Histoire drôle

Aujourd’hui, je vais utiliser une histoire drôle pour créer une certaine émulation. Elle n’est pas faite que pour rire…


C’est l’histoire d’un commercial qui arrive près de son lieu de rendez-vous avec 20 minutes d’avance. Il essaye de se garer, mais ne trouve pas de place. Il engage alors une négociation  avec le Tout Puissant :

  • S’il te plait, mon D.ieu, trouve-moi une place. Je sais que je ne vais pas souvent à l’église, mais je te promets que si tu me trouves une place, j’irai dimanche prochain.

Rien ne se passe… Il insiste :

  • Je sais que je suis plutôt radin et que je donne rarement aux bonnes œuvres. Mais là, je te promets que si tu me libères une place, je ferai le plus beau don de toutes les personnes présentes à l’église. Je montrerai l’exemple, et je ferai monter les enchères !

Il continue de tourner, l’heure avance… Il voit une place sur le trottoir d’en face, mais le temps de faire demi-tour, un autre la prend. Il négocie de plus en plus à chaque tour de pâté de maison :

  • Comprends-moi : c’est ma carrière qui est en jeu ! Alors tu sais quoi ? Si je décroche cette affaire. Je donnerai 5% de ma marge aux bonnes œuvres !

Une place se libère ! Mais elle est trop petite pour son véhicule. Il regarde le ciel d’un air entendu, puis il dit :

  • Bon… J’ai compris… Je suis à 3 minutes de la réunion, et je ne peux pas me permettre d’arriver en retard. Libère-moi une place, et je ferai don de 10% de mes commissions toute ma vie !

Au moment où il prononce ces mots, un énorme camion s’en va, lui laissant une place royale !

Il regarde alors le ciel, et dit au Créateur :

  • Bon, ne te fatigue plus… J’ai trouvé tout seul !

Après un rire ou un sourire, il y a forcément des mots qui vous viennent à l’esprit, pour faire de cette histoire un thème d’auto-coaching (lié à la Loi de l’Attraction).

Il est possible que vous vouliez développer des thèmes dont je n’ai pas encore parlé mais qui vous sont chers, comme la Gratitude ou la Congruence. Mais vous pouvez aussi vous prêter à un exercice créatif, en choisissant l’un des précédents articles au «hasard», et en créant une association d’idées à votre sauce en faisant, par exemple, le lien avec un concept psychologique (locus, feedback, chance, etc.).

Bref ! Dites-moi ce que ça vous évoque, tout en vous rappelant que vous êtes dans un programme sur la Loi de l’Attraction, et que notre thématique de la semaine est «LES RESULTATS» (et leur traitement).

J’insiste sur un point important : rappelez-vous que vous n’êtes pas dans une Formation, mais dans un programme d’auto-coaching. La plupart des histoires que je raconte (qu’elles soient vraies ou fictives) servent d’exemple, de métaphore ou d’amorce pour une réflexion. Or parfois dans les commentaires, la forme de l’histoire l’emporte sur le fond, et on se retrouve «à côté» de l’essentiel.

Par exemple, dans mon précédent article j’ai évoqué le CHOIX de l’interprétation de ses RÉSULTATS en prenant comme exemple mon webinaire, et presque la moitié des commentaires porte sur le webinaire lui-même plutôt que sur la thématique profonde de l’article. C’est un peu comme si vous me disiez suite à l’anecdote de la chèvre :

– J’habite en appartement, donc moi, je n’aurai pas accepté de garder cette chèvre !

Cette nouvelle histoire vous évoque forcément quelque chose, que vous soyez athée ou croyant(e).

A++

Stéphane

50 réflexions au sujet de « Histoire drôle »

  1. Les erreurs de jugement de causes à effets que nous faisons en permanence sans s’en rendre compte, voilà ce que ça évoque pour moi. Il y a un clin d’oeil à une véritable « mauvaise foi » du personnage principal (avec Dieu et lui même)…et dans l’anecdote envers le lecteur.
    C’est vrai que le locus de contrôle du sujet de cette anecdote semble être extérieur mais la conclusion me fait penser à un maître auto-manipulateur du locus interne qui se connait très bien. Il s’auto-manipule avec de vraies fausses croyances, de la superstition croyante, et sa mauvaise Foi. C’est efficace et ça lui permet d’être résilient. Du coup je me dis que cette anecdote repose la question « la fin justifie-t-elle vraiment les moyens? ». On y retrouve d’ailleurs aussi « Aide toi..le Ciel t’aidera » en filigrane.

    Je trouve que cette anecdote est un blasphème athée.

    1. Je n’arrive pas à comprendre le détail de ton explication, qui fait appel à trop de termes encore compliqués pour moi. Je fais un parcours personnel qui va du coaching aux soins en Bioénergie en passant par un peu de chamanisme. Si je visualise, je crois que j’en apprends petit à petit, mais là c’est un peu abscons

      1. Véronique,

        En règle général, on peut s’approprier toute histoire, ou du moins s’en servir pour s’interroger sur ses propres valeurs, croyances, pensées, émotions, actions. Elle peut également nous rappeler un vécu semblable, qui se termine de la même façon, ou au contraire, avec davantage de Gratitude.

        Qu’est-ce que cette histoire t’évoque au delà d’un éventuel :

        – Je ne suis pas croyante, donc je ne comprends pas cette histoire. A la place de cet homme je n’aurais demandé ma place à aucune divinité !

        ou

        – Je suis croyante, et je ne comprends pas cet homme qui obtient une grâce du ciel et ne sait la reconnaître…

        En d’autres termes, j’aimerais (dans un cadre d’auto-coaching) quelque chose de plus construit que «je suis» ou «je ne suis pas» pour se débarrasser de l’affaire.

        Ceci-dit, mon commentaire (qui a pour but d’inviter les lecteurs à participer) est sûrement de trop en ce qui te concerne, car d’ordinaire, tu commentes mes articles avec un certain investissement personnel. Donc fais comme si mon commentaire n’existait pas (il ne t’était pas personnellement destiné), et exprime-toi à propos de cette histoire, comme tu l’aurais fait d’habitude.

        Relis l’histoire, juste l’histoire, et arrête-toi à la fin pour me dire ce que ça évoque en toi.

        A++

        Stéphane

      2. Euh… Je n’avais pas remarqué l’indentation. Si j’ai bien compris, tu réponds à Patrick, alors que je croyais que tu t’adressais à moi ;-). Pas grave ! Je laisse quand-même mon commentaire, qui pourrait t’aider à t’exprimer à propos de cette histoire.

      3. Véronique,
        En effet mes propos méritent des éclaircissements mais quand on explique quelque chose d’incompris on prend le risque d’embrouiller encore plus son lecteur mais tant pis j’y vais:

        « Les erreurs de jugement de causes à effets que nous faisons en permanence sans s’en rendre compte, voilà ce que ça évoque pour moi. « . Là je pensais aux travaux sur la communication de Palo Alto, plus précisément à Paul Watzlawick dans « la réalité de la réalité ». Il décrit des expériences montrant qu’on cherche toujours à se faire un modèle logique, avec du sens et une cohérence logique entre les causes et les effets. Quand on croit tenir un modèle, un sens, on s’y accroche et ça devient notre programme. Découvrir que nous nous fourvoyons nous-même dans ces pièges, ces paradoxes et parfois ces doubles-contraintes peut nous libérer. Mais peut-on alors correctement se reprogrammer? J’ai trouvé un salut possible dans les propositions d’Eckart Tolle, il permet de sortir du jeu mental, de faire silence pour être dans l’instant et ici..mais la solution vient-elle alors toute seule de la providence, de la loi de l’attraction c’est une question de croyance. Et si on y croit ça marche..intéressant !

        Quand j’ai écrit : « Il y a un clin d’oeil à une véritable mauvaise foi du personnage principal (avec Dieu et lui même)…et dans l’anecdote envers le lecteur. »
        J’ai pensé que dans l’anecdote le personnage principal utilisait un moyen efficace pour trouver une place, il activait l’énergie de la prière, de la superstition, de la providence tout en marchandant avec Dieu ce qui nous met la puce à l’oreille d’un programme de Foi pas très orthodoxe. Mais si ici c’est évident qu’il s’agit d’une mauvaise Foi, qui sait si nous, dans nos prières nous ne sommes pas aussi à notre niveau dans une autre forme de mauvaise foi, de superstition, de biais, d’activation d’un programme fait de fausses relations de cause à effet. Donc dans la forme, cette anecdote évoque une mauve Foi par rapport à Dieu ET peut-être une mauvaise façon de se manipuler. La pirouette est que le conteur qui évoque cet état de fait manipule le lecteur…Quel autre moyen avons nous de prendre conscience que nous sommes sincèrement de mauvaise foi..sinon de pouvoir observer ce biais chez un autre afin de nous rendre compte que nous sommes dans la même situation. C’est exactement ce qu’évoque Paul Watzlawick dans « une logique de la communication » en prescrivant la copie du symptôme comportemental aux schizophrènes pour les faire sortir de leur état (boucle paradoxale, injonction paradoxale). Dans ce livre on prend l’exemple du jeu du ni-oui ni-non qui commence sans que les joueurs aient dit comment ils en sortaient..le seul moyen est de leur montrer dans le jeu comment d’autres joueurs sont coïncés par cette même erreur. Ils se disent Ah ils sont coïncés..puis ils se disent..alors Nous aussi!..et ils s’en sortent. L’anecdote de Stéphane du conducteur à la mauvaise Foi nous fait toucher un problème par mimétisme, par expérience/émotion. Me concernant j’y vois posé le problème de l’éthique de la loi de l’attraction. Si on sait s’auto-manipuler, si on sait en appeler aux miracles, je sens qu’il faut que ce soit éthique, bien…Se duper, duper Dieu dans un miracle c’est de l’humour et c’est un blasphème pour les croyants. Mais une leçon ne vaut-elle pas une caricature disant « tout est pardonné ».

        Ensuite quand j’ai écrit: « C’est vrai que le locus de contrôle du sujet de cette anecdote semble être extérieur mais la conclusion me fait penser à un maître auto-manipulateur du locus interne qui se connait très bien. Il s’auto-manipule avec de vraies fausses croyances, de la superstition croyante, et sa mauvaise Foi. »..j’essaie de résumer ce qui est écrit ci-dessus. Je pense Véronique que tu connais déjà les locus de contrôles, par exemple pour rester dans les classiques : extérieur: j’ai fait une erreur c’est de la faute aux autres, intérieur : j’ai réussi un truc c’est grâce à moi…..Quand on demande à Dieu de nous aider à trouver une place de parking, on s’en remet à l’extérieur..mais quand on dit que je me suis bien débrouillé seul quand on en a trouvé une c’est intérieur.

        Quand j’écris :  » C’est efficace et ça lui permet d’être résilient. », je fais référence à Boris Cyrulnik et sa résilience dans les épreuves traumatisantes extrêmes.

        Petite précision concernant :  » Du coup je me dis que cette anecdote repose la question la fin justifie-t-elle vraiment les moyens?  » Je refais allusion à l’évaluation morale d’une méthode de programmation croyances/émotions/actions/résultats tels qu’enseignés dans le cours de PNL de Stéphane. Celui qui cherche une place de parking et l’obtient en blasphémant est efficace pour un laïque ou athée ( voir humoristique), mais il blasphème pour un croyant. Cette anecdote pose le problème de la valeur de l’efficacité de la méthode d’auto-manipulation. Comme lorsqu’on se demande si on peut rire de tout?

        Ensuite je pense que tu peux savoir ce que je pensais quand j’ai écrit : « On y retrouve d’ailleurs aussi Aide toi..le Ciel t’aidera en filigrane. »…Il me semble que cette anecdote a retourné ce dicton ?

        Concernant ma dernière phrase : « Je trouve que cette anecdote est un blasphème athée. » elle reprend les idées ci-dessus sous forme d’interpellation, voulant suciter des réponses, ds réactions pour nurrir le blog de Stéphane…

        1. J’aime bien ton idée de la mauvaise foi Patrick. Cela résulte à mon avis d’un décalage entre la perception de l’enjeu et celle du prix à payer.

          Au fur et à mesure de l’histoire, les deux augmentent. C’est évidemment faux. Le commercial n’a pas plus ou moins de chances de perdre son boulot en cas d’absence à ce rendez vous que celui-ci se rapproche. Logiquement, s’il pense que c’est dieu ou l’univers qui va lui fournir sa place de parking, il devrait promettre le même prix à payer dès le début. Le stress fait monter l’enjeu. Ou plus exactement la perception de l’enjeu.Intéressant… Noter dans un coin de ma tête : ne pas faire monter la mayonnaise du stress plus qu’il n’est nécessaire en se décrivant des enjeux de plus en plus importants….

          Oui c’est de la mauvaise foi. Le fait de faire monter la description de l’enjeu, que ce soit vis à vis de soi-même, posture dans laquelle je me place pour ma part, ou vis à vis d’un « locus externe » pour rester dans le vague sur la nature de ce locus, est supposée « attendrir » le destinataire de la prière, augmenter la probablité de réponse. Parallèlement le prix augmente, ça c’est « logique ».

          Faut-il avoir confiance dans les engagements de ce commercial ? Si pour lui dieu a autant de réalité que son client, alors la réponse est clairement non 😉 il ne se sent guère engagé par sa parole et sa façon de négocier est pour le moins peu fiable ! Donc de ce point de vue, il vaut mieux qu’il soit de mauvaise foi et qu’il en soit conscient 🙂

    2. Excellent ! l est clair que c’est bien Stéphane qui tire les ficelles mais j’adore ton interprétation. Entre joueurs…mdr !
      Il est clair que sa croyance est aussi forte que celle du héros de cette autre histoire :

      Un type tombe d’un précipice il réussit à s’accrocher à une branche et reste coincé dans le vide. il crie :
      « AU SECOURS ! AU SECOURS ! IL Y A QUELQU’UN ? »
      Alors le ciel se déchire, une immense lumière inonde la terre et une voix très grave et très puissante fait :
      « Oui, Je suis là ! N’aie pas peur ! Lâche cette branche et laisse toi tomber, et tu monteras avec Moi au Paradis !!! »
      Alors le type :
      « IL Y A QUELQU’UN D’AUTRE ??? »

    3. Patrick, tu cites le LOCUS. Bien joué : nous en avons déjà parlé, il s’agit là d’un locus girouette :

      – Je perds à cause des autres, je gagne grâce à moi !

      C’est beaucoup plus courant qu’on ne le croit, et ça ne concerne pas que le rapport à D.ieu. Combien de personnes se plaignent des grèves de transport, qui les empêchent d’atteindre leur point de rendez-vous, et qui ne penses pas une seule seconde à gratifier les chauffeurs et les cheminots les autres jours, lorsqu’ils arrivent à l’heure… Je ne parle pas de les serrer dans nos bras, mais juste d’avoir une pensée à l’arrivée, et éventuellement un petit sourire si les visages se croisent.

      Tu parles également «d’auto-manipulation d’une personne qui se connaît bien». C’est intéressant comme approche, car cela signifierait qu’à la fin de l’histoire, l’ingratitude n’est pas un manque de Gratitude envers D.ieu, mais en vers soi-même… Envers ses propres croyances. C’est comme si soudainement, il se trouvait ridicule d’y avoir cru.

      Et ça, c’est encore plus courant que le locus girouette.

      1. Ah c’est amusant Stéphane, je n’avais pas lu ton commentaire ci-dessus avant de mettre le mien.
        tu dis (cites) « je perds à cause des autres, je gagne grâce à moi ». Et j’ai écrit: « la victoire a de nombreux parrains mais la défaite est orpheline ». Voilà deux formulations bien différentes possibles pour un même événement !

  2. Depuis pas mal d’année je suis convaincu que nous ne sommes que le produit de nous même.
    Partant de là, je ne suis jamais déçu par personne puisque c’est moi qui est investi dans l’autre et qui me suis trompé sur ce qu’elle était vraiment si le comportement n’était celui escompté-prévisible. Je regrette à ce moment mon manque de discernement, mais pas mon engouement (le terme est fort mais je n’en ai pas trouvé d’autres) pour la personne. Ce qui me permet de m’autoriser à me tromper encore.

    Dans l’éducation il est bien connu que si un enfant réussi c’est qu’il est brillant et si, il échoue c’est que les Maîtres ne sont pas à la hauteur. Ceci pour dire que les échecs sont lus par un certain nombre de personnes comme la faute des autres et leurs succès par leur fort potentiel.

    Pour reprendre un jeu proposé par Stéphane ll y a quelques temps une citation de Talleyrand  » Les hommes médiocres jouent un grand rôle dans les grands évènements uniquement parce qu’ils se sont trouvés là »

    Au plaisir
    Alain

    1. Merci Alain,

      Il y a trois choses dans ton commentaire.

      1) Tout d’abord, le fait que tu reconnaisses que même lorsqu’une personne te trompe, tu es responsable du choix que tu as fait (je rappelle que la Culpabilité et le Responsabilité semblent proches, mais sont en réalité très éloignées). Et tu insistes sur le fait que cette attitude proactive te permet de faire du RESULTAT quelque chose de non-définitif. Malgré les tourments que tu peux ressentir, tu t’autorises à recommencer, quitte à te tromper encore.

      Si on se rapproche de cette histoire, cet homme n’est pas proactif, puisqu’il dit lui-même que le RESULTAT qu’il obtient n’est pas la conséquence de son action (une négociation serrée).

      2) Tu fais référence au locus girouette, donc un lien avec un article sur la marionnette et le marionnettiste.

      3) Etre au bon endroit au bon moment, ça peut aider… Mais même si je suis d’accord avec le fait qu’il est plus facile de gagner lorsque les événements extérieurs s’y prêtent, il reste qu’être au bon endroit au bon moment et entreprendre les bonnes actions pour se faire remarquer, c’est méritant. Après, j’aime ou je n’aime pas, j’adhère ou je n’adhère pas, je dénonce ou je gratifie, je banalise ou je mets en valeur… Mais je ne peux renier qu’ils ont réuni 3 conditions pour marquer les esprits, et ils sont forcément responsables d’au moins l’un d’entre eux (voire de tous).

      Merci Alain,

      A++

      Stéphane

  3. Histoire vraie 
    Il était une fois… une jeune femme (il y a quelques temps déjà…), pommée en zone industrielle (sur Bordeaux), sans plan, sans gps.
    Là aussi, l’heure tourne… La jeune femme décide de se garer pour demander sa route ou un accès à Mappy pour assurer son rendez-vous dont l’enjeu est important puisqu’il s’agit d’un entretien d’embauche.
    Elle se gare devant un immeuble d’entreprises, sonne à l’interphone… ou plutôt va pour sonner au hasard sur l’interphone et découvre au dernier moment, au coup d’œil rapide jeté sur la liste de sociétés inscrites sur l’interphone, que son index est positionné, près à appuyer, exactement sur la sonnette de la société chez qui elle a rendez-vous…
    La suite est belle car l’histoire est douce, comme dans les films… : la jeune femme regarde elle aussi vers le ciel et s’adresse à cette puissante énergie, cette toute puissante attraction, lui sourit, clin d’œil à l’appui et reçoit en prime une mega-dose de confiance… lui permettant de se positionner et de gagner sa place !
    L’attraction est magique, c’est comme si le résultat arrivait par ce fil que l’on tisse au fur et à mesure que nos pensées et nos émotions engagent les actions jusqu’à proposer le résultat…
    J’sais pas si j’suis claire là… ?

    1. TRES CLAIRE !

      Quelles que soient nos croyances, quand on se retrouve dans ce genre de situation, ça remplit de Confiance.

      Quelle était la probabilité que tu tombes devant le bon immeuble ?

      Ce cadeau, qu’il soit réel ou ressenti a eu une telle influence sur toi que la suite des événements t’a réussi. En langage de coaching on appelle ça un «déclencheur».

      Je n’ai pas la suite de mon historie drôle, mais si je devais l’inventer, je dirais qu’en banalisant son résultat, le commercial n’a pas fait le plein d’énergie pour gagner l’affaire. Contrairement à toi, qui a su prendre un instant pour marquer le premier point d’une belle série d’évènements heureux qui étaient en attente dans des mondes intérieurs, et qui n’attendaient que ton attitude pour se manifester extérieurement.

      J’aime beaucoup quand tu dis «comme dans les films», parce qu’il y a une multitude de films (même très anciens) qui font référence à la loi de l’Attraction. Les héros y ont une chance insolente ! Et on commence à peine à relever quelques clins d’yeux des auteurs, qui à travers leur histoire«improbable», affirment qu’ils y croient.

  4. Depuis quelques décennies, je recherche à rencontrer D.ieu ,pas de signes marquants pour l’instant .Ainsi je fonde mes croyances en l’autre et en moi même. Avez vous remarquez que lorsque nous sommes emprunts de joie d’amour et d’énergie positive que tout est beaucoup plus facile…? Les places de stationnement s’offrent à nous sans que nous les cherchions,les événements négatifs glissent sur nous
    Nous avons soudain la capacité de transformer tout événement négatif en un geste créatif porteur de recul,qui peut nous porter à  » croire » que tout événement est constructif quelques soit sa teneur et que les créateurs c’est nous !
    La mauvaise foi est sœur de la superstition dans cet exemple,manque de croyance réelle et de confiance en soi,…?

    1. Bonjour Silvy,

      Pour certains, un signe marquant de la rencontre avec D.ieu, c’est être le seul survivant d’un crash d’avion… Pour d’autres (dont je fais partie), c’est observer une fleur s’ouvrir, ou une jeune pousse devenir un arbre.

      Comme le disait Einstein :

      – Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle.

      Et je crois que ça résume assez bien cette histoire : malgré toutes les réponses pendant la négociation : aucun signe réel en vue… il aurait peut-être fallu que le camion s’envole au lieu de rouler 😉

      Si je fais le lien entre l’histoire et ton commentaire, il semble que le commercial ait vécu un moment de grande foi (rien ne semble dire qu’elle soit mauvaise au début). Mais il y croit tant qu’il est dans la détresse. Les «signes» s’enchaînaient alors, en réponse à ses propos. il lâche progressivement le morceau….

      Tu dis «les créateurs c’est nous». Ça c’est intéressant : ça voudrait dire que tous ces signes seraient des perceptions de la réalité, qui est en réalité bien plus riche :

      – Il y a peut-être des place libres dès le début, mais il ne les voit pas.
      – Lorsqu’il fait des propositions «insuffisantes», il perçoit des résultats insuffisants en tournant, mais qui étaient déjà là au premier tour
      – Enfin, lorsque le camion s’en va pour laisser une place royale, nous pourrions enfin parler d’un cadeau du ciel, et c’est là qu’il réfute l’idée, préférant une perception de la réalité qui l’arrange !

      Visiblement, il se sent coupable de ne pas être ou faire ce qu’il faut. C’et là que la Foi devient mauvaise, et que les superstitions apparaissent :

      Superstition = foi + culpabilité

      Et lorsque la foi est tourmentée, le manque de Confiance en soi apparaît.
      (je pars du principe que tout manque de Confiance peut être ramené à un manque de confiance en soi : cf. le double volet intitulé «une question de confiance»).

      A++

      Stéphane

  5. Cet article fait effectivement écho en moi et un écho assez fort pour croiser de nombreuses pistes de réflexion.

    Tout d’abord, je suis un adepte de la visualisation et plus particulièrement des « vision board », . Un « tableau de vision », qu’est-ce que c’est ? C’est tout simplement une feuille de papier (A4 ou A3) sur laquelle je vais dessiner (ou coller des photos) de mes rêves.

    J’ai réalisé un vision board comme celui-ci il y a deux ans, puis je l’ai oublié dans un coin de ma maison et lorsque j’ai retrouvé fin 2014, j’ai été effaré de voir que beaucoup de ces rêves dessinés s’étaient réalisés.

    J’avais dessiné par exemple deux situations :
    – Une moto devant un chalet
    – Moi en train de chevaucher un éléphant

    Et depuis
    – J’ai passé mon permis moto gros cube
    – Je suis parti en Thaïlande du nord et j’ai loué une moto pour voyager en itinérant : du coup, je me suis retrouvé un jour dans un gîte avec ma moto garée juste devant et ce gîte ressemblait comme 2 gouttes d’eau à un chalet. S’il est un pays où l’on peut se balader en éléphant, c’est bien celui-ci et j’ai pu réaliser une excursion en montant « à cru » sur le cou de la bête (c’est haut un éléphant, même un petit !). J’ai même joué avec lui dans une rivière ! Mauvaise interprétation : il a pu jouer avec moi dans une rivière ! Un éléphant, ça nage SOUS l’eau…je ne le savais pas avant ! J’ai donc bu la tasse lol !C’est puissant un éléphant ! Une puissance douce, non brutale mais en 2 seconde, il m’avait projeté d’un coup d’épaule à plus de 5 mètres. De beaux souvenirs …

    J’ai donc rêvé, ressenti la joie de ce rêve et agit en le dessinant (action). Le reste n’a pas été pensé, c’est arrivé au fur et à mesure sans que je m’en rende compte. Je pourrais presque dire que c’est comme si le dessin avait créé en moi un paradigme et avait shunté en moi la séquence pensée-émotion pour que la suite arrive (« presque » quand même).

    Vous connaissez surement ce vieux proverbe qui dit « un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas ». C’est assez proche de la notion d’engagement.
    Pour passer le permis moto, j’étais en conflit intérieur entre des croyances sur l’insécurité de ce mode de transport et mon envie furieuse de poser ma petite 125 cm3 et d’aller plus loin.

    Je me suis donc acheté une chèvre et je suis tout simplement allé voir l’auto-école de mon quartier. J’ai pris quelques renseignements et j’ai IMMEDIATEMENT fait un chèque de la moitié du prix total.
    J’étais coincé par mon chèque-chèvre. Je le savais. Je le voulais.
    L’élan était pris et il était difficile de revenir en arrière…la suite a juste demandé un peu de travail (reprendre tout le code de la route et l’apprentissage de panneaux et de situations improbables) mais le mind mapping (je venais de trouver le livre de Tony Buzan dans un lieu de cross booking) m’a énormément facilité le travail.

    Voilà pour une première approche de mon expérience de la loi d’attraction. La suite dans mon prochain commentaire.

    1. Connais-tu le livre «LA REPONSE» de John ASSARAF ?

      Il vit une expérience comparable à la tienne avec sa vision board. D’ailleurs il en parle dans le livre et le film «LE SECRET».

      Le vision-board est un outil incroyable ! Ca ne réussit pas à tout le monde, mais ceux qui réussissent sont souvent stupéfaits de la similitude entre ce qui était projeté, et la réalité. Quant à ceux qui ne réussissent pas, je me demande si ce n’est pas tout simplement une mauvaise interprétation des résultats. Car parfois, la demande est floue, et la réponse est forcément «ouverte».

      En tout cas ton témoignage donne envie d’essayer !

  6. J’allais oublier ! En Thaïlande, j’ai même pu caresser des tigres. Ce n’était pas dans mon vision board mais je m’en souviendrai longtemps (comme une espèce de torpeur en sortant de la cage des félins). Cela a demandé un énorme travail pour dépasser ma peur et rentrer dans la cage mais le travail sur les peurs fait partie de mes challenges de développement personnel (avec mesure de risques quand même).

  7. Ce second commentaire pour faire le point sur la partie Finance, les choix de mode de vie , la notion de feedback et une autre notion que nous n’avons pas encore vu : la notion d’élan !

    J’ai fait depuis quelques années un choix de vie pour aller vers une forme de décroissance financière ! si l’argent est une énergie, cette énergie peut être consommatrice de beaucoup de ressources personnelles (le temps pour ne pas le citer). J
    ’ai donc décidé de moins travailler et de réduire ce temps de travail à moins de 6 mois par an. Qui dit moins de ressources financières dit moins de consommation. J’ai donc fait des choix budgétaires pour réduire certaines dépenses.

    En travaillant sur mon budget prévisionnel cet hiver et suite à mon refus de prendre certaines affaires qui ne correspondaient pas à mes attentes, je me suis rendu compte que j’allais avoir du mal à boucler mon budget cette année. Je me suis donc penché en Janvier sur les possibilités de développement qui s’offraient à moi (j’aime bien le mot offrir).
    J’ai en effet de nombreux arcs pour ma corde (ou de nombreuses cordes à mon arc si vous préférez).

    J’ai quand même défini quelques règles de base auxquelles j’essaie de ne pas déroger comme ne pas travailler de mai à août pour profiter de cette belle saison et disposer de temps à partager avec mes enfants .

    Je commençais donc à réfléchir aux différents axes :

    – Le domaine du coaching : c’est une amie coach qui m’a dit ainsi « Avec tous les outils que tu connais, ta curiosité et tes qualités d’écoute, pourquoi ne pas développer une activité de coaching ? ». Un deuxième signal m’a été envoyé par Stéphane lorsqu’il m’a parlé de co-écriture. Je ne me sens pas assez sûr de moi pour avancer vers cette voie mais je pose mes jalons car j’ai commencé à intégrer de petits modules de développement personnel lors de mes animations en analyse financière que j’utilise comme capteur d’attention et source de motivation.
    Ces petits modules me permettent d’améliorer ma connaissance tout en transmettant.
    Pour imager cette dernière phrase et la rapprocher aussi de la notion de feedback, je vous cite ici Joseph Joubert (secrétaire de Diderot) : »Enseigner, c’est apprendre deux fois ». Car lorsqu’on transmet et que l’on interagit avec son auditoire, on se met soi-même en situation d’apprenant.
    La seconde citation est tirée de l’art poétique de Nicolas Boileau : » Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. ». J’avance donc sur ce terrain et j’adore le travail réalisé par Stéphane (peut-être un projet de co-création ?)

    – Le métier d’ingénieur du son : c’est un métier que je n’ai pas lâché depuis 1997 mais que j’ai fortement ralenti. Un secteur musical en pleine mutation, une concurrence accrue et puis surtout une passion que j’aime en « amateur », c’est-à-dire sans une pression financière trop importante, font que j’avance doucement sur ce terrain. J’ai développé un blog mais il est très demandeur de temps pour aller plus loin dans sa monétisation.

    – Le métier de formateur en finance : c’est un métier que j’aime bien. Il me met en contact avec de jeunes (et moins jeunes) adultes, me permet de gérer une saisonnalité qui correspond à mon objectif de temps libre et je le pratique depuis 2001 (suite à l’obtention d’un Master en formation continue). J’ai fortement ralenti cette activité qui me faisait voyager au sein de grandes écoles à travers la France en essayant de recentrer mon activité sur de plus petites écoles proches de mon domicile. J’ai réduit mon volume à environ 70 jours de formation par an.

    – Passeur de feu / magnétiseur : un incongru lié au fait qu’il existe dans ma famille un « don » de passeur de feu. Cela correspond à un savoir-faire transmis de génération en génération. Je l’ai déjà pratiqué (de façon bénévole)et cela m’a amené durant mes jeunes années à me pencher sur les différentes thérapies alternatives. La science parlera ici d’effet placebo mais je m’en fous, ça marche ! Pourquoi ne pas être allé plus loin ? tout simplement pour des problèmes d’égo et de peur. La peur d’être jugé comme « sorcier », la peur d’échouer en travaillant sur plus de personnes, la peur…ne crée pas l’attraction !

    Donc voilà, j’en étais à la phase de réflexion et ma première action a été de me porter vers le « connu » (la zone de confort).

    J’ai donc contacté une amie qui disposait d’un fichier qualifié pour lui demander un extrait de ce fichier sur les écoles « locales ». Je n’avais pas encore reçu le fichier qu’une école m’appelait pour me proposer un nouveau contrat de 135 h de cours soit un volume d’environ 19 jours de formation et que le lendemain une autre école me proposait quatre tutorats de mémoires soir l’équivalent de deux jours pleins de formation, soit au total l’équivalent de 21 jours de formation supplémentaires. Le fichier de prospection est arrivé le lendemain…

    J’avais juste pensé : « il me faudrait environ 20 jours de formation en plus pour équilibrer mon budget et financer mes projets » !

    Alors, si je porte mon regard sur le résultat, je peux penser que j’ai de la chance ! Sûrement ! Mais en même temps, j’avais déjà planté les graines car je m’étais déjà placé dans cette école en sachant que le formateur en finance était âgé et s’approchait d’une retraite. J’avais lancé une locomotive en m’intégrant dans leur processus de formation et en acceptant un poste de formateur en calculs financiers tout en leur faisant comprendre que j’étais (à terme) intéressé par la partie finance.

    Ce qui m’interroge ici, c’est la SYNCHRONICITE. La réponse de l’univers est arrivée sitôt la demande formulée et la première action mise en œuvre…

    Si vous avez des pistes d’explication, je suis preneur !

    1. Le Frédéric, ça se lit comme du Stéphane, avec intéret, avidité, présence.
      Vos styles messieurs sont très différents et ce serait très intéressant de voir ce que donne la co-écriture…

      Cher Frédéric, je suis particulièrement touchée par le sorcier … que nous sommes tous.Tu as dû développer beaucoup de tes sensibilités pour obtenir aussi souvent la synchronicité dont tu parles. Tes messages à toi-même , c(est-à-dire à l’Univers, sont très clairs et sans pression, forcément ça marche, ou plutôt, ÇA répond.

      Pour revenir au sorcier, il est dommage que davantage de personnes ne bénéficient pas de ton don, un don (passeur de feu) est toujours assorti d’un devoir, mais est souvent en contradiction avec une rentrée d’argent tarifée, le « chapeau » peut cependant être à disposition du public.
      Je connais un magnétiseur qui a dû finir par tarifer (bas) ses séances pour ne pas être envahi de demandeurs pour tout et n’importe quoi (le rhume du petit, un bobo du ressort du pharmacien etc.). C’est, entre autres, un formidable passeur de zona.

      Pour revenir au défi de Stéphane, je suis un peu comme Véronique, je n’ai pas tout compris! Faire un lien avec un article précédent « au hasard » ???
      Aucun hasard, je suis habitée par l’expérience des chèvres et bien qu’ayant déclaré ne pas arriver à me débarrasser de mes chers animaux, je n’arrête pas d’en débusquer et de les virer, je me déchèvre à un rythme impressionnant: je trie, je jette, je délègue, j’organise, je classifie c’est presque à plein temps, comment voulez-vous que je pense à autre chose qu’à la valeur de l’effet retard et à la gratitude envers Stéphane et cet article (entre autre!).

      Mais je ne vois pas le rapport avec l’article d’aujourd’hui… (cécité partielle? stupidité passagère? dégénérescence cérébrale avancée?)

      PS: Pardon Frédéric, le tutoiement m’est venu comme une évidence…

      1. Le tu est bien sûr le bienvenu comme le toi.
        gratitude pour la lecture appréciée et les commentaires associés.

        Je pense que le jugement de la relation entre le don et l’argent est un héritage de notre culture chrétienne et de la croyance que l’argent corrompt. Si je conçois que l’amour de l’argent corrompt, il n’en est pas de même pour l’échange entre un service et un autre service (d’une valeur et d’une autre valeur).
        Pour avoir rencontré des personnes ayant souffert d’un zona sans avoir pu trouver un passeur de feu, je sais que leur souffrance est grande et que les traitements allopathiques sont assez inefficaces. Cela pourrait me renvoyer aux messages de Stéphane sur l’UTILITE….

      2. Bonjour Suzanne,

        Je pense que Frédéric et moi allons co-écrire. D’ailleurs, te souviens-tu que je t’ai fait la même proposition ? Je t’ai même contacté au téléphone, mais tu étais dans une période de réflexion, et je n’ai pas insisté. Je reviens à la charge ! Crois-moi, ce sera aussi UTILE que le don de Frédéric concernant les douleurs.

        Faire le lien entre cette histoire et l’article sur les chèvres ? OUI !!! J’en vois un ! Pose-toi la question :

        – Quelle est la chèvre de cette homme ?

        Et tu trouveras sûrement de quoi disserter et peut-être même témoigner.

        A++

        Stéphane

        1. Cet homme vit sur des croyances:

          Celle que tout peut s’acheter, sa négociation c’est demander un service nécessaire contre un sacrifice (de temps, d’argent ,d’action: aller à la messe).

          Il croit aussi qu’on peut s’en tirer avec une pirouette, il sait très bien que le départ du camion est un don du ciel, mais au moment de payer il préfère renier sa parole en pirouettant.

          Il manque de confiance en lui, alors il demande à D.ieu!

          J’ai du mal à voir ça comme des chèvres, ce sont des idées préconçues bien plus difficiles à déloger qu’une biquette. Il faut d’abord en prendre conscience, puis accepter de dialoguer avec elles, décider de changer quelque chose et enfin s’en donner les moyens.

          Il n’a pas l’air d’avoir envie de s’atteler à ça et je reconnais que c’est un procès d’intention! (une chèvre?)

          1. Ah j’adore l’angle que prennent tes réflexions Suzanne. C’est toujours un bonheur de te lire. Oui tu as 100% raison, cet homme vit sur des croyances, en particulier celle que tout peut se négocier. Pas seulement s’acheter je pense, se négocier. Et au sens marchand de tapis.

            Payer le juste prix, c’est normal. Que ce soit du temps, de l’attention, un sourire, des espèces sonnantes et trébuchantes, Mais négocier en permanence, essayer d’obtenir un rabais, vivre au rabais…

            Comme il est dans cet état d’esprit, il se met à la place du « vendeur » puisque c’est lui l’acheteur. Il inverse le rôle qu’il aime tenir dans une négo. Et du coup, il aboutit à un contrat sans queue ni tête : l’objet de sa vente est surestimé et son prix l’est plus encore. Du coup, il ne se sent en aucune façon tenu de respecter sa parole.

            Ce qu’il a laissé entrer dans sa maison et qui l’encombre ? Peut être l’idée que les autres ne peuvent pas l’apprécier à son juste prix. Qu’il lui faut se parer de plumes de paon pour être apprécié ?

    2. Bonjour Frédéric (et Suzanne, pour la suite),

      Tes commentaires font écho avec mon parcours et mes questionnements actuels.
      Au départ, je suis artiste plasticienne et pour pouvoir gagner mon pain, sans faire de concession sur mes concepts et production de petites sculptures, j’ai fait différents métiers en parallèle.
      En 2002 je décide de quitter une situation de confort familial et financier mais d’inconfort personnel porté à son extrême (je n’étais pas respectée et je laissais faire la situation). En 2005 je « tombe » gravement malade et pour arriver dans un 1er temps à tenir juste les narines hors de l’eau, je commence de fréquenter des psychothérapeutes, puis un kinésiologue qui me fait découvrir les constellations familiales, de là j’essaie avec de belles personnes les soins bioénergétiques, la radiesthésie un peu de litho thérapie. Bref, je me soigne et commence à voir que l’origine de mes maux n’est pas spécialement physique, comme la médecine traditionnelle le dit.
      En allant mieux, j’ai pu recommencer de travailler (profession indépendante) et pour être dans une économie saine, je suis revenue à mes habitudes et jeux de cibler le meilleur produit dans la circonstance, mais en le trouvant à bas prix (je crois que je sais bien acheter), avec l’idée de ne jamais vivre au dessus de mes moyens financiers et mes moyens étaient et sont encore fort faibles. Cependant c’est depuis cette époque je j’ai recommencé de mieux vivre, de mieux manger et de plus prendre soin de moi et de mes enfants. (En me relisant, je me rends compte que j’attirais et j’attire encore ce qui me convient et m’est accessible, tout en mémorisant des faits ou choses qui ne me servent parfois que des années plus tard).
      Je remercie tous les jours, pour ce que j’ai vécu, surmonté, reçu et je constate que les réponses à mes questions ou à mes vœux sont de plus en plus rapides et claires.

      Très curieuse, quand je tiens un bout de fil, je ne peux m’empêcher de le suivre, quitte à débobiner. En creusant les questions, j’en suis arrivée sans vraiment m’en rendre compte à acquérir des connaissances dans du soin à la personne et je suis actuellement juste à la charnière de passer du côté de celle qui donne le soin, plutôt que ne le reçoit. (On reçoit aussi, en donnant)
      Comment mettre ces nouvelles activités (pas vraiment rémunératrices et très chronophage) en plus, dans mon emploi du temps ? C’est la question que j’utilise pour me cacher que comme toi cela me fait peur et aussi que j’ai reçu la formation pour faire, mais pas pour savoir comment être et vivre cette compétence.

      Actuellement, j’arrive presque à remonter mon activité professionnelle – qui n’a pas vraiment d’équivalent ou de concurrence, mais avec toute la difficulté de débroussailler en permanence devant moi – pour avancer et hop, je m’attire un cadeau de la vie, que je pourrais transformer en chèvre ! Ne sachant pas bien faire le tri de ce qui est bon à garder, je crois que c’est par prudence inconsciente, que je ne demande pas beaucoup à l’Univers, de peur de recevoir ou de transformer mes cadeaux en chèvre.

      Dur dur de ne pas savoir si la direction vers laquelle je me dirige à grands coups de rames est la bonne pour moi, ou si je suis des méandres inutiles ou stériles.

      1. Véronique,

        Parfois, pour avancer, il faut se fier à des modèles qui ont réussi. Si donner des soins te fait envie,je peux te faire rencontrer un (au moins un) ami qui a réussi son challenge. Serge était prothésiste dentaire de métier (l’un des meilleurs artisans de France) et avait son propre laboratoire. Il a commencé par les les liens entre les dents et les douleurs musculaires et articulaires. Ses travaux sont étonnants. Il a publié un livre avec un collègue dentiste, et a fait de nombreuses conférences pour des professionnels qui s’interrogent sur l’action des dents sur notre corps (c’est aussi le titre de son livre).

        Il a commencé par prodiguer des soins dans son labo. Soins basés sur différentes techniques énergétiques. Il envoie ses clients vers des médecins spécialistes lorsque c’est nécessaire. Il s’agit de médecins et de thérapeutes qui reconnaissent l’holisme et qui travaillent en réseau.

        Aujourd’hui, il a revendu son labo. Il y travaille encore comme salarié 2 jours par semaine (car certains clients ne jurent que par lui). Les autres jours, il prodigue des soins chez lui (une maison qu’il a achetée il y a 2 ans, dans laquelle il a installé son cabinet).

        Je pense qu’une rencontre entre toi et Serge (et pourquoi pas Frédéric si l’idée de s’installer le titille), serait une très belle initiative, et pourrait déclencher de très belles choses.

        Voici son site :
        http://www.puente-de-blas.fr/

        Nous sommes AMIS, tu peux l’appeler de ma part, il t’accueillera comme une princesse 😉

        A++

        Stéphane SOLOMON

    3. Frédéric,

      Nous avons de nombreux points communs, et le fait que je t’ai demandé de co-écrire est certainement dû à ça. Par exemple, concernant les «arcs de tes cordes» :

      – Pour le coaching, Ok c’est mon métier
      – Tu es ingénieur du son, j’en fréquente quelques uns, car j’écris et j’interprète mes chansons
      – Tu es formateur en finance, j’ai été formateur en informatique, et il m’arrive encore de l’être lorsque les formations son difficiles (public hétérogène, stagiaires réfractaires ou autres contextes difficiles…)
      – Passeur de feu : j’ai aussi le don de soulager des douleurs physiques, et comme toi, je n’en ai jamais fait mon métier.

      Quant aux synchronicités, j’en vis tellement, que c’est très troublant ! Et malgré leur fréquence, je ne me lasse pas d’être ébloui.

  8. bonsoir,
    je ne suis pas croyante, je ne suis pas athée, je ne conduis pas.
    Ton histoire de parking m’interpelle :

    1. pq? prier pour une histoire de parking ??
    2. et si le camion qui démarre devant son nez était un don du Ciel ?
    ce que apparemment le mec ne comprend pas
    3. ma fille demande à l’Univers une place pour s’arrêter, et cela marche !!

    1. Bonjour Lalou,

      – Pourquoi prier pour une histoire de parking ?
      Pourquoi pas ??? Ou vois-tu un problème dans cette démarche (est-ce vraiment une prière ?)

      – Et si le camion qui démarre devant son nez était un don du Ciel ? […]
      C’est bien la question ! Au moment où il obtient le RESULTAT tant attendu, il renie le lien de cause à effet. Pourtant il avait bien des occasions de rompre la discussion.

      – ma fille demande à l’Univers une place pour s’arrêter, et cela marche !!
      Moi aussi ! C’est même une éducation que je transmets à mes enfants : lorsque nous sommes tous en voiture et que nous cherchons une place, nous chantons en choeur «On veut une place ! On veut une place !…». Et ça marche !

  9. Bonsoir,
    Moi aussi je pense à une place de parking en me déplaçant.
    Au début, j’en avais souvent une, et puis c’est devenu gênant, des tas de véhicules partaient quand j’arrivais! Alors maintenant je demande une place en précisant qu’une seule me suffit…
    Ca marche, l’exode s’est calmé…

  10. Ouh là ! que de commentaires depuis ma dernière visite à cette page ! Belle promesse d’enrichissement.
    Je les lirai après avoir posté le mien que je vous livre.

    « Ne te fatigue pas j’ai trouvé tout seul… »
    C’est sur cette dernière phrase que j’ai envie de rebondir. J’aurais pu la dire 🙂

    Comme je ne crois pas en dieu au sens classique du terme, disons que ce message s’adresse à l’univers.

    Le TE signifie que OUI je crois en l’univers, que OUI je pense qu’il peut (qu’il doit ?) m’aider quand c’est nécessaire. Que je crois également que je « le vaux bien » (excellentissime slogan, la preuve : tout le monde s’en souvient). Donc oui je peux m’adresser à l’univers et j’attends une réponse de sa part.

    Je ne crois pas que l’univers soit comme un référent, paternel ou maternel (ben oui quoi tout le monde le sait pourtant : she’s black !) ayant une connaissance de ce qui est bien et ce qui est mal, de la justice. Autrement dit le dieu locus externe n’entre pas (plus) dans ma conception de l’univers.

    L’univers locus externe oui, heureusement pour ma santé mentale, j’y crois. Mais je crois aussi dans l’univers locus interne en disant « ne te fatigue pas j’ai trouvé toute seule ».
    Si je m’attends à une réponse de l’univers à une demande de ma part, ça ne peut être que sous forme d’un miroir : aide-toi et le ciel t’aidera. La façon dont je formule ma demande à l’univers est identique à celle que je me formule à moi-même.
    Donc ce n’est ni un locus interne ni un locus externe ni un locus girouette… Tout est dans tout et inversement. Le locus intégré ?

    « Ne te FATIGUE pas ». Ça pourrait donc fatiguer l’univers de m’aider ? Surement pas. L’univers n’est pas fatigable ! Mais moi, oui. J’étais anxieuse de ne pas trouver une place, mon petit hamster se mettait à pédaler avec des si : « et si je ne trouve pas de place et que j’arrive en retard à ce rendez-vous ? Et si je rate ce contrat ? et si je laisse ma voiture sur un passage piéton et qu’elle part à la fourrière ? et si … ? Pendant ce temps, au lieu de me préparer à ma négociation avec mon client, je me mets juste en état de stress, et ça fatigue ! Donc ma formulation adressée à l’univers est en réalité destinée à moi. Je m’envoie un message. Repose toi, c’est bon, déstresse, pense à la suite. Mais aussi : 20 minutes dans ce quartier ce n’est pas assez. La prochaine fois prends le métro, un taxi, un bus, les pieds ou bien prends une marge plus confortable, quitte à aller bosser dans un café en attendant l’heure.

    « JE ai trouvé ». Vraiment ? Oui, vraiment. J’ai souvent beaucoup de chance quand je cherche une place. Je crois que j’en ai déjà parlé. Ce n’est pas rare du tout qu’une voiture quitte sa place juste devant moi. Je suis persuadée que la chance n’y est pour rien. JE me mets dans une attitude qui me permet de saisir les détails de mon environnement, de voir du coin de l’œil cette personne qui sort de la boutique avec des sacs plein les mains et qui va peut-être entrer dans sa voiture, ou celle-ci qui est dans sa voiture encore arrêtée. Donc quand une place se libère devant moi, je ne remercie pas l’univers. JE ME remercie. Je remercie aussi celui ou celle qui a eu cette bonne idée de libérer sa place mais je n’arrive pas à croire qu’elle ait entendu ma prière à l’univers et ait eu envie d’y répondre.

    « Toute seule » Vraiment ? Non pas toute seule. Je ne suis pas toute seule. Je suis depuis avant même ma naissance dans un environnement qui contribue grandement à ce que je suis. Alors ce « toute seule » est en trop dans ce sens-là. Si l’univers m’a aidé à trouver une place aujourd’hui c’est parce qu’il a mis sur mon chemin des opportunités que j’ai su saisir dans le passé pour devenir ce que je suis, avec un ensemble de forces et de faiblesses.

    La victoire a de nombreux parrains mais la défaite est orpheline. Les parrains de cette petite victoire, et dans les plus importantes, ce sont tous ceux qui m’ont aidée à avoir confiance en mes capacités, qui m’ont rendu capable de saisir les opportunités, qui n’ont pas considéré que mes échecs ou mes doutes étaient irrémédiables. Un grand merci tout particulier à mon papa et à ma maman. C’est une force gigantesque, un levier pour soulever le monde qu’ils m’ont offert. Demander des efforts à ses enfants, avoir confiance en leur capacité à progresser toujours, les féliciter de leur réussite (pour eux pas pour sa propre satisfaction de parent), c’est assurer leur avenir d’adulte. Mais ça ne fait pas tout. Je suis la marraine de ma victoire ! La défaite est orpheline car personne n’endosse nos échecs à notre place. Même si l’univers y a tout autant sa place que la victoire.

    1. Oula Florence ! Tu étais bonne en «commentaire composé» ? 😉

      En résumé, tu dis que tu es très différente de ce Commercial, tant au niveau des ses croyances, qu’au niveau de ses valeurs, et donc : tes pensées tes émotions et tes actions auraient été toutes autres…

      Reste à voir le résultat… Nous pourrions très bien imaginer la suite de cette histoire.

      Tiens ! D’ailleurs, personne n’a pensé à la suite pour le moment ! C’était pourtant une évocation possible…

      A++

      Stéphane

  11. Tiens, encore une question, qui a forcément de l’avenir (!), en rapport direct avec la plaisanterie qui nous meut autant qu’elle nous émeut:
    Peut-on acheter D.ieu?
    Combien ça coûte?

    Bonne question, non?

    Amitiés ++

    1. Je crois qu’il est aussi facile de s’acheter un dieu que de s’acheter une bonne conscience. Si on en croit l’Histoire (le livre de Josué), c’est ce que faisaient les clients de Térah, le père d’Abraham (il vendait des idoles). Puis le petit proposa une vision monothéiste (il a eu des problèmes qui lui ont valu un déménagement, mais ça lui a bien profité).

      A partir d’Abraham s’acheter D.ieu devint plus difficile, car il n’y en avait qu’un, et dès qu’on y croyait au point de vouloir le faire sien, il devenait aussi accessible aux pauvres qu’aux riches. J’imagine le changement de paradigme 😉

      Dans cette histoire, le commercial ne tente pas d’acheter D.ieu, mais une grâce de D.ieu. Ça, c’est possible dans toutes les religions. Mais à part quelques sectes étranges, un pauvre qui donne un paquet de farine à plus pauvre que lui, sera beaucoup mieux considéré qu’un milliardaire qui donne 10% à une oeuvre, mécaniquement.

      On retrouve cette notion d’émotion génératrice d’Energies dans toutes les croyances et les philosophies. Donner une part de ce qu’on possède, sans se ruiner, peut-il générer de bonnes énergies ?

      Je veux bien le croire ;-). A chaque fois que je donne du temps pour répondre à une question, je les sens vibrer autour de moi. Et le temps est notre Capital le plus précieux.

      A++

      Stéphane

  12. Je ne suis pas très inspiré par cette histoire et les commentaires sur notre commercial me semblent bien négatifs. Je m’autorise un autre angle :
    Notre commercial sait, par expérience – il connait bien le quartier pour y avoir des RV tous les 2 mois – qu’il lui faudra 20 mn pour se garer. Chaque fois qu’il a RV ici il arrive 20mn en avance et chaque fois, par rituel, il négocie sa place de parking avec un dieu. C’est un jeu qui le libère de la pression quotidienne. Agnostique, athée, voir anticlérical il envoie promené le dieu du jour dès qu’il gare sa voiture. Pendant les tours de pâtés de maisons il prépare son entretien commercial intérieurement, tranquillement, sans stress ; sa place lui est réservée, il ne sait pas encore exactement où, ni par qui ou par quoi, mais il sait que c’est dans les 20mn qui suivent son arrivée sur le secteur.
    Charlie débute son entretien avec un petit sourire au coin des lèvres, encore un jour de chance …

    1. J’aurais presque envie de te donner raison Michel, car l’histoire aurait très bien pu être illustrée par Charlie. Toutefois, si Charlie avait fait ce choix (comme je l’ai fait), ce n’est pas par esprit de revanche contre D.ieu ou contre la Foi, mais contre la mauvaise-foi incarnée. Si la foi est le point commun de toutes les religions, La mauvaise-foi l’est aussi, et beaucoup s’y adonnent.

      Je parlerai des croyances, petites et grandes la semaine prochaine (sans égratigner les religions).

      Ce commercial n’est pas Charlie, mais il aurait pu être l’un de personnages principaux de l’équipe. En ce sens, je comprends que l’on puisse le trouver attachant, en particulier en cette période.

      Je pense sincèrement que Charlie et ses drôles de bonhommes étaient au dessus de ça, et j’espère que l’esprit demeurera intègre pour que la relève assure.

      A++ (et merci)

      Stéphane

  13. Et bien moi, je le trouve drôlement gonflé ce commercial, et grossier. Le genre de personnage que je n’ai pas du tout envie de rencontrer dans la vie réelle.

    1. J’en rencontre régulièrement… C’est l’un des gros problèmes du coaching. Lorsqu’une personne réussit quelque chose, c’est grâce à elle, c’est incontestable. Le rôle du coach consiste à l’aider à s’auto-réaliser, mais ce n’est jamais le coach qui décroche la médaille d’or, c’est le champion. Or beaucoup de gens ne comprennent pas ce principe : ils passent à l’action grâce au coaching, ils réussissent et mesurent concrètement que c’est au-dessus de «la normale», mais ne parviennent pas toujours à situer le rôle du coach dans tout ça.

      En réalité, c’est très bon ! Ca veut dire que le coaché sent bien que c’est lui qui a fait l’essentiel. Mais pour se faire payer, ce n’est pas toujours facile ;-). C’est pourquoi on recommande toujours, dans le Marketing du coach, de se faire payer à l’avance.

      1. Ah c’est bien du Stéphane ça..dans cette anecdote qui avait vu le parallèle ‘possible’ entre Dieu et un coach pour ce commercial ingrat qui ne veut pas payer celui qu a réussi à l’aider?

        1. Effectivement, cet article peut nous amener à nous interroger aux rapport entre humains. Je parle du coach et du coaché parce que c’est mon métier et mon expérience, mais ce manque de gratitude est courant dans tous les métiers. Un patient peut se montrer particulièrement ingrat envers son médecin, un emprunteur envers son prêteur, un employé envers son patron, un enfant envers son père ou sa mère (en particulier pendant l’adolescence, lorsqu’on veut affirmer son indépendance).

          C’est très courant (et humain) de demander de l’aide, et une fois que l’aide est donnée, de dire qu’on s’est fait tout seul.

          Je me souviens qu’une fois, j’ai proposé à un client de faire de l’e-mailing. Ma proposition était très avancée, le visuel était prêt, le message et la relance en machine, et car j’ai mis mon client en contact avec l’un des grands acteurs du marché, qui avait plus de 15 millions d’adresses e-mail de francophones à louer. Mais mon client était contre l’idée (confondant e-mailing et SPAM), il a préféré faire des pubs sur adWORDS (la colonne de droite de Google), ce qui lui a très bien réussi. Il a triplé ses ventes.

          Il a failli me jeter, quand je lui ai demandé depuis quand il envisageait de faire ces pubs sur adWORDS :

          – Ca fait bien 12 mois que j’y pense !
          – Et qu’est-ce qui vous a donné l’impulsion au bout d’un an ?
          – Le fait que vous vouliez prendre le contrôle pour envoyer des SPAM !
          – Parce que vous m’auriez laissé prendre le contrôle de votre boite ?
          – NON ! La preuve !
          – Qu’est-ce qui vous a fait croire que je voulais prendre le contrôle ?
          – Vous aviez tout préparé en douce, il ne restait plus qu’à dire OUI pour que ça se fasse. Heureusement que j’ai eu le courage de stopper ça !
          – Et seriez-vous passé à l’action sans cette proposition avancée ?
          – Euh… NON !

          Pour passer à l’action, certaines personnes ont besoin d’être mises en concurrence. J’ai mis en opposition deux idées qui allaient donner de bons résultats. Mon client a choisi sa solution, qui était aussi bonne que la mienne. Mais ce qui lui permis de faire ce choix c’était d’avoir un deuxième choix, complètement finalisé. Il s’est mis au travail pour que son idée soit aussi finalisée que la mienne.

          Un Coach n’est pas un Conseil en affaires. C’est un «révélateur» et un «motivateur».

  14. SUITE POSSIBLE

    Pris de remords et craignant la fureur du Tout Puissant, le commercial se rend quand même à l’église le dimanche suivant.

    Dimanche arrive et juste avant d’entrer dans l’église, il se dit que c’est ridicule et hésite à entrer.

    Brusquement, alors que le temps est clair, un coup de tonnerre anormalement puissant retentit dans le ciel. Il prend peur et entre directement dans l’église en trempant bien ses doigts dans l’eau bénite pour faire son signe de croix en s’agenouillant dans l’allée centrale en tremblant.

    Remis de ses émotions et revigoré par la douceur ambiante, les chants et l’harmonium, notre commercial se dit que ce n’est qu’une coïncidence et écourte la messe en sortant sans donner l’aumône. Au moment de sortir il voit au loin deux voleurs costumés embarquer sa belle voiture de luxe en 2 temps 3 mouvements. La pluie se met à tomber, l’orage gronde et un vent glacial le pétrifie.

    Il comprend son erreur, il entre dans l’église et dépose un gros billet dans le tronc des bonnes oeuvres.

    Revenu à la maison il repense aux événements de la journée et partage ses craintes avec son épouse: « Mais mon chéri, tu n’y es pas. Un avion a accidentellement dépassé le mur du son au-dessus de la ville ce matin, la météo avait annoncé un brusque changement de temps en fin de matinée. La police municipale m’a prévenu tout à l’heure que ta voiture était à la fourrière car elle était mal garée près de l’église. Tu t’en sortiras avec une amende de 72 euros! »

    Ouf, se dit-il j’ai failli y croire.

      1. Ah je ne la trouve pas cette suite et fin de l’histoire bien tournée.. Le personnel de la police municipale qui met la voiture à la fourrière devrait être mieux inventé que ça « il voit au loin deux voleurs costumés embarquer sa belle voiture ».
        Il faudrait plutôt dire que « sa voiture a disparue, certainement volée? »..mais je perds la joie de parler du comble du commercial par rapport à l’histoire originale..oui je rappelle qu’il a joué un sal tour à Dieu pour se garer..alors se faire enlever sa voiture parce qu’il était mal garé était « logique » et assez rigolo.

        Sans retour des lecteurs je ne sais pas si la suite de l’histoire drôle a fonctionné
        Plouf ?

  15. Interpréter les résultats ?
    Un effet avec causes ou des causes sans effet ?
    Ce que je remarque et qui me semble important au niveau de l’attraction, c’est le discours de notre homme.

    Tant qu’il n’est pas sûr de vouloir, tant qu’il ne visualise pas le résultat, il emploie toujours des « SI »

    :SI ceci ALORS cela et patati et patata…

    Ce n’est que que lorsque son désir de trouver devient ardent (il est à 3mn du rendez-vous) qu’il emploie l’impératif :

    « LIBERE-MOI… »

    Notre homme passe d’une énergie diffuse (et si…) à une énergie focalisée sur un but (libération). Dans cette histoire, l’univers lui répond à cet instant.

    N’oublions pas quand même qu’il s’agit d’une histoire et que seule l’expérimentation répétée saura nous confier la fin de cette histoire… il semblerai que la demande exprimée dans la joie (« une place ! une place !) fonctionne également pour certains ! J’aime bien cette énergie joyeuse qui se dirige vers son résultat.

    « En vérité, je ne voyage pas, moi, pour atteindre un endroit précis, mais pour marcher : simple plaisir de voyager. »
    Extrait de Voyage avec un âne dans les Cévennes – Robert Louis Stevenson

  16. Cette histoire m’évoque plusieurs choses : on attribue ses succès, sa chance à soi même ou au hasard, alors que l’on a souvent tendance à avoir des coupables désignés pour les échecs et les difficultés. Comme je travaille à développer le sentiment de gratitude, de reconnaissance et de confiance dans la vie, je me faisais la réflexion suivante il y a quelques temps : quand j’ai des doutes sur le fait que l’univers ou la vie peut permettre de dégager des opportunités, contribuer à ce que j’ai de bonnes idées c’est beaucoup parce que je n’ai éprouvé aucune reconnaissance pour mes succès passés, pour les inspirations fulgurantes que j’ai pu avoir, pour les réussites que j’ai eu ; j’ai tendance à ne pas savourer les succès, à ne pas éprouver de gratitude donc. Par contre, avec beaucoup de facilité je m’appesantis sur ma malchance quand je n’ai pas d’idée, quand je ne trouve pas de place tout de suite… Au final mon plus grand censeur c’est moi-même, car même en supposant que l’univers n’ait pas d’action, que tout soit succession de hasards, qu’on ait autant de « coups de chance » que de « coups de malchance » dans la vie, j’ai tout intérêt (pour mon bien être) d’apprendre à savourer tous les coups de chance que m’apporte la vie, j’ai tout intérêt à me souvenir des bonnes idées très payantes que j’ai pu avoir, j’ai tout intérêt à vivre dans la gratitude, et la confiance dans la vie qui nous offrirait du 50/50 ; car en ne me focalisant que sur le verre à moitié vide je ne suis pas plus heureuse. Et si en plus il est vrai que j’augmente le ratio d’opportunités en étant plus reconnaissante, j’ai un double bénéfice : bénéfice de mieux être ainsi que plus de coups de chance

  17. L’histoire m’évoque que de nature, l’humain croit souvent en ce qui l’arrange mais étrangement il ne croit en lui qu’en dernier ressort…
    Ce ne serait qu’une vue de l’esprit ou un véritable atavisme qui poursuit l’humanité depuis ses débuts ?

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