A l’image de la première semaine, je vous propose à nouveau un remue-méninges créatif. Cette fois-ci nous ne parlerons pas du Destin, mais de la Pensée.
Ce remue-méninges sera légèrement différent du premier, car cette fois, au lieu d’aller chercher dans votre mémoire «quelque chose» qui est en rapport avec la Pensée, je vous propose d’aller choisir des pensées d’autrui.
Voici 5 sites où vous pourrez faire votre pioche :
- www.lesbeauxproverbes.com
- www.dicocitations.com
- www.intoxitation.com
- www.mon-poeme.fr
- evene.lefigaro.fr/citations
Rappelez-vous que la thématique de l’exercice est LA PENSEE. Vous pouvez donc rechercher dans ces sites les mots PENSER, PENSEE, PENSE…
Dans cette profusion de citations, de proverbes de dictons et d’expressions populaires, vous allez faire une petite sélection (3 maximum). Ce qui signifie que même si la pensée n’est pas de vous, il y a quelque chose qui vous appartient : votre choix.
Ce choix n’est pas anodin. Nous en reparlerons…
A++
Stéphane
P.S. : Merci de penser à citer l’auteur
Je pense, donc je suis
(René DESCARTES)
Je panse donc j’essuie
(Le palefrenier)
🙂
Désolé Stéphane, hors sujet, mais celle-là me fait toujours rigoler !!
J’ai aussi fait ce calembour mais je pensais à une infirmière « je panse » les plaies « donc j’essuie » les bobos
désolée mais ça m’a fait rire aussi !!
Là où sont tes pensées, tu es. Veille à ce que tes pensées soient bien là où tu veux être.
(Rabbi NACHMAN DE BRESLAU)
Je pense, donc tu suis
(Pierre DESPROGES)
« Un égoïste, c’est quelqu’un qui ne pense pas à moi » Eugène Labiche
« Je panse donc j’essuie » anonyme improvisé depuis peu
« Je pense donc je suis..pas sûr » mais « le doute m’habite » et « le désir s’accroît quand l’effet se recule » Descarte-Corneille-calembourés par un anonyme depuis peu
anonyme
Mais le dicton qui me poursuit est « une erreur peut être exacte si celui qui l’a commise s’est trompé – Pierre DAC » c’est une pensée aussi
OOps : désolé Patrick, je n’avais pas vu que tu avais cité le même mauvais calembour. Le grands « penseurs » se rencontrent ? 🙂
« Du choc des idées jaillit la lumière ! » Nicolas Boileau..
Il a aussi écrit l’Art Poétique en 1674 :
« Avant donc que d’écrire, apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément. »
… et aussi
« Un sot trouve toujours un plus sot qui l’admire. »
Il faut agir en homme de pensée et penser en homme d’action. – H. Bergson
L’homme n’est rien d’autre que le produit de ses pensées ; il devient ce qu’il pense.
Mahatma Gandhi
La pensée ne commence qu’avec le doute.
Roger Martin du Gard
La pensée est toujours en retard sur le regard, ce qui longtemps nous fit croire qu’une partie du monde nous était cachée. (Edmond Jabès)
Pensez que vous pouvez ou pensez que vous ne pouvez pas, dans les deux cas vous avez raison. (Henry Ford)
Y penser sans cesse ne labourera pas le champ.[ Proverbe irlandais ]
Je ne suis ni mes pensées, ni mes émotions, ni mes perceptions sensorielles, ni mes expériences. Je ne suis pas le contenu de ma vie. Je suis la Vie. Je suis l’espace dans lequel tout se produit. Je suis la conscience. Je suis le Présent. Je Suis.
Eckart Tolle 😉
Pour penser à la table des girafes, il faut avoir un long cou.
Proverbe Federico-africain
j’aime bien
Au fur et à mesure que je modifie mes pensées, le monde autour de moi se transforme.
Louise L. Hay
il suffit parfois de penser pour se croire intelligent
Louise M.
1. Les idées ne sont pas faites pour être pensées mais vécues. (Malraux)
2. Par notre manière de penser et nos attitudes, nous construisons notre bonheur ou notre malheur. (Verlaine)
3. Puisque la pensée n’a pas de limite, c’est que l’homme peut penser et s’enfoncer jusqu’aux confins de l’univers. (Sefer Habaïr)
J’aime
Tes pensées ont fait de toi ce que tu es, et elles feront de toi ce que tu deviendras à partir d’aujourd’hui
Catherine Ponder
Souviens toi que le bonheur dépend non pas de ce que tu es ou de ce que tu possèdes, mais uniquement de ta façon de penser
Dale Carnegie
Lisez, mais pensez ; et ne lisez pas si vous ne voulez pas penser en lisant et penser après avoir lu. A. Rodolphe Vinet
La principale fonction de l’homme n’est pas de manger ; mais de penser. Sans doute qui ne mange pas meurt , mais qui ne pense pas ,rampe et c’est pire. V. Hugo
«Si vous vous endormez en pensant que quelque chose est impossible, vous risquez d’être réveillé par le bruit qu’un autre fera en l’accomplissant» – Jean de La Bruyère
«Ce n’est pas tant l’intervention de nos amis qui nous aide, mais le fait de savoir que nous pourrons toujours compter sur eux» – Épicure
«Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur, c’est tout ! » – Paul Éluard
L’espérance mène plus loin que la crainte.
(Entendu sur France Culture)
la médiocrité n’admet rien de supérieur à elle-même, mais le talent reconnaît instantanément le génie.
(Dans Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle)
Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le communisme, c’est le contraire. (Coluche)
Le processus de la pensée est en majeure partie involontaire, automatique et répétitif chez la plupart des gens. Ce n’est rien d’autre qu’une sorte d’électricité statique mentale qui n’a pas de raison d’être réelle.
A proprement parler, ce n’est pas vous qui pensez, c’est seulement la pensée qui se produit.
L’énoncé disant « Je pense » implique un acte de volonté. Il implique que vous avez votre mot à dire sur le sujet, qu’il y a un choix à faire de votre part. Mais pour la plupart des gens, ce n’est pas ce qui se passe.
« Je pense » est un énoncé qui est aussi faux que « Je digère » ou « Je fais circuler mon sang ». La digestion se produit, la circulation de sang se fait et la pensée se produit aussi.
S’identifier au mental, c’est lui donner de l’énergie. Observer le mental, c’est lui enlever de l’énergie
E.TOLLE
Il sera ma source d’inspiration pour cet article…
Fred, j’aime aussi beaucoup E. Tolle et je pratique. Effectivement on peut se dire que l’intérieur, le corps, les sentiments, les émotions, les sensations font du bruit involontaire comme le mental hors de notre contrôle sauf quand on pense à ce Soi-Univers-Vie-Providence et lorsqu’on se dit « ah je te vois, illusion mentale, chut t’es mort!’. C’est une pensée qui a donné accès à ce pouvoir là. La pensée n’est pas que du mental, c’est une interface entre le bruit intérieur et Toi/Soi. D’ailleurs qu’est-ce qui lit mes paroles là ton « Soi » ou ton mental qui refile des concepts-idées à ton vrai Toi-charité-générosité-Amour ? Comme dans toutes choses c’est bien ET c’est c’est mal, le Soi est au dessus de tout cela et peut même utiliser tous les aspects de nos pensées pour notre bien aussi++
Merci Frédéric et Patrick pour cette longue citation.
Elle m’est très actuelle, depuis quelque temps déjà je considère avec grande attention le rapport que j’entretiens avec mes pensées: celles qui surgissent et me vivent et celles que j’initie, derrière lesquelles JE suis (le Soi de Patrick). La question est : Qui mène ma barque: moi ou ce qui se produit de manière automatique? Suis-je sujet ou objet de ma vie? Quelque soit la réponse, elle fait évoluer.
Bonjour Frédéric
Je suis d’accord sur ce qui concerne le PROCESSUS de penser. C’est pour ça d’ailleurs que la citation « je pense donc je suis » ne me convient pas. Les animaux aussi sont. Pensent-ils au sens où nous l’entendons ici, c’est à dire avec une pensée dirigée ? Vaste débat. Mais en tous cas il sont bel et bien…
En revanche la pensée n’est pas simplement la résultante d’une activité électrique pour moi. Nous faisons la majorité de nos actions sans avoir à y penser, parce que notre cerveau a acquis la compétence de marcher, de conduire, de lire… Mais la pensée dirigée, constructive, c’est tout autre chose non ?
Bonjour Florence. « Je pense donc je suis » répond au vertige métaphysique potentiel dû au questionnement de notre propre existence: est-ce que j’existe vraiment (ou suis-je, par exemple, le fantasme d’une autre entité)? Question que posait déjà Zhuangzi au IVeme siecle avant l’ère chrétienne en ces termes:
« Jadis, Tchouang Tcheou rêva qu’il était un papillon voltigeant et satisfait de son sort et ignorant qu’il était Tcheou lui-même. Brusquement il s’éveilla et s’aperçut qu’il était Tcheou. Il ne sut plus si c’était Tcheou rêvant qu’il était un papillon, ou un papillon rêvant qu’il était Tcheou »
Est-ce que cela peut aider à te réconcilier avec René? 😉
On peut évoquer d’ailleurs une mise en abîme très intéressante du rêve, ou le papillon, au sein même du rêve, rêve qu’il est Tcheou qui s’éveille. et Tcheou s’éveille. Qui est-il?
D’autre part, certains objets – ou sujets – peuvent être, sans pour autant penser, ou en avoir la faculté. Cela reste compatible avec la notion que si je pense, alors je (suis rassuré sur la vérité du fait que) suis.
Bonne journée!
Bonjour José,
Je ne suis pas du tout fâchée avec Descartes 🙂
La question de savoir si je suis le fantasme d’une autre entité est intéressante mais si c’était le cas, cette entité aurait implanté en moi cette question 😉 On peut continuer longtemps avec des poupées russes comme cela, ce que tu évoques très bien avec le papillon qui rêve qu’il est Tcheou (je trouve ça super joli au passage).
En fait la pensée de Descartes est autrement plus complexe bien entendu que cette petite phrase que tout le monde connait.
Ce n’est pas tant (de ce que j’en comprends) la relation de cause à effet : je pense ==> donc ==> je suis, la pensée étant en quelque sorte la preuve de mon existence, qui est importante ici que la juxtaposition je pense, je suis.
« Mais il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé, qui emploie toute son industrie à me tromper toujours. Il n’y a donc point de doute que je suis, s’il me trompe ; et qu’il me trompe tant qu’il voudra il ne saurait jamais faire que je ne sois rien, tant que je penserai être quelque chose. De sorte qu’après y avoir bien pensé, et avoir soigneusement examiné toutes choses, enfin il faut conclure, et tenir pour constant que cette proposition : Je suis, j’existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit. »
Étonnamment Stéphane tu n’as pas mis de like à ma proposition N°3 : « la pensée ne commence qu’avec le doute ». Et pourtant elle est directement dans la pensée de Descartes basée sur le doute méthodique…
Bonjour Florence, bonjour Patrick
nous rentrons là sur le terrain du maître de céans !!!
Je reproduis les terme de E.Tolle ! Je suis bien loin de ce vide intérieur (vacuité)…
Ce que j’aime dans les travaux de Eckart Tolle, c’est la notion de la présence témoin que je retrouve en méditation…et énormément dans mes travaux de développement personnel (Merci Stéphane pour L’étincelle SPARK)
@Florence :une pensée dirigée, constructive, autre chose ? tu veux dire que nous en sommes à un tel stade d’évolution que nous protégeons notre terre mère, que nous aimons tous nos frères (marionnettes et marionnettistes) et cela rien que par la pensée ? Que le PWYW ne fonctionne que par la pensée ?
Bien sûr, j’aiguillonne par mes mots et je comprends le sens que tu veux donner aux tiens. Ils expriment néanmoins un doute (style interrogatif). Il faut dire que pour sortir du bourbier néanderthalien, il a fallu quelques évolutions 😉 Néanmoins, nos émotions dirigent encore bon nombre de nos pensées. La question serait plutôt : qui ou qu’est-ce qui dirige nos émotions ? Qu’est-ce qui nous fait juger le bien et le mal ? C’est tout autre chose, non ?
Et non, Patrick ! Cette pensée n’est pas morte, elle est bien vivante mais observée, aimée et rangée ensuite dans les cases utiles ou inutiles. Les cases utiles de certains nous semblant souvent bien futiles et vice-versa bien entendu 😀
Et si l’action… suivait la pensée ? ou la précédait ? lol
La pensée prendrait un caractère social puisque nous modifierions notre environnement….
Et comme on dit sur l’eau :
– Paré à virer++
– Paré ++ !
Je m’amuse comme toi Frédéric ! Je faisais la distinction entre la pensée rapide (système 1, thinking fast au sens de Daniel Kahneman) et la pensée lente (système 2, thinking slow). Autrement dit entre ce que notre cerveau génère comme « pensées » qui pour revenir à ton premier commentaire ne sont guère plus qu’un arc réflexe qui connecte notre corps (hélas aussi souvent notre langue !!) à notre cerveau, et ce qui relève d’une réflexion consciente, volontaire.
Hélas il ne suffit pas d’avoir une pensée consciente pour que celle-ci soit bénéfique… Ce serait trop beau, et même en cette période de Noël je ne fais pas d’angélisme et je ne pense pas que nous aimons tous nos frères et notre mère la terre par la simple force de notre pensée !
Les pensées dirigées par les émotions relèvent le plus souvent du système 1, intuitif, peu analytique, et très biaisé. Le système 2 n’est évidemment pas exempt d’émotions ou de biais, mais disons que nous pensons en général (à tort !!) faire en sorte que ce ne soit pas le cas pour prendre par exemple une décision réfléchie.
Je sais Stéphane que tu me crois cartésienne jusqu’au bout des ongles. C’est un biais ! La démarche de Descartes est une des bases de la démarche scientifique, parce qu’en posant le doute comme prémisses de la réflexion, elle permet d’établir des « vérités » qui ne soient pas des « tout le monde sait que ». Mais la pensée de Descartes a des limites importantes.
Bergson a dit : « le rire est le propre de l’homme ». C’est joli mais c’est faux. Les grands primates ont le sens de l’humour, de la justice, ils se font des blagues. C’est un peu dans ce sens que le « cogito ergo sum » me dérange : il place l’homme au coeur de l’Univers. Ce qui était parfaitement logique du temps de Descartes comme vision du monde ne me semble plus acceptable aujourd’hui. Je suis choquée depuis longtemps par cette absence de modestie de l’homme qui compare la nature humaine à celle des animaux et en conclut forcément que l’homme est supérieur. Du temps de Descartes on ne se demandait pas si les animaux avaient un âme, la réponse était tellement évidente !
On pense en général que les animaux (mais également les plantes n’est-ce pas Stéphane le penseur appuyé sur son arbre 😉 ) n’ont pas de pensée construite ou en tous cas une très inférieure à la notre, êtres pensants par excellence. Les conséquences peuvent être terribles quand du coup l’homme considère normal d’être le premier prédateur des espaces naturels. Si l’homme était plus admiratif de la nature et moins sur de lui il pourrait apprendre et aimer beaucoup.
Donc oui je pense, oui je suis. Je ne me pose pas vraiment la question de la réalité de mon existence, mais je me pose évidemment la question du pour quoi de mon existence, question centrale s’il en est. D’autres espèces vivantes pensent, existent. Se demandent-elles quel est le but de leur existence ? Mystère…
Tu aurais appelé Attraction++ « je pense donc je suis ++ » que j’aurais participé Stéphane ! Ne serait-ce que pour savoir ce que tu mets derrière ces 5 mots car je crois que chacun y met beaucoup de sous entendus qui ne sont pas nécessairement ceux que l’autre attend. Au plaisir d’en découvrir plus et de me faire surprendre !
J’allais oublier !
Non mais….
MERCI++ Stéphane de nous accueillir sur ton blog pour ce joli remue ménage 😀
Tous ces filtres d’interprétation et de communication dans une même page ! C’est RICHE++
Florence, j’ai de nouveau envie de te répondre – ne prends pas ça pour du harcèlement 🙂
« Le rire est le propre de l’homme » est de Rabelais – c’est en effet un autre temps. Bergson souligne plutôt le rôle du rire, comme « ciment de la société ». Comme une façon de normaliser les comportements. Le rire (des autres vers soi) nous renvoie à la norme.
Je n’écris pas cela pour étaler une culture puisée dans mes anciennes lectures opportunément ravivées par google. Mais plutôt parce que les raisons que tu opposes à Bergson, comme au « je pense donc je suis » de l’ami René, semblent abreuvées à d’autres sources que ce qui les nourrit.
Personnellement, j’aime l’idée que l’homme puisse être au centre de la création – tant qu’il la respecte. L’idée que nous ne soyons pas plus, ou pas mieux que des animaux est potentiellement dangereuse pour notre société. Mais c’est un large sujet.
Le respect de la nature et des animaux est compatible avec l’idée que l’Homme possède une faculté de pensée supérieure, et par là, le fait hériter automatiquement d’une souffrance métaphysique qu’il est seul, parmi les êtres vivants à ressentir. On en revient ici au thème de la pensée, puisque c’est en raison de sa capacité de penser qu’il souffre (et par cette même pensée, il tient la clé de sa guérison – ce qui n’est pas donnée à tous!).
Pour paraphraser Pascal : L’homme est un animal qui rit pour oublier qu’il va mourir. En ce sens, son rire est unique en ce monde.
@José (20h02 ) Je n’ai plus la possibilité technique de te répondre José (limite du système de wordpress je pense) alors je réponds ici, j’espère que tu trouveras le fil. Je ne risque pas de prendre une discussion pour du harcèlement, pas de souci !
Tu as 100% raison « le rire est le propre de l’homme est de Rabelais, pas de Bergson, même si celui-ci a écrit un livre entier sur ce sujet et son rôle social (notamment).
Je n’oppose pas « le rire est le propre de l’homme » avec « je pense donc je suis » ! Si tu as compris cela c’est que je me suis mal exprimée. Ce que j’essaie de souligner c’est que c’est l’homme qui se met lui-même au centre de son univers. Cette position était parfaitement naturelle du temps de Rabelais et de Descartes, avant Darwin, avant les éthologues et ce que nous savons aujourd’hui du comportement des animaux, grands primates en particulier.
L’homme s’approprie trop facilement à mon goût comme lui étant exclusives des capacités telles que la pensée, les émotions ou le rire. Je ne dis évidemment pas qu’il n’a pas ces capacités ! mais je dis que d’autres espèces les ont aussi. Que ce qui nous parait à nous comme étant le summum de ce qui est désirable pourrait apparaitre comme mineur à d’autres espèces valorisant par exemple la survie et le développement de l’espèce plutôt que celle de l’individu.
Tu mets l’homme au centre de la création et je le comprends, même si ce n’est pas ma vision. Je pense que si l’homme ne surestimait pas son importance il se porterait beaucoup mieux, de façon plus respectueuse, plus craintive des conséquences de ses actes, et qu’il réfléchirait à deux fois avant de s’approprier toutes les ressources de la planète (je ne donne pas de leçons ! j’ai une voiture, je me chauffe, je mange plus que ce que je peux cultiver…).
« Le rire est le propre de l’homme » et « je pense donc je suis » sont deux phrase un peu trop « homocentriques » pour mon goût ;).
Nous mettons la Pensée, valeur individuelle s’il en est, au sommet de la pyramide. Nous ne pouvons tout simplement pas concevoir que pour d’autres espèces ce soit d’autres « valeurs » qui le soient, comme la survie de l’espèce par exemple et non celle des individus. Beaucoup d’insectes ont ce type d’organisation sociale. C’est très probable que les fourmis pensent moins que nous. Tout au moins si l’on considère que la richesse de la pensée est directement fonction du nombre de connexions neuronales. Mais en termes de stratégie et d’organisation sociale, elles ont beaucoup à nous apprendre. Je ne cherche pas à faire de hiérarchie, à mettre les uns au dessus des autres et je ne mets certainement pas l’homme seul en haut de la pyramide. Sauf si cette pyramide est celle des responsabilités sur le territoire commun. Oui nous avons plus d’outils, de connaissances, de moyens, que les autres espèces. ca nous donne plus de responsabilités.
Je ne sais pas ce que tu entends pas souffrance métaphysique et comment on pourrait être certain d’être les seuls à ressentir certaines émotions. Je ne ferai pour ma part aucun pari en la matière… Prudence prudence en la matière 😉
Voir la citation de Java plus loin:
«Fais attention à tes pensées; elles deviendront des mots.
Fais attention à tes mots; ils deviendront des actions.
Fais attention à tes actions; elles deviendront des habitudes.
Fais attention à tes habitudes; elles deviendront ta destinée»
Mais ce n’est pas si simple: quand les pensées engendrent des actions, ces dernières à leur tour engendrent des pensées qui engendrent….
Quel bonheur d’être complexe et d’en être conscients ça donne des échanges forts comme chez Stéphane, où nous sommes, mais pas toujours.
Florence est très cartésienne, José :elle ne peut pas être fâchée avec Descartes ;-). Par contre, elle peut faire la moue devant certaines de ses citations. Et «je pense donc je suis» mérite effectivement un cadrage précis, et l’esprit qui la reçoit doit également s’autoriser un recadrage.
Si tu vas rejoindre des gradins de hooligans, et tu cries :
* Je pense donc je suis !
* Je pense donc je suis !
* Je pense donc je suis !
Tu auras peu de chances de te faire entendre… D’ailleurs, même si je répète souvent «expérimentez !», je ne te suggére cette expérience-là.
Par contre, dans le cadre d’un programme sur la loi de l’Attraction, «je pense, donc je suis» est un programme à lui tout seul ! D’ailleurs j’ai failli appeler mon programme «Je pense donc je suis++», mais j’avais trop envie d’avoir Florence avec nous ;-).
A++
Stéphane
Ah, bien – bon oui d’accord alors, hein donc…
Note que je n’ai pas proposé Cogito Ergo Sum comme citation sur la pensée, parce que je trouve cela tellement essentiel, que ça allait pour ainsi dire sans dire…
Ne pas aimer cette citation, c’est tellement déraisonnable, que ça peut même devenir inspirant!
😉
…pour un monde meilleur !
« Si l’action ne soutient pas la pensée, la pensée perd son nerf et sa force s’effrite. » Fredik Cygnaeux
« Rien n’est bon ni mauvais en soi tout dépend de ce que l’on en pense.»
William Shakespeare
«Trop penser à ce que les autres pensent de nous risque de changer ce que nous pensons de nous-mêmes»
Je ne trouve pas chaussure à mon pied dans toutes ces citations mais celle-ci me semble être un bon début:
« Toutes les grandes actions et toutes les grandes pensées ont un commencement dérisoire. »
Albert Camus
Albert CAMUS nous livre là une grande pensée, est-ce pour cette raison que vous l’introduisez de façon dérisoire ?
C’est en effet un bon début Michel 😉
Effectivement le dérisoire n’a pas la place qu’il mérite :)) « Entre le dérisoire et le grandiose, il n’y a même pas l’espace d’un ongle. »
Coule la Seine
[ Fred Vargas ]
Un peu la même idée:
Je n’attends pas que les grandes portes s’ouvrent. J’avance en passant par les petites.
L’homme ne peut découvrir de nouveaux océans tant qu’il n’a pas le courage de perdre de vue la côte – André Gide. (Dans le même genre, j’aime bien l’image des trapézistes qui doivent impérativement quitter une trapèze et se lancer dans le vide pour espérer en atteindre un autre).
Je répète ce qui a été cité plus haut, mais tant pis, j’aime bien:
Pensez que vous pouvez ou pensez que vous ne pouvez pas, dans les deux cas vous avez raison. (Henry Ford)
« Construisez vos propres rêves, ou quelqu’un d’autre va vous embaucher pour construire le sien. » Farrah Gris
«Fais attention à tes pensées; elles deviendront des mots.
Fais attention à tes mots; ils deviendront des actions.
Fais attention à tes actions; elles deviendront des habitudes.
Fais attention à tes habitudes; elles deviendront ta destinée»
Allez ! Un p’tit dernier pour la route !
Penser est-il le propre de l’homme ?
…si penser revient à « être capable d’apprendre par expérience », alors tout être vivant, pour survivre, est obligé de « penser », même si c’est en étalant cet apprentissage sur des générations, grâce à l’évolution darwinienne. Le dualisme est un artefact qui apparaît quand on détache l’état émergent de sa base : l’homme n’est pas plus isolé dans un monde dépourvu de sens que le tourbillon n’est détaché des autres types de courants qui peuplent le fleuve.
L’animisme des Runas n’est pas une croyance irrationnelle, il leur permet de se plonger dans la vaste écologie du « soi » de la forêt, de comprendre comment les autres êtres vivants interprètent le monde, et ainsi de capter une partie de ses richesses. Si nos stratégies peuvent être efficaces, c’est que notre manière de nous représenter le monde, de l’interpréter, émerge de processus semblables qui s’y déroulent…
Pablo Jensen (d’après les travaux de l’anthropologue équatorien Eduardo Kohn, à la suite de son étude des Indiens Runas, dans la forêt amazonienne)
extrait de : http://www.monde-diplomatique.fr/2014/12/JENSEN/51043
J’aime bien celle-ci:
La pensée appartient au monde créé, alors que l’intuition appartient au monde créateur. La première est soumise au temps, la seconde lui échappe. La pensée sert simplement à transmettre ce que l’intuition lui inspire.
Le Cinquième Rêve. Le dauphin, l’homme, l’évolution (1993)
Citations de Patrice Van Eersel
et celle-là:
Ce n’est pas aux enfants d’être transformés par leurs parents, mais aux parents d’être transformés par leur enfants. De vivre l’éclosion de leurs sentiments, d’assister leurs pensées, d’entrer en empathie avec ce qui les traverse et les fonde.
L’Homme expliqué aux femmes (2010)
Citations de Vincent Cespedes
et celle-là encore:
C’est peut-être cela enseigner : en finir avec la pensée magique, faire en sorte que chaque cours sonne l’heure du réveil.
Chagrin d’école (2007)
Citations de Daniel Pennac
et pour finir:
Il est des pensées qui, comme certaines fleurs doivent se respirer lentement, en osant prendre le temps de ralentir le temps.
Pensées tendres à respirer au quotidien (2006)
Citations de Jacques Salomé
« Ainsi toute notre dignité consiste dans la pensée. C’est de là qu’il faut nous relever, non de l’espace et de la durée. Travaillons donc à bien penser. »
Pascal
Je réalise qu’on n’a pas encore cité Pascal, l’auteur des Pensées sur cette page consacrée à la pensée! Peut-être parce que son verbe ne se prête pas à la citation sous forme de slogan. Pour autant, il défend la pensée, et dénonce ce qui nous en éloigne, comme autant d’excuses pour ne pas se consacrer à l’essentiel.
Pascal dénonce le divertissement qui nous évite de penser (il était révolté contre la Télé-réalité, le football et Fbook! 😉 ). Il nous dit que l’ennui est salutaire, parce qu’il nous pousse à nous intéresser à ce que l’activité et le divertissement tentent de nous cacher: nous sommes mortels.
Cela parle sans doute à ceux qui s’intéressent au développement personnel, qui voient l’intérêt de trouver du sens, et du pour-quoi.
«Rien ne vous emprisonne excepté vos pensées. Rien ne vous limite excepté vos peurs. Et rien ne vous contrôle excepté vos croyances» – Marianne Williamson
« La mort ne peut être imaginée, puisqu’elle est absence d’images. Elle ne peut-être pensée, puisqu’elle est absence de pensée. Il faut donc vivre comme si nous étions éternels. »
ANDRE MAUROIS
« Penser, c’est chercher des clairières dans une forêt. »
de Jules Renard
Penser que je suis là ou là, est un petit peu m’y rendre.
(auteur inconnu)
Bonjour,
J’en ai trouvé une qui me plait, elle ne parle pas de pensée mais de vision. Est-ce la même chose ???
«Une vision sans action n’est qu’un rêve. L’action sans la vision mène nulle part. Une vision accompagné de l’action peut changer le monde» – Loren Eiseley
Et puis j’ai vu ça :
« Rien ne se construit sans être, ouvertement ou non, dessiné. »
de Franck Hammoutène
Et celle-là me plait beaucoup :
« La peinture est une poésie muette et la poésie une peinture parlante. »
de Marie-Philippe Commetti
Le lien de cette dernière citation avec la pensée est un questionnement sur les mots. Est-ce que la pensée s’exprime toujours en mot et n’existe t’il pas une autre forme de pensée ?
Et cette dernière citation, qui n’est pas une provocation par rapport au programme mais bien une question (en lien avec la précédente citation)
« Rien de ce qu’il est bon de savoir ne peut être compris avec l’esprit. »
de Woody Allen
Yes !! j’ai trouvé le temps de participer 🙂
à bientôt
Myriam
Bonjour Myriam,
A votre question: « Est-ce que la pensée s’exprime toujours en mot et n’existe t’il pas une autre forme de pensée ? » je peux apporter un petit bout de réponse ou tout au moins des pistes de réflexion.
Pour avoir travaillé longtemps avec des enfants sourds, dont certains l’étaient si profondément qu’ils n’avaient pas de mots à disposition, (je dis bien « pas de mots » et non « pas de langage ») je peux affirmer que ces personnes avaient une pensée organisée. Ils la manifestaient dans leurs comportements, démontrant des anticipations, des intentions, des stratégies élaborées, des évocations (capable de me guider dans un itinéraire complexe par exemple), des souvenirs, des projets, tout cela évocable par le dessin, le mime, et même des manifestations vocaliques personnelles.
Vous pouvez vous surprendre à faire une action pour laquelle vous diriez que vous n’avez pas eu le temps d’y penser, mais c’est parce que l’on confond « penser » et « exprimer sa pensée ».
La pensée est fulgurante, le langage prend du temps, y compris le langage intérieur qui demande à s’élaborer dans l’ordre imposé par la langue que l’on parle.
Vous connaissez aussi l’expérience de chercher le meilleur mot susceptible de refléter votre sentiment, votre impression, votre doute etc. c’est la preuve que votre pensée préexiste à son expression.
Elle peut être globale, informelle, corporelle, viscérale, abstraite, elle prend ses racines dans vos ressentis, votre mode de vie, vos sentiments, vos émotions, vos prises de conscience, votre culture…
Et diriez-vous que les bébés ne pensent pas?
Merci pour votre question, elle est féconde!
Suzanne, quelle belle contribution et superbe témoignage, c’est ce genre d’intervention qui fait de cet auto-coaching une attraction avec le ++
Ces pensées m’ont aussi traversé l’esprit. Quand on est un foetus, on vit on rit, on rêve et les mots, le langage sont absents. Est-ce cela le paradis perdu que nous cherchons toute notre vie, le retour à la source. Jung dit que nous naissons autant avec des instincts et réflexes (respirer, rire, téter, sucer son pouce..) que des archétypes inconscient et communs (collectifs) qui bourgeonneront en rêve et remonteront peut-être un jour jusqu’à notre conscience du tout, du Soi grâce par exemple à une cure d’individuation (seulement 3 ans avec un bon psy Jungien) mais aussi avec l’ouverture du troisième oeil, une montée de la Kundalini ou tout simplement en vivant ce qu’Eckart Tolle décrit (info ou intox?) au début de son livre sur le pouvoir du moment présent. Je m’en fiche si Eckart Tolle est un mystificateur ou s’il est vraiment un nouveau Bouddha ou Jiddu Krishnamurti, sa pratique fait un bien fou et permet de se rapprocher du silence entre les mots, du Soi présent dans le foetus et ce que nous somme vraiment. A force de mettre des mots, des pensées; de simages, des émotions, des sentiments les unes au bout des autres (le 100ieme singe?) , nous composons un poème, une symphonie qui permet à notre être de toucher aux concepts, à l’architecture de l’Univers pour s’émerveiller et de sentir le ++
Bonjour Patrick,
Je me permets une petite note: quand on est un fœtus, les mots sont effectivement absents mais pas le langage, sauf si on limite ce mot à sa forme linguistique. Le langage est l’ex(tériorisation)-pression de soi et même du Soi en l’occurrence.
L’introspection que vous utiliser si bien et à haute fréquence est notre outil d’étude du Soi, n’est-ce pas? J’aimerais créer le terme d’extrospection pour l’étude de ce qui nous affecte venant de notre environnement. Derrière ces deux termes la présence consciente est requise qui nous met à distance de ce que l’on appréhende. C’est différent pour moi de l’observation qui, si l’on n’y prend garde, peut prendre un caractère purement intellectuel.
Dans l’intro et l’extro spection je mets tout Moi dans « l’opération » et j’utilise à plein le pouvoir que l’intuition me donne d’être au contact de la totalité de l’information et de la totalité de ses effets sur moi.
Il me semble que nous sortons un peu du cadre prévu par Stéphane mais après tout ce sont nos pensées que nous exprimons … en auto-coaching !
Qui a dit que Eckart Tolle était un mystificateur???
De toute façon, je m’en fiche aussi et pour la même raison que vous: la quête du « bien fou » justifie sa lecture.
PS: Avez-vous déjà, quelqu’un a-t-il déjà, lu quelque chose de Patrice Van Fersel? (le cinquième rêve, le cercle des anciens, ou autre?) et quelle est votre impression? je ne le connais pas mais j’ai été séduite par une de ses citations, citée plus tôt:
« La pensée appartient au monde créé, alors que l’intuition appartient au monde créateur. La première est soumise au temps, la seconde lui échappe. La pensée sert simplement à transmettre ce que l’intuition lui inspire. »
SI je ne le connaissais pas directement Patrice Van Fersel, en écoutant http://YouTube.com/watch?v=zd5KgMHgFRg avec Marc de Smedt (que je connais, il a été formé par le co-auteur du « Matin des Magiciens », Louis Pauwels qui n’est pas Fulcanelli!). Je réalise que Patrice Van Fersel est journaliste des sujets que j’aime et dont nous débattons ici. Le sens de la Vie, le pourquoi, la spiritualité universelle. Il m’a l’air bien intéressant ! Il a cité Yvon Le Loup, c’est comme Frédéric Lenoir j’aime beaucoup..Pas la peine de regretter les penseurs morts, nous en avons de bien vivants très très intéressants à écouter et, pourquoi pas, avec qui dialoguer un jour. C’est étonnant d’ailleurs que Stéphane n’en ait attiré aucun dans ces Blogs ?
« je n’ai pas de morale, j’ai une éthique »
« Je vous offre une fortune sur un plateau et vous prenez un centime ! ».
Caleb Gattegno
extrait hache-té-té-pé 2points 2points http://www.calebgattegno.org/read-the-gattegno-effect/298-suzanne-lachaise-une-fortune-sur-un-plateau.html
Justement on parle de ça ici, le sens de la vie, l’éthique mais la morale c’est autre chose ! Tout ça c’est de la pensée. Donc en somme, la pensée pour la Vie, c’est comme les 26 lettres de l’alphabet pour le langage, c’est basique. Si on sait ce que signifie le le langage fait de mots, de lettres..alors à quoi correspond le sens de la vie faite d’émotion, d’actions et de pensée-lettre ?
Merci beaucoup Suzanne !
Je me disais bien que j’aurais une réponse, mais comme celle-là !
Je vois ce dont vous parlez, mais curieusement, je « croyais » qu’on appelait pas cela de la pensée.
C’est à dire pour répondre à votre question : personnellement oui je crois que la pensée peut s’exprimer autrement, et notamment artistiquement (pour cela que je disais « une autre forme de pensée » mais en fait c’est peut-être une autre forme d’expression de la pensée). Mais je n’y vois pas le mot pensée appliqué quand cela n’est pas théorisé ou expliqué textuellement. Du coup j’ai toujours eu l’impression de 2 mondes parallèles, le monde « de la pensée » et le monde du ressenti, de l’intuition, et que l’on sent vivre au fond de soit. Dans la mesure où cela n’est pas construit, volontaire, organisé, est-ce de la pensée ?
Bonjour Myriam,
On peut aussi regarder la pensée exprimée ou exprimable comme un aspect communicable mais appauvri de la pensée totale. Appauvri par les limites de la langue. Nous ne pouvons exprimer que ce que son histoire nous a légué. Elle reflète les notions dont quelques-uns ont pris conscience au point de vouloir les nommer.
Par exemple, en français et dans l’héritage cartésien, nous avons une multitude de noms pour les objets mathématiques, en particulier géométriques: de l’hendécagone au rhombe, il y a de quoi décrire des formes!
Les inuits ont plus de 40 mots pour parler de la neige, un seul nous suffit. Les anglophones ne peuvent pas s’exprimer correctement s’ils n’ont pas « have » et « have got » nous faisons avec le seul « avoir ». Les japonais ont des formules de politesse à tiroir et nous considèrent comme des rustres avec nos seuls je vous prie et s’il vous plaît!
Essayons de faire taire votre pensée verbale, nous verrons l’autre, la totale, émerger en silence. D’ailleurs c’est une technique pour faire monter le mot précis dont nous avons besoin pour l’expression fidèle … de notre pensée.
Amitiés
L’interculturalité est riche. Elle m’a énormément interrogé et m’a apporté un recul important sur les codes et coutumes de ma propre culture Merci Suzanne pour cet éclairage.
Namaste
Une vision sans action n’est qu’un rêve. L’action sans la vision mène nul part. Une vision accompagné de l’action peut changer le monde
«Si vous vous endormez en pensant que quelque chose est impossible, vous risquez d’être réveillé par le bruit qu’un autre fera en l’accomplissant»
Quand une envie de penser me prend … je m’assieds dans un coin et j’attends qu’elle passe !
Ou le penseur procrastinien ! 🙂
Dans ce champs très restreint, je laisse la procrastinence et je lui préfère l’incontinence!
Les connexions synaptiques, ça me prend comme une envie de penser. Et quand l’envie me prend, ça devient un besoin, il faut que ça sorte. Je m’isole dans un petit coin, dans la cabane au fond du jardin, derrière un bosquet, dans une forêt, dans ma salle de bains, dans mon salon, même! – et je pense avec volupté et soulagement. Entre nous, il m’arrive même de penser au lit. La rétention cérébrale, l’occlusion neuronale, ça alourdit et ça peut encrasser le système… 😉
François RABELAIS
COURTE
science sans conscience n’est que ruine de l’âme
PLUS LONGUE
Mais par ce que selon les dire du Sage Salomon, Sapience n’entre point en âme malveillante, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme, il te convient servir, aimer et craindre Dieu, et en lui remettre toutes tes pensées et tout ton espoir ; et par une foi charitable, lui être fidèle, en sorte que jamais tu ne t’en écartes par péché.
Mon tiercé gagnant :
«Innover, ce n’est pas avoir une nouvelle idée, mais arrêter d’avoir une vieille idée !» – Edwin Herbert Land
De Matthieu Ricard
« Le bonheur est une manière d’être, or les manières s’apprennent. »
«Laissez votre passion vous mener à votre profession» – Oprah Winfrey
Profitez bien de vos dernières heures de 2014 et vive 2015!
Bertrand.
Woaw Bravo quelle originalité dans ce choix Bertrand ! Tu ne pourrais pas nous en sortir une de ton cru pour nous épater ?
Bon réveillon
et comme je l’ai déjà écrit dans ces pages :
Bon âne né
Bonne sans thé
Le nous vêlant..oh la vache !
Le rêve : ayons de la joie 😉
A+ de blagues !
Ami Calmant
Ce sont vos modes de pensées qui décident si vous allez réussir ou échouer.
Henry Ford
Notre tête est ronde pour permettre à la pensée de changer de direction
Francis Picabia
Les idées ne sont pas faites pour être pensées mais vécues.
André Malraux
Mission accomplie…
« La liberté, c’est de n’arriver jamais à l’heure. » Alfred Jarry
« Dans un temple, tout devrait être sérieux sauf l’objet du culte. » Oscar Wilde
« La gratitude est une maladie du chien non-transmissible à l’homme. » Antoine Bernheim
Bonjour,
2 citations tronquées pour me plaire :
Pendant que certains se posent, se reposent d’une rude journée, d’autres se posent […] mille et une questions […]. Je suis de ceux-eux-ci, les libres-penseurs […]
Jah Olela Wembo
Rongeur des mots. 2014
À quoi penses-tu ? Je pense au […] baiser que je te donnerai.
Paul Eluard
Et puis j’ai bien aimé celles-ci… En toute simplicité…
C’est une bonne idée, je n’y avais pas pensé.
Edouard Balladur
J’aime penser que la lune est là même si je ne la regarde pas.
Albert Einstein
Une dame disait un jour devant moi, d’elle-même, comme la chose la plus naturelle du monde : «Je ne pense jamais, cela me fatigue ; ou, si je pense, je ne pense à rien.»
Georges Courteline
« Une pensée, et l’immensité est emplie »
William Blake
« Sans la pensée et le savoir, la décision est orpheline »
Robert Sabatier
« Les penseurs ne connaissent la solitude qu’à demi »
Anne Barratin
L’enfant qui ne sait pas jouer, deviendra un adulte qui ne saura pas penser
« Ce que les autres pensent de toi ne te regarde pas, c’est leur problème, pas le tien. »
Citation de Gérard Briffoteaux ; Pensées (2014)
Etudier sans penser est vain mais penser sans étudier est dangereux
Confucius
« Penser n’est jamais qu’une manière un peu austère de raconter. »
Citation de Christian Bobin ; Autoportrait au radiateur (2000)
Miguel de Unamuno :
« Penser, c’est parler avec soi-même. »