Quel est votre destin ?

J’ai parcouru vos réflexions à propos du destin. Je vous invite à le faire également si ce n’est pas encore fait. Vous verrez que les croyances et les idées sont variées. Je m’en réjouis, car je ne vous ai pas demandé la définition exacte du destin, mais ce que ce mot VOUS évoque.

C’est très important dans un auto-coaching. Même en coaching individuel, je ne suis pas censé imposer ma vision d’accompagnateur. De même, dans ATTRACTION++ où la participation du groupe est souhaitée, il serait dommage de vous voir vous invectiver les uns les autres. L’idée est donc d’apprendre et de s’inspirer en équipe afin d’étendre le «champ des possibles». Vous aurez ainsi un nouveau panel de CHOIX et d’OPTIONS. Ceci vous permettra de revoir votre position de façon plus éveillée et plus personnelle, et surtout, car notre but est là : plus bénéfique pour votre avenir.

Ainsi, vous avez le choix, et ce choix vous permet de construire votre vie. Par exemple, lorsqu’une personne du sexe opposé vous sourit, vous pouvez interpréter que vous lui plaisez, lui prêter votre sourire, et engager une conversation qui peut changer votre destin. Mais vous pouvez aussi vous dire qu’elle se moque de votre look, lui rendre un rictus, et lui tourner le dos !

Dans les deux cas, vous avez choisi un destin. Et pas n’importe lequel : le vôtre !

Dans ce programme, nous partirons du principe que votre destin est variable, amovible, constructible… Toutefois les notions de prédéterminisme, de prédestination ou de prédisposition ne seront pas complètement réfutés, nous verrons cela dans le prochain article dans lequel je parlerai de «marionnettes» et de «marionnettistes».

Les «marionnettes» ont un locus de contrôle externe à 100% ! Leur vie entière est contrôlée par l’extérieur et rien n’est dû à leur volonté… Même le sentiment de liberté est illusoire : il est écrit.

On peut opposer ce profil exagéré aux gens qui ont un locus de contrôle interne à 100% : pour eux, le destin n’existe pas ! Tout ce qu’ils vivent relève de leur responsabilité : leurs échecs, leurs réussites, leurs émotions, leurs idées. Parfois, ils vous diront qu’ils ont même choisi leurs parents. Croyance plus acceptable lorsqu’on a eu de bons parents ;-). Personnellement, l’idée me séduit.

L’analyse de ces locus extrêmes est intéressante, car elle vous permet de savoir où vous situer : avez-vous un locus de contrôle interne à 100%, à 90%, à 80% ?…

Le locus de contrôle

Dans un contexte plus large, et en particulier dans le domaine de la psychologie cognitive, le locus de contrôle externe désigne toutes sortes de soumissions et ne fait pas forcément référence au destin et aux forces divines, mystiques ou ésotériques. Par exemple, un homme qui considère que c’est sa femme qui décide de tout, et qu’il n’a pas droit au chapitre, a un locus externe dans sa relation de couple. Un employé qui estime que son patron a le contrôle de sa vie professionnelle, sa formation, sa carrière, son salaire, etc. est en locus professionnel externe.

Dans un dialogue ou un discours, le locus externe s’exprime ainsi :

  • De toute façon, tu sais très bien que même si je ne suis pas d’accord, on fera ce que tu veux, alors ce n’est pas la peine de discuter ! Dis-moi ce que tu attends de moi…
  • Je ne pourrai pas m’inscrire votre formation, car mon patron est trop radin pour ça !
  • Mon mari ne veut pas que je dépense l’argent du couple dans ce genre de choses
  • De toute façon, je finirai par céder, car vous savez très bien manipuler le sentiment de culpabilité
  • etc.

Observez ces complaintes sous l’angle du destin : les croyances de ces personnes génèrent des pensées soumises et des sentiments victimaires. Elles croient que leur destin est entre les mains d’autres personnes, et s’auto-programment pour devenir des pantins à la merci du «plus fort». Nous verrons, lorsque nous parlerons de proactivité, qu’elles ont bien des solutions, mais qu’elles ne savent pas CREER DES CHOIX et qu’elles manquent de clarté en ce qui concerne leurs valeurs et leurs croyances.

Le locus girouette

Je voudrais mettre l’accent sur une propension naturelle humaine à surveiller. Vous la reconnaîtrez en vous et dans votre entourage à bien des occasions : il s’agit d’un locus tantôt interne, tantôt externe, en fonction de ce qui vous arrange le plus.

Exemple : René décide de créer son entreprise. Tout se passe bien, et le premier bilan est excellent ! René s’auto-congratule : «je fais un sacré boulot et ce succès est largement mérité. Je ne le dois qu’à moi-même ! Je suis un self-made man jusqu’au bout des ongles !»

Quelques semaines plus tard, l’un de ses fournisseurs fait une erreur, et René est obligé de rappeler des milliers de produits pour remplacer les lots défectueux. Aussitôt, son fournisseur devient responsable de son échec : il s’en plaindra chaque jour, et le désignera comme seul et unique responsable.

Je ne dis pas que René a tort de vouloir responsabiliser son fournisseur. Pour évaluer le degré de responsabilité, il faudrait davantage d’informations, et ce n’est pas le sujet. Le problème de René, c’est son locus : pourquoi prétend-il être l’unique artisan de son succès, puisqu’en cas d’échec, il trouve un autre responsable ?

Pourquoi n’a-t-il pas exprimé sa Gratitude à son fournisseur au moment du premier bilan, puisqu’il joue, visiblement, un rôle important ?

René a un locus girouette, et cette attitude lui causera du tort pendant qu’il cherchera des solutions. D’ailleurs, je vous tiens le pari que si ses ennuis le dépasseront complètement et ne lui permettront pas de trouver une issue favorable, il prononcera cette phrase fatale : c’est le destin !

Il ne le fera pas par humilité, mais pour désigner un coupable ! Le Destin a bon dos, et vous avez été nombreux à le relever dans vos commentaires. C’est un fourre-tout dans lequel les «girouettes» placent leurs échecs, leurs soucis, leurs frustrations… Pour que votre auto-coaching fonctionne à plein régime, il est important pour vous de veiller à votre tentation de faire la girouette, et d’évaluer en votre âme et conscience votre degré de responsabilité dans vos actions, sans qu’un succès ou un échec vous fasse changer de locus.

Le destin et la Loi de l’Attraction

L’un des grands principes de la Loi de l’Attraction est que vous attirez (ou repoussez) les bonnes choses comme les mauvaises en fonction de vos pensées. Penser autrement, c’est attirer autrement. Choisir ses pensées, c’est choisir sa vie, et donc améliorer les axes de vie que nous souhaitons améliorer.

La croyance mystique évoque des vibrations que vos pensées envoient vers l’Univers, et celui-ci fait écho en vous envoyant une vie qui vibre sur la même longueur d’onde que vos pensées : si vous pensez que vous ne serez jamais propriétaire, l’Univers vous envoie un destin de locataire. Si vous pensez qu’il y a toujours une solution, l’Univers vous envoie des solutions. Ainsi, selon la Loi de l’Attraction, si vous êtes systématiquement à découvert à la fin du mois, ce sont vos pensées à propos de l’argent qui sont à l’origine du phénomène. Tant que vous entretiendrez ces pensées, votre destin sera d’être fauché à la fin de chaque mois de votre vie. Ce que je dis-là en prenant l’argent comme exemple concerne également la Santé, la relation amoureuse, la Spiritualité, etc.

Une certaine forme de destin, voire de fatalité existe donc pour les personnes qui ne veulent pas se remettre en question, ou qui ne remettent en question que leurs actions, croyant que leurs valeurs, leurs croyances, leurs pensées et leurs émotions n’ont aucune influence sur le résultat final. L’éducation qui nous est donnée à l’école nous programme pour donner davantage d’importance au COMMENT FAIRE plutôt qu’au POUR QUOI FAIRE, ce qui rend la plupart des adultes particulièrement obtus lorsqu’on leur dit que le QUOI est plus important que le COMMENT.

Votre destin peut changer si vous changez de pensées. En ce sens, le prédéterminisme n’existe pas, ou du moins, il ne concerne pas les êtres doués de conscience, car votre niveau de conscience donne de l’amplitude à vos pensées. C’est pourquoi un coaching d’éveil comme celui-ci peut vous aider à contrôler votre destin.

De nombreuses croyances évoquent des «mondes parallèles» : vous les rejoignez et les quittez grâce à vos pensées qui activent les aiguillages. Pourquoi pas ? La physique quantique n’exclue pas ces éventualités en observant certaines expériences.

Les théories psychologiques vous inviteront plutôt à faire le point sur votre vision du monde, puisque lorsque vous êtes enthousiaste, vos sens ne perçoivent pas la même chose que lorsque vous êtes mélancolique, en colère, dans la béatitude, etc. Cette fois, l’attracteur que vous êtes ne rejoint pas un monde parallèle, mais il observe le même monde avec des lunettes plus ou moins adaptées à votre vue. Les pensées contrôlent donc «la correction» de vos lunettes ou le degré d’ouverture de vos œillères, dans un univers d’abondance qui peut vous offrir une vie à la hauteur de vos envies et de vos ambitions.

Que vous croyiez au mysticisme à la physique quantique ou à la théorie psychologique, le résultat est le même. Si vous voulez contrôler votre destin ou du moins avoir un certain contrôle sur certains de vos destins (votre destin amoureux, votre destin financier, votre destin de santé, etc.), la Loi de l’Attraction vous invite à entretenir de nouveaux schémas de pensées.

Il existe un socle communément accepté : un certain nombre de techniques de base que nous explorerons dans ce programme. Mais pour aller plus loin, et surtout pour persévérer, autorisez-vous à personnaliser ces techniques. Ne faites pas exactement ce que je dis ! Utilisez votre esprit créatif pour adapter mes propositions à votre vie. Vous allez entretenir une relation personnelle, privilégiée avec la Loi de l’Attraction, comme le font les navigateurs avec les mers et les océans. Ils utilisent tous les mêmes techniques et les mêmes outils mais une fois en mer, l’expérience est unique.

A++

Stéphane SOLOMON

17 réflexions au sujet de « Quel est votre destin ? »

  1. En effet cette chose mystérieuse en nous qu’on nomme de tant de façons différentes : la vie, l’énergie, la présence, cette petite voix, la conscience, l’inconscience, les archétypes, la synchronicité..tous ces noms que nous lui donnons ne sont que des reflets différents, des perceptions variées, les facettes multiples d’une « réalité qui ne change pas parce qu’on lui donne des noms différents ». La providence, le destin, la lumière, le Moi, le Soi sont aussi multiples que nos cultures. C’est une question de perceptions. Je pense fort à Paul Watzlawick et son autre ouvrage « La réalité de la réalité » (il n’a pas écrit que « Une logique de la communication ») qui m’a débarrassé de l’idée (non remise en cause jusqu’à cette lecture) que le postulat d’une réalité/vérité unique que chacun devait découvrir était trop rigide/dogmatique. On peut se dire qu’il y a autant de réalités que de perceptions, que nous voyons ensemble plusieurs mondes de sens/significations en parallèle où peuvent cohabiter des contraires. Ces mises en oppositions existent seulement à travers le miroir de nos perceptions/interprétations..ah ça m’a bien libéré! Ni bien, ni mal..ni vrai ni faux juste les deux, de l’éthique et ++.
    L’en dehors, la transcendance, les mondes parallèles, l’infiniment éternel, l’inconnu qu’on appelle aussi Dieu c’est « accessoire » de nommer, c’est « là » sans-nom sauf peut-être « je-suis » est tout cela à la fois et plus encore..car par bonheur avec la vie le Tout est plus que la somme des parties, un « supplément d’âme » avec de l’esprit.
    Vous appelez ça comment vous ?
    Patrick++

    1. Bonjour Patrick,

      Un «supplément d’âme» avec de l’esprit, j’appelle ça de la conscience, ce mot séparé en deux signifie littéralement :

      – Qui accompagne la Science.

      ou

      – Qui avec la science

      La conscience va INÉVITABLEMENT avec la science. Plus le scientifique a de la science plus sa conscience d’élève. La plupart des sommités scientifiques sont philosophes, et le siècle des lumières à montré à quel point ces gens qui inventaient des calculatrices avaient besoin de pensées qui vont avec…

      Pour ce qui est des réalités multiples, j’ai une petite histoire :

      —–
      Un jour, deux hommes qui ne parvenaient pas à s’entendre à propos d’un partage vinrent voir un sage pour qu’il porte son jugement et tranche pour le plus honnête des deux.

      Après avoir entendu les deux versions, le sage donna son verdit. Il s’adressa au premier homme et lui dit :

      – Tu as raison !

      Puis il s’adressa au deuxième, qui semblait se décomposer :

      – Tu as raison !

      Puis il ouvrit ses bras pour s’adresser aux deux hommes :

      – Partez en paix…

      Les deux hommes échangèrent un regard interrogateur et prirent congé. Une fois les visiteurs partis, le disciple du sage qui assista à la scène demanda à son mentor :

      – Mais maître, ils ne peuvent avoir raison tous les deux !

      Le Sage reprit son livre, et avant de se replonger dans l’Etude, il répondit à son disciple :

      – Toi aussi, tu as raison !
      —–

      A++

      Stéphane

    2. Bonjour Patrick,
      Connaissez-vous cet adage espagnol:
      « Todo depende del color del cristal con que se mira »
      « Notre perception dépend de la couleur des lunettes à travers lesquelles on regarde. »
      Il me semble que cela illustre votre propos concernant la « réalité/vérité ».

      PS: je suis fan de toutes les manifestations de « supplément d’âme ». Merci

      1. Bonsoir Suzanne,
        Ah je n’avais pas vu cette réponse mais je relis le programme en entier pour m’imprégner en espérant lire des commentaires tardifs/nouveaux..une intuition qu’il fallait faire ça..bonne idée! J’ai trouvé cette gratitude en partage.

        Justement ça me donne l’occasion de placer une petite réflexion sur le « je pense donc je suis ». Il y a longtemps je pensais que c’était une phrase bouée de sauvetage à un vertige. Le vertige était celui de se demander si « tout ça » n’était qu’une illusion, un rêve, une projection, un film… et la clé pour réaliser qu’on était vraiment vivant était « pince moi » ou « ah je pense, donc je suis..c’est réel! »

        Mais depuis ce dicton a pris d’autres sens. Surtout parce que Paul Watzlawick m’a mis la grosse baffe de « La réalité de la réalité » confirmant que ce que j’appelais LA réalité était le résultat de mes perceptions filtrées..finalement une illusion, la couleur des verres de mes lunettes. Dur de partager cette vision du monde incertaine..mais heureusement, dans le bruit des mots, nous touchons à la transcendance pour maladroitement saisir l’en-deçà. J’appelle cela la Foi, d’autres le mystère..c’est pareil, on s’émerveille mais on se sait pas ce que c’est. J’aurais pu sortir très déprimé de cette crise de conscience mais non, au contraire, l’angoisse générée par cette prise de conscience a aboutit à une vérité révélée, ma petite montée de Kundalini, mon mini Eckart Tolle..j’ai retrouvé la foi et j’habite un monde providentiel qui laisse la place à la Science, au coaching, à la psychanalyse, aux religions (non dogmatiques si possible), au Tao, aux esprits des amérindiens…

        « La beauté du Monde ignore la souffrance des hommes » : J’ignore qui a écrit cela mais ça me parle. François Varillon a écrit un livre ayant un titre s’en rapprochant, je l’ai acheté mais le contenu ne développe pas ce que cette phrase me fait ressentir.

        Pour en revenir à la pensée derrière cette phrase « La beauté du Monde ignore la souffrance des hommes ». Le Monde est là, il est Beau même sans notre regard, je souffre parfois mais se peut-il que le Monde te Moi/Soi nous ignorions ? Ce serait bien dommage ! Je crois au grand tout unifié, l’ici et maintenant éternel tous connectés mais inconscients de ce fait au premier plan de notre vie, pas forcément pour le Soi qui sait ça et m’inspire ce partage osé avec mes 41 auto-coacheurs incrédules.

  2. Le locus de contrôle interne/externe et la girouette me semblent être effectivement la cause de beaucoup de maux.

    C’est grâce à moi.
    C’est de la faute de l’autre.

    Aurons nous des pistes pour nous aider à sortir quelqu’un de cette logique quand nous la repérerons ?

    (Je demande pour les autres, car je ne doute pas qu’on les ait pour soi dans le cadre de cet autocoaching. Et ce sont des adolescents que je voudrais aider.)

    Merci.

    A++. Prosper.

    1. Bonjour Prosper,

      Nous en reparlerons, mais pour le moment, je vous propose la base de la technique :

      – Vous d’abord !

      Ou plus populairement :

      – Charité bien ordonnée, commence par soi-même.

      C’est d’autant plus important dans un AUTO-coaching. Pour ce qui est de la suite, nous en reparlerons, car il y a (au moins) 3 façons d’aider les autres.

      – La première par le lâcher-prise dynamique : vous d’abord, et votre entourage change aussi.

      – La deuxième par l’exemple : en faisant vivre des expériences, des jeux, un questionnement, etc.

      – La troisième par la volonté explicite de servir de modèle. Dans ce cas, vous devrez mettre ne place une communication inspirante, qui a pour but de partager votre propre expérience, pour qu’elle inspire. Je me prêterai à ce jeu volontiers dans ce programme, comme je l’ai fait dans d’autres où «je raoncte ma vie» 😉

      A++

      Stéphane

    2. Bonjour Prosper et tous les autres,

      Très occupée jeudi, je n’ai pas pu alors bénéficier de ces échanges.
      Maintenant je relis tout cela avec bonheur.

      Le « locus girouette » m’a amusée parce qu’il m’a rappelé la période de ma vie où j’étais parfaite: La pression maternelle en ce sens était si forte que je ne me suis pas donné d’autre choix que d’y souscrire.

      Donc, je fus parfaite. C’était très confortable: quand les choses marchaient bien, c’est parce que je l’étais, quand ça ne marchait pas, c’est que quelqu’un d’autre était imparfait.
      Cet Eden, hélas, n’a pas duré bien longtemps; je me suis donné bien des situations où à l’évidence mon modèle ne fonctionnait pas.
      Alors je me suis vue non-parfaite et donc ne donnant pas satisfaction à l’idée que je me faisais du désir maternel.
      Il a fallu encore quelques épreuves pour comprendre que le désir maternel, s’il existait, n’était pas de mon ressort ET qu’étant imparfaite j’étais comme tout le monde -y compris ma mère.
      Un éducateur de génie qui s’est trouvé sur ma route (mais non par hasard) a dit un jour à propos d’apprentissage: « Si vous faites de votre mieux, personne n’est en droit de vous demander davantage ». Ouf! voilà qui s’inscrit dans « Comment libérer ses élèves, moment par moment et point par point » du même auteur.

      Ceci dit, je fais encore la girouette mais pas toujours!

      1. Point de vue très intéressant. Merci.

        Bien sûr que nous nous voyons parfaits, jusqu’au moment où…

        Et pourtant, si on réfléchit, personne n’est parfait. Donc nous non plus.

        Sic !

  3. Une image qui m’est venue à l’esprit à propose de l’articulation entre destin et libre-arbitre. Il m’arrive de jouer au scrabble en solitaire sur mon smartphone. Souvent, quand je trouve un coup particulièrement subtil, je me surprends à penser que je n’ai fait que trouver quelque chose qui était déjà là et qu’il s’agissait de reconnaître, un peu comme dans les jeux proposés dans certains magazines ou la grille et le choix de lettres ont été conçus POUR que le joueur RE-trouve les 7 scrabbles possibles. Je sais bien pourtant que sur mon smartphone, la donne est parfaitement aléatoire, je n’ATTIRE rien du tout. Pourtant mon attitude change tout. En face d’une main difficile, croire qu’il y a une astuce bien cachée et qu’il suffit de la découvrir stimule la recherche. En cas de trouvaille, il y a un parfum de gratitude pour CE qui m’a permis ce petit plaisir. Il n’empêche que le principal locus est interne : c’est moi qui joue et personne d’autre ! (Et même si l’offre est limitée à un nombre fini de coups possibles, j’ai encore, le plus souvent, de la latitude pour choisir ce que je vais jouer !) Dans la vie, c’est un peu pareil, je suis croyante, et croire en un Dieu bienveillant à mon égard ne me déresponsabilise pas du tout, ça me stimule plutôt ! Peut-être que je suis girouette dans le sens inverse de celui que tu décris, Stéphane : Si je réussis, c’est grâce au ciel ; si j’échoue c’est que j’ai loupé quelque chose !

    1. Ah ! Les Girouettes… J’en ferais bien collection 😉

      Pour ce qui concerne le scrabble, ça s’appelle la «Sérendipité». Ce mot compte triple ;-). J’en parlerai dans mon prochain article.

      —–

      Le sentiment de bienveillance ne déresponsabilise jamais. Vous avez raison : il stimule ! Quel que soit le Père et quel que soit le Fils.

      Si vous avez réussi à vous débarrasser du paradigme :

      – C’est le Bon D.ieu qui t’a puni !

      Il est évident que vous vous sentez transportée quand vous passez à l’action. Bravo Sylvia ! Ou Bravo à vos parents s’ils n’ont jamais eu recours à ce paradigme.

      —-

      Pour ce qui est de votre côté girouette (vous avez raison, même inversé, ça reste girouette), je vous propose la pensée suivante :

      – Si je réussis, je rends grâce au ciel de mettre en moi et autour de moi tout ce dont j’ai besoin pour réussir !

      – Si j’échoue, je m’interroge sur ma capacité à percevoir ce que le ciel met en moi et autour de moi pour réussir, et je demande davantage de présence d’Esprit (en moi) pour la prochaine fois.

      C’est la même chose, avec le côté girouette en moins 😉

      A++

      Stéphane

  4. Petit commentaire à propos de « L’éducation qui nous est donnée à l’école nous programme pour donner davantage d’importance au COMMENT FAIRE, plutôt qu’au POUR QUOI FAIRE, ce qui rend le défi plus délicat à l’âge adulte. » : je trouve que la génération de nos enfants (j’ai 42 ans) est bien plus sensible au « pour quoi faire », qu’elle a plus besoin de sens. C’est courageux de leur part et pas facile face à des adultes façonnés en mode « comment faire » qui ne comprennent pas toujours pourquoi ils ont tant besoin de comprendre.

    1. Bonjour Caroline,

      Je crois lorsque nous étions enfants, nous étions aussi en quête de POUR QUOI, mais on en nous laissait pas faire !

      Il est possible que les générations d’après-guerre, aient eu besoin de COMMENT pour reconstruire, et tenter de mettre en place une certaine stabilité. Nous avons donc privilégié les procédures (figées) aux processus (ouverts et créatifs).

      Gageons que le prochaines générations seront plus éveillées. Si nous y veillons, ce sera leur destin.

      A++

      Stéphane

  5. Hello 🙂
    Une autre façon de formuler le locus girouette : « la victoire a de nombreux parrains mais la défaite est orpheline ».
    Le point de vue est différent vu que dans cette phrase, on considère ceux qui me regardent et non pas comment je me regarde. Mais l’idée est voisine.

    J’ai cumulé cette année des problèmes professionnels sérieux avec 3 prestataires de service qui tous les 3 ont failli à une mission dans laquelle nous n’avions pas à intervenir. Pour l’un d’entre eux, je ne vois vraiment pas comment j’aurais pu changer le cours des choses (une fuite dans une tubulure). Pour les deux autres, même si ces deux prestataires ont commis des fautes professionnelles lourdes, passibles de poursuites si nous n’avions trouvé un accord amiable, cette accumulation m’interroge. Excès de confiance de ma part, conduisant à un cahier des charges n’entrant pas dans le moindre détail ? Manque de confiance au contraire conduisant à penser que le partenaire spécialisé est normalement plus qualifié que moi ? Pas facile de se placer ici entre le locus interne et le locus externe…

    1. Aïe ! 3 fournisseurs différents qui se synchronisent pour créer des problèmes autour du même projet… Ca devrait te placer en locus interne sans discuter ! Sauf bien sûr si tu as 30 fournisseurs de même importance. Dans ce cas, ça veut dire qu’il y en a 27 qui remplissent bien leur mission. C’est un bon quota.

      Pour rester dans le locus interne, on pourrait dire que tu as mal choisi tes fournisseurs, et remettre en question tes critères de sélection. Tu évoques un excès de Confiance. Est-ce que cela signifie que c’est une propension naturelle chez toi, ou penses-tu qu’i y a eu abus de confiance (des débutants inexpérimentés qui se font passer pour des pros, par exemple) ou une tricherie au moment de la sélection ?

      Tu eux te placer en locus interne du point de vue de la Loi de l’Attraction, parce qu’elle dépasse le cadres des événements, et concerne le POUR QUOI. Mais en ce qui concerne le COMMENT, d’autres lois entrent en vigueur, et il est normal que la personne directement responsable paye les pots cassés. Donc, toujours en restant en locus interne, dis-toi que le succès de ton projet dépend de TA CAPACITE à gérer la suite des événements. C’est toujours à toi de :

      – Faire en sorte que la responsabilité légale de chacun soit assumée
      – Remettre du charbon dans la locomotive
      – Relancer le projet avec les bons prestataire ou de nouvelles techniques de contrôle qui permettent d’éviter les erreurs analogues

      Lorsqu’un fournisseurs (ou un employé) commet une faute professionnelle lourde, sa responsabilité légale est bien sûr engagée. Tu as bien fait de parler de Confiance, car c’est justement la valeur qui vient tout bousculer :

      Un excès de confiance, signifie 2 choses :

      – Soit que les fournisseurs sont bons !

      Mais qu’en dit la Loi de l’Attraction, au delà des évènements ?

      Pourrais-je te suggérer l’idée que tu as mal choisi tes fournisseurs

      Supposons que je me fasse voler ma voiture sans effraction parce que j’ai laissé les clefs sur le tableau de bord :

      Un voleur est un voleur et du point de vue de la loi, s’il dit que ce vol était trop tentant et que c’est de ma faute, ça ne tient pas debout… Par contre, il est évident que j’ai pêché par excès de confiance. Je suis Responsable de mes affaires, et donc Responsable des moyens de protection qui me permettent de faire face aux voleurs. Mais je ne suis pas coupable du vol, et surtout, j’ai la responsabilité de faire en sorte que l’incident soit réglé.

      Il reste à se poser la question sous l’angle positif : qu’est-ce que ces évènements ont pu avoir comme impact positif sur toi, ton équipe, tes proches ?… Car il est possible que l’on soit face à ce qu’on appelle «un acte manqué». TU ne le souhaites pas vraiment mais tu fais tout pour, car «quelque part», tu sais que ce n’est pas le moment, et la seule chose qui peut t’arrêter, c’est ce genre de poisse. Dans ce cs, ça signifie que ton subconscient a tout orchestré pour que les choses se passent bien mais que consciemment, ça te mette en rogne.

      A++

      Stéphane

      A méditer..

  6. La loi des séries, la scoumoune, la fatalité, le libre arbitre..ce sont des croyances. En avoir conscience c’est une bonne chose, s’en servir comme outils d’auto-coaching en souriant pour voir autrement++ c’est attirant, y ajouter de la poésie, du rebondissement et des échanges woaw joli programme.
    De toutes façons, on joue à croire tant qu’on est dans le mental, la perception reste un film qu’on se projette. Même si on le sait, on reste dans le film..on peut s’en écarter dans l’ici-maintenant par méditation, en faisant silence ou en ayant une expérience majeure (genre Kundalini ou Individuation Jungienne ou Pouvoir du moment présent d’Eckart Tollé…) ou tout simplement en ayant de jolis flashs dans attraction++
    Bonne nuit
    Patrick qui se régale avec vous !

  7. Mais qu’il est bon de te lire Stéphane!! Et qu’il est bon de poursuivre sur tous vos commentaires! Je me régale 😛

    Je réalise en effet que ma vie pro et ma vie familiale ont volé en éclat lorsque j’avais un locus girouette!
    Et bien, heureux le jour où 7 ans plus tard j’ai pris la responsabilité de choisir le vent qui allait me porter dans la direction que j’ai choisie! Chouette! je n’ai plus un locus girouette, j’ai un locus aigle…royal 😀

    Tant de chemin parcouru depuis la girouette!! Quoiqu’il arrive, aujourd’hui, je suis responsable (même si ça fait parfois grincer des dents de l’admettre!)

    Il est certes plus agréable d’accueillir une émotion de joie, d’enthousiasme tout en me félicitant pour mes beaux résultats! 🙂
    Plus difficile d’accueillir la culpabilité, la colère parce que je n’ai pas tenu mes engagements vis à vis de moi même. Alors voilà la peur des résultats que je vais récolter et qui engendrent des pensées créatives…pas tout à fait dans l’axe du but que je me suis fixé!!

    Muscler son locus interne, apprivoiser ses peurs, gérer ses émotions, changer ses croyances…
    Que le chemin est laborieux mais le paysage est beau et la vue se dégage 🙂

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