En début d’année, je me suis équipé d’un nouvel outil informatique, qui me permet d’animer des webinaires (séminaires en ligne). J’ai fait quelques tests avec 5 amis et collaborateurs, puis j’ai décidé d’animer une session grandeurs nature le dimanche 3 février 2015. L’enjeu était important parce que grâce à cette nouvelle solution logicielle, j’étais censé pouvoir accueillir des centaines de personnes dans une même session. De quoi relancer mon activité en ligne avec de nouveaux programmes (jusque-là, les outils que je connaissais étaient soit trop coûteux, soit très limités).
Qu’en est-il vraiment après cette première expérience ? je vais vous l’exposer sous deux angles :
La cata !
Le logiciel ne fut pas à la hauteur des promesses. A mesure que je le testais je m’en rendais compte, et je commençais à angoisser ! 2 heures avant le début de la session, j’apprends que seules les personnes qui ont un compte Google+ pourront activer leur webcam et leur micro pour un direct. Les autres seront en mode réception seulement, avec un «léger différé» de 90 secondes. Ils ne pourront communiquer que par écrit (par tchat). Je peste contre mes 5 testeurs qui ne m’ont pas averti des prérequis lors des tests. Je ne peux pas obliger mes participants à créer un compte Google ! Je cherche une solution, et je me lance in-extrémis dans la création de comptes génériques. Comptes que j’espérais distribuer aux participants en début de session pour les effacer à la fin.
Tu parles ! En pratique, personne n’en a voulu ! Ça se prépare à l’avance ce genre de choses… Le webinaire commence : seuls ceux qui ont un compte Google + peuvent participer activement au webinaire. Les autres sont spectateurs. J’ai donc perdu une heure (avant la session) pour rien, et j’ai aussi perdu 30 précieuses minutes au début du webinaire à essayer de convaincre tout le monde de rejoindre le direct…
Nous entrons dans le vif du sujet avec 30 minutes de retard. Sur 6 personnes inscrites, j’ai seulement 4 participants, les deux autres restent spectatrices. Mais ce n’est pas tout : ma machine plante au bout de 20 minutes ! Heureusement, elle redémarre assez rapidement. Problème : après le premier plantage, ma fenêtre de «tchat» a disparu, et je n’ai plus la possibilité de communiquer par écrit avec les deux spectatrices. Je sais qu’elles me regardent mais je ne peux répondre à leurs questions. Je me résous à interagir uniquement avec les 4 participants présents en vidéo.
Le plantage se répète 5 fois ! Ma machine ne semble pas supporter la charge, et je dois redémarrer ! A chaque fois je risque de perdre tout le monde… Par miracle, personne n’est parti.
Une fois la session terminée, je revisionne les temps-forts du webinaire (il y a quand-même eu du contenu), et je m’aperçois que 70% du temps, je regardais vers le bas. En effet, j’ai posé l’écran devant moi à hauteur de hanche, alors que ma webcam était placée plus loin, à hauteur de tête. Comme je regardais mes participants s’exprimer sur l’écran je ne regardais pas la caméra… Erreur de débutant ! Je ne suis pourtant pas un débutant !
Le webinaire a duré plus de 3h20, dont au moins 1h15 consacrée aux problèmes techniques !
Voilà… Résultat catastrophique ! Je voulais vous en faire part, et m’excuser auprès des participants de cette première session. En particulier Silvy et Claire qui ont été exclues de mon champ de vision au bout de 50 minutes (dont 30 réservées à la technique).
Ça craint du boudin pour la prochaine ! Je tiens à vous prévenir d’avance, car j’ai commis l’erreur de communiquer massivement et vous serez plus nombreux ! Que de problèmes en perspectives..
A moins que… Bon essayons de le voir autrement :
Ma première expérience avec Webinar JAM !
J’ai entendu parler de cette solution logicielle il y a environ 3 mois. Le système est bien ficelé car il intègre toute la chaine, de l’inscription des participants aux technologies nécessaires pour un direct-live, en passant par le paiement (pour les webinaires payants). Il y a même une option «replay» que l’on peut activer ou désactiver juste en cochant une case… Le temps de préparation d’un webinaire est inférieur à une heure et se fait dans un seul environnement très facile à paramétrer. Les auteurs de la solution n’ont pas démarré de zéro : ils ont intégré des standards du marché grand public, comme Google+, Youtube et Paypal.
Avec la procédure que j’utilisais auparavant, il fallait une journée entière pour préparer un webinaire et 6 logiciels différents pour créer quelque chose de transparent pour l’utilisateur final. Transparence relative, car l’un de ces 6 logiciels devait être installé sur le poste des participants, ce qui refroidissait 50% des particuliers et 80% des professionnels. Sans oublier les incompatibilités entre Mac et PC, et les demandes (de plus ne plus légitimes) de suivre les évènements sur un appareil mobile…
Un compte Google+ peut être créé (gratuitement) en 5 à 10 minutes. Mes 5 testeurs ont considéré ce préalable comme un détail technique sans importance. Je me suis donc trouvé dans l’embarras deux heures avant le début de la session. Pour faire face, j’ai créé des comptes à la volée (avec des noms d’animaux pour le fun), mais l’opération s’est avérée inutile pour des raisons que je connaissais déjà : 2 utilisateurs sur 3 se méfient des aspects techniques, même lorsqu’ils sont proposés par une personne de confiance.
Ceci-dit, malgré cet imprévu, 4 participants sur 6 m’ont rejoint quelques minutes après les explications. 2 personnes avaient déjà un compte Google+, les deux autres avaient un compte Gmail, et ont juste eu besoin d’accepter l’activation d’une extension. Quant aux deux participantes qui n’étaient pas prédisposées à nous rejoindre, elles ont pu nous suivre en «léger différé» grâce à un flux Youtube. C’est très appréciable comme solution, car jusqu’à présent aucun autre logiciel que j’ai utilisé ne m’a permis de se rabattre sur un plan B !
Plan B qui pourrait être considéré comme un plan A dans le cas de grands séminaires, car il est évident qu’on ne peut pas animer un direct avec 100 personnes qui peuvent prendre la parole à tout instant… Même avec 4 c’était parfois «Rock’n’roll». Pour les gros webinaires, c’est donc bien la solution du «léger différé» sur Youtube qui aura la primeur, car elle permet d’éviter les interventions orales en plein exposé. Sachant que lorsque ce sera le moment, je pourrai inviter une dizaine de personnes à une session de questions/réponses.
J’ai donc en mains un excellent système pour une diffusion de masse : des centaines de personnes peuvent suivre l’émission, pendant que je prends en direct certains d’entre eux (jusqu’à 10 en simultané)… Extraordinaire ! Ca répond largement aux besoins.
Cependant j’ai planté 5 fois ! Les participants se sont donc retrouvés sans animateur. La première fois j’ai eu peur de ne pas les retrouver, mais lorsque je suis revenu, tout le monde était là, fidèle au poste. Je les ai surpris en train de papoter, de s’entraider, de proposer des conseils de lecture, de nouer des liens… Ces plantages étaient désagréables techniquement parlant, mais ils m’ont permis de me souvenir qu’il est bon de se retrouver entre élèves, loin du «prof». Ces incidents répétés me donnent une idée : je vais m’éclipser pendant une pause volontaire de quelques minutes lors de la prochaine session, pour laisser les élèves parler. De toute façon, s’ils disent du mal de moi, je le saurai grâce au REPLAY ;-).
5 plantages pour trouver une idée… Vous me direz que c’est un peu beaucoup ! Mais je vous rappellerai que j’ai une intelligence moyenne, et que ça ne percute pas toujours du premier coup… Pour transformer une galère en cadeau, 5 répétitions, pour moi, c’est bien ! Mon univers doit le savoir…
Je me demande combien de temps j’aurais mis à comprendre tout ça s’il n’y avait pas eu toutes ces «galères» et ces erreurs de débutant. C’est pourquoi j’aimerais remercier chaleureusement les 6 personnes qui se sont inscrites à la première session, et qui ont accepté d’en vivre les affres avec patience, voire avec bienveillance. En particulier Silvy et Claire qui m’ont permis de mieux comprendre le véritable intérêt du produit.
J’ai également constaté en regardant le replay, que je ne peux pas parler avec une personne sans la regarder : donc au lieu de regarder la caméra, je regardais l’écran… Or en plaçant l’écran et la caméra dans deux endroits différents, mon interlocuteur ne peut pas savoir que je le regarde dans les yeux ! Je n’en ai jamais pris conscience auparavant, car il n’y avait pas de REPLAY. Encore un outil génial pour s’autoévaluer ! Je vais faire bosser Patrick (ou mon beau-père qui est également bricoleur), pour que ma caméra et mon écran soient placés au même niveau.
Enfin, une idée qui m’est venue en écrivant cet article : je pense que pour les webinaires de grande envergure, je devrai prendre un assistant technique qui se chargera d’éteindre les micros des participants lorsque je suis en plein exposé. Il pourra aussi faire quelques zooms, projeter des images ou des diapos pendant que je décris certains processus, et me poser vocalement les questions envoyées par écrit. Ceci me permettra d’avoir les mains libres, et de mieux me concentrer sur le contenu plutôt que sur la technique.
La semaine des résultats
Vous avez compris que je vous exposais-là deux interprétations différentes des mêmes faits. J’ai dit la même chose, mais comme s’il s’agissait de deux personnes différentes, qui n’ont pas vu du tout le même RESULTAT.
Ce qui signifie que du point de vue de la Loi de l’Attraction, de même que vous pouvez choisir vos pensées, vos émotions et vos actions, vous pouvez choisir vos résultats , et ce, quels que soient les faits. Ca vous paraît étrange ? En réalité ça va beaucoup plus loin que ça… J’aurai l’occasion de développer ça avec vous.
Ces deux interprétations sont donc des RESULTATS d’une action. Mais comment créer les deux ? Laquelle choisir ? Sur quel pied danser ? C’est quand-même spécial cette ambivalence !
Comment faire abstraction du sentiment de frustration face à une situation qui nous dépasse, truffée d’impondérables si délicats à démêler… Et surtout, comment se redresser au point d’être impatient de recommencer avec des idées plein la tête ?
Il y a plusieurs secrets dans cette attitude. Si vous voulez commenter cet article pour repérer des pistes et en révéler quelques-uns, il y a de quoi construire de jolies choses. Je suis même sûr (les précédentes expériences l’ont prouvé) que vous avez lu dans mes propos, des choses que je n’ai même pas écrites…
En attendant, je vous laisse une citation que mon grand frère m’a donnée toute à l’heure, alors que nous déjeunions ensemble :
Il n’y a pas d’effets sans causes, comme il n’y a pas de causes sans effets !
Comment savait-il que j’étais en pleine écriture de cet article, et que j’allais avoir besoin de ce genre de maxime pour le conclure ?
Ce doit être le côté «mystique» de la Loi de l’Attraction. Le fameux «ou presque» de mon sous-titre 😉
Allez ! C’est à vous !
A++
Stéphane