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La semaine des Résultats

Ça fait partie de l’Histoire

Lisez-vous des «success-stories» ? Ces histoires qui relatent le parcours de personnages célèbres sont parsemées de «points morts» qui jalonnent le chemin des inspirateurs. On pourrait se demander pourquoi les conteurs en font état ? A quoi ça peut bien servir de raconter ses échecs et ses états-d’âme, ne peut-on pas rester positifs tout au long du parcours ?

Il y a une raison existentielle : les échecs font partie de l’Histoire… La grande Histoire !

Regardez les vidéos TEDx ! Tous ces conférenciers qui viennent raconter leur Histoire ont un point commun : ils n’ont pas arrêté d’échouer. Autrement dit, ils ne se sont pas arrêtés au premier échec, ni au deuxième, ni au troisième… Ils vous racontent leurs échecs successifs avec humour et autodérision. Parfois, ils relatent avec le sourire une mésaventure qui les a mis à terre ! Ils ont des pépites de joie dans les yeux alors qu’ils décrivent un naufrage… C’est sacrément ambivalent. Sont-il schizo ? Non ! S’ils sourient, c’est parce qu’ils connaissent la fin de l’Histoire. D’ailleurs le public la connaît aussi d’une certaine manière, il est là pour la fin, mais pour rien au monde ile ne raterait le parcours…

Ca fait partie de l’Histoire !

Mes premiers webinaires, aussi catastrophiques soient-ils, font partie de l’Histoire. Si je réussissais tout ce que j’entreprenais du premier coup, serais-je inspirant ? Pourrais-je ressentir de l’empathie positive lorsque mes clients décrivent leurs difficultés ? Pourrais-je les motiver ? Mes problèmes techniques et mes blocages psychologiques font partie de l’Histoire. Un jour je la raconterai à des gens qui se sentent mal à l’aise devant une caméra comment j’ai fait pour surmonter ça. Ils pourront me «dupliquer» en utilisant les mêmes COMMENT que moi.

Mais le summum de la duplication, c’est celle du QUOI et non celle du COMMENT. Mon Histoire de webinaires et de vidéos pourrait aider des inventeurs qui n’osent pas passer des concours à se présenter partout où on les attend (parfois au tournant). Elle pourrait aider des étudiants à préparer leur oral du bac. Elle pourrait aider un comédien qui ne jure que par le théâtre à s’autoriser à faire du cinéma. Toutes ces personnes s’autoriseront à s’inspirer de mon histoire pour écrire la leur, en retenant la trame du parcours et l’état d’esprit qui mène au résultat.

J’utilise mon actualité récente pour expliquer le principe, mais ce processus d’identification est valable quel que soit le personnage. Certes chaque parcours est unique, mais nous avons des traits de caractère communs. Lorsqu’un enfant pleure suie à une chute, nous ressentons de l’empathie. Nous savons ce qu’il vient de vivre, et nous sommes prêts à sécher ses larmes. Pourtant, il y a belle lurette que nous ne sommes pas tombés ainsi.

L’empathie du gagnant

Demandez à 5 personnes autour de vous de définir l’empathie avec leurs mots, et au moins 4 relateront un sentiment de tristesse ou de désarroi en connexion avec une autre personne… Pourtant, l’empathie n’est pas forcément triste. Elle consiste à ressentir temporairement la même émotion qu’une personne qui s’émeut en votre présence.

Si vous aimez Rafaël Nadal, en le voyant gagner sa balle de match, sauter de joie et se précipiter vers son adversaire pour lui serrer la main, vous ressentez une empathie positive, joyeuse, électrique… Il a gagné, Youpi !

C’est de l’empathie aussi.

En 1998, des millions de personnes ont hurlé dans les rues de France «On a gagné ! On a gagné !! On a gagné !!!». Je n’ai vu que 11 joueurs sur le terrain.  Pourtant, ils étaient des millions à avoir gagné… Quand on y pense, c’est quasi-mystique : une véritable connexion mentale entre les êtres, dont le principal canal est l’émotion, quelle qu’elle soit. Ca fait partie des choses qu’on constate, qu’on analyse, qu’on commente, mais qu’on ne peut pas expliquer. C’est comme la vie !

Puisque cette empathie du gagnant existe (même si la plupart des gens ne l’appellent pas comme ça), je vous invite à la provoquer en vous, en lisant des histoires ou en regardant des films qui vous font cet l’effet. L’une des raisons du succès de «Rocky», et en particulier de «Rocky II», c’est cette longue préparation sertie de souffrances diverses qui se termine par la gloire. J’étais au lycée à l’époque où la cassette vidéo est sorite, et dans ma classe, tout élève qui obtenait une bonne note lorsque les professeurs rendaient les copie, criait «Adrianne… J’ai gagné !» avec une voix rauque et la bouche tordue…

Certains professeurs souriaient d’autre hochaient la tête.

Ne sous-estimez pas la puissance cette identification. SI vous n’aimez pas Rocky, vous avez une multitude d’autres choix (que vous pouvez donner en commentaire pour proposer des ressources aux autres lecteurs). L’empathie du gagnant est un véritable outil : ainsi lorsque vous vivez un échec, et même plusieurs, vous pouvez vous souvenir des personnages qui vous inspirent et qui ont vécu la même débâcle avant la victoire.

La Grande Histoire est belle, au bout du chemin, parce que tout ce qui en fait partie nous y prépare.

«Ca fait partie de l’Histoire» est aussi un excellent mantra lors des petites déceptions, et parfois des grandes. C’est une façon d’observer votre «mauvais» résultat comme un jalon qui mène vers la victoire.

D’ailleurs, lorsque vous raconterez l’Histoire à vos petits enfants, ce moment-là sera incontournable. Pensez-y la prochaine fois : ça fait partie de l’Histoire.

A++

Stéphane SOLOMON

 

Ça aussi c’est pour mon bien

Dans mon article «compte-rendu», je vous ai fait part du résultat d’une première expérience sous deux angles : le premier angle décrivait une catastrophe, le deuxième faisait état de débuts prometteurs. En théorie, il faut être au moins deux pour pouvoir alimenter des idées contraires (ou qui semblent l’être). En commentant mes propos, j’ai utilisé le mot AMBIVALENCE. Voyons de quoi il s’agit, et surtout, en quoi l’ambivalence peut vous être utile.

Ambi-Valence

En décomposant le terme, on obtient AMBI et VALENCE. Le préfixe AMBI signifie les deux à la fois (un ambidextre est à la fois gaucher et droitier). Le mot VALENCE est plus complexe. Vous pouvez vous référer à Wikipédia et à Google pour approfondir le sujet. Pour ma part, je vais simplifier le sujet pour rester dans notre cadre :

Le mot VALENCE désigne la «qualité» d’une chose soumise à votre perception. Cette «qualité», si on devait la simplifier pour la ramener à quelque chose de binaire, s’exprimerait sous l’une de ces formes :

  • C’est BIEN !

ou

  • C’est MAL !

Mais la valence n’est pas binaire puisqu’elle est soumise à la complexité humaine. C’est un concept extrêmement complexe qui tient compte de vos croyances, vos valeurs, vos jugements, vos réflexions, votre éducation, vos expériences, vos émotions… La somme de tout ça ne s’exprime pas de façon philosophique («bien» ou «mal»), mais sous forme de «bien-être» ou de «mal-être».

La valence est donc le produit de tout ce qui vous habite et qui vous mène vers un état émotionnel.

Pour en revenir à l’AMBIvalence, elle désigne une attitude qui vous mène à percevoir dans une chose précise, à la fois du bien ou du mal. Au-delà du jugement, vous ressentez à la fois du bien-être et du mal-être (que ce soit par la pensée ou par l’action).

Voici quelques expressions que nous utilisons dans un état ambivalent :

  • C’est un mal pour un bien
  • J’ai un sentiment mitigé
  • Le malheur des uns fait le bonheur des autres
  • Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire (Voltaire)
  • Je ne partage pas vos croyances, mais l’enthousiasme avec lequel vous les exprimez m’inspire…

Si vous voulez poursuivre cette énumération dans les commentaires, ça pourrait être très utile à tout le monde (je ne vais pas faire tout le boulot : c’est un coaching, pas une formation). Les expressions comme «nager entre deux eaux» et «avoir le cul entre deux chaises» ne sont pas ambivalentes, car leur but est d’éviter l’engagement. Il n’y a pas de bien-être ou de mal-être, sauf peut-être celui lié à l’indécision.

Idem pour cette perle de Coluche :

Je ne suis ni pour, ni contre… bien au contraire !

Tous schizophrènes !

Le mot «ambivalence» fait partie des nombreux termes inventés par le psychiatre suisse Eugen BLEULER. A l’époque, l’ambivalence désignait un «trouble» qui habitait les schizophrènes et qui les menait inexorablement vers l’autopunition. Mais depuis les années 1950, notamment grâce aux travaux d’Abraham MASLOW et des psychologues de l’école de Palo Alto, bien des découvertes nous ont permis d’apprécier l’idée que nous étions tous capables d’ambivalence pour positiver. Une bouteille à moitié vide est aussi à moitié pleine, et grâce à cette vérité, nous pouvons alterner les valences affectées à l’objet, puis choisir celle qui nous permet d’aller de l’avant.

Grâce à l’ambivalence, le choix devient possible, ce qui permet soit de changer (si un changement paraît pertinent), soit de confirmer sa position. Le simple fait d’avoir le choix provoque des déclics qui engagent à l’action. C’est le sentiment d’avoir le choix qui modifie la valence.

L’ambivalence joue un rôle primordial dans la créativité. Les artistes sont tous ambivalents, à tel point qu’ils sont parfois diagnostiqués schizophrènes… En particulier par les psychiatres qui travaillent en milieu clinique et qui ont oublié de «sortir un peu». L’ambivalence peut donc être considérée comme un trouble psychologique ou comme un outil de coaching. Tout dépend de la valence que vous lui accordez. Vous voulez en faire un outil ? OK ! C’est parti !

Ça aussi, c’est pour mon bien…

Cette phrase est issue du Talmud (ensemble de recueils écrits par des sommités rabbiniques, ayant pour objet de commenter le pentateuque). L’expression «ça aussi, c’est pour mon bien…» est enseignée très jeune dans certains milieux. Elle permet d’ancrer le sentiment qu’un mauvais résultat n’est pas censé nous démoraliser, mais au contraire, enclencher une attitude positive.

La certitude que ce qui m’arrive est  pour mon bien me propose un panel d’actions qui créent du positif. Les choses ne s’arrêtent pas là : je peux transformer l’échec en succès instantanément (perception), je peux corriger le problème (action), et je peux aussi lâcher-prise en attendant de vivre quelque chose de bien, qui ne pourrait pas exister sans la douleur que je ressens dans l’instant présent. Bref : le résultat actuel est intermédiaire, et il ne représente aucunement le résultat final. Ce n’est pas une vérité absolue et mécanique qui concerne tout le monde : lorsque je déclare «ça aussi c’est pour mon bien», je prends une DECISION.

L’expression «c’est un mal pour un bien» est presque équivalente, mais elle contient le mot «mal». Je pense qu’elle est à utiliser uniquement lorsque vous avez la certitude que la chose qualifiée est «mauvaise». A l’inverse, «Ça aussi c’est pour ton bien» ne porte pas de jugement sur l’objet (le «ça»), mais sur notre façon d’interpréter un résultat.

Le «ça aussi» apporte une autre perspective : si je devais vous demander de me raconter un évènement de votre vie, qui vous est apparu comme catastrophique, mais qui à terme, a fait votre bonheur, je suis sûr que nous en aurions pour des heures de partages enthousiastes. En affirmant «ça aussi, c’est pour mon bien», vous ramenez en mémoire des dizaines de souvenirs, qui sont autant de preuves que cette affirmation est fondée sur du concret.

Chaque mot est à sa place dans cette expression. C’est une pensée puissante que vous pouvez utiliser comme affirmation constructive. Vous aurez ainsi la conviction profonde qu’un jour le «ça» qui vous pénalise aujourd’hui mais qui apparaîtra comme salutaire dans quelques temps, deviendra lui aussi une preuve que le principe fonctionne, et deviendra lui aussi un souvenir motivant.

On me demande parfois si la répétition de ce genre d’expression risque de la banaliser. J’ai longtemps cru que c’était le cas, et qu’il valait mieux réserver certaines pensées aux grandes occasions et aux introspections profondes. Mais en voyant les ravages que certaines expressions négatives produisent à force d’être répétées machinalement, j’ai changé d’avis…  Il est évident que les pensées que vous exprimez avec intention, en y mettant tout votre cœur, ont un impact plus puissant que les pensées automatiques auxquelles vous accordez peu d’énergie. Mais ces automatismes de pensée vous dirigent vers des automatismes d’action. La répétition finit par créer une conviction, de la même façon que des gouttes d’eau qui tombent sur une roche finissent par la transpercer.

«Ca aussi, c’est pour mon bien…», vous permettra d’avancer, même automatiquement. Mais lorsque vous vous autoriserez à vous arrêter sur cette pensée, vous aurez accès au niveau supérieur : celui de peaufiner votre ambivalence, et donc votre créativité.

La créativité est souvent LA SOLUTION au problème. Elle crée un deuxième résultat qui fait du premier un simple accident de parcours.

A++

Stéphane SOLOMON

Histoire drôle

Aujourd’hui, je vais utiliser une histoire drôle pour créer une certaine émulation. Elle n’est pas faite que pour rire…


C’est l’histoire d’un commercial qui arrive près de son lieu de rendez-vous avec 20 minutes d’avance. Il essaye de se garer, mais ne trouve pas de place. Il engage alors une négociation  avec le Tout Puissant :

  • S’il te plait, mon D.ieu, trouve-moi une place. Je sais que je ne vais pas souvent à l’église, mais je te promets que si tu me trouves une place, j’irai dimanche prochain.

Rien ne se passe… Il insiste :

  • Je sais que je suis plutôt radin et que je donne rarement aux bonnes œuvres. Mais là, je te promets que si tu me libères une place, je ferai le plus beau don de toutes les personnes présentes à l’église. Je montrerai l’exemple, et je ferai monter les enchères !

Il continue de tourner, l’heure avance… Il voit une place sur le trottoir d’en face, mais le temps de faire demi-tour, un autre la prend. Il négocie de plus en plus à chaque tour de pâté de maison :

  • Comprends-moi : c’est ma carrière qui est en jeu ! Alors tu sais quoi ? Si je décroche cette affaire. Je donnerai 5% de ma marge aux bonnes œuvres !

Une place se libère ! Mais elle est trop petite pour son véhicule. Il regarde le ciel d’un air entendu, puis il dit :

  • Bon… J’ai compris… Je suis à 3 minutes de la réunion, et je ne peux pas me permettre d’arriver en retard. Libère-moi une place, et je ferai don de 10% de mes commissions toute ma vie !

Au moment où il prononce ces mots, un énorme camion s’en va, lui laissant une place royale !

Il regarde alors le ciel, et dit au Créateur :

  • Bon, ne te fatigue plus… J’ai trouvé tout seul !

Après un rire ou un sourire, il y a forcément des mots qui vous viennent à l’esprit, pour faire de cette histoire un thème d’auto-coaching (lié à la Loi de l’Attraction).

Il est possible que vous vouliez développer des thèmes dont je n’ai pas encore parlé mais qui vous sont chers, comme la Gratitude ou la Congruence. Mais vous pouvez aussi vous prêter à un exercice créatif, en choisissant l’un des précédents articles au «hasard», et en créant une association d’idées à votre sauce en faisant, par exemple, le lien avec un concept psychologique (locus, feedback, chance, etc.).

Bref ! Dites-moi ce que ça vous évoque, tout en vous rappelant que vous êtes dans un programme sur la Loi de l’Attraction, et que notre thématique de la semaine est «LES RESULTATS» (et leur traitement).

J’insiste sur un point important : rappelez-vous que vous n’êtes pas dans une Formation, mais dans un programme d’auto-coaching. La plupart des histoires que je raconte (qu’elles soient vraies ou fictives) servent d’exemple, de métaphore ou d’amorce pour une réflexion. Or parfois dans les commentaires, la forme de l’histoire l’emporte sur le fond, et on se retrouve «à côté» de l’essentiel.

Par exemple, dans mon précédent article j’ai évoqué le CHOIX de l’interprétation de ses RÉSULTATS en prenant comme exemple mon webinaire, et presque la moitié des commentaires porte sur le webinaire lui-même plutôt que sur la thématique profonde de l’article. C’est un peu comme si vous me disiez suite à l’anecdote de la chèvre :

– J’habite en appartement, donc moi, je n’aurai pas accepté de garder cette chèvre !

Cette nouvelle histoire vous évoque forcément quelque chose, que vous soyez athée ou croyant(e).

A++

Stéphane

Compte rendu

En début d’année, je me suis équipé d’un nouvel outil informatique, qui me permet d’animer des webinaires (séminaires en ligne). J’ai fait quelques tests avec 5 amis et collaborateurs, puis j’ai décidé d’animer une session grandeurs nature le dimanche 3 février 2015. L’enjeu était important parce que grâce à cette nouvelle solution logicielle, j’étais censé pouvoir accueillir des centaines de personnes dans une même session. De quoi relancer mon activité en ligne avec de nouveaux programmes (jusque-là, les outils que je connaissais étaient soit trop coûteux, soit très limités).

Qu’en est-il vraiment après cette première expérience ? je vais vous l’exposer sous deux angles :

La cata !

Le logiciel ne fut pas à la hauteur des promesses. A mesure que je le testais je m’en rendais compte, et je commençais à angoisser ! 2 heures avant le début de la session, j’apprends que seules les personnes qui ont un compte Google+ pourront activer leur webcam et leur micro pour un direct. Les autres seront en mode réception seulement, avec un «léger différé» de 90 secondes. Ils ne pourront communiquer que par écrit (par tchat). Je peste contre mes 5 testeurs qui ne m’ont pas averti des prérequis lors des tests. Je ne peux pas obliger mes participants à créer un compte Google ! Je cherche une solution, et je me lance in-extrémis dans la création de comptes génériques. Comptes que j’espérais distribuer aux participants en début de session pour les effacer à la fin.

Tu parles ! En pratique, personne n’en a voulu ! Ça se prépare à l’avance ce genre de choses… Le webinaire commence : seuls ceux qui ont un compte Google + peuvent participer activement au webinaire. Les autres sont spectateurs. J’ai donc perdu une heure (avant la session) pour rien, et j’ai aussi perdu 30 précieuses minutes au début du webinaire à essayer de convaincre tout le monde de rejoindre le direct…

Nous entrons dans le vif du sujet avec 30 minutes de retard. Sur 6 personnes inscrites, j’ai seulement 4 participants, les deux autres restent spectatrices. Mais ce n’est pas tout : ma machine plante au bout de 20 minutes ! Heureusement, elle redémarre assez rapidement. Problème : après le premier plantage, ma fenêtre de «tchat» a disparu, et je n’ai plus la possibilité de communiquer par écrit avec les deux spectatrices. Je sais qu’elles me regardent mais je ne peux répondre à leurs questions. Je me résous à interagir uniquement avec les 4 participants présents en vidéo.

Le plantage se répète 5 fois ! Ma machine ne semble pas supporter la charge, et je dois redémarrer ! A chaque fois je risque de perdre tout le monde… Par miracle, personne n’est parti.

Une fois la session terminée, je revisionne les temps-forts du webinaire (il y a quand-même eu du contenu), et je m’aperçois que 70% du temps, je regardais vers le bas. En effet, j’ai posé l’écran devant moi à hauteur de hanche, alors que ma webcam était placée plus loin, à hauteur de tête. Comme je regardais mes participants s’exprimer sur l’écran je ne regardais pas la caméra… Erreur de débutant ! Je ne suis pourtant pas un débutant !

Le webinaire a duré plus de 3h20, dont au moins 1h15 consacrée aux problèmes techniques !

Voilà… Résultat catastrophique ! Je voulais vous en faire part, et m’excuser auprès des participants de cette première session. En particulier Silvy et Claire qui ont été exclues de mon champ de vision au bout de 50 minutes (dont 30 réservées à la technique).

Ça craint du boudin pour la prochaine ! Je tiens à vous prévenir d’avance, car j’ai commis l’erreur de communiquer massivement et vous serez plus nombreux ! Que de problèmes en perspectives..

A moins que… Bon essayons de le voir autrement :

Ma première expérience avec Webinar JAM !

J’ai entendu parler de cette solution logicielle il y a environ 3 mois. Le système est bien ficelé car il intègre toute la chaine, de l’inscription des participants aux technologies nécessaires pour un direct-live, en passant par le paiement (pour les webinaires payants). Il y a même une option «replay» que l’on peut activer ou désactiver juste en cochant une case… Le temps de préparation d’un webinaire est inférieur à une heure et se fait dans un seul environnement très facile à paramétrer. Les auteurs de la solution n’ont pas démarré de zéro : ils ont intégré des standards du marché grand public, comme Google+, Youtube et Paypal.

Avec la procédure que j’utilisais auparavant, il fallait une journée entière pour préparer un webinaire et 6 logiciels différents pour créer quelque chose de transparent pour l’utilisateur final. Transparence relative, car l’un de ces 6 logiciels devait être installé sur le poste des participants, ce qui refroidissait 50% des particuliers et 80% des professionnels. Sans oublier les incompatibilités entre Mac et PC, et les demandes (de plus ne plus légitimes) de suivre les évènements sur un appareil mobile…

Un compte Google+ peut être créé (gratuitement) en 5 à 10 minutes. Mes 5 testeurs ont considéré ce préalable comme un détail technique sans importance. Je me suis donc trouvé dans l’embarras deux heures avant le début de la session. Pour faire face, j’ai créé des comptes à la volée (avec des noms d’animaux pour le fun), mais l’opération s’est avérée inutile pour des raisons que je connaissais déjà : 2 utilisateurs sur 3 se méfient des aspects techniques, même  lorsqu’ils sont proposés par une personne de confiance.

Ceci-dit, malgré cet imprévu, 4 participants sur 6 m’ont rejoint quelques minutes après les explications. 2 personnes avaient déjà un compte Google+, les deux autres avaient un compte Gmail, et ont juste eu besoin d’accepter l’activation d’une extension. Quant aux deux participantes qui n’étaient pas prédisposées à nous rejoindre, elles ont pu nous suivre en «léger différé» grâce à un flux Youtube. C’est très appréciable comme solution, car jusqu’à présent aucun autre logiciel que j’ai utilisé ne m’a permis de se rabattre sur un plan B !

Plan B qui pourrait être considéré comme un plan A dans le cas de grands séminaires, car il est évident qu’on ne peut pas animer un direct avec 100 personnes qui peuvent prendre la parole à tout instant… Même avec 4 c’était parfois «Rock’n’roll». Pour les gros webinaires, c’est donc bien la solution du «léger différé» sur Youtube qui aura la primeur, car elle permet d’éviter les interventions orales en plein exposé. Sachant que lorsque ce sera le moment, je pourrai inviter une dizaine de personnes à une session de questions/réponses.

J’ai donc en mains un excellent système pour une diffusion de masse : des centaines de personnes peuvent suivre l’émission, pendant que je prends en direct certains d’entre eux (jusqu’à 10 en simultané)… Extraordinaire ! Ca répond largement aux besoins.

Cependant j’ai planté 5 fois ! Les participants se sont donc retrouvés sans animateur. La première fois j’ai eu peur de ne pas les retrouver, mais lorsque je suis revenu, tout le monde était là, fidèle au poste. Je les ai surpris en train de papoter, de s’entraider, de proposer des conseils de lecture, de nouer des liens… Ces plantages étaient désagréables techniquement parlant, mais ils m’ont permis de me souvenir qu’il est bon de se retrouver entre élèves, loin du «prof». Ces incidents répétés me donnent une idée : je vais m’éclipser pendant une pause volontaire de quelques minutes lors de la prochaine session, pour laisser les élèves parler. De toute façon, s’ils disent du mal de moi, je le saurai grâce au REPLAY ;-).

5 plantages pour trouver une idée… Vous me direz que c’est un peu beaucoup ! Mais je vous rappellerai que j’ai une intelligence moyenne, et que ça ne percute pas toujours du premier coup… Pour transformer une galère en cadeau, 5 répétitions, pour moi, c’est bien ! Mon univers doit le savoir…

Je me demande combien de temps j’aurais mis à comprendre tout ça s’il n’y avait pas eu toutes ces «galères» et ces erreurs de débutant. C’est pourquoi j’aimerais remercier chaleureusement les 6 personnes qui se  sont inscrites à la première session, et qui ont accepté d’en vivre les affres avec patience, voire avec bienveillance. En particulier Silvy et Claire qui m’ont permis de mieux comprendre le véritable intérêt du produit.

J’ai également constaté en regardant le replay, que je ne peux pas parler avec une personne sans la regarder : donc au lieu de regarder la caméra, je regardais l’écran…  Or en plaçant l’écran et la caméra dans deux endroits différents, mon interlocuteur ne peut pas savoir que je le regarde dans les yeux ! Je n’en ai jamais pris conscience auparavant, car il n’y avait pas de REPLAY. Encore un outil génial pour s’autoévaluer ! Je vais faire bosser Patrick (ou mon beau-père qui est également bricoleur), pour que ma caméra et mon écran soient placés au même niveau.

Enfin, une idée qui m’est venue en écrivant cet article : je pense que pour les webinaires de grande envergure, je devrai prendre un assistant technique qui se chargera d’éteindre les micros des participants lorsque je suis en plein exposé. Il pourra aussi faire quelques zooms, projeter des images ou des diapos pendant que je décris certains processus, et me poser vocalement les questions envoyées par écrit. Ceci me permettra d’avoir les mains libres, et de mieux me concentrer sur le contenu plutôt que sur la technique.

La semaine des résultats

Vous avez compris que je vous exposais-là deux interprétations différentes des mêmes faits. J’ai dit la même chose, mais comme s’il s’agissait de deux personnes différentes, qui n’ont pas vu du tout le même RESULTAT.

Ce qui signifie que du point de vue de la Loi de l’Attraction, de même que vous pouvez choisir vos pensées, vos émotions et vos actions, vous pouvez choisir vos résultats , et ce, quels que soient les faits. Ca vous paraît étrange ? En réalité ça va beaucoup plus loin que ça… J’aurai l’occasion de développer ça avec vous.

Ces deux interprétations sont donc des RESULTATS d’une action. Mais comment créer les deux ? Laquelle choisir ? Sur quel pied danser ? C’est quand-même spécial cette ambivalence !

Comment faire abstraction du sentiment de frustration face à une situation qui nous dépasse, truffée d’impondérables si délicats à démêler… Et surtout, comment se redresser au point d’être impatient de recommencer avec des idées plein la tête ?

Il y a plusieurs secrets dans cette attitude. Si vous voulez commenter cet article pour repérer des pistes et en révéler quelques-uns, il y a de quoi construire de jolies choses. Je suis même sûr (les précédentes expériences l’ont prouvé) que vous avez lu dans mes propos, des choses que je n’ai même pas écrites…

En attendant, je vous laisse une citation que mon grand frère m’a donnée toute à l’heure, alors que nous déjeunions ensemble :

Il n’y a pas d’effets sans causes, comme il n’y a pas de causes sans effets !

Comment savait-il que j’étais en pleine écriture de cet article, et que j’allais avoir besoin de ce genre de maxime pour le conclure ?

Ce doit être le côté «mystique» de la Loi de l’Attraction. Le fameux «ou presque» de mon sous-titre 😉

Allez ! C’est à vous !

A++

Stéphane