Les deux Mondes

Je pratique la méditation et la prière tous les jours, et jamais, je dis bien JAMAIS, un sac d’argent ne m’est tombé sur la tête pendant que je pratiquais…
(T. Harv. Ecker – Coach, Conférencier et auteur du livre
«Les secrets d’un esprit millionnaire»)

Jusqu’à présent, nous avons parcouru nos processus intérieurs. Qu’il s’agisse de notre vision du destin, de la chance, de nos pensées ou de nos émotions, tout ceci se situe à l’intérieur de notre Etre.

En supposant que vôtre cerveau contienne mille et une merveilles, à quoi cela peut-il servir si vous ne vous manifestez pas extérieurement ? En d’autres termes, quelle que soit la grandeur de votre âme et votre capacité à la rendre encore plus sublime chaque jour, le but du jeu est de passer à l’action !

Que votre but soit de mettre sur le marché l’une de vos inventions, d’écrire un livre ou bâtir des écoles dans des zones du globe où l’Education est absente, vous méritez des résultats extérieurs concrets, à la hauteur de ce que vous projetez dans monde intérieur. Et pour ça, vous devez vous autoriser à passer à l’action.

Vous pourriez objecter en me disant qu’il suffit de donner des idées aux hommes et aux femmes d’action, de les inspirer et de les guider pour qu’ils produisent des résultats… Je vous répondrai que c’est une excellente activité, et que si vous reconnaissez là votre mission de vie, il est temps de passer à l’action ! Partez à la rencontre de personnes de bonne volonté, créez des outils d’inspiration et de motivation, investissez dans des moyens de diffusion, améliorez vos compétences en matière de leadership, montrez l’exemple en créant un modèle d’excellence pour votre réseau, persévérez en cas d’incident… Allez Go Go Go !!!

Comme disait l’un des chefs de projet avec lequel j’ai eu plaisir à travailler :

Arrête les signaux, passe à la soudure !

Monde intérieur, monde extérieur

La théorie des «deux mondes» est à la base de la psychologie comportementale. De nombreuses solutions sont proposées pour motiver le passage à l’action, c’est-à-dire à manifester extérieurement ce qui se passe à l’intérieur de votre Etre.

Je ne me désolidarise pas des «maîtres de l’Attraction» qui vous invitent à nourrir votre monde intérieur, et à interpréter vos résultats extérieurs, quels qu’ils soient, en adoptant une attitude gratifiante et optimiste. Toutefois c’est une approche minimaliste qui est très mal comprise. Elle met à la retraite beaucoup de gens, bien trop tôt ! Le but final de la Loi de l’Attraction est toujours, TOUJOURS, de passer à l’action :

Par exemple, si vous projetez de gagner 10.000€ (dans votre monde intérieur), et vous n’en gagnez que 7.000 (dans le monde extérieur), vous avez compris qu’il est inutile de vous atermoyer sur la différence (qui est parfois considérée comme une perte). L’une des pratiques attractives consiste à vous convaincre intérieurement que si vous aviez projeté de gagner 5.000€, un résultat de 7.000€ est sacrément bon !

Cependant, un certain nombre de principes de réalité liés au monde extérieur pourraient vous rappeler à l’ordre : ce résultat, même s’il est supérieur à la moyenne, est insuffisant ! Si vous vous en contentez, il manquera 3.000€, et vous en avez besoin pour passer à la suite. Ce n’est toujours pas une raison pour rester bloqué : vous avez fait plus de deux tiers du chemin, et une nouvelle stratégie vous permettra de compléter, puisque l’ancienne était insuffisante. La recherche d’un nouveau COMMENT est toujours possible si vous avez un bon QUOI.

Si la nouvelle stratégie a un coût, revoyez vos ambitions à la hausse, afin de répondre à des principes de réalité : vous ambitionnerez 10.000 ne suffisent plus, ambitionnez 12.000 pour faire face aux dépenses nécessaires, et vous réussirez ! Après l’actions, vous constaterez que la stratégie que vous avez dû employer pour atteindre vos objectifs est pérenne : elle vous servira dans bien d’autres projets. Ce qui nous ramène à la Sérendipité, car votre véritable bénéfice n’est pas d’être passé de 10.000€ à 12.000€, mais plutôt d’avoir développé une nouvelle stratégie, qui vous servira encore et encore. Voilà qui donne au problème rencontré précédemment une nouvelle dimension : le premier résultat a servi à vous booster et à renouveler vos techniques de travail.

Il y a donc de nombreuses interactions entre le monde intérieur et le monde extérieur, continuellement. Il ne s’agit pas de faire abstraction de l’un au profit de l’autre, mais d’aligner les deux.

Du point de vue de la Loi de l’Attraction, le passage à l’action a pour objectif d’aligner les deux mondes. De créer un pont entre vos résultats imaginés et vos résultats réels. Tout objectif commence donc dans le monde intérieur et se termine dans le monde extérieur. C’est un processus complet.

Mais quoi qu’il arrive, rien ne se produit dans le monde extérieur, s’il n’a pas d’abord été conçu dans le monde intérieur.

Exprimez-vous !

Y a-t-il quelque chose qui se trouve dans votre monde intérieur mais que vous ne parvenez pas à réaliser ? Nous verrons cette semaine les autosaboteurs qui en sont responsables, et comment les contrer.

Mais avant tout, j’aimerais que vous choisissiez un exemple d’une action que vous envisagez dans votre monde intérieur, mais que vous ne pouvez pas manifester concrètement. Vous savez que ça va se faire, mais vous ne savez pas quand. Vous l’avez envisagé des dizaines de fois, mais ça n’a pas suffi. Vous avez peut-être même fait le premier pas (celui qui coûte), mais vous n’avez pas pu continuer…

Je ne vous demande pas de me révéler vos secrets industriels ou intimes, mais ça peut être quelque chose de très commun. Par exemple, créer votre entreprise, embaucher un stagiaire, manger plus équilibré, arrêter de fumer, changer de banque, acheter ou réparer un appareil qui vous facilitera la vie, etc.

Exprimez l’action à entreprendre, puis ce qui apriori, vous en empêche… Si vous ne comprenez pas ce qui vous empêche de passer à l’action, racontez vos tentatives ou vos préparatifs, en concluant tout simplement par «mais ça ne me suffit pas !».

A vous de jouer !

Stéphane

30 réflexions au sujet de « Les deux Mondes »

  1. Monde intérieur fait d’illusions, de préjugés, de formatages, de valeurs, de croyances.. Monde où l’on croit mais où nous savons penser que nous pensons correctement ou pas
    Ainsi nous croyons tous ‘quelque chose’, tout le monde a donc la foi (mentale, spirituelle, athée, agnostique..voire+)
    Nous espérons, nous aimons, nous demandons, nous ressassons le passé et nous nous inquiétons pour l’avenir, nous oublions d’Etre dans le pouvoir du moment présent et tout cela se passe encore dans notre monde intérieur plein de pensées et d’émotions, on peut appeler cela notre âme ou notre spiritualité, nos demandes et nos espoirs peuvent être appelé des prières.

    croyance, foi, prière ..là ça passe moins bien non ?

    Ce n’est pas parce que nous appelons les choses différemment que celles nommées avec des termes à connotations ‘dogmatiques’ n’existent pas. Chacun son vocabulaire correspondant à un ressenti commun ?

    J’espère un monde meilleur, je crois que auto-coach nous aide à faire ressortir le meilleur de nous même dans un égrégore Stéphanien-Solomonien, une bulle de pensées vivifiantes.

    Je veux être acteur, je pressens que je peux en faire plus, je voudrais mieux connaître ces anonymes qui ‘bloguent’ avec moi depuis toutes ces années. Quel pudeur, retenue, timidité ou respect m’en a empêché jusqu’ici d’en faire la demande ?

    1. Tiens… Je fais le même souhait ! Et si on se faisait une visio-réunion, histoire de mieux se connaître, et aussi de profiter d’un exposé sur l’Action, en direct ?

      Avis aux amateurs !

      Créons l’évènement ! Alors… Tôt le matin ? En journée ? En fin de journée ? En soirée ?

      J’ai une plateforme qui me permet d’accueillir jusqu’à 100 personnes. Pour le moment, c’est plus qu’il ne m’en faut.

      A++

      Stéphane

      1. Bien volontiers, je suis partante pour une ou des rencontres. j’ai l’impression de faire partie d’une même famille de pensée ou de pratiquer le même genre de sentiers que les autres autocachés. Donc à tout bientôt,
        Véronique O

  2. Bonjour à toutes et tous

    1 /Pour Stéphane en réponse à votre courriel de 11 :32 : le message du jour « les deux mondes » est bien arrivé ce matin à 10:07
    2/ il a eu un effet « curieux » ; après lecture du message j’ai décidé de prendre rendez-vous avec un candidat pour un poste dans mon entreprise=> il était disponible => rencontre en fin de matinée => entretien positif et sans doute embauche (quelques détails administratifs à régler) mais la décision est prise.
    « Curieux » dans le sens où je n’ai plus réfléchi avant de prendre ce RV. De toute façon cela faisait trois mois que j’avais son dossier en mains, je connaissais les différents aspects de cette candidature et les impacts sur l’entreprise …mais je n’agissais pas !
    Pourquoi ce passage à l’action ce matin ? en 5mn!
    @++

    1. J’adore ça !!! Merci Michel 😉

      Ce que je trouve enthousiasmant dans votre commentaire, c’est le fait que tout tombe à pic !

      Pourquoi ce passage à l’action en 5 minutes ? J’aimerais bien savoir quelle émotion est passée par votre tête après lecture, car même si la raison vous appartient, il est possible que la même émotion puisse générer un mouvement équivalent chez d’autres lecteurs.

      Vous dites que vous n’avez pas réfléchi… Hum… Dans ce cas, ce n’est pas une émotion mais une VALEUR dite «motrice» qui vous a immédiatement projeté vers l’action, sans réfléchir ! J’expliquerai ça 😉

      Je relève que la proposition «embaucher un stagiaire» faisait partie des exemples cités, et qu’il est probable que ça ait fait impact. C’est souvent ce qui se passe dans un coaching en face à face, car les propositions sont forcément personnalisées.

      Encore merci pour ce témoignage. C’est très gratifiant.

      Continuez !

      A++

      Stéphane

      1. Ça fait du bien un rapport gratifiant/gratifiant 
        Pour retrouver les émotions avant le passage à l’action :
        Avant Le message :
        Petit matin d’hiver empêtré dans les problèmes habituels d’une TPE, pas plus pas moins , mais avec un état d’esprit différent depuis quelque temps ( attraction quand tu nous tiens…)Je me laisse de moins en moins dépasser par mes pensées. J’ai conscience de ma situation et je décide. Au lieu de passer la journée à me torturer pour trouver une solution à la situation catastrophique de ma trésorerie par exemple et en laissant en plan mes chantiers, mes devis… j’organise ma journée en décidant de consacrer x heures à la tréso, y heures aux chantiers…sans pollutions (ou presque) entre les différentes sujets. Ce qui m’a libéré du temps pour chercher des solutions avant que les problèmes n’apparaissent. L’embauche d’un salarié est une des solutions envisagées, l’idée est là depuis des mois mais l’action est bloquée par je ne sais quoi !
        A la lecture du message :
        premièrement je souris « vous devez vous autoriser à passer à l’action » incroyable Stéphane a écrit un article rien que pour moi !
        Ensuite j’enregistre « Le but final de la Loi de l’Attraction est toujours, TOUJOURS, de passer à l’action …principes de réalité… » et sans doute « embaucher un stagiaire »
        Après le message :
        je suis persuadé que ma réflexion est suffisante pour passer à l’action ; j’ai besoin d’action ; sans chercher à focaliser sur un point précis je « vois » mon candidat travailler sur un de mes chantiers .. et je prends rendez-vous…
        Tout cela est encore un peu confus mais j’y trouve une énergie certaine.
        Merci Stéphane
        NB : pour l’anecdote : j’ai encore encaissé un double paiement d’un de mes clients ! Mais promis je rembourse

  3. Bonjour,
    Je n’ai pas reçu le message des 2 mondes.
    J’ai des difficultés à connaitre le projet qui me tient le plus à cœur. Ce pourrait être d’atteindre une certaine sérénité ou plus de sagesse.Ce serait agréable pour moi et bénéfique pour le monde. Je vieillis et je me demande si ce n’est pas le plus important pour vivre et mourir en paix ?
    Comment savoir en quoi ça consiste réellement?
    Je dois trouver les actes qui m’y conduiront et je dois agir concrètement.
    Voilà ce que m’inspire notre sujet.
    Des actes positifs pour la terre ,le monde, les humains, les animaux.

    1. Bonjour Marylène,

      Dans cet article, je vous proposais de repérer une action SIMPLES que vous ne parvenez pas à mener. Dans ce que vous écrivez, vous évoquez plutôt un objectif global, une mission de vie, de nouvelles aventures… Vous avez envie de vous engager dans quelque chose de profond, mais vous avez tellement de choix.

      Je vous propose de retourner vers une action simple. C’est à dire quelque chose qui est immédiatement à votre portée, mais qui nécessite un effort particulier. C’est ce que Michel a fait. Ce n’est pas sa première embauche, mais il hésitait à propos de celle-ci. Finalement il est passé à l’action.

      Pour créer un lien entre votre projet de vie (à définir) et une action simple à votre portée, je vous propose d’acheter un livre biographique sur une personne engagée comme Mère THERESA, Sœur EMMANUELLE, Mathieu RICARD, etc. Je ne veux pas dire par là que vous devrez vous engager dans des actions aussi grandioses (pourquoi pas), le but est plutôt de vous laisser inspirer par l’Histoire : le premier pas, les petits pas, les grands pas… Et bien-sûr, les moments de doute balayés par des convictions profondes.

      Je reste à votre écoute, et quand vous passerez à l’action, faites-moi signe 😉

      A++

      Stéphane

  4. Bonjour,
    Après avoir mis ma petite entreprise en stand-bye, pendant quelques années, pour d’autres occupations professionnelles connexe et avoir adopté des enfants, puis le stand-bye a continué car je suis tombée malade.

    Pour faire bref, les caractéristiques de ce que je propose actuellement sont très différentes, car pendant ces 10 ans de pose, les techniques et moyens virtuels ont très fort progressés. Je m’adapte, me forme, invente de nouveaux process, met au point un produit qui est très spécifique et pas concurrencé, pour le moment.

    J’ai refait mon site, un peu prospecté et c’est là que le bas blesse, il y a un quelque chose qui m’empêche d’avancer et de faire les démarches nécessaire pour que mon activité décolle et prenne un vrai essor.
    J’ai mis beaucoup de chose en place et ce n’est pas suffisant, car je sens bien qu’il y a un levier que je n’actionne pas et je ne sais (ou ne veux pas savoir) lequel c’est, sans doute par peur.

    J’aime l’action, je piétine sur place et en même temps, je ne me sens pas prête.
    Entre la frousse que cela marche et la peur que ce ne soit parfait, donc un échec.

    Il y a plusieurs aspects de ma vie, qui étaient vraiment très difficile et sur un bon chemin de développement perso, j’en vois les merveilleux changements.
    De très belles Attractions !

    Pour ce qui du côté pro, je patine encore en rond (avec l’agréable sensation, de tenir debout et d’avoir plus de style en patinant) et je ne souhaite pas vraiment agrandir le cercle, je voudrais pouvoir aller sereinement là où mes patins me feront découvrir des beaux paysages.

    Merci pour un coup de pouce et m’aider à ouvrir la boucle pour ne plus être enfermée dedans.

    Véronique O

    1. Je connais ça Véronique. Je suis aussi coincé par la production de vidéos. Pas que je sois techniquement incapable de le faire, mais il y a quelque chose qui bloque. Ce n’et pas le temps, car certains de mes articles me prennent 6 heures d’écriture, et je suis sûr que ce sera plus rapide en vidéo.

      La difficulté vient de tout ce qu’il faut mettre autour pour que ce soit parfait (générique, musique de fond, déco, équilibrage des couleurs, changements de plans, etc.). Mais là encore, c’est un tort, car il y a une multitude de vidéos sur le WEB dont le fond est suffisant, alors que la forme est quasiment absente.

      Cependant, je me sens porté par ce groupe de 43 personnes qui, je le sais, n’est pas en quête de vidéos style TF1, mais plutôt de choses utiles plus faciles à assimiler en images que par écrit. Donc au lieu de faire des vidéos parce que ça se fait, je m’autorise à faire des vidéos parce que c’est UTILE. En 10 minutes d’images, il est (parfois) possible de faire passer l’équivalent de 30 minutes de lecture.

      Je vous invite à y réfléchir dans ce sens : LE SENTIMENT D’UTILITE ! Je pense que c’est le levier émotionnel à activer chez vous. Mettez de côté ce qui se fait (ou ce que vous croyez qui doit se faire), et partez en quête de personnes qui n’attendent que vous.

      Tendez l’oreille… Vous entendez ? Ils vous appellent :

      – Véronique ! Véronique ! Nous avons besoin de toi ! Offre nous ton talent !

      A++

      Stéphane

      1. Bonjour,
        Ça c’est drôle 😉
        Je n’avais pas encore lu cet article mais cet après-midi, justement en voulant rattraper mon retard (je ne reçois pas tous les mails et après pour rattraper ça fait beaucoup tout d’un coup), je m’étais dit que si ça pouvait être un mp3 à écouter, je le ferais plus vite (car je passe déjà beaucoup de temps sur ordi et c’est physique, y a un moment où il faut absolument que je débranche, du coup je me voyais bien me reposer les yeux et écouter le texte.
        Alors j’ai cherché et testé l’outil parole sur mac… bon non ça le fait pas !! Il lit votre texte ok mais c’est incompréhensible si on ne l’a pas sous les yeux.
        Et là je découvre plusieurs articles en même temps ce soir, je voulais donc vous suggérer Stéphane, si la production de video vous parait plus lourde, de faire uniquement le son. En ce qui me concerne, c’est tout aussi efficace, peut-être même plus, et je pense beaucoup plus léger au niveau réalisation.
        J’écoute régulièrement les mp3 d’un formateur photographe, qui s’adresse à des photographes professionnels (qui sont pourtant forcément sensibles à l’image… oui mais justement…de sacrés pénibles aussi à ce sujet… ). Le contenu est passionnant et je le réécoute plusieurs fois sans être distraite par une image inutile qui n’apporte rien.
        à bientôt

        1. Bonjour,
          c’est vrai que les audios ce n’est pas mal du tout, ça apporte une autre dimension surtout pour ceux qui sont plutôt auditifs comme moi.
          D’ailleurs il y a un audio de Stéphane issu du programme ZEN Coach que j’ai dû écouter des centaines de fois (si ça ne se compte pas en milliers); c’est vrai que c’était des affirmations positives donc cela se justifiait… sinon cela voudrait dire que je suis obsessionnelle…
          Mais je trouve que les audios sont pratiques quand le contenu le permet, ils n’imposent pas l’immobilité, et ceux qui ont une mémoire auditive enregistrent plus d’informations.

  5. Tend bien l’oreille Stéphane, si si tend la encore un peu… Tu entends 43 voix qui te disent « c’est pour quand cette vidéo ? » 😉 😉

    Ton exemple est excellent. Comme c’est plus facile de voir la paille dans l’oeil du voisin que la poutre dans le sien, ton exemple est très aidant 😉 Comment se donner de fausses bonnes raisons de ne pas passer à l’action.

    J’ai vu cette page après avoir lu celle intitulée « qu’est-ce que vous risquez » (pas reçu de mail pour celle-ci). Et j’ai bien envie de te retourner le « qu’est-ce que tu risques à nous montrer une vidéo qui ne comporte pas de générique, de musique de fond, de fondu au noir ou autres effets. Tes 43 « attractés++ » ne se sont pas inscrits pour voir un site web avec des photos splendides non plus mais bien pour le contenu que tu délivres. Peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse !

    Pour répondre à ta question initiale. Et bien je dirais que ce qui peut m’empêcher de passer à l’action c’est un excès de… modestie. Si mon projet actuel réussit, c’est ENORME. Vraiment. Les conséquences dépasseront de loin ma réussite personnelle et les résultats (dans le domaine de la santé) seront utilisés par des tas d’autres. Et… ça me fait peur ! C’est trop pour moi. J’ai beau me dire que oui je mérite ce succès, qu’il ne m’est effectivement pas tombé du ciel pendant que je rêvais, c’est comme si j’étais trop petite face à tout ça.

    Je connais des tas de gens qui jouent les matamores, qui racontent des histoires ou tout brille, qui lèvent des millions auprès d’investisseurs qu’ils arrivent à faire rêver alors que je sais qu’ils survendent de façon invraisemblable. Ceux qui les croient ont ENVIE d’y croire, ils sont comme des enfants à qui l’on raconte une histoire de princesse et de prince charmant, ils savent que c’est très enjolivé mais c’est pas grave ils font comme si c’était possible. Je sais que je mon projet est bien meilleur que ces trucs brillants. Tout ce qui brille n’est pas d’or ! J’ai un diamant dans les mains mais il faut le tailler. L’image me vient à l’instant mais elle est bonne. Comme le diamant, on n’a qu’une chance de le faire briller. Si on se trompe sur l’attaque, il sera fendu et bien difficile à rattraper. Et comme un diamant non taillé, sa valeur est future, elle doit être révélée. Et il y a un risque. Tant que la taille n’est pas bien entamée, on ne peut qu’accumuler des arguments laissant à penser que c’est vraiment une très belle pierre. Mais un crapaud se cache-t-il au centre ?

    Donc en fait la solution c’est que je m’occupe de la taille (ça c’est mon métier et j’aime le faire et je suis compétente) et que je laisse à d’autres le soin de vendre un diamant encore en devenir. Sinon si c’est moi qui le vend, je pense que l’acheteur fera une très très bonne affaire !
    Une fois ceci visualisé, me voilà déchargée de l’angoisse de devoir jouer les matamores, ce qui n’est vraiment pas ma tasse de thé, et voilà de l’énergie qui va pouvoir se libérer. Problème subsidiaire (de taille quand même, toujours la taille, on y revient) trouver le conteur d’histoire qui sera capable de faire rêver ceux qui ne demandent que cela. Et convaincre ceux qui passent leur temps à me répéter que je suis la meilleure vendeuse de mon projet que je suis trop honnête ou modeste pour cela et que mon ambition n’est pas de faire partie des 1% qui l’an prochain posséderont la moitié des actifs de la planète 🙂

    Ouah…. je croyais pas écrire tout ça ! Je vais rentrer me prendre une douche froide, ça bout !

      1. Merci Myriam 🙂 C’est un encouragement que j’apprécie à sa juste valeur (celle d’un diamant ? 😉 )
        Cette visualisation d’un diamant brut me plait beaucoup, elle m’aide ! je n’y avais jamais pensé avant de l’écrire ici. Je l’ai présentée à mon équipe et ça leur a immédiatement parlé. Chacun taille sa face. Toutes renvoient la lumière.

    1. Une histoire pour vendre ton diamant ? Je suis partant !

      As-tu bien noté ce qui «fait partie de l’histoire», tout au long du parcours ?

      Tu peux commencer maintenant. Et rappelle-toi que l’histoire du tailleur est plus vendeuse que l’histoire du diamant.

      A suivre…

      1. « L’histoire du tailleur est plus vendeuse que l’histoire du diamant. »
        Tant que le tailleur est indispensable au diamant l’histoire du tailleur est majeure.
        Lorsque sa valeur est révélée, le tailleur n’a plus d’importance, ce qui se vend c’est le diamant.

        Les investisseurs pro, qui se croient toujours plus compétents que tout le monde sur tout, ont toujours comme premier réflexe de virer les créateurs, surtout si ce sont des scientifiques, réputés rêveurs et incontrôlables, pour mettre à leur place des gens à eux (non pas des gens, des mecs, je ne les ai quasiment jamais vu mettre une femme à la tête d’une boite dans un domaine technologique). L’histoire du tailleur ne les intéresse pas plus que ça, il pensent déjà à comment EUX vont raconter l’histoire dans laquelle évidemment leur rôle devient clé.

        Les industriels ont une vision souvent bien plus pragmatique et intéressante. Mais il achètent des diamants déjà en bonne partie sortis de leur gangue. C’est notre but : tout faire pour pouvoir accéder directement aux industriels et se passer des requins du capital risque.

        Alors on verra mais justement j’arrête de me prendre le chou sur la vente de mon diamant encore en devenir et je me concentre sur l’accélération du polissage. Ca personne ne peut le faire mieux que moi

        En tous cas je note, et je prends avec plaisir, que tu es partant pour exercer tes incontestables talents de conteur dans cette belle histoire.

  6. J’aime la voile et j’ai un projet fou : participer à la Clipper Round The World. C’est la seule régate autour du monde qui soit ouverte à des amateurs comme vous et moi. Il n’est pas nécessaire de s’inscrire pour le tour du monde entier. J’en ai vraiment très envie. J’ai contacté les organisateurs et ai même rempli un questionnaire de recrutement … que je n’ai jamais renvoyé !

    Pourquoi ? Chaque fois que j’examine les « raisons » pour lesquelles je ne passe pas à ‘action, je réalise qu’aucune d’entre elles n’est vraiment valable. Je suis trop gros et pas assez sportif ? Oui mais pour un projet comme ça, je suis sûr que je peux maigrir et m’entraîner. Les finances (la participation est loin d’être donnée) ? Non, on pourra faire avec ! Le temps ? Non : trois semaines de stage préparatoire + un mois de régate sont des breaks dans ma vie professionnelle que j’ai parfaitement mérités. Le (futur) souvenir d’avoir participé à une expérience fantastique vaut bien ce prix.

    En écrivant ces questions (et mes réponses), je me rends compte que je ne suis pas loin de passer à l’action … à suivre ! 🙂

  7. Sinon, je suis d’accord avec Florence : les fondus-enchaînés on s’en fout ! Alors n’hésite pas plus. Et puis de toute façon, ce n’est que si tu te lances vraiment que tu récolteras un feedback et que tu progresseras.

    Idem pour les visio-conférences. Pour çà, je dois dire que passer de la connaissance virtuelle à l’échange « réel » est très gratifiant. Une fois qu’on sait que nous partageons les mêmes valeurs de fond, il est inutile de se demander si « on dérange ». Propose nous un accès à ta plateforme et on verra bien !

    1. Didier,

      Pour la visio-conférence je n’ai aucune problème. J’adore ça, parce qu’il y a du monde en face de moi, et je peux voir les réactions. EN pus je m’organise matériellement pour que ça ressembleà une salle de formation. Je l’ai déjà fait plusieurs fois, et ce DIRECT n’a qu’un seul défaut : il faut trouver des horaires communs.

      Ce qui me bloque, c’est de parler tout seul à une caméra… Pas de retour, je suis obligé d’inventer les questions et les réponses, je souris à une lumière rouge… C’est vraiment plus dur. Je préfère le direct (et ses aléas). Mais je sens que je m’approche de la solution.

      A++

      Stéphane

  8. Mon exemple est une démarche profesisonnelle que je dois faire, qui est nouvelle pour moi
    et dont aucun mode d’emploi n’est disponible nulle part.
    Je dois contacter une personne difficile d’accès, ou quelqu’un de son staff, pour une demande précise.
    J’ai fait un premier contact, sans réponse. J’ai d’autres idées d’autres chemins à prendre pour espérer avoir une réponse, mais j’ai trainé.
    Aujourd’hui (avant de lire l’article) j’ai réalisé que la date approchait, que je devais faire ce contact, déjà j’avais avancé en décidant la stratégie et noté la première petite action sur ma liste de choses à faire, du coup je sais que je vais le faire, mais je ne sais pas quand et il y a un risque que ça traine, c’est pour ça que je choisi cet exemple, parce que ça fait déjà un moment que j’y pense.

    Ce qui m’empêche c’est que je ne suis pas sure qu’il faille le faire comme ça, que ça soit le bon moment, que ça soit utile et surtout j’ai peur de me griller complètement (ça je ne crois pas en fait, mais c’est une peur présente). J’ai peur aussi qu’on me demande des précisons auxquelles je ne sais pas encore répondre (il y’a des notions délicates que je ne maitrise pas tout à fait encore, en tout cas plus en théorie qu’en pratique). Et puis aussi j’ai peur qu’on me dise non ! j’avais oublié ce détail.

    Au final c’est le couperet d’une échéance qui va tout d’un coup me faire réagir, parce que je sais que je vais le faire. Simplement si je le fais trop tard, je perds des chances de réussir correctement. C’est pour ça que j’avais fait la première démarche très vite (il y a 2 mois), mais comme je n’ai pas de réponse, c’est plus difficile d’embrayer, et je me suis posée des tas de questions…

    En me relisant je dirais bien volontiers que ce qui m’empêche de passer à l’action ce sont toutes les questions que je me pose…

    à bientôt

  9. J’ai pris du retard dans le programme, je rame pour rattraper, mais je suis là.

    Je dois retrouver des vieux relevés bancaires dans le cadre de mon divorce. Pfff, des papiers qui datent, quelle horreur : je déteste les papiers. Pourtant, j’ai déjà un doc de la banque qui me donne les infos de base. Yes, je l’ai eu ! Mais cela ne suffit pas : il faut que je fouille, que j’aille à mon ancienne banque. La plaie. Pourtant, ce n’est pas si compliqué et me permettrait vraisemblablement d’obtenir des résultats financiers (je ne rentre pas dans les détails) importants. Alors ? Et bien je m’en fais un monde. Pourtant, par expérience, je suis vraiment dans l’action, je SAIS que ce que j’imagine comme inaccessible devient atteignable dès que je passe à l’action.
    Peut-être penserez-vous que je n’ai pas envie de divorcer au fond de moi. Possible, mais ce n’est pas la question puisque de toutes façons je VAIS divorcer, donc autant que cela ce fasse au mieux possible.
    Mais cela ne suffit pas.

    1. Courage Caroline,
      Oui, c’est une plaie que de devoir fouiller, faire de la spéléo administrative et bancaire. Et rien que de se plonger dans ce bain peu agréable et parfois salé, rouvre des plaies que l’on voudrait voir cicatrisée.
      Un chèvre dans toute sa splendeur, tant que le dossier n’est pas instruit et clos.
      Un ami m’a un jour dit : « en situation de conflit ou de grosses divergences, tout ce que tu peux régler par l’argent, règle le par l’argent ». Cela permet de se détacher de l’émotif et de se consacrer à l’action à faire avec plus d’efficacité. Et les lois sont faites pour gérer du factuel, du numéraire, du concret visualisable et dont on peut faire l’inventaire,
      plus que de l’humain, du ressenti, du cœur ou de l’âme.

      Je suis en train de passer le pas de me dire que mon ex-mari, qui m’a ruinée, était et est toujours un incompétent orgueilleux et manipulateur.
      J’aurais préféré qu’il soit malhonnête, c’est plus facile à vivre et à s’en protéger.
      Vive les actions, qui nous font aplanir les situations et la plus belle, pour du mauvais vécu est de poser le sac et de tourner la page.
      Bien à toi, Véronique

      1. Merci Véronique pour votre gentil message. J’aime bien l’idée de régler par l’argent ce qui peut l’être pour détacher de l’émotion. Je dirais qu’à ce stade, ce n’est plus une chèvre mais une vache… à lait 🙂

  10. Difficile d’intégrer quelques mots après ce témoignage sinon courage Véronique.

    La semaine de l’action est une semaine du programme que j’ai zappée car je travaillais loin de chez moi et mon hébergement était une chambre d’hôte en basse Normandie. Un lieu superbe pour les échanges mais un lieu sans Internet….

    Je voudrais revenir sur le processus de manifestation pour éclairer ma route et celle des autres :
    Pensée –> Emotion –> Action –> Résultat

    Quand caroline dit « je déteste les papiers », quelle émotion ressort ? Cette émotion peut-elle la mettre en action ? J’en doute.
    Pour avoir divorcé et détester également les papiers, je pense plutôt à une rumination (pas celle de la vache à lait) ou si tu préfères un cycle « pensée émotion » qui tourne en rond et qui empêche de passer au stade suivant : l’action !
    Lors de la perte d’un être cher, d’une situation fortement investie, Elisabeth Kübler-Ross nous dit que la résolution du deuil se fait par étapes successives de la façon suivante :
    – le déni
    – la colère
    – le marchandage
    – la dépression
    – l’acceptation
    Avec des phases d’évolution sur le chemin mais aussi des phases de régression.
    Le savoir permet d’avancer plus sereinement sur ce chemin même si l’on se ment un peu à soi-même (sans être dupe) surtout dans la période de marchandage.
    Mais cela ne suffit pas.
    L’action ne permet pas d’interrompre le cycle du deuil mais elle peut interrompre momentanément le cycle pensée émotion en mobilisant l’énergie du conscient. Ca repose !
    L’action mène vers les résultats et les résultats vers de nouvelles pensées (feedback / interprétation) et de nouvelles émotions.
    Mais cela ne suffit pas.

    Juste quelques pistes de réflexion pour dépasser les noeuds:
    Quelles émotions me permettent de passer à l’action ?
    Si je veux passer à l’action, puis-je choisir mes émotions ?

    Je prends le temps de m’interroger sur mes non-actions et je reviens 😉

  11. J’ai un texte écrit par mon défunt paternel que je souhaite publier en tirage limité pour la famille. J’ai fait la mise en page, choisi l’imprimeur, créé l’illustration de couverture, il ne me reste qu’à refaire une lecture finale.
    Et je traine ce bouclage depuis un an…

  12. Encore et toujours le professionnel. Depuis 2008, j’ai enclenché une totale reconversion après 15 ans dans la communication, puis 3 comme prof , je suis devenue mosaïste puis peintre-décorateur, puis peintre en décors mais je n’arrive toujours pas à en vivre…

Laisser un commentaire