûr de moi la veille, moi qui projetais  une carrière de rêve, je me retrouvais en plein cauchemar. La danse des facteurs suivait son cours, je restais là à regarder dans le vague, impuissant.

J’étais foutu !

Sur mon bureau une dizaine d’exemplaires de  « L’art du temps » (un best-seller de Jean-Louis Servan Schreiber) me narguait : je projetais d’offrir ce livre à chaque décideur qui me donnerait rendez-vous…

Quel rendez-vous ? Quel client ?  Je devenais fou ! J’en voulais aux facteurs, j’en voulais au monde entier ! Comment une chose pareille a pu m’arriver… Pourquoi moi ?! Il va me falloir des mois pour me faire oublier. Il faut que je change de raison sociale,  de logo, d’idées… Toutes ces idées que j’avais trouvées, qui faisaient ma fierté et qui me démarquaient. Je devais tout oublier et reprendre à zéro… A cause de 2 grammes de trop ! 2 grammes !

Manu, mon ami graphiste frappa à ma porte vers 15 heures : « Alors ça se passe comment ? Il plait mon logo ? ». Je fonds en larmes. Je lui explique la situation. Il essaye de trouver les mots, balbutie quelques « c’est pas si grave ! » pour me consoler, et n’y parvenant pas, il prend une feuille et me fait un dessin. Il pose son œuvre près de moi, et s’éclipse en douceur. Je relève la tête quelques minutes plus tard. J’observe son petit cadeau, et j’arrive à décrocher un petit sourire :

C’était une caricature représentant un facteur. Les yeux globuleux, la casquette de travers, le sac rempli de feuilles de cannabis. Il s’adresse au lecteur, d’un air intéressé, une enveloppe à la main : « T’en veux ??? C’est 5 Francs les 2 grammes ! ». Sacré Manu, toujours le mot pour rire !

TILT !

Un frémissement parcourt mon corps pendant une durée infinie… Comme si  la foudre venait de frapper ma tête. Je commence à rire et à gesticuler comme un fou. Le bonheur de la première idée du jour ! J’appelle les Editions Marabout et je demande si je peux acheter 100 exemplaires de « L’art du temps ». Il y en a en stock boulevard Saint Germain. Je fonce ! Au passage je fais 100 photocopies du dessin de Manu et je dévalise le rayon paquets cadeaux de mon supermarché.

Le soir même, aidé de Manu et de 2 autres copains, nous enveloppons les livres. Je m’applique sur chaque ruban… J’y joins une lettre d’excuses ainsi que la caricature du facteur. Le lendemain matin, un ami motard porte les cadeaux à chaque prospect. En une journée, il livre 75% des clients (la plupart des sociétés de formation se trouvaient dans le 8ème et le 9ème arrondissement).

Dès 10 heures le téléphone sonne ! Les félicitations fusent. Certains prospects n’ayant pas été surtaxés m’appellent pour me demander des explications : je fais connaissance, j’ironise, je pactise, je transpire l’enthousiasme…

Cette erreur m’a permis de décrocher 20 clients qui me sont restés fidèles tout au long de ma carrière. Le fait que je rattrape mon erreur en si peu de temps a impressionné les décideurs. Mon dynamisme a complètement occulté l’épisode de la veille. Cet incident aurait pu détruire ma carrière, il l’a déclenchée et accélérée. Je n’ai pas connu les fameux « débuts difficiles » dans ce domaine, et je le dois à une maladresse.

Faites des erreurs ! Je ne dis pas qu’il faut le faire exprès, mais qu’il ne faut pas en avoir peur. La peur de l’erreur nous ralentit dans notre travail en nous rendant perfectionniste à outrance.  Ce perfectionnisme nous fait marcher pas à pas, et comme l’illustre cette histoire nous ne sommes pas à l’abri d’un moment d’égarement… Or une erreur, si elle est vraiment involontaire, est formatrice. Et si on lui donne un sens, elle peut devenir un véritable accélérateur. L’erreur n’est pas une simple source d’Energie, c’est de  l’Energie pure !

Je crois intimement, qu’un mystère, un message caché, se trouve derrière chaque erreur que nous commettons. Spirituel ou Psychologique, il vous appartient de choisir. J’avoue que plus d’étudie la question, moins je ais la différence.

Si nous nous laissons abattre, le message nous échappe et nous gardons un goût amer de l’expérience. Mais en façonnant et en analysant nos erreurs, nous pouvons utiliser son énergie comme un tremplin.

A l’époque, je ne connaissais rien de la Sérendipité  : ni le terme, ni le concept. Mais je lisais beaucoup de livres orientés Développement Personnel, et ça a créé un état d’esprit. Une perception différente des événements, de leur sens et de leur devenir. Ça n’empêche pas  de se morfondre quelques minutes, de se complaire dans une situation de victime, de blâmer le système, etc. Mais après le coup de blues, je me suis autorisé à tilter. Il y avait quelque chose qui bouillonnait en moi et qui voulait réussir malgré «ça»… Quelque chose qui communiquait avec Manu, qui ne pouvant utiliser le verbal, à utilisé son talent, en s’inspirant des circonstances. Il voulait me réconforter par l’humour… Il a fait bien plus : il m’a permis d’attirer des décideurs qui ont le sens de l’humour et de la répartie.

C’est ce que j’appelle un «miracle ordinaire». Le mot «ordinaire» ne réduit pas le miracle, bien au contraire, il désigne le fait que chaque jour, nous sommes capables de les co-créer.

Avez-vous commis des erreurs miraculeuses ? Si oui, faites- le moi savoir. J’aime les miracles ! J’en fais collection, juste par plaisir 😉

A++

Stéphane

Coup de bol !

C’est reparti pour une nouvelle semaine !

Cette fois-ci, nous allons parler d’Attitude. Vous remarquerez que ce mot commence comme Attraction et se termine comme Gratitude… Tout une symbolique…

Le sujet est très vaste, ce qui vous permettra d’échanger à bien des niveaux, car vous avez certainement vécu des évènements où votre Attitude a changé votre Destin (Waouw ! Quelle transition !).

Pour commencer, je vais vous parler d’une expérience psychologiques que j’ai eu la chance de lire dans le magazine «Sélection du Reader’s Digest» dans les années 80 :


Les expérimentateurs accueillent dans une salle, des volontaires qui répondent dans un premier temps à une seule question :

  • Vous considérez-vous comme chanceux / chanceuse ?

On remet ensuite à tout le monde un magazine illustré (dessins et photos), en donnant la même règle du jeu : compter le nombre d’illustrations qui s’y trouvent.

Résultat des courses : plus de 90% des personnes qui s’estimaient chanceuses ont atteint l’objectif en moins de 2 minutes. Quant aux prétendus malchanceux, ils furent à peine 20% à donner la bonne réponse, la plupart d’entre eux a mis plus de 5 minutes à compter, parfois en s’y prenant à 2 fois.


Je précise, car c’est important, que le magazine distribué était exactement le même pour tous, et chacun a compté dans son coin. Il n’y a donc pas eu de stratégie de groupe que les chanceux auraient appliquée, alors que les malchanceux se seraient cantonné à compter en solo. Tout le monde a fait la même chose, au moins jusqu’à la page centrale…

Pourquoi certains se sont arrêtés à la page centrale ? Tout simplement parce que celle-ci contenait un encadré relativement visible :

Arrêtez de compter !
Cette revue contient exactement
164 photos et illustrations !

Les chanceux ont donc vu cette indication pour la plupart, alors que les malchanceux sont passés à côté…

On a pu remarquer également quelques sourires complices dans la salle parmi les premiers à avoir réussi. Comme si le fait d’avoir saisi la même opportunité les unissait davantage : une sorte d’ambiance chanceuse, perceptible uniquement par les chanceux… J’ai remarqué cette attitude «communautaire» (une sorte de fierté) dans beaucoup d’environnements positifs que j’ai initiés ou auxquels j’ai participé. D’ailleurs, dans ce groupe vous avez manifesté à plusieurs reprises le plaisir d’être ensemble, et ce, dès les premiers jours.

Il est à noter également que quelques «malchanceux» ont dit avoir vu l’indication, mais n’ont pas voulu en tenir compte puisque LA REGLE était de compter les images ! Ils ont donc respecté la consigne, alors que les autres ont triché !!! Certains ont quitté les lieux relativement fâchés et aigris, car selon eux, «les gagnants» ne méritaient pas la victoire…

A l’inverse, quelques chanceux ont dit qu’ils SAVAIENT que quelque chose de ce genre se cachait dans l’exercice. Ils ne savaient pas de quoi il s’agissait exactement, mais ils s’attendaient à trouver l’astuce, et ont eu visiblement une bonne intuition.

J’ai failli appeler cette semaine, «La semaine de la chance». Mais je me suis ravisé, car bien souvent la chance est associée au hasard. J’ai donc préféré le mot Attitude, qui provoque la chance, et qui de fil en aiguille, tisse de belles histoires à raconter à nos enfants et nos petits-enfants.

Cet atelier constitue un bon entrainement 😉

Auriez-vous une histoire d’Attitude à me raconter ? Il peut s’agir d’une expérience analogue à celle que je viens de raconter, mais aussi de l’extrait d’un livre que vous avez lu, de l’histoire d’un proche, ou mieux : de votre vécu.

A vos méninges

Stéphane